Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 septembre 1918 08 septembre 1918
Description : 1918/09/08 (N921). 1918/09/08 (N921).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449672m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
[STÈRES DE LA GUERRE
RT DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
N° 921
Paris, 8 septembre 1918.
a -
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
ligile Hindenburg : OPINION ANGLAISE.
En Per-calit l'embranchement de la ligne
frln etnburg vers Drocourt, nous avons in-
lllge à l'ennemi une défaite sévère. mais
Ilous avons Pas encore tourné la princi-
"Pale partIe (nord et sud), de la ligne Hin-
en urg ; oela n'arrivera- que lorsque nous
pro raversé le canal de la Sensée et
pris JJ Uai- Nous pourrons alors nous atten-
dre rt grands développements de la si-
tuation: r Le Plan immédiat de l'ennemi, sur
S |ét0nd de l'Oise vers le Nord,
est 'sen ttl de raccourcir sa ligne dans
les Flalidns 1de tenir le canal de la Sensée
qui cou i6 Douai, et de se retirer sur la li-
Ou lndenburg devant Cambrai et Saint-
Quentin et plus au sud sur le Chemin des
ba es. Reste à voir s'il réussira à mettre
ce Plan i exécution. Foch a gardé l'initiati-
ve d epuis le 18 juillet, et nous pouvons
en: sr 'qu'il n'y aura pas de sa faute SI
elle lui echappe. Si l'ennemi raccourci!, son
outré lien. est de ême pour nous ; en
encore plsleurs anruees alliées n'ont pas
mot.. En regardant en arrière
tio Us Pouvons être très satisfaits de la situa-
tion pr, admettant même, ce qui est très im-
• cor qU'elle ne doive pas s'améliorer en,
core •m/pènerai lVlauriGe),Dailu Chronicle,5.9
Le repli allemand. — S'il est naturel
'ql' une Certaine inquiétude se soit emparée
u pays, Il conVient d'examiner avec cal-
e un Situation qui s'explique par la su-
PeiOritÉ; numérique de l'ennemi. Pour re.
médier acette situation notre état-major
s'est ^Ppll-(ïné à faire subir à l'ennemi le
Plue pertes Possible. Si le maréchal
Koch CO tirii-i e a engager ses hommes en des
iJttaques front.ales , meurtrières, il perdra
Peu à peu sa auPériorvité numérique. L'éga-
lité des forces se rétablira'surtout lorsque
les trmir auxiliaires noires, fuyant le cli-
rnrt,du 0 abandonner le champ
fait bataille. Une fois de plJus le temps se
fait ainsi notre allié, et l'extraordinaire
,economie en hommes que fait notre haut
.- corn.mandement dans l'emploi de ses ré-
core ippT-nl à ennemi des inquiétudes en-
core accrues Dar la présence constatée dans
le eommuniqué du 25 août, de quatre dif-
fért'ntes unités austro-hongroises' sur le
front. Une autre raison de confiance pour
l'Allemagne c'est l'attitude admirable de
se s rn" combattantes,. Ce que i Frédé-
ric le Grand après la bataille de 1 Hohen-
frledberg disait de la Prusse, qu'elle re-
POSe aussi solidement sur les épaules de
"S?n armée que l'univers sur les épaules
d'Atlas, s'applique auj(,)u.rd?htli à l'Allema-
na j t à. AI-pp t. fi-oixt allemand ve-
en ?Ça c1es 1 champs de
"bataille ftcre e llaa SOlTIme. devenus de vérita-
bles' déserts, cela ne voudrait pas dire
que nous eussions subi un échec. Nous se-
rions alors dans la situation d'un homme
qui s'abrite pour attendre la fin d'un ora-
ge. Représentons-nous bien toutes les for-
ces que nous avons récupérées sur le front
oriental. Hindenburg a encore plus d'une
flèche dans son carquois. Il a télégraphié ré-
cemment qu'il se sentait extraordinairement
bien et qu'il envisageait l'avenir avec une
confiance absolue. C'était là une invitation
au peuple allemand à partager sa confiance.
