Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 octobre 1918 01 octobre 1918
Description : 1918/10/01 (N944). 1918/10/01 (N944).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449695m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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N° 944
Paris, lar octobre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Vl;i''îii1"» MILITAIRES
Press FRONT OCCIDENTAL
'H -N( £ i^aû(ie-us le titre : « ATTA-
Il::l¡¡i¡ \£:I\,ALE l.h. i' GCl t ))" Les opérations de
Nfwr dennic quinze jours sont exécu-
uns l
Uns la zone avancue de la position
,) 601 pas de raison d'être, si
e ye rendit Pas comipte du but que le
!J.¡¡IS ces InnlüOc!eitlcnt aLe.rnand poursuit
U^;,)( .^«Sîr'1S- Il consiste pour le mo-
1 a user les forces enne-
e les affalbhr et il leur enlever tout
MM at Pourquoi les combats à l'arrière-
'WC'est Donrrr,les eombats à l'arrière-
î-n/. QUemanfiû ^uymentent sans cesse en
et en aCharnemoot. les journaux
s le mn +,
con., avec une inquiétude
"ii ^inte. L'n" H ill:e des armées de l'En-
,\r'lnLl J ¡'(' e de l'Yser à l'Aisne
.'¡'e pr' a un Peu à ur* torrent de
a" - foreém-ent de
.s S0S vaSues de feu, - Si
■ !l^us an ,.nt '^ne Hindenburg le
lillie Hindenburg le
/:rll, il .lJSlf (P]f' nous (JrCu'pons actuelle-
i
ils prouvent qu'ils ignorent en quoi
ne C'on Ce n'est pas une ligne
"C'es
ili'int i!'8 Un s-stème compliqué
d'anPn!,' t• et d'endroits
/, ayan h fnrme d'un quadrilatère
° s -ù'-( 1 irfv !1 'S Ambrai jusqu'à La
,'rll¡rnr\ll' fUr Un front d'environ (10
':iij|, aven n110 profondeur de près de
; -s '1:' bloc TIsi l'f'nnemi devrait dé-
( rQ , init d, 2.400 kilnm(V
'Ij'r,(';' l.:'S, Q Vü 1'1 t c1-;' rm ",,; ..; k_, -
1 touto i;|" U Il u«pioyer ses
11,1 fouIr Ji noursui-vre des
plus ,lointnins. nr, le temps est l'allié
^n ^«^domnt n L'hiver ap-
Ili Il Privera ic maré-
,IIJi fie «4 trnfuPes des pays chauds.
poil près les deux tiers
sur le front. - Les
r'r,|i\- croulent dnns la zone
v''iricéL K^e 'a nPnossiirtion Siegfried tendent
i;-Jrder ,hut<5.
,'Jrdel' Ils part ils doivent re-
I-+ t poussée des ar-
l tont en leur infligeant
IISSf'r ÍÎ's Pertre;. V- part ils doivent
1 J0 t 11X troimVo evacnat'0n alleman-
es irc pour détruire les
in'Vra3oo tles ('niivm'JS' s qui sont
t, ,fl\[IIJde ( les nlalJls de 1 arrière-garde
f)n ln' is<5o
hS' t.rf)Uf)ndré1 trt"s -
'tU- 1" lui/6' ^drntrÂA c fici'e l'installation
s^|tinn °orr,bat ZOne d'attaque res-
n>v4 a" ^l°d ( la Somme, Cette res-
Somme. Cette dé-
!,fiv0n do 1, avo\r commencé à
rift S offi justifiée comme
et dflraC'f', - Elle a lieu en
i:' ,Vue mnral on
1 rllrtir)l) i ('omparer a la stratégle de
\riHi(!1]Qi{fI]f\ crue le rirand-diie Nicolas
en Pàinfr^rn,e et en Yolhvnie en
1915, transformant son propre pays en un
désert sans aucune raison militaire. — vG 1
von Ardenne), Berliner Tageblatt, 23.9.
EFFECTIFS
Armée japonaise : PRESSE ALLEMANDE. -
L'Evening Post de New York publie une in-
formation de Tokio, d'après laquelle le Ja-
pon a décidé, au commencement de juillet.
une augmentation énorme de l'armée et de
la marine. Cette information ajoute ceci :
On se demande souvent quelle situation
occupera le Japon après la guerre, en tant
que force navale, comparée à celle des Etats-
Unis. Les dirigeants du Japon, semble-t-it,
sont convaincus qu'à l'avenir la nation ris-
quera d'être isolée, si elle ne dispose pas
d'une armée et d'une marine puissantes,
qui s'imposent au respect international. La
situation en Russie et en Chine dicte cette
mesure d'une façon d'autant plus impérieu-
se qu'une intervention des nations occi-
dentales dans les affaires de l'Asie Orientale
est très possible. Assurément le Japon ne
s'attend pas à voir les armements dimi-
nuer après la guerre, il ne croit pas da-
vantage que la Société des Nations pro-
jetée en vue de maintenir la paix, donne
des résultats. Il semble tout au contraire
que de la guerre il aura tiré cette leçon, c'est
que la force est juge en matière de droit
des nations, et que le Japon ne peut comp-
ter sur la justice que dans la mesure où
il est capable de l'appuyer par la force.
