Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 août 1918 01 août 1918
Description : 1918/08/01 (T9,N883). 1918/08/01 (T9,N883).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252409s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
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hp
De * LA GUEHRE
^ib Rt DES
^^ANGÈRES
Paris, 1er août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
étions militaires
P FRONT OCCIDENTAL
,Inléricaine — Sous le titre :
Il'cS SL, l~El' ÓEs SUCCÈS ALLEMANDS » :
ks SUC^ÈS H f l'offensive allemande sur In
LL'0NTJ°cciue *1 tiennent aux causes sui-
ftj- tàct; Unité de commandement; 2° sur-
Pa Ilts ^ctioti Pr°duite par les bombarde-
Par Soient mais' courts et les attaques
Z; emploi d'énormes masses de
efJ Ps am0 nees a p: ed d'œuvre en peu de
viUc! 4° perfection de leurs lignes de
50 eSse d Ion Par chemins de fer : d'où
"S le transport des divisions;
s[jç3^q(l| Par infiltration des troupes
"p j^euv jfaut- — L'ennemi a obtenu
J ultats importants : 1° :il s'est
C'en*, d ®sPorts de la Manche, et
ls et Venise, ce qui oblige
V 'mrnr;K:dMi-ser beaucoup de troupes
l'rl:rleures efense; 2° l'avantage des lignes
c-t e al]Arv,
lJue les SUivernande. Nos objectifs doivent
suiv ^nts •' 1° neutraliser l'avantage
inté - Inands possèdent dans leurs li-
*V,^érieuresî 2° développer notre supré-
Mle en 8v.
!rOIl iS 30 élaborer une nou-
4 18-e-tlque d'offensive pour la percée du
Nt ^iïiann. 4° pratiquer une politique of-
î\v ie BUI te. l'Autriche pour une paix
les e *16' 50 se préparer pour le mo-
St °^ l'AliernaSne, se tournera contre
r îSeonn +P^isp S an§laises en Palestine et en
S^debotham) New
K lie W"Y°rkr ], 13.7.
«tS 13.7.
Presse allemande. - Sous le titre: « LA
lt)el1t Il. -' QUE DE FLANC DÉCLENCHÉE pAR
fr D 0 l'aveu des deux commande-
r*W ^Eirinn-
iirallemand, l'offensive
4trni e dii J jUillet a été prévue par
tirs semaines à l'avance. Le
b ï Foch r®solut de prendre sa revan-
ti' 8iC échec de l'AIsne et d'attaquer
flah des 'Positions allemandes, vulnéra-
ir crv s toi-ces nécessaires étaient enga-
tfi'n tr e lui. La manœuvre de Foch i
Asi ,jSPâ'ce î l'intervention des Améri-
Id S ai s^rnit
sous la direction de maîtres
~r' et i .nT, i
l'e le Ont a guerre elle-même a été
IrS * le ? ni u® habile et le plus prompt,
fsK,Ma ^Çai* ienvoi des Italiens sur le
f00*1 a réussi à accumuler,
de Paris, une masse considé-
1 t e Ilse troupes, qui pouvaient servir à
y la de "%Capitale ou être envoyées
V Pou Sectpn>f du côté d'Amiens, soit
ÎA^Jla *e Soissons-Château-Thier-
dêrnK ^e offensive. Foch déci-
devant l'attaque alleman-
ff' a?16 en ^a hampagne. Au centre au
«ad
il v î de Reims et au sud de
"t ~r.!' assez de troupes fran-
~tS ? et italiennes non seule-
1 ren evoir le choc de l'offensive
1
allemande, mais même pour y faire face
par une contre-offensive énergique. L'in-
tention de Foch était d'exercer par surpri-
se une poussée sur notre flanc, dans la ré-
gion large de 50 kilomètres située entre
l'Aisne et la Marne et de lancer en même
temps deux armées fortes de 30 divisions,
qui opéreraient côte à côte. La prise de
Soissons et de la route de Soissons à Châ-
teau-Thierry devait déjà mettre les troupes
allemandes dans une situation difficile.
Si l'attaque progressait, des événements
décisifs pouvaient se produire. De la part
de Foch il y a eu plus qu'une, contre-of-
fensive. Il se propose de reprendre l'ini-
tiative des opérations, d'imposer sa vo-
lonté à l'ennemi, d'amenr, un bouleverse-
ment complet de la situation. Au début,
les troupes ennemies ont remporté quel-
ques succès, elles ont gagné du terrain,
fait des prisonniers et capture des canons.
Dès le troisième jour, leur élan était brisé.
Le quatrième jour, l'échec commença à se
dessiner, et le 22 juillet l'ennemi n'a plus
été en mesure de continuer ses attaques
dans la direction la plus importante entre
l'Aisne et l'Ourcq, c'est-à-dire dans a di-
rection de Soissons. Nous verrons bientôt
si une fois encore, ses réserves sont épui-
sées. S'il est exact que le commandement
allemand, ainsi qu'il l'annonce, n'a pas eu
besoin d'engager ses réserves, il a conser-
vé la pleine initiative des opérations. La
grande offensive de Foch a été un coup
d'épée dans l'eau. On comprend que les
Anglais soient énervés. Ils persistent à af-
firmer que notre attaque du 15 juillet n'est
qu'une diversion destinée à attirer les ré-
serves de Foch et que l'attaque décisive se
déclenchera plus tard dans une autre direc-
tion. Ce que l'on peut dire dès aujour-
d'hui, c'est que l'attaque de Foch n'a pas
modifié la situation. Elle n'a été qu'un in-
termède dans la grande lutte qui met aux
prises les deux armées et les deux gêné
raux. - (Richard Gädke) Vorwärts, 25. 7.
