Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-24
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 24 septembre 1918 24 septembre 1918
Description : 1918/09/24 (N937). 1918/09/24 (N937).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449688g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
Nu 937
~ES DE LA GUERRE
^IREST/88
^J^kangères
l'avis, 24 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
, CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
tresse FRONT OCCIDENTAL
presse anglaise. Le Grand Quartier
sUr 1 1 allernand porte toute son attention,
r 1 accurcissement de son front. C'est
VUé, UUI rpni; ^n'd prublème. De ce point de
L'he et l) Il dans les secteurs de Champa-
et de Laon-Oise n'est pas suffisant. Au
di, .s jà c..
de ce mouvement il a du reste, per-
vitit Jà plus d'hommes qu'il ne s'en trou-
tift r Ur lec ^r\ °S1^ons abandonnées. Le mê-
ai nt~^ihiei ^dans les saillants de
lui et du Tardenois. La seule solu-
lUi est donc POur lui une brusque retraite,
l'ellne ettant de rompre le contact avec
Ulle ener une armée intacte sur
C /^uvpiiû v gne de défense. Il ne peut
re à moins d'évacuer les Flandres
eritale«1,Usq.U a Bruxelles : ce serait, en
Wv' au ligne Anvers-Verdun, qui présen-
rl]!:l1au sUrplus l'avantage de tenir
alsi u es SUr la ligne de feu et de fournir
t(? vin^ e evr»n
eexcuse pOur la destruction de cet-
tion vemnborrP mf al/1 la présente campagne
e h* ment se terminer au milieu
no acbre le trrmve encore sur ses posi-
attendra alors les nuits
r!:titer S de janvier et de février pour se
retir er sur ic, Positions qu'il aura prépa-
pbjg * l'arrièr(. - (Edgar Wallace)
?regs SUISse. Il n'y a pas encore eu
de percée en Champagne. Il
fatWUr qu'il faut - d'abord terminer l'opé-
Sa
c°urt poa,iî,î,,el-,Elle a mis les Amé-
ryrt. On POSession du secteur de Thiau-
lSf}Otlie fi. dlsCJuté au sujet du chiffre des
iers Ilelnands, s'il est de 15.000,c'est
JrfP Pour ,n retraite méthodique : la
u, s se Pose de savoir si les Allemands
ers il, le grànd déploiement aérien
ifrica.l'l) aIres - il y avait des escadrilles
^"•ripaes! an»f u^l- ses' françaises, italiennes
S fcs: Ga ] J-Îffeneurs dans les recon-
ces: l a évidemment l'inten-
rt iuJ? ^Ser la ? élargie de Metz, qui
telf User 1 aln, Chambley et Arnaville,
Sr er l'élan*5d e 1 ennemi. Reste à at-
\T?ph p.^est H'pa^?omment il aplanira
n inUera ij et aussi comment
SOit "luera les opérations de Saint-
lt]'!]QPOUr le frdrit * Tolul et de Verdun,
Sr¡¡1 ré la Po a!l?er vers l'Est ou le Nord
Po de Metz sur son Nord
PosS
ttr¡e()Se aLancer ailiof sur son flanc,
(toQtllt Qe rc Urs. Iiindenbiirg s'efforce net-
Centede rrénatev eria Percée «P™ se
fonde Ur (il. st.) Bund, 18.9.
ç633le Cï ^* Sous le titre :
e TRNsl,,N SUR I.E eRoNT OCCIDENTAL ». -
en °Ccidentai la tension va sans
^entant • Elle nous intéresse
plus que les propositions de paix de notre
alliée, que l'Amérique, comme elle l'a déjà
laissé entendreet les autres nations de l'En-
tente aussi vont nettement repousser. Nos
ennemis veulent avoir recours à la violence.
