Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 septembre 1918 09 septembre 1918
Description : 1918/09/09 (N922). 1918/09/09 (N922).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64496731
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ÈRES DE-LA GUERRE
ET DES
AlKES ÉTRANGÈRES
N° 922
Paris;, D septembre 191$.
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Gestions MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
CO * ®^ations d'ensemble. — Sous, le ti-
tre ; « COMBATS INCESSANTS POUR OBTENIR
LA DÉasin 1) : Considérons la situation
dans son Considérons la situation
Ses Obn. f Foch n'a pas atteint
ses 0 ]b(;hfs : la percée el l'anéantisse-
ment cie n)s armées dans leurs positions
de frun^| !Xsseij:;erit. De jour en jour, ses
chances De joUl' en io-Lir, ses
Atteint i succès diminuent. Mais s'il
lJr()lPüt l'as aujonrd'hui le but qu'il s'est
propos 5'6 ennemi ne remportera ja-
mais la .,.
mais a Vletolre, car il a jeté dans la ba-
taille tout fS ses disponibilités. Jamais en-
troUpe Utulle bataille n'a réuni autant de
troupes T illatin clit que toute l'ai-mé(,
anglai: Le Ma.t'YI; dit que toute l'armée
^glaise a Moitié de l'armée française et
caine glünde partie de l'armée améri-
ença8ées dans des combats
dOiverü A e^JUis Plus d'une année et qui
-
doivent teTOaner la guerre. Reuter confir-
me que 8 12', armées anglalises ont ~éià pii-is
Part à armées anglaises ont déjà piiïs
[Jart à la h ataille- Au contraire,, il ne sem-
Parié s eXact que seulement la moitié de
arrué, "PtrIÇaise soit engagée. Les deux
tiers au moins sont dans la mêlée, et le
reste est sont dans la mêlée, et le
Ieste est indispensable sur d'autres
f ron ts. La reiEarque est intéressante que
,
i s combat actuelsi préparés depuis un
doivent AJe décisifs. Les deux offen-
ives' en être décisifs. Les. deux offen-
^'°Htrecarp6 au Printemps ont
Leurs Carre s plans de nos ennemis.
attn cîUes auraient certainement été
cleilcb olentes, et elles auraient été dé.
cle&chép® P'ius tôt, alors que nous étions
erKw
delà de plus près de là frontière belge, au
fOlllée laquelle- nous aurions pu être re-
foulés. Plus les p~réparat l fs de~ ll, °nt été r-iiSi®s P'réParatifs de l'attaque
qu'eile ^-derables, plus les espérances
Plus D<~-~ fait naître étaient grandes, et
lente PenIble est pour la France la
ofipnsive. Nous trouvons
la iL -.roS. f^f, *rançaise des échos de cette
l^uiétnr
"Iqu iéttide. D'après Havas. Foch à qui
P,il,,Cllré i-emettait 'le bâton de maréchal.
a s°ul irfn.c.
cre la France n'était pas en-
erfohs U bout'de ses sacrifices et de ses
s mi'n f n
d'op!" ,qu Il fallaIt se garder d'un excès
ra.geISlr.e .omme .'d'un excès de décou-
vaSeice.nt V^ ni' wi•< aVOIr de la patience.
