Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-10-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 octobre 1918 03 octobre 1918
Description : 1918/10/03 (N946). 1918/10/03 (N946).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449697f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ET ',h U GUKRHE
ARES ETRANGÈlU:S
i\" 946
Paria. 3 octobre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CON FI D E N TI EL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
-- wUil II— qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
Sw de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'(u TIONS lILITAIRES
( t, tNSElVIBLE DES FRONTS
L'offensive générale de l'Entente! »
ltre]. - La guerre mondiale entre
ciance des aIguë. Ceci découle de l'im-
patience des effectifs engagés aussi bien
(j nd -u, e du front d'attaque. L'of-
~de l'Entente 11 eyt plus limitée au
~sur îranf.1S! ; on se bat en même
coups sur le front italien, en Macédoine
en Paléstine. aiis l'ES/t. l'Entente fait
efforts pour établir -un nouveau front
~erre. Je. r e nouveau la Russie dans la
~Ainsi l'Entente veut, par une
!ïi in, exécutée en même temps sur
points les plus variés, abattre de
¡¡lIte les ',jrnpâ.f('s centraux et
sa vict
e aIre pal' les armes sera ia
~qu'elle compte faire a la démarche
gouvernement aulri',;:'hi.en en vue de la
~l'accroiussement des forc(\s ennemies,
~pas encore atteint le point culmi-
le déclenchement de l'offensive gé-
~de vies rite de la. décision au
présente ils, indimi V0S de la situation
~quel sens il faut chercher le dévelop-
t "Itérie Ur des événements. - Com-
s et Ilte, malgré ses défaites anté-
et malgré les lourdes pertes subies
sans cesse a-t-elle pu ac-
cabler les vides? Tout d'abord l'Angle-
terre a jeté sur le continent toute son ar-
mée qu'elle avait en réserve, pour la dé-
s'était -ce qu constitue un ap-
~important r.,nsmte l'armée belge
;reDpn0fe et avait augmeiité ses ëffec-
~au point de pouvoir assurer tout le
leur compris entre FS DUNES et la re-
d'Yprès, secteur tenu autrefois par
Anglais. un nombre appréciable de
est ainsi devenu dISipomble et
|>gai0rit nniir. •
"VIJrs m? ont aiiienr ^es Anglais et
nnCipe de conc«r'
rendre dans iînSer:to':"r- pour en-
autorité. C'est l'avantage l'assaillant
choisir à son gré la direction dans la-
celle il veur frapper Les AnglaiS' ont ar-
leur offensive sur la Scarpe; à l'est
Acrus les inondations tendues par les
mands les ont empêchés d'avancer Ils
~la plupart des dIVIsIons enga-
~dans ce secteur Pour les conduire,
't';'QÙe f;lr Ir. e f ]e repos et de recHls-
lit 1°, front l'ntre Cambrai et
Saint-Quentin; où ils comptaioenr enforcer
ligue Siégfried. Quant au front français,
teurs tenus par le «rSiïnes' autres
tenus par les Français sont occupés
ces disponibles. Le concours américain se
fait naturellement sentir de plus en pius
efficacement. Nous devons nous attendre
d'abord à la continuation des combats
dans les secteurs où l'offensive a été dé-
clenchée récemment et à une plus grande
extension des fronts de combat. Ensuite
il est probable que l'offensive débordera
sur les secteurs voisins. — En face de
cette situation, il est très important de
noter que les troupes allemandes occu-
pent partout des positions solidement or-
ganisées, qu'elles sont installées dans une
large zone de défense préparée de longue
date et composée d'un grand nombre de
bretelles et de points d'appui et que par
le raccourcissement du front on a réalisé
une importante économie de troupes. Le
commandement allemand a pu ainsi cons-
tituer dès réserves considérables, qui.