Ils seront servis. Ils interprètent comme
une faiblesse de notre part, ce qui n'était
qu'un acte d'humanité. Leur refus nous
donnera la preuve de leur volonté de nous
anéantir, ce dont ils continuent à se croire
capables. Ils espèrent sans doute que leur
offensive amènera une décision. Nous ne
pouvons qu'affirmer une fois de plus qu'ils
ne passeront pas. Depuis longtemps, notre
Etat-Major a rétabli l'équilibre stratégique;
il saura le maintenir aussi à l'avenir,
quelle que soit la violence des attaques.
Celles-ci se déclencheront sans doute sur
les anciens champs de bataille, du côté
anglais à Cambrai, du côté français entre
l'Ailette et l'Aisne. Elargissant le point de
rupture de notre ligne l'ennemi a pu, pren-
dre pied dans la partie sud de Vailly. C'est
un succès local, sans grande importance.
Toutefois, nous devons envisager le cas
où sur cet ancien champ de bataille les
combats s'intensifieraient jusqu'à devenir
des opérations d'ensemble. Entre les Hauts
de Meuse et la Moselle, l'ennemi a conti-
nué à nous suivre et il semble s'être rap-
proché, en tâtonnant, de la position de ré-
sistance d/ui saillant de Saint-Mihiel. Il a
atteint la ligne Fresnes-Saint-Hilaire-Hau-
mont-Rembercourt-bois de Rappes. Selon
toutes les apparences Foch se propose de
continuer ses attaques sur ce point, et,
peut-être même d'élargir son champ d'opé-
rations par une attaque faite en liaison avec
les précédentes et débouchant du secteur
nord-est de Verdun. Il y a tout lieu de
prévoir, dans cette région, de nouveaux
combats. Notre adversaire est-il assez fort
pour faire d'autres, diversions, qui pour des
raisons politiques seraient tentées du côté
du territoire allemand — en Lorraine OUI
en Alsace ? Nous ne le saurons que plus
tard. mais il faut envisager cette éventua-
lité. La situation à l'Ouest, on le voit, est
extrêmement tendue. Tout le reste passe
au second plan. — Deutsche Tageszeitung,
17.9.
LE SAILLANT DE ST-MIHIEL. — Sous le titre :
« La position Michel ». — Etant données les
exagérations des communiqués américains,
il est nécessaire de revenir sur les événe-
ments qui se sont passés dans la boucle
de Saint-Mihiel. Du jour où notre offen-
sive contre Verdun, en 1916, s'est arrêtée.
la position de Saint-Mihiel avait perdu tou-
te valeur tactique comme position de fran-
chissement. Dès ce moment, nous avons
préparé notre repli sur l'arc du saillant.
sur la position Michel, pour le jour où le
saillant serait l'objet d'une attaque concen-
trique, avec des forces supérieures. Ce jour
est venu le 8 septembre dernier. Notre re-
pli s'est alors effectué sans encombre. L'or-
dre en a été donné à temps, pour éviter
que toute une série de nos divisions ne
fussent coupées ou faites prisonnières. L'o-
pération a réussi.Il n'y a eu de combats que
pour les divisions des ailes qui devaient
empêcher la rupture de la position d'en-
semble et qui ont perdu, comme il fallait.
s'y attendre, des prisonniers et du maté-
riel. Les exagérations des Américains rap-
pellent celles des Anglais et des Français
dans les premiers jours de la guerre. —
(E. von Salzmann) Vossische Zeitung, 17.9.
— Nous avions laissé prévoir qu'après
une accalmie apparente et de courte durée,
le maréchal Foch attaquerait un nouveau
point de notre front délensif, soit Veruun,
soit le secteur entre la Meuse et la Moselle.
C'est ici que s'est produite son attaque-
Lorsque nos adversaires ont attaqué, le 12,
le saillant de Saint-Mihiel près de la hau-
teur de Combres et au sud, ainsi qu'entre
les côtes lorraines et la Moselle, nous
avons exécuté, sans être gênés par l'enne-
mi, le mouvement de repli que nous avions
projeté. Le complet succès de notre ma-
nœuvre a été prouvé par l'accalmie qui a
suivi la première attaque de nos ennemis.
