Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 août 1918 21 août 1918
Description : 1918/08/21 (T9,N903). 1918/08/21 (T9,N903).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252429j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
K de LA GUERRE
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W/68
'-----=
N° 903
Paris, 21 août 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
'-'"
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. Ministres
^ËSTIONS MILITAIRES
îi PaONT OCCIDENTAL
resse an 1
,!«, i1^f g aIse. - Lorsque les Alle-
etait anJr?nt entre la Vesle et l'Ais-
e te qUe certain une chose peut
que s'il ^m frtch,al Foch aurait pu les
repousser S Il aVait voulu y mettile le prix.
Au lieu de cpIo voulu y mettre le prix.
li ies laissa sur leurs po-
h^tiîJ?e l'AnrV0Pnt une attaque au nord-
il^s Ai^idne? nf à Montdidier. Il existe une
N letoa entre ces deux secteurs.
-aite devr^eilaient jusqu'à Roye. les
allemands devraient se retirer sur Noyon ;
teur ~e vpÎ se retirer sur Noyon ;
> v °lsiri à Noyon découvrirait le sec.
iQ s sur l'autre rive de l'Oi-
k ne retraiLt e sur la rive gauche de
iÙ'à. SOisrait Une attaque des Alliés
à Soissons ; en cas de succès, le Che-
min des sa f Se verrait menacé et les
ti()II1)ds es se verrait menacé et les
couveraient ramenés auto-
K? Ptatt 'e„ la Vesle sur l'Aisne. C'est
5 ~p 1 ~%n , qu'il est Possible de voir se
réaliser qU'il est possible de voir se
pé 4lise D'ail Il n'est pas encore mis à exé-
2 > cette 'ce plan est évident, et
cution. cfhe e ra 11 est possible qu'on ne
So littache pa il est possible qu'on ne
ùrplan SecroV Le maréchal Foch tiendra
s> ! W aussi longtemps qu'il le
pourra. Hindenburg avait perdu la moitié
d. ûft_ lîllldeliburg avait perdu la moitié
W o Pavante en montrant pat
es l'cher de mai qu'il avait entrepris
k kÎAu?er surparis en suivant le cours
i,
s- Anf. eIlement, personne ne con-
l'W^p* /^aiis J, u maréchal Foch, si ce n'est
cha] Cp °ci\ lui-même. — (Vindex)
,V ^c/,e-Ver 'rdmn> 17.8.
i eSse' C, Uardian, 17.8.
V A. itar
Nht ute m, - 'Personne ne peut met-
6 les nouveaux perfection-
tech nIques puissent imprimer à la
'\I't n llUire aractéris tique. mais il e'st
sort d'i ^ser m s Puissent influer sur le
sur l'i Ùlle be- qU'lIs puisslent influer sur le
d'une bataille, et à plus forte raison 1
/6 la Suierre- Suivant
IjA h ^niaf, -
CIj V8 4lïPl,Js ffrainnde importance des inven-
¡¡"r S Sur,lcation que nous en pouvons
hQ a ma ni a
t ç}e j- e de concevoir le combat
iVeps belligérants. Dans la
Ii fect.dIS'Posa e du conflit, seuls les Alle-
mands disposaients d'instruments de guerre
ectionnés et lfedlés suivant des concep-
re i l'Etat-Major alle-
p d 1 tapide nt la. gUelfre comme une ma-
;ti fité eold;: tenait comp-
'V ^ité
- - UmlllbdulOrl et ue la
t(jqQes de la mml, Vements stratégiques plu-
de luPllIssance des moyens méca-
It qUi lul -Paraissaient utiles senle-
rtSt¡t¡ltoÜ'e'sOUdre des problèmes sp.éclau.x
?1 -5tfj i5rilSif °lres p e es problèmes spéciaux
So à l Jracil i ter
Viessf exemPIe ]e 420 était
QChé Ses de lier la rapide destruction des
de Paris Belgique et du camp re-
'11 l'i Qlle ,b,,i Mais ne pouvait servir à
llVaSi a..allIe. Aussi Moltke condui-
''itiv on sans se préoccuper' d'être
ou non accompagné des pièces les plus
puissantes et quand il arriva sur la Marne,
il fut durement battu. Alors, commença la
période des inventions ingénieuses se rap-
portant toutes à la guerre de tranchées, lan-
ce-flammes, gaz, mortiers, etc. Pendant ce
temps, les Anglais étudiaient les premiers
modèles de tanks qui semblèrent une révé-
lation. On a -attribué aux tanks la victoire
anglaise de Cambrai (en l'année 1917),
mais on ne peut oublier que les tanks
étaient encore plus nombreux dans l'armée
britannique défaite à Saint-Quentin. La
vraie importance symptomatique de cette
invention consiste plutôt dans le fait qu'elle
contenait un principe de mouvement. 1
et s'adaptait à la future guerre de mauve.