Le peuple allemand a de bonnes raisons
pour l'écouter. — (Général von Ardenne)
Berliner Tageblatt, 1.9. f
« BATAILLE DE MOUVEMENT ENTRE ARRAS ET
BAPAUME » [sous ce titre]. — Nous sommes
en pleine guerre de mouvement, comme
nous l'avions souhaité. Quelles qu'aient été
les péripéties dans le secteur de Bapaume,
nos troupes ont le sentiment qu'elles sont
sorties victorieuses de la bataille. Lès avan-
tages de la bataille défensive mobile leur
sont apparus en pleine lumière. Dès le 21
août, lors de sa première grande attaque,
l'ennemi se retrouva, après avoir parcouru
quelques kilomètres dans des terrains dé-
vastés. aux prises avec des troupes alle-
mandes bien entraînées. Son attaque en
masses se brisa ; le 22 marqua la lourde
défaite de nos ennemis et l'exploitation com-
plète de notre liberté de manœuvre.
Ce jour-là aussi, les ennemis étaient
résolus à tenter à nouveau la per-
cée. Dans le secteur au nord-ouest, de Ba-
paume, les divisions allemandes les devan-
cèrent. Elles bousculèrent les forces enne-
mies qui après les lourdes pertes de la
veille reprenaient leur formation de combat.
Entre Albert et la Somme notre brillant re-
pli provoqua des attaques inconsidérées de
l'ennemi, qui subit de sérieux échecs. L'es-
prit offensif, dont ont fait preuve nos trou-
pes une fois encore, eut cette conséquence
fâcheuse, pour la continuation de notre ba-
taille défensive, de nous avoir portés trop
en avant dans les lignes ennemies. Aussi
notre état-major, pour s'assurer la liberté
de manœuvre, et avec une sage prévision
des nouveaux assauts ennemis, (ramena sur
tout le front ses troupes en arrière, au
cours de la nuit. L'ennemi ne rétablit le
contact que le lendemain .et avec hési-
tation. Quand il se décida enfin à' atta-
quer avec énergie, notre feu de' destruc-
tion anéantit ses vagues d'assaut. Il était
manifeste que son objectif principal était
Bapaume, qu'ill bombardait avec violence.
Le moment était venu d'évacuer la ville en
vertu de ce principe qu'il faut abandonner
les localités, dès l'instant où nous subis-
sons dans la défense plus de pertes que
l'ennemi dans l'attaque. L'évacuation se fit
h l'insu de l'ennemi. Une fois encore il ne
nous suivit qu'en tâtonnant. Le 29 nous at-
tendions sa nouvelle attaque sur la ligne à
l'est de Bapaume-Péronne. La phrase de
notre communiqué « là où l'ennemi a at-
teint nos lignes, notre contre-attaque l'a re-
jeté sur ses positions de départ » nous don-
ne la certitude de l'arrêt prochain de la ba-
taille, Cependant l'état-major anglais s'est
donné un nouvel objectif ; il veut percer sur
Cambrai. Depuis le 26, la bataille fait rage
dans le secteur au sud-ouest. d'Arras des
deux côtés des grand'routes. Ici aussi l'en-
nemi n'a remporté jusqu'alors aucun succès.
Il n'a cessé de refluer sous nos coups. Le
29 il a du engager de fortes réserves, pour
la nouvelle attaque qu'il avait projetée.
Lorsque cette attaque se déclencha, les trou-
pes allemandes une fois encore s'étaient re-
pliées. Dans la zone des combats de l'an
dernier, toute remplie d'entonnoirs, l'enne-
mi perdit le contact avec nous. Il ne vit plus
la situation d'ensemble et nos contre-atta-
ques furent pour lui une nouvelle surprise.
