Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 septembre 1918 19 septembre 1918
Description : 1918/09/19 (N932). 1918/09/19 (N932).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449683d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
STRES DE LA GUERRE
ET DI&ls
rFFAIRES ÉTRANGÈRES
N 1)32
Paris, 19 septembre 1918.
r
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
italienne. — LES LIGINES DE DÉFENSE
tl' "ut<.",: es truies de prisonniers, coii-
au ont commencé depuis
¡ig¡'\)[i un -- COlistruir de llouvelle
( dernere celle de Hllldellburg,
i'e- l)nn. ligue Hunding qui passe par
S. IJouai, Cambrai. La Fère, nord de
Laon, sud de Metz puis, plus au nord,
9ne, Lille-Metz par Méziè-
ii*' ''usffn"^ Posent, elles sont à peine
lell, ées. Aucune forte position complè-
u "1(;rU organ iSlée ne s'offre aux Allemands
fi-uu in^Ai
(lif.!! a Meuse. l'ne' continuation Immle-
diate de succès Pourrait donc valoir aux Al-
liht.if10"' ava?t l'hiver, de la plus
Partie du territoire envahi. Luden-
1 la débâcle. Sa re-
- a rénc S' a. c?nju'rer la débâcle. Sa re-
traite a été conduite avec méthode. Mais il
ii'St Plus en mesure de donner à son nou-
¡lOI]\, 1 rnn+ la densité qu'il lui faut pour
')rlv°ir résister Partout à l'attaque. Les
filv résister partout à l'attaque. Les
ilf 'rrirUes hi rra 'lquent,. En mars dernier,
Mi, d'après les évaluations les
Hn ! se on~ j.
Iflllt seneuses 207 divisions allemandes.
iiiiit con-niA* me-lt disparu. Les autres
I(.s Peotablernent rédites. Depuis mars,
Cnr^ s mi?i°S s élèvent au moins à
i\'iSi(). lorrrnes. il est probable que la
div l110yenne ne compte pas plus de
hom A A Infériorité numérique.
tine' profonde infériorité morale
des ,;(-ildat,;. Les chefs, trou-
d('v(.R Ut-être par a rapidité désastreuse
slOles ernents qu'ils ne croyaient pas pos-
e^taire pe'rdu le sens tactique le plus
ment aIre. Por défendre Miraumont;
!¡tQite ePle, petIt village sans valeur mi-
f i os ,
(ls tor ils Ont fait verser à leurs hommes
fJJUSieu reot8, e sang et laissé, à la fin,
ellrs ral. llierg de prisonniers aux An-
st A ecguigny, un de leurs bataillons
cou U Se Jeter dans la gueule du loup :
le coup de filet n'a cOÙté aucune perte an
^em n occasions, )e comman-
derneQ r. En cent occasions, le comman-
de SQ è alIeTfland a révélé une décadence
0 nt technique et de son moral
fe Prod !1t e ail le phénomène inverse
'es 'les , identique se tradui-
!H (lTffndemen formes les plus diverses. Le
¡(! hj; -sion dp n'arrive plus à empêcher
es dirïton de Thilliers de libellés contre
ar les glaritsde J'ernpii,e, lus évidemment
Ve propaŒande' a surtout
floc ès Parm i
Oit des Rt parmI les troupes de la Bavière
^'s 1C^Ktats du Sud. Les confidences des
- adressées à leurs
îanvasse par centaines
montrent Sllr qUlle hse fragile repose
lll'x rri \leIlle dlsci. pline. Faits pri-
aux questions e .se Ornent plus à répondre
-ne OPpils Ils devancent. Le phéno-
op produit dans la masse des
I
soldats alliés et spécialement des Anglais :
qui, soldats improvisés, avaient au début
l'impression d'avoir des adversaires forts
d'une longue pratique et d'une tradition
ancienne'. — (Domenico Paisso) Carrière
d'Italia. 15.9.
— De Rome. 14.9 : Nous devons nous at-
tendre à trouver les Allemands sur une
ligne de défense forte et profonde, à peu
près droite, avec de larges ondulations,
sans saillant. Il suffit d'observer la diffé-
rence entre le front auquel étaient arrivés
les Allemands et le front actuel pour voir
que c'est bien à cela que tend l'Etat-Major
allemand. Une ligne de ce genre ne tombe
pas parce qu'on y pénètre en un point sur
un kilomètre ou deux. Elle peut seulement
tomber à la suite d'une grande bataille
et puisque les Allemands plutôt qu'accep-
ter la bataille sur le front qu'ils occupaient
auparavant ont préféré se retirer sur les
nouvelles positions, c'est qu'ils les esti-
ment meilleures. Souvenons-nous aussi
qu'aujourd'hui pour briser la défensive, il
faut une grande prépondérance de forces.