ment. alors que les Allemands --- s'achar-
naient à perfectionner les méthodes de la
guerre, statique, contraire à tous les ensei-
gnements de leurs théoriciens. Ils imitèrent
tout de suite' les tanks, en construisirent de
magnifiques, mais trop lourds et trop lents,
qui ne servirent presque à rien dans
l'avance de mars, mai et juillet de cette
année, et qui ne s'adaptaient pas à la concen-
tion agressive de Ludendorff. Foch, au con-
traire, a eu à sa disposition des tanks lé-
gers, répondant aux exigences les plus
pratiques de la bataille. Il y a eu de la part
des ingénieurs français et anglais adapta-
tion rapide et prévoyante, tandis que les Al-
lemands arrivaient en, retard. Aujourd'hui,
malgré la parfaite technicité de toute l'or-
ganisation industrielle allemande, l'ennemi
est en état d'infériorité non comme quan-
tité mais comme genre et type de machines
de guerre. — Stampa, 17.8.
Presse allemande. — Du Grand Quartier
général : Sur le front occidental, l'armée et
le peuple allemands ont connu,depuis quatre
années, des succès sans précédents, dans
l'offensive et Ja défensive. Cette guerre a
été en somme une série de défaite's pour nos
ennemis. Ce n'est que ces jours-ci que Lu-
dendorff nous a reppelé cette vérité au^
des vicissitudes sont inévitables au cours
d'une guerre. Il a exprimé cette opinion,
après avoir mené à bien cette année trois
vigoureuses offensives et après n'avoir pu
réussir, au cours d'une quatrième attaque,
au gré de ses désirs. Il y a une différence
entre le succès franco-anglais du 8 août en-
tre Ancre et Avre et ce qui s'est passé à
Reims.Ici nous avions forcé J'adversaire qui
se dérobait pour prendre l'initiative en un
un autre point au front, a livrer une batail-
le défensive qui lui a été fatale. Cette fois,
grâce au brouillard, grâce aux tanks, l'en-
nemi a remporté par surprise un réel suc-
cès. Nous n'hésitons pas à le reconnaître,
Mais ce succès n'est pas décisif ni capable 1
de changer le cours de la guerre. C'est quel-
que chose de comparble à notre avance de
Coucy-le-Châtau, saluée comme un succès
par l'armée, et qui a passé presque inaper-
çue dans le pays. Jusqu'ici, au cours de la
guerre, nous n'avons jamais eu d'autre sen-
timent que celui que nous étions victorieux.
Les combattants avaient même l'impression
quelle sur ]a victoire absÏÏolnJmmp ent. non seule-
ment sur la victoire, mais sur la réussite
de chacun des coups que nous partions. Le
revers d'aujourd'hui n'abattra pas nos cou-
rages. Nous à qui le feldmaréchal de Hin-
denburg a déclaré que nous mènerions
à bien notre tâche si nous l'accomplissions
avec la force de la Prusse d'autrefois et
avec la force aJlernand^ ,irefoi? et
instamment que ce coup sensible demandons
instamment que ce coup sensible que
l'ennemi nous a porté nous montre
à nouveau la voie où nous serons invincibles.
