Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-09-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 septembre 1918 06 septembre 1918
Description : 1918/09/06 (N919). 1918/09/06 (N919).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6449670s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
STÈRES DE LA GUERRE
1 RT DES
- FFAIRES ÉTRANGÈRES
I --
I V 919
Paris, 6 septembre 1918
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
ENSEMBLE DES FRONTS
« iaVe et la Marne. — Sous le titre :
a oLIl LE véritable front UNIQUE ». — On
a cparé très justement les batailles de
la ae et de la Piave. Mais la bataille
de i pave n'a Pu être suivie d'une vérita-
bl e conke-OlIenlsÎlve mahrré les trèl3 gran-
des Pertes subies par les troupes que l'en-
11efui avait engagées et malgré le désordre
que leu, retraite avait produit dans toute
alee. La réaction contre-offensive ne fut
absoluni Cnt 'P^3 possible dans les secteurs
lIlll gneux de l'Astico à la Piave et, mê-
me Sll 1" le fleuve, elle dut se borner au ra-
tissasp ode, terrain entre Vieille-Piave et
Kouveii dl- ave- Pourquoi ? Parce que nous
ne lSPOISlons pas d'une masse de manœu-
\re Slu'ffisante. Or, plus que partout ail-
leurs i ne1 cessité de grandes réserves
st Jglques s'impose au front italien qui
est 'de tous, le plus difficile. La très gran-
deimpQce cL tiennent sous l'étroite dépendance de letur
la nécp les quelques secteurs de la plaine ;
la Il~cessité d'actions combinées danlsl des
fort éloignés et, on peut le dire,
c°ninlpto e,n,t séparés sopt des conditions
(Iui exi0t la disponibilité de masses pro-
t --'.,.dltal1CIH plus nombreuses que sur
tout autre théâtre de la guerre. Quicon-
tout à liVt f f x re les conditions de la lutte sur
ftotre fp 01 s'il connaîtra la puissance du dé-
plOIement d'artillerie autrichien et l'impor-
tance h
hotnmp 'Xf» forces ennemies. — dont pas un
hoenune n'a. été prélevé pour être envoyé en
d rance - s'il tient aussi quelque compte
de l'expérience du passé et apprécie à sa
juste valeur l'armée ennemie capable en-
oore d'une action défensive très respectable,
-..ne peut être que de cet avis : nous ne
devons engager une nouvelle grande par-
conditi le Stelvio et l'Adriatique qu'à la
Cnition. d'avoir sur l'adversaire une su-
PerIrité numérique telle qu'elle nous don-
ne l'as JJl anCe d'obtenir un grand et durable
sUcès et même une série de succès con-
dUISant à la victoire finale. C'est seulement
des camps d'instruction des troupes améri-
caInes que l'Italie pourra recevoir — par
centaines de mille hommes - -des renforts
suffisaintt« Nous voulons croire que l'envoi
de ces renforts sur notre front est une
Question résoliue : en ce cas, nous de-
rons simnn qu on ne perdra pas de
tem Dans le cas contraire si l'on en
était encore aux négociations, par quelles
raisons -cela pourrait-il s'expliquer ? [quel-
qles hJmes censtlrées]. Remettrait - on en
ISCUsslon la question du front principal et
du front -secondaire ? Reviendrait-elle en
hon-iletir - à supposer qu'elle ait jamais
C(,e"q - de l'être chez certains de nos alliés
— la conception d'après laquelle la guerre
doit se décider sur le front occidental tan-
dis que sur le nôtre, Italie et Autriche ne
peuvent que régler, vaille que vaille, leurs
querelles particulières. Contre cette concep-
tion, il y a d'abord un fait douloureux :
l'ennemi occupe deux de nos provinces,
gages que, dans l'intérêt commun, il faut
lui reprendre. Contre une classification
graduée des fronts, il y a ensuite la con-
ception dtu, front unique. Aujourd'hui enco-
re, l'Entente pourrait concentrer sur notre
front une partie des forces disponibles et
abattre militairement l'Autriche afin d'en-
traîner rapidement l'Allemagne dans son
écroulement. Sans l'intervention américai-
ne sur une vaste échelle, ou bien les for-
ces italiennes et autrichiennes se neutrali-
seront ce qui ne comporte aucun avanta-
ge pour l'Entente, ou bien le raccourcisse-
ment du front occidental permettra à l'Al-
lemagne de combiner avec l'Autriche une
nouvelle offensive contre nous. Une gran-
diose réalisation du front unique, permet-
tant à l'Italie, avec le concours américain,
d'exercer une puissante action en concor-
dance simultanée avec celle qui serait re-
prise sur le front ouest, correspondrait au
contraire, de la meilleure manière et de la
plus pratique, ami but commun de l'Entente.
