Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-11-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 novembre 1918 08 novembre 1918
Description : 1918/11/08 (N982). 1918/11/08 (N982).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449733v
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 982
Stu^ guerre
.,
''Jjh f°E8
l^NOÊHKS
Paris 8 novembre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
: QIJ liTlUNS MILITAIRES
MILITAIliES
•S* raONT' OCCIDENTAL
"UItII!Al's Inande. Sous le titre :
lte de l, L II. - Bureau mili-
4rd la Wessp 28 octobre. Pendant que
? ^Ua^es Pt ii les villes de la Flandre
COlonne ia F rance et de la Champagne,
d'les de f U rnée s'élèvent vers le ciel
que ri 5e la Moselle à la frontière de Hol-
>8
> ,i>bUïïs t (?5irent la nuit des ba-
~e liv*f.
I Se fon face dans le cœur des hommes
Ne - toute première ligne
ije ne ui déiive. bataiHes que per-
%ma S^0nt les effets sont
ÏS 8ra t.ds<)ie cux. des feux roulants et
rafales des mitrailleuses. A la fin de
été nous nous sommes rendu compte
pui mo¡e fois que la force de ré-
)t PUissanc a.le SUr le front est
vigile de ménaa d'au-
juger est plus
':jl!s1 troi o11r et évaluer- Après avoir
tr 01offe nseives sanspré-cédenf, nous
v!rs >es tro
nPa anle mis par le premier
forte ce fait certain.
V'i lne dudre cors ise et nous n'avons pu
er que nos pertes en prison-
et¡l'e. s'ex n. le mois d'août et d sep-
Il grande partie par
ent dan le moral de nos sol-
^^Ilyy e^avait lieii de se demander si nos
JW ^iî'ire\c ^e disparaîtraient pas
Savnî jour oÙ s'eraient pronon-
^ail8Par » de paix. car
soldato ielnce que ni les offi-
re la nts ne tiennent à succom-
r, 1 t ba
la h rnière mnute de la baaille.
SS £ he. l'enn- tout à la joie de
SeMblait devoir redoubler
'I't\ a rien apprenant nos offres de paix.
été combattants
1iti Dnrlp honneu d'être le dernier
'SioOrt!;. te hstFe, <¡lui compte des millions
I "l'Cr>nF.ra^r 8I ont été très im-
^Hre Pnartf ; '¡:ar la vue des
S~ es dans les viIle:s et les vil-
SAvï s- 18 se sont dit que si les
Sn?eMf!de Paix de l'Allemagne avaient
^Ps en twS re^10ns seraient
s en paix ou que du moins
;"te' sans nt êtfrp Prochainement réoc-
Î^latîpa?1 Plur s !! t- Les Belges
- e la. Pa.rt)'). P Us convaincus de cette
IIt-Q 'la.ndre 1 eux les Flamands trouvent
? Ai^t afe a soul fe* Plus que de droit.
an i
!, qll etr¡:al}ilss1 qe la force de résistance
de 1 aveu a nullement été hn-
de 1) aveu des Prisonniers anglais,
n°S résistons plus
US S1 ® iamaÏ1-S- o
il Ôale Jarnais. Sur tout le front
ffe e le moral des troupes,
avait souffert, est redevenu inom-
W s\)rit d: qUe la patrie est en dan-
t Vi>de nos soldats du front a de
nouveau évolué en des combats invisibles.
C'est une raison pour notre pays d'espérer
et c'est un fait dont nos ennemis auront, le
cas échéant, à tenir compte. (W. Scheuer-
mann) Norddeutkche Allgemeine Zeitung,
30.10. ,
— Sous le titre : » Nos PLUS RÉCENTS SUCCÈS
DÉFENSIFS ». — Les grands suiccès dtéfen-
sifs que nous venons de remporter au cours
de la semaine ont une importance consi-
dérable pour les concessions quie l'ennemi
devrai nous faire, au cas où les négociations
actuelles viendraient à aboutir à un armis-
tice, suivi de négociations de paix.
Il va de soi qu'un armistice n'est
pas possible, dans les conditions qui
provisoirement sont fixées par nos enne-
mis d'après toutes les informations de leur
presse. C'est bien ainsi que notre gouverne-
ment lmi aussi comprend la question. En
demandant dans sa réponse à la troisième
note de Wilson quelles sont les « proposi-
tions,» et non quelles sont les «conditions»
de l'ennemi, il marque bien qufil veut né-
gocier, en traitant d'égal à égal et non com-
me une puissance dont la force est bri-
sée. Il a déjà fait connaître, dans sa ré-
ponse à la deuxième note dp Wilson, les
concessions qu'il est prêt à faire. Il faut
qu'il sache maintenant, ce crue demandent
les ennemis.. — (Lieutenant-colonel von
der Osten Sacken) Rheinisch-Westfälische
Zeitung. 30.10.