Attendons-nous à une très puissante réac-
tion. Rien dans l'attitude de l'Allemagne ne
ressemble à de la résignation et l'on en a
vu la preuve dans la destruction systéma-
tique dont s'accompagne sa retraite. L'idée
d'une défaite fatale n'a pas encore pénétré,
tout au moins dans les sphères dirigean-
tes : on y croit encore à la force de l'Alle-
magne. - (Spectator) Gazzetta del Popolo,
15.9.
Presse danoise. - Avec une énergie
sans exemple, le maréchal Foch jeta dans la
bataille les réserves stratégiques qu'il avait
su conserver, et il les conserva dans la ba-
taille avec une énergie peut-être plus gran-
de encore. « Nous continuons », avait-il
déclaré quelques jours auparavant. L'ava-
lanche continue, en effet, à rouler, et la
ligne Hindenburg elle-même, si formida-
blement organisée pendant de longs mois,
ne semble pas capable de l'arrêter. Chaque
jour amène une nouvelle surprise ; la ten-
sion a atteint un point culminant, insoup-
çonné jusqu'à présent. Le drame mondial
se rallume en dévastant tout sur son pas-
sage. Et derrière les nuages de fumées et à
travers les flots de sang il nous est peut-
être permis de percevoir ce que nous dé-
sirons tous : l'aube de la paix ! - Berlingske
Tidende, 8.9.
Presse suisse. — Le 9 septembre le front
mobile allemand entre l'Oise et la Lys
s'est fixé. Devant Saint-Quentin, à Epéhy
et à Lens on combat dans l'avant-terrain, à
Marquion devant la position principale.
Aux ailes les lignes vacillent. Entre temps
Foch a conçu et réalisé un compromis stra-
tégique. En principe il aurait dû mettre en
mouvement les secteurs voisins de Flandre
et Champagne, il n'est pas allé jusqu'à l'ex-
trême, une attaque sur le flanc sud des
Vosges. Il a adopté une' solution mixte, l'of-
fensive entre Meuse et Moselle contre le
coin de Saint-Mihiel. séduit par le besoin
moral de mettre en valeur laide améri-
caine. Je n'ai encore sur cette intervention
que des renseignements incomplets. L'ac-
tion américaine a ôté une épine du front
français et rétabli la position offensive
dans la Woëvre. L'opération entre mainte-
nant dans une nouvelle phase. Une atta-
que des Alliés, tant que les Allemands oc-
cupent la trouée de Sarrebourg, la ligne de
l'Orne et le front nord de Verdun, reste
exposée à une menace de flanc venant de
Metz. Certainement l'évacuation du saillant
de Saint-Mihiel n'a pu se faire sans sacri-
fices en prisonniers. C'est pour les Alliés
un succès tactique, non stratégique. Sur
tout le front les Allemands opèrent un rac-
courcissement, et une suppression des an-
gles, afin d'établir de nouvelles conditions
de combat. — (H. St.) Bund, 15.9.
Presse allemande. — Voici déjà quatre
jours qu'avec leur laconisme ordinaire nos
communiqués ont annoncé que, sur le front
occidental, les troupes allemandes occu-
paient partout leurs nouvelles positions. Ils
n'ont naturellement pas donné de préci-
sions, mais nous pouvons nous représenter
que nos lignes se onfondent avec les an-
ciennes positions désignées sous le nom
de Siegfried-Hindenburg. Dans l'ensemble
nous tenons la ligne de l'Yser, le saillant
d'Ypres, l'arc formé par le front dans la
région d'Hollebeke, Wytschaëte, Messines.
Varneton, une zone imprécise entre la Lys
et le canal de la Bassée. A l'ouest de Douai,
notre front est jalonné par Cambrai-Saint-
Quentin-La Fère. Au Sud de l'Aisne, nous
tenons le massif de Saint-Gobain, puis le
plateau de Chavignon plus important encore
et souvent désigné sous le nom de saillant
de Laffaux. Pendant toute l'année 1917, ce
plateau fut le théâtre de combats extrê-
mement sanglants. Le général Mangin. re-
prend aujourd'hui les tentatives de Nivelle
et de Pétain, avec l'intention évidente d'en-
foncer le sommet de tout- le front alle-
mand, qui forme un angle obtus au sud de
Laon. Pour conserver la position si chère-
ment payée du Chemin des Dames, il faut
que notre haut commandement repousse
énergiquement toutes les attaques enne-
mies partant du saillant de Laffaux, com-
me il l'a déjà fait la semaine dernière au
cours de combats ininterrompus. Après
avoir évacué le secteur de la Vesle, l'ar-
méEj du Kronprinz a pris position sur la
rive Nord de l'Aisne. Le Chemin des Dames
est ainsi devenu une position d'arrêt de la
plus haute importance. Les généraux Ber-
thelot et Pershing lui font face ; ils sem-
blent préparer une attaque frontale de dé-
gagement. Les Américains, massés en ce
point, vont être soumis pour la première
fois à une sérieuse épreuve. Le ma-
réchal Foch ne parait pas avoir re-
noncé à son plan de rompre les deux
ET DI&ls
rFFAIRES ÉTRANGÈRES
N 1)32
Paris, 19 septembre 1918.