La grande bataille entre 'Arras et Noyon
dure depuis 10 jours. Le front allemand
reste inébranlable. Nous avons cédé du ter-
rain, mais nulle part l'ennemi n'a enfoncé
nos lignes ; nulle part il n'a percé. Nous
pouvons être sûrs que la victorieuse défen-
sive allemande n'a rien de commun avec le
déploiement de forcés par lequel un jour
Hindenburg terminera victorieusement la
guerre — Norddeutsche Allgemeine Zeitung,
2.9.
« LE RACCOURCISSEMENT DU FROT A YPRES >■
[sous ce titre]. — L'ennemi n'a pas réussi à
à percer notre front. — C'est nous qui,
en abandonnant des régions dévastées,
avons amélioré nos communications et qui
avons raccourci notre front, démesurément
allongé par une série de poches. Nous avons
créé à l'ennemi les inconvénients auxquels
nous nous dérobions. Nous l'avons éloigné
de ses voies de communications et de ses
bases, tout en améliorant les nôtres. Il est
évident que nous avions les forces néces-
saires pour arrêter l'ennemi où il nous au-
rait plu de le faire.L'adversaire s'en est bien
rendu compte par les défaites que nous lui
avons infligées dans la zone évacuée. Il
doit bien se dire qu'il s'expose à de plus
grands dangers, dans le cas où il persiste-
rait à attaquer nos lignes, rendues plus
denses par le raccourcissement de notre
front. Nos liaisons bien assurées avec l'ar-
rière, des positions choisies avec réflexion
et aménagées à l'avance, nous garantissent
une, liberté d'action que l'ennemi apprécie
d'ailleurs à sa juste valeur. Le maréchal
Foch lui-même a déclaré qu'une contre-of-
fensive allemande était, possible. C'était re-
connaître que notre état-major est resté
absolument maître de ses décisions. Il y
avait déjà quelque temps que nous avions
appris, d'une source autorisée, que le front
allemand devait être raccourci, pour les rai-
sons avantageuses que nops avons dites.
Cette décision, pour des motifs faciles à
comprendre, ne pouvait pas être rendue pu-
blique. — (L. R.) Tag, 2.9.
RT DES
MAIRES ÉTRANGÈRES
N° 921
Paris, 8 septembre 1918.
a -
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU ESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
ligile Hindenburg : OPINION ANGLAISE.
En Per-calit l'embranchement de la ligne
frln etnburg vers Drocourt, nous avons in-
lllge à l'ennemi une défaite sévère. mais
Ilous avons Pas encore tourné la princi-
"Pale partIe (nord et sud), de la ligne Hin-
en urg ; oela n'arrivera- que lorsque nous
pro raversé le canal de la Sensée et
pris JJ Uai- Nous pourrons alors nous atten-
dre rt grands développements de la si-
tuation: r Le Plan immédiat de l'ennemi, sur
S |ét0nd de l'Oise vers le Nord,
est 'sen ttl de raccourcir sa ligne dans
les Flalidns 1de tenir le canal de la Sensée
qui cou i6 Douai, et de se retirer sur la li-
Ou lndenburg devant Cambrai et Saint-
Quentin et plus au sud sur le Chemin des
ba es. Reste à voir s'il réussira à mettre
ce Plan i exécution. Foch a gardé l'initiati-
ve d epuis le 18 juillet, et nous pouvons
en: sr 'qu'il n'y aura pas de sa faute SI
elle lui echappe. Si l'ennemi raccourci!, son
outré lien. est de ême pour nous ; en
encore plsleurs anruees alliées n'ont pas
mot.. En regardant en arrière
tio Us Pouvons être très satisfaits de la situa-
tion pr, admettant même, ce qui est très im-
• cor qU'elle ne doive pas s'améliorer en,
core •m/pènerai lVlauriGe),Dailu Chronicle,5.9
Le repli allemand. — S'il est naturel
'ql' une Certaine inquiétude se soit emparée
u pays, Il conVient d'examiner avec cal-
e un Situation qui s'explique par la su-
PeiOritÉ; numérique de l'ennemi. Pour re.