— Malgré tous les efforts faits par l'En-
tente pour obtenir, avant l'armistice, de
nouveaux succès militaires décisifs, notre
mouvement de repli s'est ralenti ces jours-
ci, grâce surtout à la vaillante altitude de
nos troupes, de l'Oise à la Meuse. La néces-
sité où nous nous trouvions de nous replier
sans arrêt, ne nous a pas empêchés d'exé-
cuter d'une façon méthodique les opérations.
La grande attaque ennemie à notre aile
nord, au delà de la ligne Lille-Roulers-
Thourom-Ostende n'a pas réussi à desaxer
notre aile droite dans la direction du nord,
au point de la contraindre à passer sur
le territoire de la Hollande. Les mouve-
ments de cette aile allemande, qui s'opé-
raient ces jours-ci vers l'Est, dans la di-
rection générale de Gand, ont été sérieuse-
ment compromis par des attaques enne-
mies, qui, de Courtrai, essayaient de pro-
gresser vers le Nord, entre la Lys et 1 Es-
caut. L'importance des grandes batailles al-
lemandes sur la ligne générale Anseghcm-
Waereghem-Zulte s'en est trouvée accrue.
Le retrait des positions allemandes sur la
ligne générale Audenarde-Zulte a pu être
différé assez longtemps, pour que la situa-
tion au nord de la Lys soit en quelque
sorte assurée. Toutefois, la pression exer-
cée par les ennemis, entre l'Escaut et la
Lys, dans la direction du Nord-Est, reste
inquiétante pour notre mouvement de re-
pli. Non seaulement elle menace le flanc
gauche de nos groupes de l'extrême aile
droite, du côté du sud, accélèrant leur
mouvement de retraite, mais l'ennemi se
trouve à même, en laissant une conversion
au Sud, avec la ligne Courtrai-Audenarde
comme ligne de départ, de nous forcer à
un repli prématuré sur la ligne générale,
région est de Tournai, Condé, Le Quesnoy,
Landrecies. Après avoir vainement tenté,
au cours des dernières semaines, sur la
ligne Reims-Verdun, d'enfoncer notre flanc
gauche, Foch essaie maintenant dans des
opérations partielles de itïutssir l'encercle-
ment stratégique de secteurs locaux sur
notre front. — C'est ainsi que s'explique
sa violente tentative de percée sur notre
front de l'Oise, au sud de Catillon, qui, en
cas de succès, pourrait être exploitée straté-
giquement, vers le Nord et le Sud, par un
développement de l'attaque en flanc. Nous
sommes dans une période de mouvements
stratégiques extrêmement difficiles. Ils le
sont d'autant plus que la pression d'un en-
nemi, qui nous poursuit; vigoureusement,
nous contraint à d'importants changements
de front. Mais nos armées, nous ne sau-
rions assez le dire, font une excellente be-
sogne. L'armée et le pays doivent se ren-
dre compte que ces dernières passes d'ar-
mes ont une importance extrême pour les
conditions de paix. Il est affreux de pen-
ser sans doute que chaque jour des mil-
liers de soldats succombent parce que l'En-
tente, pour des raisons politiques faciles à
deviner, ne conclut pas encore l'armistice.
Cette situation militaire devrait avoir pour
les milions d'Allemands, de tous les par-
tis, capables de réfléchir, la conséqu'ence
toute naturelle de leur donner du calme
et de la résolution dans les questions de
politique intérieure. Des troubles dans le
pays n'auraient d'autre conséquence que
de faire mettre en doute par l'ennemi la
faculté de négocier du peuple allemand. Il
en tirerait des conclusions, qui deviendront
impossibles, si notre armée est vaillante
et si notre pays sachant où il veut aller,
pratique une 'politique raisonnable. --
(Franz Carl Endres) Münchner Neueste
Nachrichlen. 2.11.
COMMANDEMENT
La démission du général Ludendorff. —
Sous le titre : « LA CHUTE D'UN DICTATEUR ».
