Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 août 1918 18 août 1918
Description : 1918/08/18 (T9,N900). 1918/08/18 (T9,N900).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62524269
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
,
VÛEr11 U GUERRE
¡InES ETRANGÈRES
N° 900
Paris, /$aoi)f 1918.
Uni, iee t ia n Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
vap
NOTA. - Les renseignements Ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
F'!\ONT OCCIDENTAL
«Suif «anS8^ - La deuxième bataille
de la rni~ fut -décisive en- ce sens qu'elle
il mis t , abri de la défaite, mais elle
re en fi J pas la moindre garantie de
°i-f'e de compte et moins encore de
l'ab.tit m0w!Ulne> et ce qu'elle nous ga-
r emnAv toute autre chose c'est de
l'en Pou OlPêcher l'ennenu de répliquer.
a ennemi vons être absolument certains que
no Us ménageait quelque « petite
djrffjse „ VT !c,0uP de Haig l'a probablement
re même l'a-t-il fait avorter :
1„* ta Hun tentera quelque chose avant
te < il l Possible qu'il tente un of-
fensive à l'ouest ! il se peut aussi qu'il res-
th "tlr Ja dAf
nsiVe à l'ouest et qu'il attaque
.hI oi en Russie ; il se peut encore
e utilI. se ] r lunes ,pour attaquer en Pa-
]est. ou iP(n Mésopotamie, ou pour envahir
to j
p erse e" Vue de créer en Afghanistan et
1ft ft la. PUislS an une agitation qui paralyse-
Puisai ^J1Ce militaire de l'Inde. Mais
ussie la Palestine, la Mésopotamie et
l'enrii • s éloignées de la base extrè-
et t~ - les Empires centraux —
et J* Corïim, 'Câtions sont peu nombreuses
^W^aise*' La victoire finale exige une
6 sun^r-0rité • de forces. Il se peut que
qctlltitge qUe ^Anglais ne puissions faire da-
5éVA61S qu de maintenir nos contingents
P()h. e(. otre fabrication : mais par une
et un travail soutenu, nous
V s Qui i hâter le transport des
%-s on~- de cet énorme réser-
t t ral es Etats-Unis. La victoire par l'u-
~tp raînera î en longueur et « cette attente
^gerp ,
ereuse». Il faut que nous es-
e napoléonienne consis-
t. une décision par un coup
pm C0la il faut des hommes, et
^voir ,
Svn à- opi nommes il faut du tonnage,
tà c'ela Précisément que nous tous
s aidf T
fl^t i^ïïiibe es.^ c.la'r que le Hun « trai-
rn is il n'est pas encore « à
1(ler & j. encore — et nous pouvons
zet, e, 10.8. y mettre. — Pall Mail Ga-
a °ihl J{Uhltosslble, ainsi que l'a déclaré
Ne?16 ~l~ , ta L. Une victoire décisive par les
1q)e & 4e soIt Pas réalisable, mais aucun
clv Pe S "Ulait admettre cela. Son rôle
d »a victoire décisive et il at-
i® Cr>- ec i y v-.v-v_
'es -v'ObQt"at.s pllv! a,,- désagrégeront j et détruiront
"s ^f!^î, ^s emies, ou — ce qui revient
an même - leur force de résistance.
s.e Pap i emlllqyons maintenant j'
1eolJt ("rninds riite méthode d'usure
ilt o ont employée contre nous au
'a & o,. e:Te. C'est une lutte prépara-
toire où notre objectif principal est de con-
quérir la supériorité numérique et l'avan,
tage stratégique en vue d'imposer éventueL
lement la décision. Et c'est précisément
parce que cette lutte n'est pas un événement
isolé, mais bien une méthode, que les Alle-
mands ont tant de raisons de' la redouter et
de l'arrêter, s'ils le peuvent, par tous les
moyens, y compris l'aide' autrichienne. —
(Ed.) Manchester Guardian, 13.8.