nellts anile parle de changements immi-
?ents' dans S romn;andernents sur le
front ce qUI prouve qur tout ne marelle
gOal y gre de Foch. Kous avons déjà si-
°lls avons déjà si-
lançal L ,t' de beaucoup
français Le,, op-C-ration,,, de Foch sont
sans doute la derniere tentative de la
France pour la derni1 ère trntative de la
I guerre. our cangpr le cours de la
elle ecnoue. les Français ne
Pourront eupl ljî ne voudront plus faire un
nouvel (Lt-colonel von
der Osten Saken) Rnhi, eu. uxrh - Westfn-
lische Zsttn Sacken) Rheinisr.l1 - "Testfa-
e Hng, 9
— Foch, qui dès le temps de paix était
l'un des plus éminents théoriciens de la
stratégie, avait soutenu avec raison que la
stratégie à base théorique était supérieure
à la stratégie empirique. Depuis quelques
semaines, IL applique ce principe avec une
très grande habileté que ses ennemis eux-
mêmes doivent reconnaître. Il ne pratique
pas une stratégie d'usure. Il poursuit l'exé-
cution d'une grande conception stratégique
et jusqu'à présent du moins, il le fait avec
succès. Nous n'avons pas réussi à repous-
ser tactiquement les offensives qu'il a me-
nées avec des armées très bien ravitaillées
très bien équipées et très bien armées. Dès
lors, il s'est agi pour le haut commmande-
ment allemand, de réoccuper, sans subir
de trop lourdes pertes, le front, puissant
qu'il tenait avant son offensive. C'était, pour
lui une grave décision, parce que c'était re-
venir pour un certain temps à la défensive.
Mais il valait mieux prendre ce parti que
de s'obstiner à garder des positions avan-
cées désavantageuses,. En somme, nous
ajournons la décision et nous ne Ir-, faisons
pas de notre plein gré. Nous aurons bien-
tôt atteint nos anciennes positions et rien
ne permet de supposer que nous ne pour-
rons pas les tenir, bien que l'avance de
la première armée anglaise, le 2 septembre,
jusqu'à la ligne Etaing-Cagnicourt-Quéant,
lui donne la possibilité d'agir de flanc con-
tre de nouveaux éléments de l'ancienne li-
gne Hindenburg. Personne ne niera et per-
sonne n'a le droit de nier que la situation
militaire ne soit grave. Jamais elle n'a été
plus grave, depuis la bataille de la Marne
en 1914. Mais ce serait une bien mauvaise
note pour le peuple allemand, si cette si-
tuation lui faisait perdre la tête. Nous ré-
pétons aujourd'hui l'avertissement que nous
n'avons cessé de donner, dans la mesure
où la chose nous était possible : c'est que
nos gains de terrain du printemps ne nous
permettaient pas de tirer de succès militai-
res partiels des conséquences politiques
précises. L'échec stratégique ne doit pas
amener un changement de programme po-
litique, d'autant moins que cet échec n'est
pas et ne sera pas, nous l'espérons bien,
définitif. Le peuple allemand a fait Preu-
ve, ces jours-ci, de nervosité. C'est sans
doute parce qu'il n'a pas été mis à temps
et avec la confiance qu'il eût fallu au cou-
rant des difficultés actuelles et probables,.
Il faut se souvenir qu'il y a des heures cri-
tiques dans tous les grands conflits, aussi
bien sur les champs de bataille que dans
la vie des individus. Le peuple allemand
serait à plaindre s'il se laissait abattre,
parce qu'il a un moment pénible à passer.
Chacun de nous doit, au contraire fortifier
le sentiment de sa responsabilité et atten-
dre avec calme et fermeté les jours et les
semaines qui vont suivre. Nous verrons
bientôt si Foch a les moyens de •"o.ntinuer
son offensive jusqu'à la ligne Cambrai-La
Fère-l'Ailette et même au, delà, ou. si au
contraire notre résistance s'affermira au
point d'empêcher tout nouveau progrès de
l'Entente. « Il ne s'agit pas de perdre cou-
rage ; il faut que nous fassions appel à
toutes nos forces. C'est une nécessité dont
nous avons nettement. conscience. » —
(Franz Carl Endres) Münchner T\ cuaste
Nachrichten, 4.9.
Le repli allemand. — Sous le titre :
« EVACUATIONS STRATÉGIQUES ». - Les dépla-
cements actuels du front imposent une com-
paraison avec le mouvement de repli, du
printemps de l'année dernière, sur la ligne
Hindenburg. Ce repli était destiné à rac-
courcir notre front et à gèner les plans de
l'adversaire qui préparait une énorme of-
fensive. Ce n'est qu'après des mois et des
semaines que l'ennemi put reprendre con-
tact avec nos nouvelles lignes. Il se rendit.
bien vite compte que notre nouvelle posi-
tion, choisie et aménagée par nous avec le
plus grand soin était pour ainsi dire impre-
nable. Tous ses assauts contre la muraille
de fer de nos lignes échouèrent piteusement
et il subit des pertes sanglantes. Les tra-
vaux considérables qu'il avait faits dans le
vaste champ d'entonnoirs abandonné par
nous, furent rendus inutiles par notre atta-
que du printemps dernier qui nous permit
de refouler l'ennemi, en certains points,
jusqu'au delà de ses anciennes positions.