r
1 Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
italienne. — LES LIGINES DE DÉFENSE
tl' "ut<.",: es truies de prisonniers, coii-
au ont commencé depuis
¡ig¡'\)[i un -- COlistruir de llouvelle
( dernere celle de Hllldellburg,
i'e- l)nn. ligue Hunding qui passe par
S. IJouai, Cambrai. La Fère, nord de
Laon, sud de Metz puis, plus au nord,
9ne, Lille-Metz par Méziè-
ii*' ''usffn"^ Posent, elles sont à peine
lell, ées. Aucune forte position complè-
u "1(;rU organ iSlée ne s'offre aux Allemands
fi-uu in^Ai
(lif.!! a Meuse. l'ne' continuation Immle-
diate de succès Pourrait donc valoir aux Al-
liht.if10"' ava?t l'hiver, de la plus
Partie du territoire envahi. Luden-
1 la débâcle. Sa re-
- a rénc S' a. c?nju'rer la débâcle. Sa re-
traite a été conduite avec méthode. Mais il
ii'St Plus en mesure de donner à son nou-
¡lOI]\, 1 rnn+ la densité qu'il lui faut pour
')rlv°ir résister Partout à l'attaque. Les
filv résister partout à l'attaque. Les
ilf 'rrirUes hi rra 'lquent,. En mars dernier,
Mi, d'après les évaluations les
Hn ! se on~ j.
Iflllt seneuses 207 divisions allemandes.
iiiiit con-niA* me-lt disparu. Les autres
I(.s Peotablernent rédites. Depuis mars,
Cnr^ s mi?i°S s élèvent au moins à
i\'iSi(). lorrrnes. il est probable que la
div l110yenne ne compte pas plus de
hom A A Infériorité numérique.
tine' profonde infériorité morale
des ,;(-ildat,;. Les chefs, trou-
d('v(.R Ut-être par a rapidité désastreuse
slOles ernents qu'ils ne croyaient pas pos-
e^taire pe'rdu le sens tactique le plus
ment aIre. Por défendre Miraumont;
!¡tQite ePle, petIt village sans valeur mi-
f i os ,
(ls tor ils Ont fait verser à leurs hommes
fJJUSieu reot8, e sang et laissé, à la fin,
ellrs ral. llierg de prisonniers aux An-
st A ecguigny, un de leurs bataillons
cou U Se Jeter dans la gueule du loup :
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^em n occasions, )e comman-
derneQ r. En cent occasions, le comman-
de SQ è alIeTfland a révélé une décadence
0 nt technique et de son moral
fe Prod !1t e ail le phénomène inverse
'es 'les , identique se tradui-
!H (lTffndemen formes les plus diverses. Le
¡(! hj; -sion dp n'arrive plus à empêcher
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ar les glaritsde J'ernpii,e, lus évidemment
Ve propaŒande' a surtout
floc ès Parm i
Oit des Rt parmI les troupes de la Bavière
^'s 1C^Ktats du Sud. Les confidences des
- adressées à leurs
montrent Sllr qUlle hse fragile repose
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aux questions e .se Ornent plus à répondre
-ne OPpils Ils devancent. Le phéno-
op produit dans la masse des
I
soldats alliés et spécialement des Anglais :
qui, soldats improvisés, avaient au début
l'impression d'avoir des adversaires forts
d'une longue pratique et d'une tradition
ancienne'. — (Domenico Paisso) Carrière
d'Italia. 15.9.
— De Rome. 14.9 : Nous devons nous at-
tendre à trouver les Allemands sur une
ligne de défense forte et profonde, à peu
près droite, avec de larges ondulations,
sans saillant. Il suffit d'observer la diffé-
rence entre le front auquel étaient arrivés
les Allemands et le front actuel pour voir
que c'est bien à cela que tend l'Etat-Major
allemand. Une ligne de ce genre ne tombe
pas parce qu'on y pénètre en un point sur
un kilomètre ou deux. Elle peut seulement
tomber à la suite d'une grande bataille
et puisque les Allemands plutôt qu'accep-
ter la bataille sur le front qu'ils occupaient
auparavant ont préféré se retirer sur les
nouvelles positions, c'est qu'ils les esti-
ment meilleures. Souvenons-nous aussi
qu'aujourd'hui pour briser la défensive, il
faut une grande prépondérance de forces.