- De Munich, 28.10 : Samedi soir [26.10] on
faisait savoir au peuple allemand, en un lan-
gage accessible même aux « sujets »
les plus bornés, que le général Ludendorff
était mis en disponibilité tet qu'en même
temps Sa Majesté, par un ordre gracieuse-
ment adressé au général, daignait décréter
que le régiment de fusiliers du Bas-Rhin
n° 39, porterait dorénavant le nom de « gé-
néral Ludendorff ». La nouvelle ne nous a
pas surpris. Mais ce qui nous a surpris,
c'est d'apprendre par la bouche de Guil-
laume II la chute du dictateur ambitieux,
#
Stu^ guerre
.,
''Jjh f°E8
l^NOÊHKS
Paris 8 novembre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
: QIJ liTlUNS MILITAIRES
MILITAIliES
•S* raONT' OCCIDENTAL
"UItII!Al's Inande. Sous le titre :
lte de l, L II. - Bureau mili-
4rd la Wessp 28 octobre. Pendant que
? ^Ua^es Pt ii les villes de la Flandre
COlonne ia F rance et de la Champagne,
d'les de f U rnée s'élèvent vers le ciel
que ri 5e la Moselle à la frontière de Hol-
>8
> ,i>bUïïs t (?5irent la nuit des ba-
~e liv*f.
I Se fon face dans le cœur des hommes
Ne - toute première ligne
ije ne ui déiive. bataiHes que per-
%ma S^0nt les effets sont
ÏS 8ra t.ds<)ie cux. des feux roulants et
rafales des mitrailleuses. A la fin de
été nous nous sommes rendu compte
pui mo¡e fois que la force de ré-
)t PUissanc a.le SUr le front est
vigile de ménaa d'au-
juger est plus
':jl!s1 troi o11r et évaluer- Après avoir
tr 01offe nseives sanspré-cédenf, nous
v!rs >es tro
nPa anle mis par le premier
forte ce fait certain.
V
er que nos pertes en prison-
et¡l'e. s'ex n. le mois d'août et d sep-
Il grande partie par
ent dan le moral de nos sol-
^^Ilyy e^avait lieii de se demander si nos
JW ^iî'ire\c ^e disparaîtraient pas
Savnî jour oÙ s'eraient pronon-
^ail8Par » de paix. car
soldato ielnce que ni les offi-
re la nts ne tiennent à succom-
r, 1 t ba
la h rnière mnute de la baaille.
SS £ he. l'enn- tout à la joie de
SeMblait devoir redoubler
'I't\ a rien apprenant nos offres de paix.
été combattants
1iti Dnrlp honneu d'être le dernier
'SioOrt!;. te hstFe, <¡lui compte des millions
I "l'Cr>nF.ra^r 8I ont été très im-
^Hre Pnartf ; '¡:ar la vue des
S~ es dans les viIle:s et les vil-
SAvï s- 18 se sont dit que si les
Sn?eMf!de Paix de l'Allemagne avaient
^Ps en twS re^10ns seraient
s en paix ou que du moins
;"te' sans nt êtfrp Prochainement réoc-
Î^latîpa?1 Plur s !! t- Les Belges
- e la. Pa.rt)'). P Us convaincus de cette
IIt-Q 'la.ndre 1 eux les Flamands trouvent
? Ai^t afe a soul fe* Plus que de droit.
an i
!, qll etr¡:al}ilss1 qe la force de résistance
de 1 aveu a nullement été hn-
de 1) aveu des Prisonniers anglais,
n°S résistons plus
US S1 ® iamaÏ1-S- o
il Ôale Jarnais. Sur tout le front
ffe e le moral des troupes,
avait souffert, est redevenu inom-
W s\)rit d: qUe la patrie est en dan-
t Vi>de nos soldats du front a de
nouveau évolué en des combats invisibles.
C'est une raison pour notre pays d'espérer
et c'est un fait dont nos ennemis auront, le
cas échéant, à tenir compte. (W. Scheuer-
mann) Norddeutkche Allgemeine Zeitung,
30.10. ,
— Sous le titre : » Nos PLUS RÉCENTS SUCCÈS
DÉFENSIFS ». — Les grands suiccès dtéfen-
sifs que nous venons de remporter au cours
de la semaine ont une importance consi-
dérable pour les concessions quie l'ennemi
devrai nous faire, au cas où les négociations
actuelles viendraient à aboutir à un armis-
tice, suivi de négociations de paix.
Il va de soi qu'un armistice n'est
pas possible, dans les conditions qui
provisoirement sont fixées par nos enne-
mis d'après toutes les informations de leur
presse. C'est bien ainsi que notre gouverne-
ment lmi aussi comprend la question. En
demandant dans sa réponse à la troisième
note de Wilson quelles sont les « proposi-
tions,» et non quelles sont les «conditions»
de l'ennemi, il marque bien qufil veut né-
gocier, en traitant d'égal à égal et non com-
me une puissance dont la force est bri-
sée. Il a déjà fait connaître, dans sa ré-
ponse à la deuxième note dp Wilson, les
concessions qu'il est prêt à faire. Il faut
qu'il sache maintenant, ce crue demandent
les ennemis.. — (Lieutenant-colonel von
der Osten Sacken) Rheinisch-Westfälische
Zeitung. 30.10.