médier acette situation notre état-major
s'est ^Ppll-(ïné à faire subir à l'ennemi le
Plue pertes Possible. Si le maréchal
Koch CO tirii-i e a engager ses hommes en des
iJttaques front.ales , meurtrières, il perdra
Peu à peu sa auPériorvité numérique. L'éga-
lité des forces se rétablira'surtout lorsque
les trmir auxiliaires noires, fuyant le cli-
rnrt,du 0 abandonner le champ
fait bataille. Une fois de plJus le temps se
fait ainsi notre allié, et l'extraordinaire
,economie en hommes que fait notre haut
.- corn.mandement dans l'emploi de ses ré-
core ippT-nl à ennemi des inquiétudes en-
core accrues Dar la présence constatée dans
le eommuniqué du 25 août, de quatre dif-
fért'ntes unités austro-hongroises' sur le
front. Une autre raison de confiance pour
l'Allemagne c'est l'attitude admirable de
se s rn" combattantes,. Ce que i Frédé-
ric le Grand après la bataille de 1 Hohen-
frledberg disait de la Prusse, qu'elle re-
POSe aussi solidement sur les épaules de
"S?n armée que l'univers sur les épaules
d'Atlas, s'applique auj(,)u.rd?htli à l'Allema-
na j t à. AI-pp t. fi-oixt allemand ve-
en ?Ça c1es 1 champs de
"bataille ftcre e llaa SOlTIme. devenus de vérita-
bles' déserts, cela ne voudrait pas dire
que nous eussions subi un échec. Nous se-
rions alors dans la situation d'un homme
qui s'abrite pour attendre la fin d'un ora-
ge. Représentons-nous bien toutes les for-
ces que nous avons récupérées sur le front
oriental. Hindenburg a encore plus d'une
flèche dans son carquois. Il a télégraphié ré-
cemment qu'il se sentait extraordinairement
bien et qu'il envisageait l'avenir avec une
confiance absolue. C'était là une invitation
au peuple allemand à partager sa confiance.
Le peuple allemand a de bonnes raisons
pour l'écouter. — (Général von Ardenne)
Berliner Tageblatt, 1.9. f
« BATAILLE DE MOUVEMENT ENTRE ARRAS ET
BAPAUME » [sous ce titre]. — Nous sommes
en pleine guerre de mouvement, comme
nous l'avions souhaité. Quelles qu'aient été
les péripéties dans le secteur de Bapaume,
nos troupes ont le sentiment qu'elles sont
sorties victorieuses de la bataille. Lès avan-
tages de la bataille défensive mobile leur
sont apparus en pleine lumière. Dès le 21
août, lors de sa première grande attaque,
l'ennemi se retrouva, après avoir parcouru
quelques kilomètres dans des terrains dé-
vastés. aux prises avec des troupes alle-
mandes bien entraînées. Son attaque en
masses se brisa ; le 22 marqua la lourde
défaite de nos ennemis et l'exploitation com-
plète de notre liberté de manœuvre.
Ce jour-là aussi, les ennemis étaient
résolus à tenter à nouveau la per-
cée. Dans le secteur au nord-ouest, de Ba-
paume, les divisions allemandes les devan-
cèrent. Elles bousculèrent les forces enne-
mies qui après les lourdes pertes de la
veille reprenaient leur formation de combat.
Entre Albert et la Somme notre brillant re-
pli provoqua des attaques inconsidérées de
l'ennemi, qui subit de sérieux échecs. L'es-
prit offensif, dont ont fait preuve nos trou-
pes une fois encore, eut cette conséquence
fâcheuse, pour la continuation de notre ba-
taille défensive, de nous avoir portés trop
en avant dans les lignes ennemies. Aussi
notre état-major, pour s'assurer la liberté
de manœuvre, et avec une sage prévision
des nouveaux assauts ennemis, (ramena sur
tout le front ses troupes en arrière, au
cours de la nuit. L'ennemi ne rétablit le
contact que le lendemain .et avec hési-
tation. Quand il se décida enfin à' atta-
quer avec énergie, notre feu de' destruc-
tion anéantit ses vagues d'assaut. Il était
manifeste que son objectif principal était
Bapaume, qu'ill bombardait avec violence.
