Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-04
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 04 août 1918 04 août 1918
Description : 1918/08/04 (T9,N886). 1918/08/04 (T9,N886).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62524128
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
*
DE LA GUERRE
'-' rxs
ÉNTRAGÈRES
N° 886
Paris, 4 août 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel; ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
talienne. - Sous le titre : « FRAP-
TÊTE )J. De Rome, 31.7 : Il faut
et refrapper l'Allemagne, dont
ne sont quel les serviteurs qui
sort de leurs maîtres. De la
du Rhin, on atteindra, en allon-
la Russie la Pologne, les
l'Adriatique. - (Spectator)
Popoto 1. 8.
uisse - Le 24 juillet, la crise était
pour les Allemands. La contre-
rançaise ne pouvait plus exécuter
ent le programme qu'elle s'était
avait atteint son point culmi-
noment de l'évacuation de Châ-
celà Par les Allemande et de leur
de la route Soissons-Château-
gnifiant les armées. françaises
de front : les armées françaises
Ouest, entre Soissons et
grou pe franco-américain, qui se
de l'Ourcq continue à avancer,
avantage d'être couvert sur son
~s il n'est pas encore possible
ive et quand se produira la
devra. changer ses plans,
il a rétabli la bataille, qu'il
et qu'après l'avoir vai-
née, il est aillé au-devant de
manière de Napoléon, en
de la bataille. Celle-ci
forces là tous les deux
gne décisive. - (H. Stege-
ne pouvions vérifier le récit qu'il en don-
nait ; le communiqué allemand ne disait
rien de ces combats. Ce n'est qu'aujour-
d'hui qu'il en, parle et qu'il nous permet de
juger la situation, en confimnant les rensei-
gnements donnés par Les Français. Par sui-
te de l'offensive de Foch,notre tête de pont
de Condé à Chatillon a été ramenés sur la
rive nord de la Marne, à l'insu de l'enne-
mi; le 19, nous avons reporté notre défense,
au nord et au nord-est de Châtean-Thierry,
sur une ligne. que les ennemis ont vaine-
ment attaquée le 21 juillet. Aujourd hui nous
apprenons que des attaques se sont produc-
tes dans le bois de Ris, à la lisière nord
duquel les Français prétendent avoir at-
teint Champvoisy. A l'ouest de Vincelles
nous avons repoussé des attaques dans le
bois. Nous, tenons donc encore notre sail-
lant offensif du début, élargi par l'attaque
vers Chatillon. A l'est de cette position,
dans la direction de Reims, nous avons
repoussé toutes les attaques françaises et,
italiennes. Comme l'offensive de Foch sem-
ble être étale, la situation restera provisoi-
rement telle qu'elle est. — Strassburger
Post (édition du matin), 27.7.
UN REPLI VOLONTAIRE. — Berlin, 27 juil-
let : Le front allemand a été ramené du
Sud de la Marne au Nord. Il ne s'agit pas
là d'une retraite imposée; mais d'un repli
volontaire de nos troupes qui s'exécute pas
à pas pour des raisons tactiques. Ce n'est
donc pas un succès pour les Français, quoi
qu'en disent leurs critiques militaires qui
affirment qu'avant notre offensive de part
et d'autre de Reims, nous nous étions donné
des objectifs militaires très éloignés. La
conquête et la perte des terrains ne jouent
pas un rôle décisif dans les combats actuels
du front occidental. Elles ne sont que le
résultat d'engagements locaux. La stratégie
telle que, la définissent les spécialistes mi-
litaires passe maintenant, au second plan
et elle y restera tant que les combats actuels
ne seront pas. termines: Notre état-major
s'efforcera naturellement aujourd'hui com-
me toujours, non seulement de maintenir
notre situation stratégique, mais encore de
l'améliorer, en infligeant à l'ennemi le plus
de pertes qu'il pourra ; l'anéantissement
des armées ennemies reste le but principal
de notre commandement génial — Strass-
burger Post (édition de midi), 27.7,,
<( LE PRINCIPE DE LA MASSE » [SOUS ce titre]
- Nos ennemis ont. toujours cherché le
succès dans la masse des effectifs. Nous
leur avons toujours été inférieurs en nom-
bre mais notre volonté a brisé la masse,
car la volonté crée l'esprit, et elle exécute
la pensée Nos adversaires s'en sont tenus
à la théorie de la masse parce qu'ils n'ont
nas su par quoi la remplacer. Ils ne s'en
sont pas départis au cours de la nouvelle
bataille. D'ailleurs la situation actuelle ne
permet plus à Foch de faire de la stratégie.
sur le théâtre occidental. Si des opérations
stratégiques étaient encore possibles sur ce
front, Foch arriverait sûrement trop tard
étant donné le maître stratège qu'il a en face
de lui et quia fait ses preuves sur d'autres
champs de bataille. Quel va être le dévelop-
pement de la nouvelle bataille ? Nous pou-
vons dès maintenant nous attendre à une
réédition des grands combats de la Cham-
pagne, de la Somme et des Flandres, Foch se
disposant à jeter de nouvelles masses dans
Ja bataille, pour amener la décision. Alors
que nous interrompons la lutte, dès qu'il
y a une disproportion entre les sacrifices et
les résultats, les ennemis ne se laissent pas
arrêter par l'importance de leurs pertes. Est-
ce une raison pour que nous soyons in-
quiets, préoccupés de la fin des événements.