Attendons-nous à une très puissante réac-
tion. Rien dans l'attitude de l'Allemagne ne
ressemble à de la résignation et l'on en a
vu la preuve dans la destruction systéma-
tique dont s'accompagne sa retraite. L'idée
d'une défaite fatale n'a pas encore pénétré,
tout au moins dans les sphères dirigean-
tes : on y croit encore à la force de l'Alle-
magne. - (Spectator) Gazzetta del Popolo,
15.9.
Presse danoise. - Avec une énergie
sans exemple, le maréchal Foch jeta dans la
bataille les réserves stratégiques qu'il avait
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taille avec une énergie peut-être plus gran-
de encore. « Nous continuons », avait-il
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blement organisée pendant de longs mois,
ne semble pas capable de l'arrêter. Chaque
jour amène une nouvelle surprise ; la ten-
sion a atteint un point culminant, insoup-
çonné jusqu'à présent. Le drame mondial
se rallume en dévastant tout sur son pas-
sage. Et derrière les nuages de fumées et à
travers les flots de sang il nous est peut-
être permis de percevoir ce que nous dé-
sirons tous : l'aube de la paix ! - Berlingske
Tidende, 8.9.
Presse suisse. — Le 9 septembre le front
mobile allemand entre l'Oise et la Lys
s'est fixé. Devant Saint-Quentin, à Epéhy
et à Lens on combat dans l'avant-terrain, à
Marquion devant la position principale.
Aux ailes les lignes vacillent. Entre temps
Foch a conçu et réalisé un compromis stra-
tégique. En principe il aurait dû mettre en
mouvement les secteurs voisins de Flandre
et Champagne, il n'est pas allé jusqu'à l'ex-
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Vosges. Il a adopté une' solution mixte, l'of-
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coin de Saint-Mihiel. séduit par le besoin
moral de mettre en valeur laide améri-
caine. Je n'ai encore sur cette intervention
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français et rétabli la position offensive
dans la Woëvre. L'opération entre mainte-
nant dans une nouvelle phase. Une atta-
que des Alliés, tant que les Allemands oc-
cupent la trouée de Sarrebourg, la ligne de
l'Orne et le front nord de Verdun, reste
exposée à une menace de flanc venant de
Metz. Certainement l'évacuation du saillant
de Saint-Mihiel n'a pu se faire sans sacri-
fices en prisonniers. C'est pour les Alliés
un succès tactique, non stratégique. Sur
tout le front les Allemands opèrent un rac-
courcissement, et une suppression des an-
gles, afin d'établir de nouvelles conditions
de combat. — (H. St.) Bund, 15.9.
Presse allemande. — Voici déjà quatre
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occidental, les troupes allemandes occu-
paient partout leurs nouvelles positions. Ils
n'ont naturellement pas donné de préci-
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que nos lignes se onfondent avec les an-
ciennes positions désignées sous le nom
de Siegfried-Hindenburg. Dans l'ensemble
nous tenons la ligne de l'Yser, le saillant
d'Ypres, l'arc formé par le front dans la
région d'Hollebeke, Wytschaëte, Messines.
Varneton, une zone imprécise entre la Lys
et le canal de la Bassée. A l'ouest de Douai,
notre front est jalonné par Cambrai-Saint-
Quentin-La Fère. Au Sud de l'Aisne, nous
tenons le massif de Saint-Gobain, puis le
plateau de Chavignon plus important encore
et souvent désigné sous le nom de saillant
de Laffaux. Pendant toute l'année 1917, ce
plateau fut le théâtre de combats extrê-
mement sanglants. Le général Mangin. re-
prend aujourd'hui les tentatives de Nivelle
et de Pétain, avec l'intention évidente d'en-
foncer le sommet de tout- le front alle-
mand, qui forme un angle obtus au sud de
Laon. Pour conserver la position si chère-
ment payée du Chemin des Dames, il faut
que notre haut commandement repousse
énergiquement toutes les attaques enne-
mies partant du saillant de Laffaux, com-
me il l'a déjà fait la semaine dernière au
cours de combats ininterrompus. Après
avoir évacué le secteur de la Vesle, l'ar-
méEj du Kronprinz a pris position sur la
rive Nord de l'Aisne. Le Chemin des Dames
est ainsi devenu une position d'arrêt de la
plus haute importance. Les généraux Ber-
thelot et Pershing lui font face ; ils sem-
blent préparer une attaque frontale de dé-
gagement. Les Américains, massés en ce
point, vont être soumis pour la première
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