grâce au réseau de voies ferrées très dé-
veloppé, peuvent être, derrière les trou-
pes engagées, transportées rapidement
et à tout moment sur un point me-
nace. — Sur tous les fronts, de violents
combats sont engagés. Le commandement,
italien a tenté une offensive contre les po-
sitions autrichiennes à cheval sur la Bren-
ta pour protéger son flanc et pour avoir
toute liberté d'action, en vue d'exécuter
plus tard une grosse attaque sur la Piave
et au delà. Reconquérir la plaine de Vé-
nétie et se frayer le chemin de' Trieste,
voilà qui est toujours le but de la politi-
que italienne, et le commandement italien
est obligé de marcher sur ses traces. En
Macédoine et en Palestine l'Entente a rem-
porté des succès dont nous ne pouvons pas
encore apprécier exactement la portée. En
tout cas, on aurait tort de ne pas y atta-
cher d'importance. Des critiques militai-
res anglais, entre autres le colonel Reping-
ton, se sont encore dernièrement pronon-
cés contre toutes ces opérations lointaines,
parce qu'elles ont pour résultat la disper-
sion des forces ; ils demandent par contre
que toutes les troupes soient engagées sur
le front occidental, où la bataille décisive
serait livrée, à l'exclusion de tout autre
front. C'est pourquoi il a critiqué sévère-
ment, la tentative de rétablir le front orien-
tal. Nous estimons également que le front
français jouera jusqu'au bout le rôle dé-
cisif. C'est pourquoi les succès que les
troupes allemandes ont remportés dans la
défense, sont d'une importance capitale :
ils éclipsent complètement ceux de l'En-
tente' en Macédoine et en Palestine. Si l'of-
fensive générale de l'Entente est devenue
un fait acquis, il n'en est pas moins vrai
que le pivot de la gue'rre mondiale est en-
core le front occidental. — (Von Schreiber-
shofen) Hamburger Nachrichten, 25.9.
FRONT OCCIDENTAL
Presse suisse. — Du 27,9 : Enfin a com-
mencé en Champagne la bataille décisive,
commencement de la grand'e offensive de
l'Entente. C'est la bataille de percée par ex-
cellence. sur le champ de bataille idéal que
Jofire avec son regard clair et sa vue sure
avait déjà choisi en février 1915. Il échoua,
et lorsqu'il attaqua en septembre 1915 pour
la deuxième foi, il dut se contenter d'un
succès partiel. Mais déjà l'issue de la ba-
taille ne tint qu'à un cheveu. Joffre avait
tellement ébranlé la position allemande
qu'on combattit derrière les tranchées, en
terrain libre, et qu'à l'aile gauche alleman-
de entre Le Mesnil et la forêt d'Argonne
la percée fut menaçante. Des troupes fraî-
ches, rappelées d'Argonne, rétablirent la
situation. Aujourd'hui, la troisième bataille
de Champagne n'apparaît que comme une
opération complémentaire en fonction de
la grande tentative de percée des Anglais
sur la ligne Cambrai-Saint.Quentin, mais.
ce qui la ('af'Hcteris-c,c'est une extension du
front vers l'Est. Ouvertement, Foch se pro-
pose un enveloppement au nord de 1 Aj-
gonne. Il y employe les Américains. L'aile
américaine a avancé plus rapidement que
l'aile française. Il est vrai que l'armée de
\on Einem l'attendait à l'attaque; Gouraud
n'a pas atteint Vouziers.La percée du front
allemand de Champagne a échoué. Il n'y a
pas pour la défense allemande d'endroit
plus dangereux, que celui contre lequel
s'est orientée l'offensive de Foch. Une per-
cée dans la vallée de la Meuse entre Stenav
et Ham couperait toutes les communica-
tions de Rethel vers Laon ; combinée avec
une percée Cambrai-Saint-Quentin, elle
amènerait forcément une catastrophe. At-
tendons le développement futur. La guerre
mondiale est entrée dans une phase déci-
sive. C'est sur le front ouest qu'aura lieu
la décision essentielle. Les flottes alliées
manquent encore 'au tableau de l'offensive
générale de l'Entente, qui emploie tous les
moyens pour s'assurer la victoire. Les
Puissances centrales comme au début com-
battent pour leur existence, dans des con-
ditions plus diffi-ciles,car elles n'ont pas pu
créer une atmosphère politique, qui leur
facilite la conduite de la guerre. — Tout
n'est pas fini. De tout côté, il y a encore
de nouveaux atouts politiques et militai-
res qui peuvent intervenir dans le jeu.
— (H. Stegemann), Bund, 29.9.
Presse allemande. — La période, plus ou
moins angoissante pour notre peuple, a
pris fin, au cours de laquelle notre Etat-
Major, après s'être rendu compte des dif-
ficultés de la situation, n'avait pas hésité
à abandonner de vastes régions du terri-
toire occupé. Il s'agissait de créer des con-
ditions favorables à de nouvelles opéra-
tions. Des demi-mesures auraient été dé-
sastreuses ; toute hésitation pouvait avoir
les Conséquences les plus fâcheuses. Aussi
avant que l'attaque enveloppante de l'en-
nemi, contre notre saillant débordant Châ-
teau-Thierry, n'eût été déclenchée, notre
commandement ordonna le repli de nos li-
ARES ETRANGÈlU:S
i\" 946
Paria. 3 octobre 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CON FI D E N TI EL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
-- wUil II— qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
Sw de la Guerre et des Affaires Étrangères.