Aujourd'hui comme au printemps de 1917
nous gênons la marche de l'adversaire en
détruisant sur son passage tout ce qui pour-
rait lui servir et en lui infligeant de lourdes
pertes par d'habiles manœuvres tactiques.
La différence entre nos deux replis, c'est
que celui d'aujourd'hui ne s'opère pas d'un
seul coup, qu'il comporte toute une série
d'étapes, dans l'espace et dans le temps.
Cette différence s'explique par ce fait que
notre Etat-Major avait, cette fois, des visées
plus hautes, et qu'il ne s'agissait pas seule-
ment de contrecarrer un plan stratégique
de l'ennemi. Nous n'étions pas en mesure
d'empêcher l'offensive ennemie, nous de-
vions réduire ses résultats au minimum, et
l'affaiblir, au point de lui enlever pour long-
temps l'initiative. C'est ce que nous venons
de faire par notre défensive. Nous ne lais-
sons .pas de prisonniers aux mains de l'en-
nemi. Nous lui infligeons des pertes énor-
mes. Le chiffre des effectifs ne cesse de se
modifier a notre avantage. Derrière nous,
nous avons la ligne Hindenburg, profonde,
admirablement fortifiée ; devant nous, l'en-
nemi affaibli. Voila le sens et le résultat des
«•pV'rations militaires actuelles sur notre
front occidental. - Post [de Berlin], 3.9.
« T .'ABA\I)() DU TL'avenir nOllJS dira si c'est pour déjouer
une imminente offensive ennemie ou pour
raccourcir notre front, et récupérer des ef-
fectifs que nous avons abandonné le sail-
lant d'Estaires et le bastion du Kemmel. Ce
que nous savons dès aujourd'hui, c'est qu'il
ET DES
AlKES ÉTRANGÈRES
N° 922
Paris;, D septembre 191$.
Bnlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Gestions MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
CO * ®^ations d'ensemble. — Sous, le ti-
tre ; « COMBATS INCESSANTS POUR OBTENIR
LA DÉasin 1) : Considérons la situation
dans son Considérons la situation
Ses Obn. f Foch n'a pas atteint
ses 0 ]b(;hfs : la percée el l'anéantisse-
ment cie n)s armées dans leurs positions
de frun^| !Xsseij:;erit. De jour en jour, ses
chances De joUl' en io-Lir, ses
Atteint i succès diminuent. Mais s'il
lJr()lPüt l'as aujonrd'hui le but qu'il s'est
propos 5'6 ennemi ne remportera ja-
mais la .,.
mais a Vletolre, car il a jeté dans la ba-
taille tout fS ses disponibilités. Jamais en-
troUpe Utulle bataille n'a réuni autant de
troupes T illatin clit que toute l'ai-mé(,
anglai: Le Ma.t'YI; dit que toute l'armée
^glaise a Moitié de l'armée française et
caine glünde partie de l'armée améri-
ença8ées dans des combats
dOiverü A e^JUis Plus d'une année et qui
-
doivent teTOaner la guerre. Reuter confir-
me que 8 12', armées anglalises ont ~éià pii-is
Part à armées anglaises ont déjà piiïs
[Jart à la h ataille- Au contraire,, il ne sem-
Parié s eXact que seulement la moitié de
arrué, "PtrIÇaise soit engagée. Les deux
tiers au moins sont dans la mêlée, et le
reste est sont dans la mêlée, et le
Ieste est indispensable sur d'autres
f ron ts. La reiEarque est intéressante que
,
i s combat actuelsi préparés depuis un
doivent AJe décisifs. Les deux offen-
ives' en être décisifs. Les. deux offen-
^'°Htrecarp6 au Printemps ont
Leurs Carre s plans de nos ennemis.