Presse italienne. — Sous le titre : « LA
BATAILLE POUR LE TEMPS » : Les plus grands
résultats de la gigantesque offensive alle-
mande obtenus en quatre' mois d'efforts
sont. en quinze jours, effacés de la carte de
la guerre. Si l'ennemi veut reprendre l'of-
fensive, il faudra qu'il recommence tout
avec moins de forces et moins de prestige :
et il faudra qu'il recommence vite pour pro-
fiter des dernières possibilités. Or, il a be-
soin de temps, besoin d'un arrêt immédiat
pour recueillir ses énergies, se réorganiser
se concentrer, se préparer et. sous la pous-
sée des attaques alliées, le moment de cet
indispensable repos recule. Le temps est
peut-être le principal objectif de l'offensive
actuelle. Elle ne tend pas à une solution et
la valeur du terrain repris et des captures
faites est moindre que la valeur des jours
sur lesquels elle s'étend. Plutôt que les ar-
mées allemandes, elle veut repousser l'ini-
tiative allemande, la rejeter de plus en plus
vers la date où nous serons définitivement
1 les plus forts. Depuis le début de leurs of-
fensives jusqu'à la retraite sur la Ve'sle, les
Allemands, qui ont sur le front de France
environ 210 divisions, ont engagé plus de
440 combats de divisions, c'est-à-dire que
chaque division de l'armée allemande en
Occident a été engagée au moins deux fois
en moyenne. Mais, en réalité, les meilleures
unités sont passées trois, quatre et jusque
six fois dans la bataille. L'usure qui en est
la conséquence est démontrée par ce fait
que, à la fin de la bataille du Tardenois, les
réserves allemandes n'avaient plus mie
24 divisions fraîches : 15 avec l'armée d'il
prince Rupprecht et le reste avec l'armée du
Kronprinz. Pour reconstituer utilement de
grandes réserves capables de nouvelles
actions offensives, il ne suffit pas aux Alle-
mands d'économiser des masses par des
raccourcissements du front, il faut que les
unités retirées de la lutte soient remises en ¡'
état, recomplétées et reposées matérielle,
ment et moralement. C'est le problème que
doit résoudre le commandement allemand
alors qu'il est obligé d'engager en hâte tou.
tes les réserves promptement disponibles
pour endiguer l'avance anglo-française. Le
29 jour de la bataille, contre la seule armée
Rawlinson. étaient déjà apparues six nou-
velles divisions, dont trois fraîches descen-
dues de l'Artois et une accourue de Sois.
sons. Tout l'avantage que les Allemands
pouvaient se permettre d'un raccourcisse-
ment du front picard est donc déjà dépensé
— (Barzini) Corriere della Sera, 14.8.
titre]. - La valeur de la victoire alliée est
assez grande pour qu'il ne soit pas besoin
de l'exag\:-rer. L'avance rapide des Anglù-
Français fascine les sntS"!.6 des < Wlo.
pas pourquoi CI-1 ne voit
pourquoi l'armée ennemie qui cède si facile-
ment du terrain pourra se reconstituer. elle
logique sommaire résout la question dans
un sens OPtili-liste "'y aurti,It Pas dans
mal si les commentaires Si-Critl(*ues n,î
participaient pas de ce cc simplisme Il et ne
l'exagéraientpas.En réalité les dépla-
céments de lignes ont unre
'cr--~ V1L~ Ulle irriportanc,~ re -
'Jatlve précisément parce que la gUerre a
pris l'allure de la manœuvre. De larges
zones de terrain peuvent être e;, va~culées par
contre-coup de ce qui se passe dans des
zones limitrophes. La l'etra.ite peut s'impo-
ser d'urgence à une douzaine de dl' v;'sions
qui, cependant, si elles sont bien conduites.
arriveront sur la t" "'en conduit
foudroyante des Allemands en mars et mai
ne nous l jamais excessivement troublés,
parce qU"J était évident que l'ensemble de
l'armée alliée n'en subirait pas de dom-
mages irréparables. Il est certain que la
retraite de l'ennemi se fait dans des condi-
tions pires et lui impose de grands sacriti-
ces : toutefois, un peut admettre que lors-
ces : toutefois, on peu AH or*nds sacrifi.
que la poussée des armées alliées aura ra-
mené l'envahisseur à 1- ,,-- -.
burg ou à peu près, la tempête se calmera
provisoireinent en vertu de ces forces d'équi-
libre que nous ne voyons pas auJOurd'hui'
mais qui cependant existent à l'état latent.