'(u TIONS lILITAIRES
( t, tNSElVIBLE DES FRONTS
L'offensive générale de l'Entente! »
ltre]. - La guerre mondiale entre
ciance des aIguë. Ceci découle de l'im-
patience des effectifs engagés aussi bien
(j nd -u, e du front d'attaque. L'of-
~de l'Entente 11 eyt plus limitée au
~sur îranf.1S! ; on se bat en même
coups sur le front italien, en Macédoine
en Paléstine. aiis l'ES/t. l'Entente fait
efforts pour établir -un nouveau front
~erre. Je. r e nouveau la Russie dans la
~Ainsi l'Entente veut, par une
!ïi in, exécutée en même temps sur
points les plus variés, abattre de
¡¡lIte les ',jrnpâ.f('s centraux et
sa vict
e aIre pal' les armes sera ia
~qu'elle compte faire a la démarche
gouvernement aulri',;:'hi.en en vue de la
~l'accroiussement des forc(\s ennemies,
~pas encore atteint le point culmi-
le déclenchement de l'offensive gé-
~de vies rite de la. décision au
présente ils, indimi V0S de la situation
~quel sens il faut chercher le dévelop-
t "Itérie Ur des événements. - Com-
s et Ilte, malgré ses défaites anté-
et malgré les lourdes pertes subies
sans cesse a-t-elle pu ac-
cabler les vides? Tout d'abord l'Angle-
terre a jeté sur le continent toute son ar-
mée qu'elle avait en réserve, pour la dé-
s'était -ce qu constitue un ap-
~important r.,nsmte l'armée belge
;reDpn0fe et avait augmeiité ses ëffec-
~au point de pouvoir assurer tout le
leur compris entre FS DUNES et la re-
d'Yprès, secteur tenu autrefois par
Anglais. un nombre appréciable de
est ainsi devenu dISipomble et
|>gai0rit nniir. •
"VIJrs m? ont aiiienr ^es Anglais et
nnCipe de conc«r'
rendre dans iînSer:to':"r- pour en-
autorité. C'est l'avantage l'assaillant
choisir à son gré la direction dans la-
celle il veur frapper Les AnglaiS' ont ar-
leur offensive sur la Scarpe; à l'est
Acrus les inondations tendues par les
mands les ont empêchés d'avancer Ils
~la plupart des dIVIsIons enga-
~dans ce secteur Pour les conduire,
't';'QÙe f;lr Ir. e f ]e repos et de recHls-
lit 1°, front l'ntre Cambrai et
Saint-Quentin; où ils comptaioenr enforcer
ligue Siégfried. Quant au front français,
teurs tenus par le «rSiïnes' autres
tenus par les Français sont occupés
ces disponibles. Le concours américain se
fait naturellement sentir de plus en pius
efficacement. Nous devons nous attendre
d'abord à la continuation des combats
dans les secteurs où l'offensive a été dé-
clenchée récemment et à une plus grande
extension des fronts de combat. Ensuite
il est probable que l'offensive débordera
sur les secteurs voisins. — En face de
cette situation, il est très important de
noter que les troupes allemandes occu-
pent partout des positions solidement or-
ganisées, qu'elles sont installées dans une
large zone de défense préparée de longue
date et composée d'un grand nombre de
bretelles et de points d'appui et que par
le raccourcissement du front on a réalisé
une importante économie de troupes. Le
commandement allemand a pu ainsi cons-
tituer dès réserves considérables, qui.