Cette théorie a l'air de mettre en doute
la valeur morale des relations internatio-
nales; le Japon n'a peut-être pas une con-
fiance excessive dans les protestations al-
truistes des puissances occidentales. En tout
cas, cette impression se dégage des eoiri-
mentaires de la presse japonaise sur la
diplomatie occidentale. Peut-être le nou-
veau programme d'armement signifie sim-
plement que le Japon est décidé à sa ren-
dre indépendant de ses amis sans regar-
der à la dépense. Son programme d'arme-
ment avant la guerre était établi, comme
chacun sait, d'après la situation en Russie
et en Chine. Il est clair que les nouveaux
projets annoncent à la fois un objectif
élargi et une politique plus intense. -
Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 22.9.
Armée allemande : PRESSE AMÉRICAINE.
— Depuis le début de l'offensive du maré-
chal Foch les Alliés ont fait plus de 175.000
prisonniers, ce qui veut dire que les Alle-
mands ont eu 700.000 hommes mis hors de
combat en sept semaines. — En supposant
qu'une classe allemande soit de 750.000
hommes, c'est donc presque une classe en-
tière que Ludendorff a perdue. Naturelle-
ment il y a parmi ces 700.000 hommes
beaucoup de blessés qui reviendront au
front, mais l'Allemagne ne dispose pIns de
réserves humaines où elle puisse prélever
de nouvelles recrues. Toutes ses jeunes
classes sont déjà appelées. Elle fait tuer
en ce moment des jeunes gens qui, nor-
malement, n'auraient dû être appelés au
service militaire que dans deux ans. — Au
début de son offensive, Ludendorff avait
220 divisions soit un peu moins de 3 mil-
lions d'hommes. Du côté des Amés, les for-
ces étaient sensiblement pareilles. Depuis
lors, les Allemands ont perdu 24 divisions,
et les forces alliées, malgré les pertes
qu'elles ont subies, n'ont fait qu'augmenter
grâce aux renforts américains. — Com-
ment l'armée allemande pourra-t-elle sup-
porter les nouveaux coups que Foch va lui
porter avec des troupes fraîches et cons-
tamment renforcées? C'est ce que nous ver-
rons bientôt. — New York Herald, 8.9.
ETAT SANITAIRE
Armée espagnole. — Les rumeurs les
plus absurdes circulent touchant les épidé-
mies qui sévissent parmi nos garnisons
[Cf. Bulletin n° 941, p. 4, col. 2]. Pourquoi
aller chercher si loin les origines du mal ?
il suffit de visiter la plupart de nos ca-
sernes, il suffit de se rendre compte de la
manière dont y vivent nos soldats, pour
s'expliquer les causes de ces infections.
Peut-on observer les lois de l'hygiène dans
ces grandes bâtisses,vieilles sales,humides,
oii ne pénètrent ni l'air ni le soleil, où l'on
ne dispose ni de l'eau ni de l'espace néces-
saires ? Depuis combien de temps les hom-
mes des' garnisons de Madrid et de la. pro-
vince ne se sont-ils point baignés ? Et la
désinfection ?. Y a-t-il un régiment espa-
gnol qui possède une étuve de Geneste et
Herscher, un pulvérisateur Vaillard, etc. ?
Or, tout ce matériel est peu coûteux. L'Etat
ou bien les caisses des régiments trouve-
raient aisément de quoi' l'acquérir, fût-ce,
par exemple, en supprimant les fêtes de
leurs patronnes respectives. La chose en
vaut la peine. — Quant à l'isolement des
foyers contaminés, nous déplorions l'autre
jour qu'on laissât aux hommes appartenant
aux formations les plus éprouvées par l'épi-
démie la liberté de se promener à travers
Madrid. Ils continuent de le faire aujour-
d'hui comme hier. A cet égard, nous pour-
rions nous conformer aux mesures adop-
tées dans tous les pays et spécialement en
France, où les règlements prescrivent l'éloi-
gnement et l'isolement des corps de trou-
pe atteints d'une épidémie. — L'illustre doc-
teur Tello se trouve à la frontière fran-
çaise, où il organise la campagne sanitaire.
Faute d'y être arrivé assez tôt, il ne pour-
ra faire grand'chose. Il nous en coûte de
le dire : les mesures efficaces ne s'impro-
visent pas, là où rien n'a été préparé en vue
de contenir une invasion épidémique. En
1890, quand le choléra sévissait en Espagne,
les docteurs Charrin et Netter organisèrent
avec une extrême rapidité une défense, qui
préserva la France du fléau. Postes sani-
taires, étuves de désinfection, pulvérisa-
teurs, laboratoires, pavillons Doecker, etc..
L bE ,A t;i■ i- <
N° 944
Paris, lar octobre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Vl;i''îii1"» MILITAIRES
Press FRONT OCCIDENTAL
'H -N( £ i^aû(ie-us le titre : « ATTA-
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l tont en leur infligeant
IISSf'r ÍÎ's Pertre;. V- part ils doivent
1 J0 t 11X troimVo evacnat'0n alleman-
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in'Vra3oo tles ('niivm'JS' s qui sont
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Armée japonaise : PRESSE ALLEMANDE. -
L'Evening Post de New York publie une in-
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une augmentation énorme de l'armée et de
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que force navale, comparée à celle des Etats-
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quera d'être isolée, si elle ne dispose pas
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vantage que la Société des Nations pro-
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il est capable de l'appuyer par la force.
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la valeur morale des relations internatio-
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Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 22.9.
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combat en sept semaines. — En supposant
qu'une classe allemande soit de 750.000
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le dire : les mesures efficaces ne s'impro-
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1890, quand le choléra sévissait en Espagne,
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avec une extrême rapidité une défense, qui
préserva la France du fléau. Postes sani-
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