attn cîUes auraient certainement été
cleilcb olentes, et elles auraient été dé.
cle&chép® P'ius tôt, alors que nous étions
erKw
delà de plus près de là frontière belge, au
fOlllée laquelle- nous aurions pu être re-
foulés. Plus les p~réparat l fs de~ ll,
qu'eile ^-derables, plus les espérances
Plus D<~-~ fait naître étaient grandes, et
lente PenIble est pour la France la
ofipnsive. Nous trouvons
la iL -.roS. f^f, *rançaise des échos de cette
l^uiétnr
"Iqu iéttide. D'après Havas. Foch à qui
P,il,,Cllré i-emettait 'le bâton de maréchal.
a s°ul irfn.c.
cre la France n'était pas en-
erfohs U bout'de ses sacrifices et de ses
s mi'n f n
d'op!" ,qu Il fallaIt se garder d'un excès
ra.geISlr.e .omme .'d'un excès de décou-
vaSeice.nt V^ ni' wi•< aVOIr de la patience.
nellts anile parle de changements immi-
?ents' dans S romn;andernents sur le
front ce qUI prouve qur tout ne marelle
gOal y gre de Foch. Kous avons déjà si-
°lls avons déjà si-
lançal L ,t' de beaucoup
français Le,, op-C-ration,,, de Foch sont
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France pour la derni1 ère trntative de la
I guerre. our cangpr le cours de la
elle ecnoue. les Français ne
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nouvel (Lt-colonel von
der Osten Saken) Rnhi, eu. uxrh - Westfn-
lische Zsttn Sacken) Rheinisr.l1 - "Testfa-
e Hng, 9
— Foch, qui dès le temps de paix était
l'un des plus éminents théoriciens de la
stratégie, avait soutenu avec raison que la
stratégie à base théorique était supérieure
à la stratégie empirique. Depuis quelques
semaines, IL applique ce principe avec une
très grande habileté que ses ennemis eux-
mêmes doivent reconnaître. Il ne pratique
pas une stratégie d'usure. Il poursuit l'exé-
cution d'une grande conception stratégique
et jusqu'à présent du moins, il le fait avec
succès. Nous n'avons pas réussi à repous-
ser tactiquement les offensives qu'il a me-
nées avec des armées très bien ravitaillées
très bien équipées et très bien armées. Dès
lors, il s'est agi pour le haut commmande-
ment allemand, de réoccuper, sans subir
de trop lourdes pertes, le front, puissant
qu'il tenait avant son offensive. C'était, pour
lui une grave décision, parce que c'était re-
venir pour un certain temps à la défensive.
Mais il valait mieux prendre ce parti que
de s'obstiner à garder des positions avan-
cées désavantageuses,. En somme, nous
ajournons la décision et nous ne Ir-, faisons
pas de notre plein gré. Nous aurons bien-
tôt atteint nos anciennes positions et rien
ne permet de supposer que nous ne pour-
rons pas les tenir, bien que l'avance de
la première armée anglaise, le 2 septembre,
jusqu'à la ligne Etaing-Cagnicourt-Quéant,
lui donne la possibilité d'agir de flanc con-
tre de nouveaux éléments de l'ancienne li-
gne Hindenburg. Personne ne niera et per-
sonne n'a le droit de nier que la situation
militaire ne soit grave. Jamais elle n'a été
plus grave, depuis la bataille de la Marne
en 1914. Mais ce serait une bien mauvaise
note pour le peuple allemand, si cette si-
tuation lui faisait perdre la tête. Nous ré-
pétons aujourd'hui l'avertissement que nous
n'avons cessé de donner, dans la mesure
où la chose nous était possible : c'est que
nos gains de terrain du printemps ne nous
permettaient pas de tirer de succès militai-
res partiels des conséquences politiques
précises. L'échec stratégique ne doit pas
amener un changement de programme po-
litique, d'autant moins que cet échec n'est
pas et ne sera pas, nous l'espérons bien,
définitif. Le peuple allemand a fait Preu-
ve, ces jours-ci, de nervosité. C'est sans
doute parce qu'il n'a pas été mis à temps
et avec la confiance qu'il eût fallu au cou-
rant des difficultés actuelles et probables,.