— nous qui avons vu le triomphe de la vo-
lonté sur la masse, dans de si nombreuses
batailles là l'ouest et à l'est ? Avons-nous.
oublié que nous avons eu un général d'élite
qui à Tannenberg et en Masurie a anéanti
une puissante armée russe : que dans les
Flandres Jes Anglais, malgré une supério-
rité énorme en effectifs et en matériel, ont
vu leur résistance frappée à mort comme l'a-
vait été celle des Russes, dans les combats
des Carpathes ? Sommes-nous dans une
situation critique, parce qu'ici et là nous
abandonnons une parcelle de terrain sans
valeur tactique? Notre situation stratégique
est-elle moins bonne, parce que nos lignes
ne sont plus à l'ouest de Château-Thierry et
que notre relève n'a plus là traverser cette
ville, prise sous le feu de l'artillerie lourde
ennemie ? Sommes-nous plus loin de la fin
de la guerre parce que npus rétrécissons la
poche entre Soissons et Reims ? Non, mille
fois non. Dans la défensive comme dans
l'offensive nous n'avons qu'un seul devoir,
celui d infliger des pertes à l'ennemi. Tou-
tes les mesures, prises par notre état-major,
en réponse à l'offensive ennemie, se propo-
sent d'arriver à la décision par l'affaiblisse-
ment de l'adversaire (F.) Kreuz-Zeitung,
27.7. *
« APRÈS L'ÉCHEC DE LA PERCÉE » [sous ce
titre ]. — La perte de terrain que nous avons
subie, est si minine, en comparaison de nos
gains précédents, qu'elle ne saurait paraître
décisive aux yeux des pessimistes les plus
enragés eux-mêmes. Il convient aussi de
rappeler que nos troupes n'ont été refoulées
que pour éviter des pertes plus importantes,
elles ont cédé le terrain, pas à pas, à un
adversaire supérieur en nombre. Grande
au contraire a été la décelption du peuple
français, en voyant le brusque, arrêt d'une
offensive, dont il attendait la décision, et qui
lui a coûté, sans résultats, d'énormes sacri-
fices; Nous avons toujours suspendu nos
attaques du moment où elles ne pouvaient
plus améliorer notre situation stratégique.
Cette sagesse et cette modération nous ont
empêchés, par exemple, de continuer notre
attaque de part et d'autre d'Arras. C'est le
DE LA GUERRE
'-' rxs
ÉNTRAGÈRES
N° 886
Paris, 4 août 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel; ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
FRONT OCCIDENTAL
talienne. - Sous le titre : « FRAP-
TÊTE )J. De Rome, 31.7 : Il faut
et refrapper l'Allemagne, dont
ne sont quel les serviteurs qui
sort de leurs maîtres. De la
du Rhin, on atteindra, en allon-
la Russie la Pologne, les
l'Adriatique. - (Spectator)
Popoto 1. 8.
uisse - Le 24 juillet, la crise était
pour les Allemands. La contre-
rançaise ne pouvait plus exécuter
ent le programme qu'elle s'était
avait atteint son point culmi-
noment de l'évacuation de Châ-
celà Par les Allemande et de leur
de la route Soissons-Château-
gnifiant les armées. françaises
de front : les armées françaises
Ouest, entre Soissons et
grou pe franco-américain, qui se
de l'Ourcq continue à avancer,
avantage d'être couvert sur son
~s il n'est pas encore possible
ive et quand se produira la
devra. changer ses plans,
il a rétabli la bataille, qu'il
et qu'après l'avoir vai-
née, il est aillé au-devant de
manière de Napoléon, en
de la bataille. Celle-ci
forces là tous les deux
gne décisive. - (H. Stege-
ne pouvions vérifier le récit qu'il en don-
nait ; le communiqué allemand ne disait
rien de ces combats. Ce n'est qu'aujour-
d'hui qu'il en, parle et qu'il nous permet de
juger la situation, en confimnant les rensei-
gnements donnés par Les Français. Par sui-
te de l'offensive de Foch,notre tête de pont
de Condé à Chatillon a été ramenés sur la
rive nord de la Marne, à l'insu de l'enne-
mi; le 19, nous avons reporté notre défense,
au nord et au nord-est de Châtean-Thierry,
sur une ligne. que les ennemis ont vaine-
ment attaquée le 21 juillet. Aujourd hui nous
apprenons que des attaques se sont produc-
tes dans le bois de Ris, à la lisière nord
duquel les Français prétendent avoir at-
teint Champvoisy. A l'ouest de Vincelles
nous avons repoussé des attaques dans le
bois. Nous, tenons donc encore notre sail-
lant offensif du début, élargi par l'attaque
vers Chatillon. A l'est de cette position,
dans la direction de Reims, nous avons
repoussé toutes les attaques françaises et,
italiennes. Comme l'offensive de Foch sem-
ble être étale, la situation restera provisoi-
rement telle qu'elle est. — Strassburger
Post (édition du matin), 27.7.
