Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 octobre 1918 02 octobre 1918
Description : 1918/10/02 (N945). 1918/10/02 (N945).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64496961
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
U GUERRE'
kT ràms
t ^tRE^s^NGÈRES
1 L ~GËRKS
-
N° 945
Paris, 2 octobre 1918.
i ^letin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
ENSEMBtE DES FRONTS
111* ! ? été Diivw
tif de tte PIre pour les Allemands. L'objec-
été dute les opérations depuis le 8 août
\ll(i (1,atte nH
:\!leli1 attelUdre une liane sur laquelle les
apoo +raient le combat. Le ma-
is iQ^dre cpit -
fnt ne avant le printemps
19 i Ce fut Une des faiblesses de la
ai
ieÏÏ que' d'avoir été obligée,
tyirf® Se protéger , contre les tanks, de se
rJIJirlt d sUr des P581^0118 défavorables, au
hifif le vue tactique à une bataille défen-
tlél;essir: Allemands ont tout sacrifié à la
es deMettre entre eux et l'assaillant.
e~pl ces d'eau; c'est pourquoi ils per-
'Ht ?Ut quand ce genre d'obstacle est
\,":II)errlar nos troli;pes.. Plus que jamais
i'riripparaît J„ !e reposer sur rinviolabi-
;:iis son système quadrangulaire ».
^i,s ï^me'nt i v cette puissante organi-
rr¡;jrl est :pas sans uts. L'armée alle-
Jn(L va vers if!n * désastre certain, et cela
h d^iern1?11 le,3 Allernands sont trop- obtus
pour rien apprendre de' la guerre. Ils
¡,es, Allié occasion de bonleverser les plans
r.::ge d en se repliat profondément sur
e 1 Mezlèrs et Ils ont manqué cette
S ?' Us ont
Ils 'O.ntloué sur leur habileté à
kllOrnètr POSItlOn défensive, profonde de
r, èt res COntre un ennemi supérieur
b re) en équipement, en matériel,
le jeu le plus hasardeux et le, plus in-
le sa RÎ/f S'^le T i A.
battue. de-
sa défaite à la stupidité de ses militai-
0<.ce), Birmingham Post.
«LA FRANCE INvinciblf T direction de
fo>u Voi^ f INVINCIBLE. -- LA DIRECTION DE
^i^ 'ENCEAnu » raous ? ttre].- Avant d'al-
* nos ami M.al,iens, je désire
1ue e eOUrQ l'l, ut d'admiration à la ma-
euse etmagnifique avec la-
!î^iïii ernw°nt i gouvernement
ratice ,le Peul)le,le gouvernement
ont résité à l'ennemi durant les
1u. teIrlent mOIS. - Nous oublions trop
1 r. e an la guerre a duré plus de
M liti1 'es effets dE , Peuple français
tra: Wl des etfets de la guerre plus
Mo es de to ans notre He. - Les souf-
nt Jubies le peU-
Ge b l}'ot cesOut d été immenses. Les Fran-
^nî^'e aucun am Ii ctne sur le front
•%ûî * « ?nnu de U pays. si ce n'est
et COU à l'époque de son effondre-
¡ en et,ÎNei* djï® rns. - Au début de 1916.
Mlçni France ne pourrait pas
t si 7dAJ-.9i8 la fin de 1917, et qu'au
i Suites frtn> françaises se-
itnt si le tes u'enes ne pourraient
louer le rôl. qu elles avaient joué jus-
Il or, où en est la France mainte-
kil e a en campagne autant de divi-
sions que jamais, ses soldats sont tous des
vétérans. Euperbement équipés, avec le
meilleur matériel de guerre. Tandis que la
classe 1920 allemande est en campagne, la
classe 1920 française n'est pas encore ap-
pelée, et la classe 1919 n'est pas au feu.