Oubliant les querelles du jour, avec ce
dévouement, cet esprit J°Ur' avec et
cette conscience de notre force que nos
pères nous ont légulés, nous emporterons
de haute lutte pour nos enfants la paix al-
lemande. (W. Scheuermann). Norddeutsc he
Allgemeine Zeitung. 13.8
1 -
- Nous continuons à détenir la direction
de la bataille que l'ennemi aurait voulu
nous enlever. Son succès s'est borné aux
résultats qu'il a obtenus le premier jour.
Mais comme notre front n'est plus cons-
titue comme autrefois par une ligne de
positions solidement organisée, il n'a plus
la même importance que par le passé. Le
terrain, lui-même n'est plus pour nous
objectif de combat : ce n'est désormais
qu'un champ de m)înrî!, r,
son côté cherchait mo f L' ennemi de
son coté cherchait moins à reconquérir ses
territoires devastés qu'à anéantir les forces
militaires de l'Allemagne Son succès du
début ne lui a pas donné lieu d'être satis-
fait. Ce succès initial était inévitable, puis-
que l'industrie militaire de l'univers entier
travaille fiévreusement pour les Alliés. Il
n'a été qu'un épisode. Il n'a plus dimpor-
tance après l'échec des intentions et des
plans de l'ennemi. Nos adversaires eux-mê-
mes se rendront bientôt compte.
de toute l'allégresse avec laquelle ils ont
salué leur prétendue grande victoire, que
celle-ci n'a été qu'un succès de début sans
lendemain. - Norddeutsche Allgemeine
Zeitung, 14.8.
- Après que l'attaque anglaise du 8
août sur la Somme, eut enfoncé un coin
dans notre front, les Français, à leur tour
- .-- '!. -
passèrent LOur,
possible que cette rapide intervention ait
été une improvisation de Foch, pour que
les Anglais ne fussent pas seuls à cueillir les
lauriers. Mais l'impression générale que
donne l'ensemble de la bataille est que
Foch, enhard son succès sur a Mar-
ne, est décidé h n«oc^
d'apres la presse de la defensive, que
d'après la presse ennemie il devait conser-
ver en 1918, à l'offensive. Si l'on pouvait
considérer encore son attaque sur la Mar-
ne et sur l'Aisne Comme une opération de
défensive active. la puissante poussée qu'il
vient de déclencher s'insrire manifestement
de l'dée de vaincre en attaquant. Mais
jl Rr 1>E8
W/68
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N° 903
Paris, 21 août 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
'-'"
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères. Ministres
^ËSTIONS MILITAIRES
îi PaONT OCCIDENTAL
resse an 1
,!«, i1^f g aIse. - Lorsque les Alle-
etait anJr?nt entre la Vesle et l'Ais-
e te qUe certain une chose peut
que s'il ^m frtch,al Foch aurait pu les
repousser S Il aVait voulu y mettile le prix.
Au lieu de cpIo voulu y mettre le prix.
li ies laissa sur leurs po-
h^tiîJ?e l'AnrV0Pnt une attaque au nord-
il^s Ai^idne? nf à Montdidier. Il existe une
N letoa entre ces deux secteurs.