— Gazzetta del Papolo, 2.9.
t
FRONT OCCIDENTAL
« Deux lutteurs » [sous ce titre]. — La
bataille devient de plus en plus une lutte
décisive non seulement entre deux armées,
mais entre leurs chefs. Foch est un homme
nouveau, arrivé au commandement dans
des circonstances difficiles, en une heure
où Paris a tremblé, comme dans les der-
niers jours d'août 1914. Foch, il faut le
reconnaître, n'a jamais perdu la tê-
te et il n'a iCeSg¿ d'être calme, si
violentes que fussent les attaques dont
il a été l'objet. Il est vrai qu'il
a trouvé un appui précieux auprès des
administrations de guerre de l'Amérique,
de la France et de l'Angleterre qui ont
mis à sa disposition toutes leurs ressour-
ces. Le 23 juin, Lloyd George déclarait
à la Chambre des Communes: «Je ne serais
pas étonné si, prochainement, les Alliés
avaient de nouveau la supériorité numé-
rique sur leur ennemi. » Foch devait natu-
rellement chercher à tirer parti de sa
supériorité. Ce n'est pas nous qui l'avons
contraint à attaquer. Mais il s'est heurté
à) deux lutteurs dignes-de lui, et il n'a
pas remporté Qa victoire décisive. Cette
supériorité numérique de l'adversaire et
ses attaques ont décidé notre Etat-Major
à laisser l'ennemi s'épuiser dans des as-
sauts contre des positions fortifiées.
Ayant alors recours à un nouvel expé-
dient stratégique, Foch ne cessa d'élargir,
systématiquement, son front d'attaque,
cherchant à faire valoir sa supériorité
dans Ile sens de la largeur. Il espère que
le front de bataille allemand, en ne ces-
sant de s'étendre, deviendra vulnérable
en l'un de ses points. Il faut, d'ailleurs,
que Foch, pour mener ainsi la bataille,
s'imagine avoir une supériorité incontes-
table en effectifs et en moyens de combat.
C'est à notre Etat-Major d'économiser ses
troupes et ses réserves pour une lutte fi-
nale. Il importe peu que nous évacuions
quelques kilomètres de terrain et des vil-
lages en ruines. Ce sont les dernières ré-
serves que l'un des adversaires pourra je-
ter dans la bataille, qui lui permettront
d'avoir le dernier mot, d'imposer sa loi et
de remporter la victoire. — (Richard
Gadke) Vorwarts, 31.8.
« La bataille de France » [sous ce titre].
— La surprise que nous a préparée le
maréchal Foch s'explique par deux raisons.
La première c'est que nous avions estimé
ses forces et ses réserves au - dessous de
leur valeur. Les autorités compétentes à
Berlin évaluent à un million et demi le
nombre des troupes, qui ont attaqué notre
front d'Arras-Soissons, parmi lesquelles
beaucoup d'Américains et beaucoup d'An-
glais, transportés en France après les dé-
faites du printemps. La deuxième raison
est l'unité de commandement, si impar-
faite encore qu'elle nous paraisse parfois.