Il faudrait s'entendre aussi sur l'idée de
l'initiative des opérations qui serait passée
de Ludendorff à Foeh r^i sera - ..Passfe
suffit pas par elle-même à ass
cès et l'exemple de l "échec de l'offensive
allemande le £ dit himf ir f>d,e enbur8 >">-
même il vait jugé prudent de renoncer à
l'initiative quand, en nial-q 1917, il ordonna
l'évacuation du saillant de Noyon. - La vé-
rité est qu'un bon frén'érai ™ ~h ~ç ,
1. -
-~&cl
initiative si l'on entend par ce mot la
maîtrise de ses propres moyens et, pll,~,.
encore, de lui-même. Il ne faut pas s'arê-
ter aux apparences, et croire que i,in~tiati,
appartienne seulement à l'assaillant.
elle peut se manifester «A
nœuvre comme par la contre-ma-
celui qui ne possède pas la concep-
tion genénale de l'action, qui subit
passivement le choc qui se contente
d'ébaucher une série de parades 1).
vraiment perdu l'initl:1ti"", AM *
lions ; les Russes après )T - retraite.
de l'été de 1915 se trouvaient dans cette
situation : de même Broussilov , en août
1916 él)tlislé par nne offensive dispro-
portionnée à la puissance de son armée, ce
qui démontre encore qu'il ne suffit pas d'at-
taquer pour imposer son plan à l'adver-
consiste avant de la victoire al-
liée consiste avant tout en ce qu'elle a
VÛEr11 U GUERRE
¡InES ETRANGÈRES
N° 900
Paris, /$aoi)f 1918.
Uni, iee t ia n Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
vap
NOTA. - Les renseignements Ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
F'!\ONT OCCIDENTAL
«Suif «anS8^ - La deuxième bataille
de la rni~ fut -décisive en- ce sens qu'elle
il mis t , abri de la défaite, mais elle
re en fi J pas la moindre garantie de
°i-f'e de compte et moins encore de
l'ab.tit m0w!Ulne> et ce qu'elle nous ga-
r emnAv toute autre chose c'est de
l'en Pou OlPêcher l'ennenu de répliquer.
a ennemi vons être absolument certains que
no Us ménageait quelque « petite
djrffjse „ VT !c,0uP de Haig l'a probablement
re même l'a-t-il fait avorter :
1„* ta Hun tentera quelque chose avant
te < il l Possible qu'il tente un of-
fensive à l'ouest ! il se peut aussi qu'il res-
th "tlr Ja dAf
nsiVe à l'ouest et qu'il attaque
.hI oi en Russie ; il se peut encore
e utilI. se ] r lunes ,pour attaquer en Pa-
]est. ou iP(n Mésopotamie, ou pour envahir
to j
p erse e" Vue de créer en Afghanistan et
1ft ft la. PUislS an une agitation qui paralyse-
Puisai ^J1Ce militaire de l'Inde. Mais
ussie la Palestine, la Mésopotamie et
l'enrii • s éloignées de la base extrè-
et t~ - les Empires centraux —
et J* Corïim, 'Câtions sont peu nombreuses
^W^aise*' La victoire finale exige une
6 sun^r-0rité • de forces. Il se peut que
qctlltitge qUe ^Anglais ne puissions faire da-
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V s Qui i hâter le transport des
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e napoléonienne consis-
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^voir ,
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fl^t i^ïïiibe es.^ c.la'r que le Hun « trai-
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i® Cr>- ec i y v-.v-v_
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"s ^f!^î, ^s emies, ou — ce qui revient
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s.e Pap i emlllqyons maintenant j'
1eolJt ("rninds riite méthode d'usure
ilt o ont employée contre nous au
'a & o,. e:Te. C'est une lutte prépara-
toire où notre objectif principal est de con-
quérir la supériorité numérique et l'avan,
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parce que cette lutte n'est pas un événement
isolé, mais bien une méthode, que les Alle-
mands ont tant de raisons de' la redouter et
de l'arrêter, s'ils le peuvent, par tous les
moyens, y compris l'aide' autrichienne. —
(Ed.) Manchester Guardian, 13.8.