-aite devr^eilaient jusqu'à Roye. les
allemands devraient se retirer sur Noyon ;
teur ~e vpÎ se retirer sur Noyon ;
> v °lsiri à Noyon découvrirait le sec.
iQ s sur l'autre rive de l'Oi-
k ne retraiLt e sur la rive gauche de
iÙ'à. SOisrait Une attaque des Alliés
à Soissons ; en cas de succès, le Che-
min des sa f Se verrait menacé et les
ti()II1)ds es se verrait menacé et les
couveraient ramenés auto-
K? Ptatt 'e„ la Vesle sur l'Aisne. C'est
5 ~p 1 ~%n , qu'il est Possible de voir se
réaliser qU'il est possible de voir se
pé 4lise D'ail Il n'est pas encore mis à exé-
2 > cette 'ce plan est évident, et
cution. cfhe e ra 11 est possible qu'on ne
So littache pa il est possible qu'on ne
ùrplan SecroV Le maréchal Foch tiendra
s> ! W aussi longtemps qu'il le
pourra. Hindenburg avait perdu la moitié
d. ûft_ lîllldeliburg avait perdu la moitié
W o Pavante en montrant pat
es l'cher de mai qu'il avait entrepris
k kÎAu?er surparis en suivant le cours
i,
s- Anf. eIlement, personne ne con-
l'W^p* /^aiis J, u maréchal Foch, si ce n'est
cha] Cp °ci\ lui-même. — (Vindex)
,V ^c/,e-Ver 'rdmn> 17.8.
i eSse' C, Uardian, 17.8.
V A. itar
Nht ute m, - 'Personne ne peut met-
6 les nouveaux perfection-
tech nIques puissent imprimer à la
'\I't n llUire aractéris tique. mais il e'st
sort d'i ^ser m s Puissent influer sur le
sur l'i Ùlle be- qU'lIs puisslent influer sur le
d'une bataille, et à plus forte raison 1
/6 la Suierre- Suivant
IjA h ^niaf, -
CIj V8 4lïPl,Js ffrainnde importance des inven-
¡¡"r S Sur,lcation que nous en pouvons
hQ a ma ni a
t ç}e j- e de concevoir le combat
iVeps belligérants. Dans la
Ii fect.dIS'Posa e du conflit, seuls les Alle-
mands disposaients d'instruments de guerre
ectionnés et lfedlés suivant des concep-
re i l'Etat-Major alle-
p d 1 tapide nt la. gUelfre comme une ma-
;ti fité eold;: tenait comp-
'V ^ité
- - UmlllbdulOrl et ue la
t(jqQes de la mml, Vements stratégiques plu-
de luPllIssance des moyens méca-
It qUi lul -Paraissaient utiles senle-
rtSt¡t¡ltoÜ'e'sOUdre des problèmes sp.éclau.x
?1 -5tfj i5rilSif °lres p e es problèmes spéciaux
So à l Jracil i ter
Viessf exemPIe ]e 420 était
QChé Ses de lier la rapide destruction des
de Paris Belgique et du camp re-
'11 l'i Qlle ,b,,i Mais ne pouvait servir à
llVaSi a..allIe. Aussi Moltke condui-
''itiv on sans se préoccuper' d'être
ou non accompagné des pièces les plus
puissantes et quand il arriva sur la Marne,
il fut durement battu. Alors, commença la
période des inventions ingénieuses se rap-
portant toutes à la guerre de tranchées, lan-
ce-flammes, gaz, mortiers, etc. Pendant ce
temps, les Anglais étudiaient les premiers
modèles de tanks qui semblèrent une révé-
lation. On a -attribué aux tanks la victoire
anglaise de Cambrai (en l'année 1917),
mais on ne peut oublier que les tanks
étaient encore plus nombreux dans l'armée
britannique défaite à Saint-Quentin. La
vraie importance symptomatique de cette
invention consiste plutôt dans le fait qu'elle
contenait un principe de mouvement. 1
et s'adaptait à la future guerre de mauve.