En face des puissants assauts du maréchal
Foch, nous n'avions pas à tenir une' ligne
qui ne résulte en somme que des hasards
d'une offensive. Aussi de Reims à Soissons
et à Arras dès que la phase de l'offensive
a fait place à celle de la défensive, nos
troupes ont été ramenées sur de nouvelles
lignes en arrière aussi bien devant les An- A
glais que devant les Français. La réaction
des deux armées alliées a été très diffé
rente. Chaque fois que les Français ont
constaté l'insuccès de leurs tentatives de
percée, ils se sont bornés à nous suivre
lentement, partout où nous nous repliions
avec méthode et de plein gré. Ils étaient
heureux d'annoncer, dans leurs communi-
qués, la « conquête » de 20 ou 30 villages,
qu'ils avaient occupés sans combats. Les
Anglais au contraire semblent ne vouloir
jamais lâcher l'ennemi qui se replie. S'ils
remportent quelques avantages, il y a dis-
proportion entre ces gains et les pertes su-
bies par l'assaillant. Cette différence dans les
méthodes ennemies ne saurait provenir de
ce que la tactique défensive allemande n'est
pas la même sur le front anglais et sur le
front français. Nous constatons une fois de
plus que la jeune armée anglaise manque -
de' souplesse intellectuelle, qu'elle se laisse
guider par la lettre des règlements. L'Etat-
Major allemand a fréquemment changé au
cours de cette guerre ses méthodes straté-
giques et tactiques, pour les adapter, avec
1 RT DES
- FFAIRES ÉTRANGÈRES
I --
I V 919
Paris, 6 septembre 1918
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
ENSEMBLE DES FRONTS
« iaVe et la Marne. — Sous le titre :
a oLIl LE véritable front UNIQUE ». — On
a cparé très justement les batailles de
la ae et de la Piave. Mais la bataille
de i pave n'a Pu être suivie d'une vérita-
bl e conke-OlIenlsÎlve mahrré les trèl3 gran-
des Pertes subies par les troupes que l'en-
11efui avait engagées et malgré le désordre
que leu, retraite avait produit dans toute
alee. La réaction contre-offensive ne fut
absoluni Cnt 'P^3 possible dans les secteurs
lIlll gneux de l'Astico à la Piave et, mê-
me Sll 1" le fleuve, elle dut se borner au ra-
tissasp ode, terrain entre Vieille-Piave et
Kouveii dl- ave- Pourquoi ? Parce que nous
ne lSPOISlons pas d'une masse de manœu-
\re Slu'ffisante. Or, plus que partout ail-
leurs i ne1 cessité de grandes réserves
st Jglques s'impose au front italien qui
est 'de tous, le plus difficile. La très gran-
deimpQce cL
la nécp les quelques secteurs de la plaine ;
la Il~cessité d'actions combinées danlsl des
fort éloignés et, on peut le dire,
c°ninlpto e,n,t séparés sopt des conditions
(Iui exi0t la disponibilité de masses pro-
t --'.,.dltal1CIH plus nombreuses que sur
tout autre théâtre de la guerre. Quicon-
tout à liVt f f x re les conditions de la lutte sur
ftotre fp 01 s'il connaîtra la puissance du dé-
plOIement d'artillerie autrichien et l'impor-
tance h
hotnmp 'Xf» forces ennemies. — dont pas un
hoenune n'a. été prélevé pour être envoyé en
d rance - s'il tient aussi quelque compte
de l'expérience du passé et apprécie à sa
juste valeur l'armée ennemie capable en-
oore d'une action défensive très respectable,
-..ne peut être que de cet avis : nous ne
devons engager une nouvelle grande par-
conditi le Stelvio et l'Adriatique qu'à la
Cnition. d'avoir sur l'adversaire une su-
PerIrité numérique telle qu'elle nous don-
ne l'as JJl anCe d'obtenir un grand et durable
sUcès et même une série de succès con-
dUISant à la victoire finale. C'est seulement
des camps d'instruction des troupes améri-
caInes que l'Italie pourra recevoir — par
centaines de mille hommes - -des renforts
suffisaintt« Nous voulons croire que l'envoi
de ces renforts sur notre front est une
Question résoliue : en ce cas, nous de-
rons simnn qu on ne perdra pas de
tem Dans le cas contraire si l'on en
était encore aux négociations, par quelles
raisons -cela pourrait-il s'expliquer ? [quel-
qles hJmes censtlrées]. Remettrait - on en
ISCUsslon la question du front principal et
du front -secondaire ? Reviendrait-elle en
hon-iletir - à supposer qu'elle ait jamais
C(,e"q - de l'être chez certains de nos alliés
— la conception d'après laquelle la guerre
doit se décider sur le front occidental tan-
dis que sur le nôtre, Italie et Autriche ne
peuvent que régler, vaille que vaille, leurs
querelles particulières. Contre cette concep-
tion, il y a d'abord un fait douloureux :
l'ennemi occupe deux de nos provinces,
gages que, dans l'intérêt commun, il faut
lui reprendre. Contre une classification
graduée des fronts, il y a ensuite la con-
ception dtu, front unique. Aujourd'hui enco-
re, l'Entente pourrait concentrer sur notre
front une partie des forces disponibles et
abattre militairement l'Autriche afin d'en-
traîner rapidement l'Allemagne dans son
écroulement. Sans l'intervention américai-
ne sur une vaste échelle, ou bien les for-
ces italiennes et autrichiennes se neutrali-
seront ce qui ne comporte aucun avanta-
ge pour l'Entente, ou bien le raccourcisse-
ment du front occidental permettra à l'Al-
lemagne de combiner avec l'Autriche une
nouvelle offensive contre nous. Une gran-
diose réalisation du front unique, permet-
tant à l'Italie, avec le concours américain,
d'exercer une puissante action en concor-
dance simultanée avec celle qui serait re-
prise sur le front ouest, correspondrait au
contraire, de la meilleure manière et de la
plus pratique, ami but commun de l'Entente.