Presse italienne. — Sous le titre : « LA
BATAILLE POUR LE TEMPS » : Les plus grands
résultats de la gigantesque offensive alle-
mande obtenus en quatre' mois d'efforts
sont. en quinze jours, effacés de la carte de
la guerre. Si l'ennemi veut reprendre l'of-
fensive, il faudra qu'il recommence tout
avec moins de forces et moins de prestige :
et il faudra qu'il recommence vite pour pro-
fiter des dernières possibilités. Or, il a be-
soin de temps, besoin d'un arrêt immédiat
pour recueillir ses énergies, se réorganiser
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indispensable repos recule. Le temps est
peut-être le principal objectif de l'offensive
actuelle. Elle ne tend pas à une solution et
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sur lesquels elle s'étend. Plutôt que les ar-
mées allemandes, elle veut repousser l'ini-
tiative allemande, la rejeter de plus en plus
vers la date où nous serons définitivement
1 les plus forts. Depuis le début de leurs of-
fensives jusqu'à la retraite sur la Ve'sle, les
Allemands, qui ont sur le front de France
environ 210 divisions, ont engagé plus de
440 combats de divisions, c'est-à-dire que
chaque division de l'armée allemande en
Occident a été engagée au moins deux fois
en moyenne. Mais, en réalité, les meilleures
unités sont passées trois, quatre et jusque
six fois dans la bataille. L'usure qui en est
la conséquence est démontrée par ce fait
que, à la fin de la bataille du Tardenois, les
réserves allemandes n'avaient plus mie
24 divisions fraîches : 15 avec l'armée d'il
prince Rupprecht et le reste avec l'armée du
Kronprinz. Pour reconstituer utilement de
grandes réserves capables de nouvelles
actions offensives, il ne suffit pas aux Alle-
mands d'économiser des masses par des
raccourcissements du front, il faut que les
unités retirées de la lutte soient remises en ¡'
état, recomplétées et reposées matérielle,
ment et moralement. C'est le problème que
doit résoudre le commandement allemand
alors qu'il est obligé d'engager en hâte tou.
tes les réserves promptement disponibles
pour endiguer l'avance anglo-française. Le
29 jour de la bataille, contre la seule armée
Rawlinson. étaient déjà apparues six nou-
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sons. Tout l'avantage que les Allemands
pouvaient se permettre d'un raccourcisse-
ment du front picard est donc déjà dépensé
— (Barzini) Corriere della Sera, 14.8.
titre]. - La valeur de la victoire alliée est
assez grande pour qu'il ne soit pas besoin
de l'exag\:-rer. L'avance rapide des Anglù-
Français fascine les sntS"!.6 des < Wlo.
pas pourquoi CI-1 ne voit
pourquoi l'armée ennemie qui cède si facile-
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mal si les commentaires Si-Critl(*ues n,î
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céments de lignes ont unre
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'Jatlve précisément parce que la gUerre a
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zones limitrophes. La l'etra.ite peut s'impo-
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provisoireinent en vertu de ces forces d'équi-
libre que nous ne voyons pas auJOurd'hui'
mais qui cependant existent à l'état latent.
Il faudrait s'entendre aussi sur l'idée de
l'initiative des opérations qui serait passée
de Ludendorff à Foeh r^i sera - ..Passfe
suffit pas par elle-même à ass
cès et l'exemple de l "échec de l'offensive
allemande le £ dit himf ir f>d,e enbur8 >">-
même il vait jugé prudent de renoncer à
l'initiative quand, en nial-q 1917, il ordonna
l'évacuation du saillant de Noyon. - La vé-
rité est qu'un bon frén'érai ™ ~h ~ç ,
1. -
-~&cl
initiative si l'on entend par ce mot la
maîtrise de ses propres moyens et, pll,~,.
encore, de lui-même. Il ne faut pas s'arê-
ter aux apparences, et croire que i,in~tiati,
appartienne seulement à l'assaillant.
elle peut se manifester «A
nœuvre comme par la contre-ma-
celui qui ne possède pas la concep-
tion genénale de l'action, qui subit
passivement le choc qui se contente
d'ébaucher une série de parades 1).
vraiment perdu l'initl:1ti"", AM *
lions ; les Russes après )T - retraite.
de l'été de 1915 se trouvaient dans cette
situation : de même Broussilov , en août
1916 él)tlislé par nne offensive dispro-
portionnée à la puissance de son armée, ce
qui démontre encore qu'il ne suffit pas d'at-
taquer pour imposer son plan à l'adver-
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