ment. alors que les Allemands --- s'achar-
naient à perfectionner les méthodes de la
guerre, statique, contraire à tous les ensei-
gnements de leurs théoriciens. Ils imitèrent
tout de suite' les tanks, en construisirent de
magnifiques, mais trop lourds et trop lents,
qui ne servirent presque à rien dans
l'avance de mars, mai et juillet de cette
année, et qui ne s'adaptaient pas à la concen-
tion agressive de Ludendorff. Foch, au con-
traire, a eu à sa disposition des tanks lé-
gers, répondant aux exigences les plus
pratiques de la bataille. Il y a eu de la part
des ingénieurs français et anglais adapta-
tion rapide et prévoyante, tandis que les Al-
lemands arrivaient en, retard. Aujourd'hui,
malgré la parfaite technicité de toute l'or-
ganisation industrielle allemande, l'ennemi
est en état d'infériorité non comme quan-
tité mais comme genre et type de machines
de guerre. — Stampa, 17.8.
Presse allemande. — Du Grand Quartier
général : Sur le front occidental, l'armée et
le peuple allemands ont connu,depuis quatre
années, des succès sans précédents, dans
l'offensive et Ja défensive. Cette guerre a
été en somme une série de défaite's pour nos
ennemis. Ce n'est que ces jours-ci que Lu-
dendorff nous a reppelé cette vérité au^
des vicissitudes sont inévitables au cours
d'une guerre. Il a exprimé cette opinion,
après avoir mené à bien cette année trois
vigoureuses offensives et après n'avoir pu
réussir, au cours d'une quatrième attaque,
au gré de ses désirs. Il y a une différence
entre le succès franco-anglais du 8 août en-
tre Ancre et Avre et ce qui s'est passé à
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se dérobait pour prendre l'initiative en un
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Mais ce succès n'est pas décisif ni capable 1
de changer le cours de la guerre. C'est quel-
que chose de comparble à notre avance de
Coucy-le-Châtau, saluée comme un succès
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çue dans le pays. Jusqu'ici, au cours de la
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timent que celui que nous étions victorieux.
Les combattants avaient même l'impression
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ment sur la victoire, mais sur la réussite
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à bien notre tâche si nous l'accomplissions
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l'ennemi nous a porté nous montre
à nouveau la voie où nous serons invincibles.
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cette conscience de notre force que nos
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de haute lutte pour nos enfants la paix al-
lemande. (W. Scheuermann). Norddeutsc he
Allgemeine Zeitung. 13.8
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- Nous continuons à détenir la direction
de la bataille que l'ennemi aurait voulu
nous enlever. Son succès s'est borné aux
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Mais comme notre front n'est plus cons-
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la même importance que par le passé. Le
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objectif de combat : ce n'est désormais
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son côté cherchait mo f L' ennemi de
son coté cherchait moins à reconquérir ses
territoires devastés qu'à anéantir les forces
militaires de l'Allemagne Son succès du
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fait. Ce succès initial était inévitable, puis-
que l'industrie militaire de l'univers entier
travaille fiévreusement pour les Alliés. Il
n'a été qu'un épisode. Il n'a plus dimpor-
tance après l'échec des intentions et des
plans de l'ennemi. Nos adversaires eux-mê-
mes se rendront bientôt compte.
de toute l'allégresse avec laquelle ils ont
salué leur prétendue grande victoire, que
celle-ci n'a été qu'un succès de début sans
lendemain. - Norddeutsche Allgemeine
Zeitung, 14.8.
- Après que l'attaque anglaise du 8
août sur la Somme, eut enfoncé un coin
dans notre front, les Français, à leur tour
- .-- '!. -
passèrent LOur,
possible que cette rapide intervention ait
été une improvisation de Foch, pour que
les Anglais ne fussent pas seuls à cueillir les
lauriers. Mais l'impression générale que
donne l'ensemble de la bataille est que
Foch, enhard son succès sur a Mar-
ne, est décidé h n«oc^
d'apres la presse de la defensive, que
d'après la presse ennemie il devait conser-
ver en 1918, à l'offensive. Si l'on pouvait
considérer encore son attaque sur la Mar-
ne et sur l'Aisne Comme une opération de
défensive active. la puissante poussée qu'il
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