Le moment était venu d'évacuer la ville en
vertu de ce principe qu'il faut abandonner
les localités, dès l'instant où nous subis-
sons dans la défense plus de pertes que
l'ennemi dans l'attaque. L'évacuation se fit
h l'insu de l'ennemi. Une fois encore il ne
nous suivit qu'en tâtonnant. Le 29 nous at-
tendions sa nouvelle attaque sur la ligne à
l'est de Bapaume-Péronne. La phrase de
notre communiqué « là où l'ennemi a at-
teint nos lignes, notre contre-attaque l'a re-
jeté sur ses positions de départ » nous don-
ne la certitude de l'arrêt prochain de la ba-
taille, Cependant l'état-major anglais s'est
donné un nouvel objectif ; il veut percer sur
Cambrai. Depuis le 26, la bataille fait rage
dans le secteur au sud-ouest. d'Arras des
deux côtés des grand'routes. Ici aussi l'en-
nemi n'a remporté jusqu'alors aucun succès.
Il n'a cessé de refluer sous nos coups. Le
29 il a du engager de fortes réserves, pour
la nouvelle attaque qu'il avait projetée.
Lorsque cette attaque se déclencha, les trou-
pes allemandes une fois encore s'étaient re-
pliées. Dans la zone des combats de l'an
dernier, toute remplie d'entonnoirs, l'enne-
mi perdit le contact avec nous. Il ne vit plus
la situation d'ensemble et nos contre-atta-
ques furent pour lui une nouvelle surprise.
La grande bataille entre 'Arras et Noyon
dure depuis 10 jours. Le front allemand
reste inébranlable. Nous avons cédé du ter-
rain, mais nulle part l'ennemi n'a enfoncé
nos lignes ; nulle part il n'a percé. Nous
pouvons être sûrs que la victorieuse défen-
sive allemande n'a rien de commun avec le
déploiement de forcés par lequel un jour
Hindenburg terminera victorieusement la
guerre — Norddeutsche Allgemeine Zeitung,
2.9.
« LE RACCOURCISSEMENT DU FROT A YPRES >■
[sous ce titre]. — L'ennemi n'a pas réussi à
à percer notre front. — C'est nous qui,
en abandonnant des régions dévastées,
avons amélioré nos communications et qui
avons raccourci notre front, démesurément
allongé par une série de poches. Nous avons
créé à l'ennemi les inconvénients auxquels
nous nous dérobions. Nous l'avons éloigné
de ses voies de communications et de ses
bases, tout en améliorant les nôtres. Il est
évident que nous avions les forces néces-
saires pour arrêter l'ennemi où il nous au-
rait plu de le faire.L'adversaire s'en est bien
rendu compte par les défaites que nous lui
avons infligées dans la zone évacuée. Il
doit bien se dire qu'il s'expose à de plus
grands dangers, dans le cas où il persiste-
rait à attaquer nos lignes, rendues plus
denses par le raccourcissement de notre
front. Nos liaisons bien assurées avec l'ar-
rière, des positions choisies avec réflexion
et aménagées à l'avance, nous garantissent
une, liberté d'action que l'ennemi apprécie
d'ailleurs à sa juste valeur. Le maréchal
Foch lui-même a déclaré qu'une contre-of-
fensive allemande était, possible. C'était re-
connaître que notre état-major est resté
absolument maître de ses décisions. Il y
avait déjà quelque temps que nous avions
appris, d'une source autorisée, que le front
allemand devait être raccourci, pour les rai-
sons avantageuses que nops avons dites.
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