Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 novembre 1918 15 novembre 1918
Description : 1918/11/15 (N988). 1918/11/15 (N988).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449739b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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DE U GIIKRHE
P.T Il E
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----'--" NGIPtt
N° 988
Paris. 15 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions militaires
presse FRONT OCCIDENTAL
I\¡."!, a eIIlande - Sous le titre :
H \l'Tv
"i'th uUemi^ UePuis trois jours les ar-
r du iront occidental sont
';¡,'tf; OJllS, une nOUvele phase de leurs
vi)-i, ï 0^rati iOi s de replt. Un peut se de-
e mesure la sérieuse
l;t s lùn fip 8i ^n&lais entre l'Escaut et
j'JlJt':s-c'i sur et les opérations reprises ces
\\1;1: Úr sll.r la USE par les Américains
Ulle evt,.A ne énergie et un succès
%inont nu contribuer à accélérer les
Sc defensives prises par les Alle-
1[|;iiuI iSVc= Qui est hors de doute c'est que
'e est J+ -\ avec ordre, et que la
!''k,'C ent maintenuc. Nos
V;»Hi ailtes tliviLc®i ?118» si souvent mises à
:,){:) ¡lu 'hobclsSent: rigoureusement auiX or-
rigoureusement aux or-
Iti hau -commandement. C'est avec
letio Il qUe l'armée allemande peut dé-
,,¡trlble aUI cours des cinq dernières et
I1sernain l, es tr?uPes et leurs chefs
1, IJoUr l, to. Ce qu'il:::; 'pouvaient don-
S IJUaU, e, viter, la c'atastronhe menaçante.
:rrltlt leel\}e!ltales die: l'A:Iemagne enga-
le Itégociatio,, au moment où nos
riiené à bien une opération
mement dirticile, dont le début était
?1 radical dUI front et
j(;r,:. l" On de nouvellcs Positions à l'ar-
J uu!^alion (ie > Positions à l'ar-
\'-11<\ filt dannellt nous sommes à la veille
- U Il de la guerre les dernières ba-
1.,;lh.s ce confrtrï'f1Kli ial se seront dé-
l' '\â "nier COim troupes.
S'J|i|A ,.f d une fïï Ç°n d i'-âine de nos troupes.
:ir, t rf. fr
1'1 ri: front se nous montre que
S roitp s approche peu à peu de la
:!,.' ,'\v - 'l oUTnai, Maubeuge, Sedan,
'S Vec Unp^gr' ande résolution l'en-
r'f;\ ù 1 ttaqUt; très vigoureusement nos
r,-' h? valenp?!„, 168 et sur la Meuse,
"r"-r t u Profit,
de ses avantages du
à percer iluscru à nos lignes cVé-
et à Crendïreu ^evers le secteur où
I i /'C Vp * 8 renh nc Jusqu'ici notre dé-
11 \! a !epIons, Jusqu'id notre dé-
é de assurer à notre centre
l'i'J'-s lJ '-llvre. Les ennemis eux-
! ,t"îs tw'ontifnyS ns leurs commu-
S, » ^'au co
rj r' en ,'f de leur poursuite ils
ilt ;;itrd S en étroit contact avec nos ar-
1 SrTn rd devons surveiller avec
Spécial le secteur d'attaque
?^S i,r"ïiricains sur la Meuse. Ils se sont
Lm de l'une de nos princi-
r,tt. \I la Mdee uS niCation- Sur la rive
t la - eus e, nous avons annulé l'im-
Pt-irit%Uceè de Américains par un re-
Ue de
ï}\ f] nos lignes; mais d'autres
américaines cachent, par une at-
IIJr' Q r aoc et en franchissant la ri-
L Ifi ,e rendrp L+enables nos positions
i Il: rIft!) EOt à conquérir une base d'at-
^ir >i ins sp^t
:I¡r:r}"¡ le l secteur entre Sedan et Metz.