Ils n'ont pas réussi à nous suivre, au mo-
ment voulu. Il n'y a eu de combats qu'aux
ailes des divisions qui devaient recevoir
l'attaque ennemie. Foch a employé, avec
son insuccès ordinaire, sa méthode d'en-
cerclement. - Il fit donner les Américains du
côté du Sud, entre la Meuse et la Moselle,
les Français au Nord-Ouest dans la direc-
tion générale,crête de Combres-Dompierre.
Le seul résultat obtenu par l'ennemi fut à
Thiaucourt la pénétration dans nos li-
gnes, qui fut rapidement enrayée par nos
réserves locales. L'ennemi exagère l'im-
portance du butin qu'il a fait. Ses gains ne
sauraient être comparés avec ceux que
nous avions réalisés, au point de vue stra-
tégique et dont il évite de parler. Par suite
de notre repli, il n'a pu frapper qu'un coup
d'épée dans l'eau. Il est obligé de regrou-
per toutes ses forces. Il a dû interrompre
presque complètement ses opérations, dès
le lendemain de son attaque. Il n'a eu que
des mécomptes au lieu du grand succès
qu'il avait espéré. Au contraire, nos mesu-
res stratégiques, préparées de longue date,
ont raccourci et sensiblement renforcé no-
tre front. Nos nouvelles positions ont 35
kilomètres de long alors que notre ancien
front en saillant mesurait 70 kilom. De
Verdun à Pont-à-Moussion notre nouvelle
ligne est à peu près droite. Si favorable
qu'elle soit au point de vue stratégique,
elle présente, au point de vue tactique,
quelques inconvénients dont nous devons
nous accommoder. Elle est dominée de 100
à 150 mètres par la ligne des Hauts de
Meuse, occupée par l'ennemi. Aussi, après
de petits combats pendant la journée du
14. le duel d'artillerie a-t-il repris dans
cette région, le 15. Après plusieurs violents
combats d'infanterie, au cours desquels
nous avons fait des prisonniers, l'ennemi
~ES DE LA GUERRE
^IREST/88
^J^kangères
l'avis, 24 septembre 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
, CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
tresse FRONT OCCIDENTAL
presse anglaise. Le Grand Quartier
sUr 1 1 allernand porte toute son attention,
r 1 accurcissement de son front. C'est
VUé, UUI rpni; ^n'd prublème. De ce point de
L'he et l) Il dans les secteurs de Champa-
et de Laon-Oise n'est pas suffisant. Au
di, .s jà c..
de ce mouvement il a du reste, per-
vitit Jà plus d'hommes qu'il ne s'en trou-
tift r Ur lec ^r\ °S1^ons abandonnées. Le mê-
ai nt~^ihiei ^dans les saillants de
lui et du Tardenois. La seule solu-
lUi est donc POur lui une brusque retraite,
l'ellne ettant de rompre le contact avec
Ulle ener une armée intacte sur
C /^uvpiiû v gne de défense. Il ne peut
re à moins d'évacuer les Flandres
eritale«1,Usq.U a Bruxelles : ce serait, en
Wv' au ligne Anvers-Verdun, qui présen-
rl]!:l1au sUrplus l'avantage de tenir
alsi u es SUr la ligne de feu et de fournir
t(? vin^ e evr»n
eexcuse pOur la destruction de cet-
tion vemnborrP mf al/1 la présente campagne
e h* ment se terminer au milieu
no acbre le trrmve encore sur ses posi-
attendra alors les nuits
r!:titer S de janvier et de février pour se
retir er sur ic, Positions qu'il aura prépa-
pbjg * l'arrièr(. - (Edgar Wallace)
?regs SUISse. Il n'y a pas encore eu
de percée en Champagne. Il
fatWUr qu'il faut - d'abord terminer l'opé-
Sa