UN REPLI VOLONTAIRE. — Berlin, 27 juil-
let : Le front allemand a été ramené du
Sud de la Marne au Nord. Il ne s'agit pas
là d'une retraite imposée; mais d'un repli
volontaire de nos troupes qui s'exécute pas
à pas pour des raisons tactiques. Ce n'est
donc pas un succès pour les Français, quoi
qu'en disent leurs critiques militaires qui
affirment qu'avant notre offensive de part
et d'autre de Reims, nous nous étions donné
des objectifs militaires très éloignés. La
conquête et la perte des terrains ne jouent
pas un rôle décisif dans les combats actuels
du front occidental. Elles ne sont que le
résultat d'engagements locaux. La stratégie
telle que, la définissent les spécialistes mi-
litaires passe maintenant, au second plan
et elle y restera tant que les combats actuels
ne seront pas. termines: Notre état-major
s'efforcera naturellement aujourd'hui com-
me toujours, non seulement de maintenir
notre situation stratégique, mais encore de
l'améliorer, en infligeant à l'ennemi le plus
de pertes qu'il pourra ; l'anéantissement
des armées ennemies reste le but principal
de notre commandement génial — Strass-
burger Post (édition de midi), 27.7,,
<( LE PRINCIPE DE LA MASSE » [SOUS ce titre]
- Nos ennemis ont. toujours cherché le
succès dans la masse des effectifs. Nous
leur avons toujours été inférieurs en nom-
bre mais notre volonté a brisé la masse,
car la volonté crée l'esprit, et elle exécute
la pensée Nos adversaires s'en sont tenus
à la théorie de la masse parce qu'ils n'ont
nas su par quoi la remplacer. Ils ne s'en
sont pas départis au cours de la nouvelle
bataille. D'ailleurs la situation actuelle ne
permet plus à Foch de faire de la stratégie.
sur le théâtre occidental. Si des opérations
stratégiques étaient encore possibles sur ce
front, Foch arriverait sûrement trop tard
étant donné le maître stratège qu'il a en face
de lui et quia fait ses preuves sur d'autres
champs de bataille. Quel va être le dévelop-
pement de la nouvelle bataille ? Nous pou-
vons dès maintenant nous attendre à une
réédition des grands combats de la Cham-
pagne, de la Somme et des Flandres, Foch se
disposant à jeter de nouvelles masses dans
Ja bataille, pour amener la décision. Alors
que nous interrompons la lutte, dès qu'il
y a une disproportion entre les sacrifices et
les résultats, les ennemis ne se laissent pas
arrêter par l'importance de leurs pertes. Est-
ce une raison pour que nous soyons in-
quiets, préoccupés de la fin des événements.
— nous qui avons vu le triomphe de la vo-
lonté sur la masse, dans de si nombreuses
batailles là l'ouest et à l'est ? Avons-nous.
oublié que nous avons eu un général d'élite
qui à Tannenberg et en Masurie a anéanti
une puissante armée russe : que dans les
Flandres Jes Anglais, malgré une supério-
rité énorme en effectifs et en matériel, ont
vu leur résistance frappée à mort comme l'a-
vait été celle des Russes, dans les combats
des Carpathes ? Sommes-nous dans une
situation critique, parce qu'ici et là nous
abandonnons une parcelle de terrain sans
valeur tactique? Notre situation stratégique
est-elle moins bonne, parce que nos lignes
ne sont plus à l'ouest de Château-Thierry et
que notre relève n'a plus là traverser cette
ville, prise sous le feu de l'artillerie lourde
ennemie ? Sommes-nous plus loin de la fin
de la guerre parce que npus rétrécissons la
poche entre Soissons et Reims ? Non, mille
fois non. Dans la défensive comme dans
l'offensive nous n'avons qu'un seul devoir,
celui d infliger des pertes à l'ennemi. Tou-
tes les mesures, prises par notre état-major,
en réponse à l'offensive ennemie, se propo-
sent d'arriver à la décision par l'affaiblisse-
ment de l'adversaire (F.) Kreuz-Zeitung,
27.7. *
« APRÈS L'ÉCHEC DE LA PERCÉE » [sous ce
titre ]. — La perte de terrain que nous avons
subie, est si minine, en comparaison de nos
gains précédents, qu'elle ne saurait paraître
décisive aux yeux des pessimistes les plus
enragés eux-mêmes. Il convient aussi de
rappeler que nos troupes n'ont été refoulées
que pour éviter des pertes plus importantes,
elles ont cédé le terrain, pas à pas, à un
adversaire supérieur en nombre. Grande
au contraire a été la décelption du peuple
français, en voyant le brusque, arrêt d'une
offensive, dont il attendait la décision, et qui
lui a coûté, sans résultats, d'énormes sacri-
fices; Nous avons toujours suspendu nos
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