(Jtt. et 11'5 efforts ont été couronns de
tA* les Arnéricaihs ont pu élargir la
e Pont qu'ils tiennent sur les
crêtes à l'est de la Meuse. Jusqu'à ce jour
le groupe d'armées de Gallwitz avait pu
empêcher la percée des Américains dans
le secteur de la Meuse Dun-Stenay. C'est
aux luttes que ces armées ont livrées pen-
dant des semaines que nous devons, en
toute première ligne, le succès de notre dé-
fensive et de nos mouvements de repli. Il
est pour nous d'une importance extrême
que toutes ces opérations aient été exécu-
tées avec calme. Frankfurter Zeitung, 8.11.
ENSEMBLE DES FRONTS
Presse suisse. — La dernière bataille li-
vrée sur le sol italien a en quelque sorte
enfoncé des portes ouvertes. L'armée aus-
tro-hongroise, abandonnée par l'arrière et
réclamée par les différentes provinces selon
les nationalités représentées en son sein,
n'avait plus lieu de mener le combat à
fond. L'armée italienne puise cependant
dans la bataille commencée comme une
réalité et continuée comme une illusion stra-
tégique le dernier titre décisif à la reprise
de la Vénétie et du Trentin. Trieste est
aux mains des Italiens, Fiume au pouvoir
de l'Entente; Scutari est occupé par les Ita-
liens, Belgrado est. revenue à la Serbie, qui
a combattu pendant toute la guerre avec un
véritable héroïsme, et le Danulbe inférieur
est sous le feu de l'artillerie de l'Entente.
Dès que les masses seront ordonnées, l'En-
tente pourra commencer sa marche en
avant vers le Nord. Ses troupes, il est vrai,
ne pourront pas compter sur les réquisi-
tions, puisque l'Autriche manque de vivres.
— Et maintenant, voici l'Allemagne non
seulement tout à fait isolée mais encore,
comme il fallait s'y attendre, menacée con-
centriquement par l'Entente, et l'on se de-
mande ce qu'elle peut encore faire sur le
terrain militaire pour prolonger la situa-
tion et créer ainsi les conditions militaires
indispensables à la conclusion d'un armis-
tice et à l'ouverture de négociations de
paix. — Pour l'empire allemand, comme
pour tout pays belligérant, le plus grand
péril militaire ne vient pas de l'extérieur,
mais de l'intérieur, non seulement parce
que la démobilisation est, en toutes circons-
tances, plus difficile que la mobilisation,
mais parce que, pour celui qui doit s'avouer
vaincu, elle est une pierre de touche en ce
qui concerne les forces qui sommeillent en-
core en lui et le maintien de l'ordre dans sa
vie politique. — (Stegemann) Bund, 6.11.
DEMOBILISATION
Allemagne. — « A CHARLOTTENBOURG, LA
PÉRIODE DE SOUDURE » : La délégation spé-
ciale nommée par les corporations urbai-
nes de Charlottenbourg pour la démobilisa-
tion et la période de soudure, s'est réunie
pour discuter avec les représentants du
commerce et de l'industrie sur les mesures
à prendre, et pour rechercher dans quel-
les conditions l'industrie et l'administra-
tion municipale pourraient collaborer,d'une
manière étroite. Un comité d'études a été
nommé. Toutes les branches du commerce
et de l'industrie de Charlottenbourg ont
déclaré qu'elles étaient prêtes à reprendre
les mobilisés qu'elles occupaient avant la
guerre, tout en assurant du travail aux
ouvriers qu'elles emploient aujourd'hui.
Une déclaration qui mérite d'être spéciale-
ment retenue, c'est que les entrepreneurs
de Charlottenbourg, pendant la période de
soudure, pour procurer du travail aux ou-
vriers, font passer au second plan la ques-
tion des bénéfices et qu'ils constituent des
dépôts, en acceptant les risques des cir-
constances présentes. On a demandé aux
autorités de la province et de l'empire de
ne pas interrompre brusquement les com-
mandes en cours, concernant les matières
premières et. d'en assurer la répartition
avant l'expiration des contrats. Vorwarts,
7.11.