c°urt poa,iî,î,,el-,Elle a mis les Amé-
ryrt. On POSession du secteur de Thiau-
lSf}Otlie fi. dlsCJuté au sujet du chiffre des
iers Ilelnands, s'il est de 15.000,c'est
JrfP Pour ,n retraite méthodique : la
u, s se Pose de savoir si les Allemands
ers il, le grànd déploiement aérien
ifrica.l'l) aIres - il y avait des escadrilles
^"•ripaes! an»f u^l- ses' françaises, italiennes
S fcs: Ga ] J-Îffeneurs dans les recon-
ces: l a évidemment l'inten-
rt iuJ? ^Ser la ? élargie de Metz, qui
telf User 1 aln, Chambley et Arnaville,
Sr er l'élan*5d e 1 ennemi. Reste à at-
\T?ph p.^est H'pa^?omment il aplanira
n inUera ij et aussi comment
SOit "luera les opérations de Saint-
lt]'!]QPOUr le frdrit * Tolul et de Verdun,
Sr¡¡1 ré la Po a!l?er vers l'Est ou le Nord
Po de Metz sur son Nord
PosS
ttr¡e()Se aLancer ailiof sur son flanc,
(toQtllt Qe rc Urs. Iiindenbiirg s'efforce net-
Centede rrénatev eria Percée «P™ se
fonde Ur (il. st.) Bund, 18.9.
ç633le Cï ^* Sous le titre :
e TRNsl,,N SUR I.E eRoNT OCCIDENTAL ». -
en °Ccidentai la tension va sans
^entant • Elle nous intéresse
plus que les propositions de paix de notre
alliée, que l'Amérique, comme elle l'a déjà
laissé entendreet les autres nations de l'En-
tente aussi vont nettement repousser. Nos
ennemis veulent avoir recours à la violence.
Ils seront servis. Ils interprètent comme
une faiblesse de notre part, ce qui n'était
qu'un acte d'humanité. Leur refus nous
donnera la preuve de leur volonté de nous
anéantir, ce dont ils continuent à se croire
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offensive amènera une décision. Nous ne
pouvons qu'affirmer une fois de plus qu'ils
ne passeront pas. Depuis longtemps, notre
Etat-Major a rétabli l'équilibre stratégique;
il saura le maintenir aussi à l'avenir,
quelle que soit la violence des attaques.
Celles-ci se déclencheront sans doute sur
les anciens champs de bataille, du côté
anglais à Cambrai, du côté français entre
l'Ailette et l'Aisne. Elargissant le point de
rupture de notre ligne l'ennemi a pu, pren-
dre pied dans la partie sud de Vailly. C'est
un succès local, sans grande importance.
Toutefois, nous devons envisager le cas
où sur cet ancien champ de bataille les
combats s'intensifieraient jusqu'à devenir
des opérations d'ensemble. Entre les Hauts
de Meuse et la Moselle, l'ennemi a conti-
nué à nous suivre et il semble s'être rap-
proché, en tâtonnant, de la position de ré-
sistance d/ui saillant de Saint-Mihiel. Il a
atteint la ligne Fresnes-Saint-Hilaire-Hau-
mont-Rembercourt-bois de Rappes. Selon
toutes les apparences Foch se propose de
continuer ses attaques sur ce point, et,
peut-être même d'élargir son champ d'opé-
rations par une attaque faite en liaison avec
les précédentes et débouchant du secteur
nord-est de Verdun. Il y a tout lieu de
prévoir, dans cette région, de nouveaux
combats. Notre adversaire est-il assez fort
pour faire d'autres, diversions, qui pour des
raisons politiques seraient tentées du côté
du territoire allemand — en Lorraine OUI
en Alsace ? Nous ne le saurons que plus
tard. mais il faut envisager cette éventua-
lité. La situation à l'Ouest, on le voit, est
extrêmement tendue. Tout le reste passe
au second plan. — Deutsche Tageszeitung,
17.9.