La France est donc dans une meilleure po-
sition que l'Allemagne ; le moral de ses
troupes est infiniment supérieur. — La
France reconnaît avec gratitude sa dette
envers ses alliés. Nous, les Alliés, nous
avons commencé la guerre en France avec
une infériorité de 500.000 hommes, sans
parler de notre infériorité en matériel. En
admettant que les pertes aient été égales
durant les combats de cette année, et que
l'Amérique ait amené un million d'hommes
depuis mars, les Alliés possèdent aujour-
d'hui la supériorité qui appartenait il y a
six mois aux Allemands. Il est inutile de
chercher les raisons pour lesquelles les
Centraux veulent négocier. Jamais depuis
1914. il n'y a eu moins de territoires fran-
çais, occupés par les Allemands qu'aujour-
d'hui. La civilisation a gagné sa bataille
décisive ; mais il lui faut combattre enco-
re, peut-être longtemps, pour s'assurer
que la paix ne sera pas une trêve. — Du-
rant ces mois terribles et décisifs, M. Cle-
menceau a admirablement personnifié l'es-
prit invincible de la France. Dans les épo-
ques d'épreuves, un pays cherche avant
tout un homme : la France a trouvé un
grand homme dans ce vétéran de l'arène
politique. Le gouvernement français, c'est
M.Clemenceau,et la France se réjouit de sa
dictature. C'est à M. Clemenceau, ministre
de la Guerre, que la France doit d'avoir re-
mis ses armées dans leur état actuel ; c'est
à l'autorité du premier ministre Clemen-
ceau sur l'assemblée populaire qu'est dû
l'élan de la nation vers le but qu'il in-
dique. Comme tous les chefs politiques ou
militaires, il est le jouet de la fortune ;
la victoire rend son chemin uni et la dé-
faite le rend difficile. Il a connu l'une et
l'autre alternative durant la guerre. — Son
courage indomptable et son esprit auda-
cieux électrisent les Français. Les soldats
l'aiment et saluent avec plaisir ses visites
constantes au front. Si ses grandes quali-
tés ne vont pas sans des défauts, ses dé-
fauts sont complètement effacés par les
qualités. Il a le courage et l'audace. Mais
il est étranger à toute intrigue. Dans ses
cinquante années de vie publique, il a, je
crois, renversé 23 gouvernements et tous à
la lumière du jour en parlant du haut de
la tribune. C'est un loyal combattant, et
nous. Anglais, nous l'aimons. — Je note
sans regret que le suprême conseil de guer-
re de Versailles ne s'est pas réuni pendant
près de trois mois, bien qu'aux termes de
sa constiution, il dût s'assembler chaque
mois. Il m'est permis de supposer que les
sentiments d'affection mutuelle nés dans les
réunions précédentes, que les accords déjà
cimentés, et la confiance des Alliés en M.
Clemenceau rendent tout à fait inutiles les
pertes de temps occasionnées par ces réu-
nions. Je pense que ni M. Clemenceau,ni le
maréchal Foch n'ont un désir immodéré de
consulter Versailles au sujet de la conduite
de la guerre.— Le Haut Commandement en
France,ainsi que je le montrerai dans un au-
tre article,fonctionne admiraiblement. Voilà
la chose essentielle. Le maréchal Foch peut
toujours conseiller aux Gouvernements al-
liés les actions lointaines qui peuvent le
mieux aider ses plans à l'Ouest. « Je fais
la guerre », dit M. Clemenceau, et il est à
croire que la création d'une autre usine
de bavardages destinées à éveiller des sus-
ceptibilités et à perdre du temps ne sera pas
du goût du président du Conseil. A la guer-
re, les choses inutiles sont nuisibles. -
(Lieutenant-colonel Repington) Môrning
Post, 28.9.
Presse allemande.- Si peu à peu le front
occidental se stabilisait, cela tiendrait aux
conditions lamentables dans lesquelles sont
assurés les cantonnements et le ravitaille-
ment des troupes ennemies; cela tiendrait
aussi aux difficultés et à la lenteur que
l'artillerie lourde éprouverait à avancer
les canons et les munitions sur des routes
en partie détruites et à travers un terrain
bouleversé par les obus. Le secteur qui
s'étend de l'Aisne à la Scarpe, présente un
aspect tellement désolé que le haut com-
mandement de l'Entente est forcé par la
nécessité de mettre tout en œuvre pour
que ses troupes puissent, avant l'hiver,
sortir de ces amas de ruines effroyables et
occuper des régions sinon habitées, du
moins habitables. Voilà la raison pour la-
quelle nous devons nous attendre à brève
échéance à de nouvelles tentatives de la
part de l'Entente de percer le front sur les
différents points du théâtre occidental. Il
semble même que le commandement des
puissances alliées se dispose à nous porter
de nouveaux coups violents non seulement
sur le front occidental, mais même sur
les autres théâtres d'opérations. On nous
annonce d'Italie que des troupes françai-
ses, anglaises, voire même américaines
ont renforcé le front de la Piave, et que
d'importantes accumulations dartillerie
indiquent la préparation d'une nouvelle
grosse attaque. — Ce qui est particulière-
ment étrange, c'est le bruit de bataille,qui
brusquement nous arrive du front balka-
nique, d'habitude assez calme. Des divi-
sions anglaises et grecques (les malheu-
reux Hellènes, poussés à la guerre com-
me des nègres!) font les plus grands ef-
forts, dfcins des attaques importances et
réitérées, pour percer les lignes bulgares a
l'ouest du lac de Doiran, dans la vallée du
Vardar et à l'est de la Tcherna. A la
suite d'une préparation d'artillerie extrê-
mement violente, elles ont réussi, en plu-
sieurs points, à pénétrer dans le système
de tranchées bulgares et à prendre pied en
un point. Mais par des contre-attaques
kT ràms
t ^tRE^s^NGÈRES
1 L ~GËRKS
-
N° 945
Paris, 2 octobre 1918.