Autriche-Hongrie. — De Vienne, 5.11 :
L'effondrement de l'armée austro-hon-
groise devient vraiment tragique. C'est une
débâcle qui semble devoir être plus lamen-
table encore que celle de l'armée russe. Il
n'y a plus d'ordre et plus de discipline. Les
officiers ont perdu toute autorité et bien
souvent ils peuvent s'estimer heureux
d'avoir échappé à la mort. Des bataillons,
des régiments entiers se dispersent, pil-
lant les dépôts, enlevant une partie de ce
qu'ils volent et vendant le reste à la popu-
lace, à des prix dérisoires. La multiplicité
des langues augmente encore la confusion.
Les cinq ou six Etats qui se sont déclarés
indépendants, envoient en même temps à
leurs troupes des ordres de concentration,
pour les directions les plus diverses et il
est absolument impossible de mettre de
l'ordre dans la démobilisation. Avec une
désinvolture inouïe le nouveau ministre de
la guerre de la Révolution austro-hon-
groise, Lindner, a donné tout naturellement
aux troupes hongroises l'ordre de déposer
les armes, là où elles se trouvent, même
si elles se battent en liaison avec des trou-
pes d'autres nationalités — les engageant
ainsi à laisser leurs frères d'armes dans
l'embarras — et de rentrer immédiatement
en pays magyar. Les chemins de fer ne
peuvent transporter que très peu de trou-
pes. Aussi beaucoup d'unités essaient de
rentrer chez elles, à pied. Elles réquisition-
nent de force, le long du chemin. Ce sont
partout des querelles, des batailles, des
pillages. Toute une région du Tyrol a déjà
cruellement souffert. Quand les villes et les
localités saccagées se soulèvent, c'est la
guerre civile. De plus les vastes camps de
prisonniers ne sont plus gardés partout.
Les prisonniers les abandonnent. et com-
me ils n'ont rien pour se nourrir, ils ma-
raudent. L'annonce que des bandes de pri-
sonniers, mettant tout à feu et à sang, se
rapprochaient de Budapest, de Vienne, et
aussi de Salzbourg et de Linz a soulevé
DE U GIIKRHE
P.T Il E
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N° 988
Paris. 15 novembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
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I\¡."!, a eIIlande - Sous le titre :
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11 \! a !epIons, Jusqu'id notre dé-
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! ,t"îs tw'ontifnyS ns leurs commu-
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Spécial le secteur d'attaque
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crêtes à l'est de la Meuse. Jusqu'à ce jour
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est pour nous d'une importance extrême
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tées avec calme. Frankfurter Zeitung, 8.11.
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Presse suisse. — La dernière bataille li-
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les nationalités représentées en son sein,
n'avait plus lieu de mener le combat à
fond. L'armée italienne puise cependant
dans la bataille commencée comme une
réalité et continuée comme une illusion stra-
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Dès que les masses seront ordonnées, l'En-
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avant vers le Nord. Ses troupes, il est vrai,
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indispensables à la conclusion d'un armis-
tice et à l'ouverture de négociations de
paix. — Pour l'empire allemand, comme
pour tout pays belligérant, le plus grand
péril militaire ne vient pas de l'extérieur,
mais de l'intérieur, non seulement parce
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mais parce que, pour celui qui doit s'avouer
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qui concerne les forces qui sommeillent en-
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vie politique. — (Stegemann) Bund, 6.11.
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commerce et de l'industrie sur les mesures
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pillages. Toute une région du Tyrol a déjà
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localités saccagées se soulèvent, c'est la
guerre civile. De plus les vastes camps de
prisonniers ne sont plus gardés partout.
Les prisonniers les abandonnent. et com-
me ils n'ont rien pour se nourrir, ils ma-
raudent. L'annonce que des bandes de pri-
sonniers, mettant tout à feu et à sang, se
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