LE SAILLANT DE ST-MIHIEL. — Sous le titre :
« La position Michel ». — Etant données les
exagérations des communiqués américains,
il est nécessaire de revenir sur les événe-
ments qui se sont passés dans la boucle
de Saint-Mihiel. Du jour où notre offen-
sive contre Verdun, en 1916, s'est arrêtée.
la position de Saint-Mihiel avait perdu tou-
te valeur tactique comme position de fran-
chissement. Dès ce moment, nous avons
préparé notre repli sur l'arc du saillant.
sur la position Michel, pour le jour où le
saillant serait l'objet d'une attaque concen-
trique, avec des forces supérieures. Ce jour
est venu le 8 septembre dernier. Notre re-
pli s'est alors effectué sans encombre. L'or-
dre en a été donné à temps, pour éviter
que toute une série de nos divisions ne
fussent coupées ou faites prisonnières. L'o-
pération a réussi.Il n'y a eu de combats que
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empêcher la rupture de la position d'en-
semble et qui ont perdu, comme il fallait.
s'y attendre, des prisonniers et du maté-
riel. Les exagérations des Américains rap-
pellent celles des Anglais et des Français
dans les premiers jours de la guerre. —
(E. von Salzmann) Vossische Zeitung, 17.9.
— Nous avions laissé prévoir qu'après
une accalmie apparente et de courte durée,
le maréchal Foch attaquerait un nouveau
point de notre front délensif, soit Veruun,
soit le secteur entre la Meuse et la Moselle.
C'est ici que s'est produite son attaque-
Lorsque nos adversaires ont attaqué, le 12,
le saillant de Saint-Mihiel près de la hau-
teur de Combres et au sud, ainsi qu'entre
les côtes lorraines et la Moselle, nous
avons exécuté, sans être gênés par l'enne-
mi, le mouvement de repli que nous avions
projeté. Le complet succès de notre ma-
nœuvre a été prouvé par l'accalmie qui a
suivi la première attaque de nos ennemis.
Ils n'ont pas réussi à nous suivre, au mo-
ment voulu. Il n'y a eu de combats qu'aux
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l'attaque ennemie. Foch a employé, avec
son insuccès ordinaire, sa méthode d'en-
cerclement. - Il fit donner les Américains du
côté du Sud, entre la Meuse et la Moselle,
les Français au Nord-Ouest dans la direc-
tion générale,crête de Combres-Dompierre.
Le seul résultat obtenu par l'ennemi fut à
Thiaucourt la pénétration dans nos li-
gnes, qui fut rapidement enrayée par nos
réserves locales. L'ennemi exagère l'im-
portance du butin qu'il a fait. Ses gains ne
sauraient être comparés avec ceux que
nous avions réalisés, au point de vue stra-
tégique et dont il évite de parler. Par suite
de notre repli, il n'a pu frapper qu'un coup
d'épée dans l'eau. Il est obligé de regrou-
per toutes ses forces. Il a dû interrompre
presque complètement ses opérations, dès
le lendemain de son attaque. Il n'a eu que
des mécomptes au lieu du grand succès
qu'il avait espéré. Au contraire, nos mesu-
res stratégiques, préparées de longue date,
ont raccourci et sensiblement renforcé no-
tre front. Nos nouvelles positions ont 35
kilomètres de long alors que notre ancien
front en saillant mesurait 70 kilom. De
Verdun à Pont-à-Moussion notre nouvelle
ligne est à peu près droite. Si favorable
qu'elle soit au point de vue stratégique,
elle présente, au point de vue tactique,
quelques inconvénients dont nous devons
nous accommoder. Elle est dominée de 100
à 150 mètres par la ligne des Hauts de
Meuse, occupée par l'ennemi. Aussi, après
de petits combats pendant la journée du
14. le duel d'artillerie a-t-il repris dans
cette région, le 15. Après plusieurs violents
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