— Gazzetta del Papolo, 2.9.
t
FRONT OCCIDENTAL
« Deux lutteurs » [sous ce titre]. — La
bataille devient de plus en plus une lutte
décisive non seulement entre deux armées,
mais entre leurs chefs. Foch est un homme
nouveau, arrivé au commandement dans
des circonstances difficiles, en une heure
où Paris a tremblé, comme dans les der-
niers jours d'août 1914. Foch, il faut le
reconnaître, n'a jamais perdu la tê-
te et il n'a iCeSg¿ d'être calme, si
violentes que fussent les attaques dont
il a été l'objet. Il est vrai qu'il
a trouvé un appui précieux auprès des
administrations de guerre de l'Amérique,
de la France et de l'Angleterre qui ont
mis à sa disposition toutes leurs ressour-
ces. Le 23 juin, Lloyd George déclarait
à la Chambre des Communes: «Je ne serais
pas étonné si, prochainement, les Alliés
avaient de nouveau la supériorité numé-
rique sur leur ennemi. » Foch devait natu-
rellement chercher à tirer parti de sa
supériorité. Ce n'est pas nous qui l'avons
contraint à attaquer. Mais il s'est heurté
à) deux lutteurs dignes-de lui, et il n'a
pas remporté Qa victoire décisive. Cette
supériorité numérique de l'adversaire et
ses attaques ont décidé notre Etat-Major
à laisser l'ennemi s'épuiser dans des as-
sauts contre des positions fortifiées.
Ayant alors recours à un nouvel expé-
dient stratégique, Foch ne cessa d'élargir,
systématiquement, son front d'attaque,
cherchant à faire valoir sa supériorité
dans Ile sens de la largeur. Il espère que
le front de bataille allemand, en ne ces-
sant de s'étendre, deviendra vulnérable
en l'un de ses points. Il faut, d'ailleurs,
que Foch, pour mener ainsi la bataille,
s'imagine avoir une supériorité incontes-
table en effectifs et en moyens de combat.
C'est à notre Etat-Major d'économiser ses
troupes et ses réserves pour une lutte fi-
nale. Il importe peu que nous évacuions
quelques kilomètres de terrain et des vil-
lages en ruines. Ce sont les dernières ré-
serves que l'un des adversaires pourra je-
ter dans la bataille, qui lui permettront
d'avoir le dernier mot, d'imposer sa loi et
de remporter la victoire. — (Richard
Gadke) Vorwarts, 31.8.
« La bataille de France » [sous ce titre].
— La surprise que nous a préparée le
maréchal Foch s'explique par deux raisons.
La première c'est que nous avions estimé
ses forces et ses réserves au - dessous de
leur valeur. Les autorités compétentes à
Berlin évaluent à un million et demi le
nombre des troupes, qui ont attaqué notre
front d'Arras-Soissons, parmi lesquelles
beaucoup d'Américains et beaucoup d'An-
glais, transportés en France après les dé-
faites du printemps. La deuxième raison
est l'unité de commandement, si impar-
faite encore qu'elle nous paraisse parfois.
En face des puissants assauts du maréchal
Foch, nous n'avions pas à tenir une' ligne
qui ne résulte en somme que des hasards
d'une offensive. Aussi de Reims à Soissons
et à Arras dès que la phase de l'offensive
a fait place à celle de la défensive, nos
troupes ont été ramenées sur de nouvelles
lignes en arrière aussi bien devant les An- A
glais que devant les Français. La réaction
des deux armées alliées a été très diffé
rente. Chaque fois que les Français ont
constaté l'insuccès de leurs tentatives de
percée, ils se sont bornés à nous suivre
lentement, partout où nous nous repliions
avec méthode et de plein gré. Ils étaient
heureux d'annoncer, dans leurs communi-
qués, la « conquête » de 20 ou 30 villages,
qu'ils avaient occupés sans combats. Les
Anglais au contraire semblent ne vouloir
jamais lâcher l'ennemi qui se replie. S'ils
remportent quelques avantages, il y a dis-
proportion entre ces gains et les pertes su-
bies par l'assaillant. Cette différence dans les
méthodes ennemies ne saurait provenir de
ce que la tactique défensive allemande n'est
pas la même sur le front anglais et sur le
front français. Nous constatons une fois de
plus que la jeune armée anglaise manque -
de' souplesse intellectuelle, qu'elle se laisse
guider par la lettre des règlements. L'Etat-
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