— Malgré tous les efforts faits par l'En-
tente pour obtenir, avant l'armistice, de
nouveaux succès militaires décisifs, notre
mouvement de repli s'est ralenti ces jours-
ci, grâce surtout à la vaillante altitude de
nos troupes, de l'Oise à la Meuse. La néces-
sité où nous nous trouvions de nous replier
sans arrêt, ne nous a pas empêchés d'exé-
cuter d'une façon méthodique les opérations.
La grande attaque ennemie à notre aile
nord, au delà de la ligne Lille-Roulers-
Thourom-Ostende n'a pas réussi à desaxer
notre aile droite dans la direction du nord,
au point de la contraindre à passer sur
le territoire de la Hollande. Les mouve-
ments de cette aile allemande, qui s'opé-
raient ces jours-ci vers l'Est, dans la di-
rection générale de Gand, ont été sérieuse-
ment compromis par des attaques enne-
mies, qui, de Courtrai, essayaient de pro-
gresser vers le Nord, entre la Lys et 1 Es-
caut. L'importance des grandes batailles al-
lemandes sur la ligne générale Anseghcm-
Waereghem-Zulte s'en est trouvée accrue.
Le retrait des positions allemandes sur la
ligne générale Audenarde-Zulte a pu être
différé assez longtemps, pour que la situa-
tion au nord de la Lys soit en quelque
sorte assurée. Toutefois, la pression exer-
cée par les ennemis, entre l'Escaut et la
Lys, dans la direction du Nord-Est, reste
inquiétante pour notre mouvement de re-
pli. Non seaulement elle menace le flanc
gauche de nos groupes de l'extrême aile
droite, du côté du sud, accélèrant leur
mouvement de retraite, mais l'ennemi se
trouve à même, en laissant une conversion
au Sud, avec la ligne Courtrai-Audenarde
comme ligne de départ, de nous forcer à
un repli prématuré sur la ligne générale,
région est de Tournai, Condé, Le Quesnoy,
Landrecies. Après avoir vainement tenté,
au cours des dernières semaines, sur la
ligne Reims-Verdun, d'enfoncer notre flanc
gauche, Foch essaie maintenant dans des
opérations partielles de itïutssir l'encercle-
ment stratégique de secteurs locaux sur
notre front. — C'est ainsi que s'explique
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front de l'Oise, au sud de Catillon, qui, en
cas de succès, pourrait être exploitée straté-
giquement, vers le Nord et le Sud, par un
développement de l'attaque en flanc. Nous
sommes dans une période de mouvements
stratégiques extrêmement difficiles. Ils le
sont d'autant plus que la pression d'un en-
nemi, qui nous poursuit; vigoureusement,
nous contraint à d'importants changements
de front. Mais nos armées, nous ne sau-
rions assez le dire, font une excellente be-
sogne. L'armée et le pays doivent se ren-
dre compte que ces dernières passes d'ar-
mes ont une importance extrême pour les
conditions de paix. Il est affreux de pen-
ser sans doute que chaque jour des mil-
liers de soldats succombent parce que l'En-
tente, pour des raisons politiques faciles à
deviner, ne conclut pas encore l'armistice.
Cette situation militaire devrait avoir pour
les milions d'Allemands, de tous les par-
tis, capables de réfléchir, la conséqu'ence
toute naturelle de leur donner du calme
et de la résolution dans les questions de
politique intérieure. Des troubles dans le
pays n'auraient d'autre conséquence que
de faire mettre en doute par l'ennemi la
faculté de négocier du peuple allemand. Il
en tirerait des conclusions, qui deviendront
impossibles, si notre armée est vaillante
et si notre pays sachant où il veut aller,
pratique une 'politique raisonnable. --
(Franz Carl Endres) Münchner Neueste
Nachrichlen. 2.11.
COMMANDEMENT
La démission du général Ludendorff. —
Sous le titre : « LA CHUTE D'UN DICTATEUR ».
- De Munich, 28.10 : Samedi soir [26.10] on
faisait savoir au peuple allemand, en un lan-
gage accessible même aux « sujets »
les plus bornés, que le général Ludendorff
était mis en disponibilité tet qu'en même
temps Sa Majesté, par un ordre gracieuse-
ment adressé au général, daignait décréter
que le régiment de fusiliers du Bas-Rhin
n° 39, porterait dorénavant le nom de « gé-
néral Ludendorff ». La nouvelle ne nous a
pas surpris. Mais ce qui nous a surpris,
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