i ^letin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
ENSEMBtE DES FRONTS
111
tif de tte PIre pour les Allemands. L'objec-
été dute les opérations depuis le 8 août
\ll(i (1,atte nH
:\!leli1 attelUdre une liane sur laquelle les
apoo +raient le combat. Le ma-
fnt ne avant le printemps
19 i Ce fut Une des faiblesses de la
ai
ieÏÏ que' d'avoir été obligée,
tyirf® Se protéger , contre les tanks, de se
rJIJirlt d sUr des P581^0118 défavorables, au
hifif le vue tactique à une bataille défen-
tlél;essir: Allemands ont tout sacrifié à la
es deMettre entre eux et l'assaillant.
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'Ht ?Ut quand ce genre d'obstacle est
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i'riripparaît J„ !e reposer sur rinviolabi-
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^i,s ï^me'nt i v cette puissante organi-
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Jn(L va vers if!n * désastre certain, et cela
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pour rien apprendre de' la guerre. Ils
¡,es, Allié occasion de bonleverser les plans
r.::ge d en se repliat profondément sur
e 1 Mezlèrs et Ils ont manqué cette
S ?' Us ont
Ils 'O.ntloué sur leur habileté à
kllOrnètr POSItlOn défensive, profonde de
r, èt res COntre un ennemi supérieur
b re) en équipement, en matériel,
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«LA FRANCE INvinciblf T direction de
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^i^ 'ENCEAnu » raous ? ttre].- Avant d'al-
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Mo es de to ans notre He. - Les souf-
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^nî^'e aucun am Ii ctne sur le front
•%ûî * « ?nnu de U pays. si ce n'est
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Mlçni France ne pourrait pas
t si 7dAJ-.9i8 la fin de 1917, et qu'au
i Suites frtn> françaises se-
itnt si le tes u'enes ne pourraient
louer le rôl. qu elles avaient joué jus-
Il or, où en est la France mainte-
kil e a en campagne autant de divi-
sions que jamais, ses soldats sont tous des
vétérans. Euperbement équipés, avec le
meilleur matériel de guerre. Tandis que la
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classe 1920 française n'est pas encore ap-
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La France est donc dans une meilleure po-
sition que l'Allemagne ; le moral de ses
troupes est infiniment supérieur. — La
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envers ses alliés. Nous, les Alliés, nous
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une infériorité de 500.000 hommes, sans
parler de notre infériorité en matériel. En
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durant les combats de cette année, et que
l'Amérique ait amené un million d'hommes
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d'hui la supériorité qui appartenait il y a
six mois aux Allemands. Il est inutile de
chercher les raisons pour lesquelles les
Centraux veulent négocier. Jamais depuis
1914. il n'y a eu moins de territoires fran-
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décisive ; mais il lui faut combattre enco-
re, peut-être longtemps, pour s'assurer
que la paix ne sera pas une trêve. — Du-
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menceau a admirablement personnifié l'es-
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tout un homme : la France a trouvé un
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politique. Le gouvernement français, c'est
M.Clemenceau,et la France se réjouit de sa
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mis ses armées dans leur état actuel ; c'est
à l'autorité du premier ministre Clemen-
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l'élan de la nation vers le but qu'il in-
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l'autre alternative durant la guerre. — Son
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cieux électrisent les Français. Les soldats
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la lumière du jour en parlant du haut de
la tribune. C'est un loyal combattant, et
nous. Anglais, nous l'aimons. — Je note
sans regret que le suprême conseil de guer-
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près de trois mois, bien qu'aux termes de
sa constiution, il dût s'assembler chaque
mois. Il m'est permis de supposer que les
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réunions précédentes, que les accords déjà
cimentés, et la confiance des Alliés en M.
Clemenceau rendent tout à fait inutiles les
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la chose essentielle. Le maréchal Foch peut
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du goût du président du Conseil. A la guer-
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Presse allemande.- Si peu à peu le front
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aussi aux difficultés et à la lenteur que
l'artillerie lourde éprouverait à avancer
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nécessité de mettre tout en œuvre pour
que ses troupes puissent, avant l'hiver,
sortir de ces amas de ruines effroyables et
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moins habitables. Voilà la raison pour la-
quelle nous devons nous attendre à brève
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part de l'Entente de percer le front sur les
différents points du théâtre occidental. Il
semble même que le commandement des
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sur le front occidental, mais même sur
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brusquement nous arrive du front balka-
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me des nègres!) font les plus grands ef-
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Vardar et à l'est de la Tcherna. A la
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