grâce au réseau de voies ferrées très dé-
veloppé, peuvent être, derrière les trou-
pes engagées, transportées rapidement
et à tout moment sur un point me-
nace. — Sur tous les fronts, de violents
combats sont engagés. Le commandement,
italien a tenté une offensive contre les po-
sitions autrichiennes à cheval sur la Bren-
ta pour protéger son flanc et pour avoir
toute liberté d'action, en vue d'exécuter
plus tard une grosse attaque sur la Piave
et au delà. Reconquérir la plaine de Vé-
nétie et se frayer le chemin de' Trieste,
voilà qui est toujours le but de la politi-
que italienne, et le commandement italien
est obligé de marcher sur ses traces. En
Macédoine et en Palestine l'Entente a rem-
porté des succès dont nous ne pouvons pas
encore apprécier exactement la portée. En
tout cas, on aurait tort de ne pas y atta-
cher d'importance. Des critiques militai-
res anglais, entre autres le colonel Reping-
ton, se sont encore dernièrement pronon-
cés contre toutes ces opérations lointaines,
parce qu'elles ont pour résultat la disper-
sion des forces ; ils demandent par contre
que toutes les troupes soient engagées sur
le front occidental, où la bataille décisive
serait livrée, à l'exclusion de tout autre
front. C'est pourquoi il a critiqué sévère-
ment, la tentative de rétablir le front orien-
tal. Nous estimons également que le front
français jouera jusqu'au bout le rôle dé-
cisif. C'est pourquoi les succès que les
troupes allemandes ont remportés dans la
défense, sont d'une importance capitale :
ils éclipsent complètement ceux de l'En-
tente' en Macédoine et en Palestine. Si l'of-
fensive générale de l'Entente est devenue
un fait acquis, il n'en est pas moins vrai
que le pivot de la gue'rre mondiale est en-
core le front occidental. — (Von Schreiber-
shofen) Hamburger Nachrichten, 25.9.
FRONT OCCIDENTAL
Presse suisse. — Du 27,9 : Enfin a com-
mencé en Champagne la bataille décisive,
commencement de la grand'e offensive de
l'Entente. C'est la bataille de percée par ex-
cellence. sur le champ de bataille idéal que
Jofire avec son regard clair et sa vue sure
avait déjà choisi en février 1915. Il échoua,
et lorsqu'il attaqua en septembre 1915 pour
la deuxième foi, il dut se contenter d'un
succès partiel. Mais déjà l'issue de la ba-
taille ne tint qu'à un cheveu. Joffre avait
tellement ébranlé la position allemande
qu'on combattit derrière les tranchées, en
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de entre Le Mesnil et la forêt d'Argonne
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situation. Aujourd'hui, la troisième bataille
de Champagne n'apparaît que comme une
opération complémentaire en fonction de
la grande tentative de percée des Anglais
sur la ligne Cambrai-Saint.Quentin, mais.
ce qui la ('af'Hcteris-c,c'est une extension du
front vers l'Est. Ouvertement, Foch se pro-
pose un enveloppement au nord de 1 Aj-
gonne. Il y employe les Américains. L'aile
américaine a avancé plus rapidement que
l'aile française. Il est vrai que l'armée de
\on Einem l'attendait à l'attaque; Gouraud
n'a pas atteint Vouziers.La percée du front
allemand de Champagne a échoué. Il n'y a
pas pour la défense allemande d'endroit
plus dangereux, que celui contre lequel
s'est orientée l'offensive de Foch. Une per-
cée dans la vallée de la Meuse entre Stenav
et Ham couperait toutes les communica-
tions de Rethel vers Laon ; combinée avec
une percée Cambrai-Saint-Quentin, elle
amènerait forcément une catastrophe. At-
tendons le développement futur. La guerre
mondiale est entrée dans une phase déci-
sive. C'est sur le front ouest qu'aura lieu
la décision essentielle. Les flottes alliées
manquent encore 'au tableau de l'offensive
générale de l'Entente, qui emploie tous les
moyens pour s'assurer la victoire. Les
Puissances centrales comme au début com-
battent pour leur existence, dans des con-
ditions plus diffi-ciles,car elles n'ont pas pu
créer une atmosphère politique, qui leur
facilite la conduite de la guerre. — Tout
n'est pas fini. De tout côté, il y a encore
de nouveaux atouts politiques et militai-
res qui peuvent intervenir dans le jeu.
— (H. Stegemann), Bund, 29.9.
Presse allemande. — La période, plus ou
moins angoissante pour notre peuple, a
pris fin, au cours de laquelle notre Etat-
Major, après s'être rendu compte des dif-
ficultés de la situation, n'avait pas hésité
à abandonner de vastes régions du terri-
toire occupé. Il s'agissait de créer des con-
ditions favorables à de nouvelles opéra-
tions. Des demi-mesures auraient été dé-
sastreuses ; toute hésitation pouvait avoir
les Conséquences les plus fâcheuses. Aussi
avant que l'attaque enveloppante de l'en-
nemi, contre notre saillant débordant Châ-
teau-Thierry, n'eût été déclenchée, notre
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