Il faut se souvenir qu'il y a des heures cri-
tiques dans tous les grands conflits, aussi
bien sur les champs de bataille que dans
la vie des individus. Le peuple allemand
serait à plaindre s'il se laissait abattre,
parce qu'il a un moment pénible à passer.
Chacun de nous doit, au contraire fortifier
le sentiment de sa responsabilité et atten-
dre avec calme et fermeté les jours et les
semaines qui vont suivre. Nous verrons
bientôt si Foch a les moyens de •"o.ntinuer
son offensive jusqu'à la ligne Cambrai-La
Fère-l'Ailette et même au, delà, ou. si au
contraire notre résistance s'affermira au
point d'empêcher tout nouveau progrès de
l'Entente. « Il ne s'agit pas de perdre cou-
rage ; il faut que nous fassions appel à
toutes nos forces. C'est une nécessité dont
nous avons nettement. conscience. » —
(Franz Carl Endres) Münchner T\ cuaste
Nachrichten, 4.9.
Le repli allemand. — Sous le titre :
« EVACUATIONS STRATÉGIQUES ». - Les dépla-
cements actuels du front imposent une com-
paraison avec le mouvement de repli, du
printemps de l'année dernière, sur la ligne
Hindenburg. Ce repli était destiné à rac-
courcir notre front et à gèner les plans de
l'adversaire qui préparait une énorme of-
fensive. Ce n'est qu'après des mois et des
semaines que l'ennemi put reprendre con-
tact avec nos nouvelles lignes. Il se rendit.
bien vite compte que notre nouvelle posi-
tion, choisie et aménagée par nous avec le
plus grand soin était pour ainsi dire impre-
nable. Tous ses assauts contre la muraille
de fer de nos lignes échouèrent piteusement
et il subit des pertes sanglantes. Les tra-
vaux considérables qu'il avait faits dans le
vaste champ d'entonnoirs abandonné par
nous, furent rendus inutiles par notre atta-
que du printemps dernier qui nous permit
de refouler l'ennemi, en certains points,
jusqu'au delà de ses anciennes positions.
Aujourd'hui comme au printemps de 1917
nous gênons la marche de l'adversaire en
détruisant sur son passage tout ce qui pour-
rait lui servir et en lui infligeant de lourdes
pertes par d'habiles manœuvres tactiques.
La différence entre nos deux replis, c'est
que celui d'aujourd'hui ne s'opère pas d'un
seul coup, qu'il comporte toute une série
d'étapes, dans l'espace et dans le temps.
Cette différence s'explique par ce fait que
notre Etat-Major avait, cette fois, des visées
plus hautes, et qu'il ne s'agissait pas seule-
ment de contrecarrer un plan stratégique
de l'ennemi. Nous n'étions pas en mesure
d'empêcher l'offensive ennemie, nous de-
vions réduire ses résultats au minimum, et
l'affaiblir, au point de lui enlever pour long-
temps l'initiative. C'est ce que nous venons
de faire par notre défensive. Nous ne lais-
sons .pas de prisonniers aux mains de l'en-
nemi. Nous lui infligeons des pertes énor-
mes. Le chiffre des effectifs ne cesse de se
modifier a notre avantage. Derrière nous,
nous avons la ligne Hindenburg, profonde,
admirablement fortifiée ; devant nous, l'en-
nemi affaibli. Voila le sens et le résultat des
«•pV'rations militaires actuelles sur notre
front occidental. - Post [de Berlin], 3.9.
« T .'ABA\I)() DU T
une imminente offensive ennemie ou pour
raccourcir notre front, et récupérer des ef-
fectifs que nous avons abandonné le sail-
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