« L'OFFENSIVE FRANCO-AMÉRICAINE » [SOUS ce
titre]. La contre-offensive de Foch a
commencé le 18 juillet. Le 23. son premier
élan était arrêté après avoir refoulé nos
lignes de 13 kilomètres environ, au point le
plus prüofnli. de Troësnes sur l'Ourcq à
Oulchy-le-Château. Foch n'a pas renoncé à
ses projets.. C'est une accalmie, comme il
s'en est produit de notre côté aussi. Cette
opération d'ensemble de Foch devait être
décisive. Il avait l'intention d'enfoncer no-
tre front dans le secteur; Soissons-Château-
Thierry Dormans-Reims et de conquérir la
i horté de manœuvre stratégique, en -par-
tant sur la ligne de l'Aisne, la masse de ses
réserves, qui doit être de 30 divisions. y
compris les Américains.' Etant donnée la
forme du, front à la date du 18 juillet, Foch
était pladé dans la nécessité. par suite de
l'incertitude où il était de la direction qu'il
devait faire prendre à ses troupes de ré-
serve, Reims ou la ligne Meaux-Compiègne,
de les tenir constamment sur des positions
d'attente, mais cette attente était sur-
tout défensive. Avec un vigoureux esprit de
décision, Foch réussit cette tâche difficile
de sortir brusquement de la défensive et de
prendre l'initiative de l'attaque. Sur le front
allemand de Soissons à Château-Thierry la
situation fut critique le 18 et le 19 juillet.
Dès le 20, l'intervention de nos divisions
d'appui avait conjuré le danger. L'armée
de Boehn s'était repliée de la ligne Amble-
ny-Longpont, Troësnes- Bouresches, atta-
quée par les Franco-Amléricains jusqu'à la
route) Soissons - Hartennes-Oulchy-le-Châ-
teau-Château-Thierry. Ce repli ne s'est pas
effectué sans que nous subissions des per-
tes cruelles. Celles de l'ennemi ont été au
moins aussi importantes, dans les journées
du 20 au 23. Le 20, les Français annonçaient
un total de 20.000 prisonniers allemands et
de 400 canons. Foch avait ryu espérer, les
deux: premiers jours de la bataille, forcer
notre commandement à abandonner le sec-
teur d'opérations situé au sud de l'Aisne
Cet espoir fut vain. La presse anglaise elle-
même a parlé avec scepticisme de cette
offensive de Foch. Toutefois si, dès le
24 juillet la force des attaques françaises a
considérablement baissé, il serait dange-
reux de les croire terminées. Nous ne
croyons pas que la presse remplisse un de-
voir patriotique en dépeignant la situation
comme meilleure qu'elle ne l'est en réalité.
La critique militaire n'est possible que si
les lecteurs des journaux ont en elle une
confiance absolue, et si elle appelle un chat
un chat, pour parler comme Shakespeare.
Nous n'avons pas hésité à avouer que l'ar-
rêt de notre offensive a été pour nous un
événement profondément regrettable. Dès
le début, d'autre part, nous avons considéré
l'Amérique comme un adversaire très puis-
sant. Nous pensons qu'il n'y a rien de plus
imprudent que de donner au public l'habi-
tude de sous-estimer son adversaire. Il nous
est permis de conclure, après six jours d'at-
taques incessantes pendant lesquelles nous
avons pu amener nos réserves, que l'offen-
sive de Foch, entre Soissons et Château-
Thierry est à peu près arrêtée. Sur ce front
l'offensive ne peut plus être considérée
comme aussii, dangereuse qu'elle l'était le 18
et le 19, même si les Français la continuent,
avec leur opiniâtreté naturelle. — (Franz
Carl Endres) Münchner Neusste Nachrich-
ten, 26.7.
LE COUP MANQUÉ DE FOCH » [sous ce ti-
tre]. — Depuis le milieu de la semaine der-
nière, la bataille défensive de l'Entente
continue sans lui procurer de succès ap-
préciables. Les furieuses attaques de Foch
déclenchées pour dégager Paris menacé
par notre tête de pont sur la Marne et pour
sauver Reims, avaient au moins comme
objectif, à en juger par les masses de ca-
valerie dont nous avons constaté la présen-
ce, en arrière du front, une percée des li-
Il ,
hp
De * LA GUEHRE
^ib Rt DES
^^ANGÈRES
Paris, 1er août 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
étions militaires
P FRONT OCCIDENTAL
,Inléricaine — Sous le titre :
Il'cS SL, l~El' ÓEs SUCCÈS ALLEMANDS » :
ks SUC^ÈS H f l'offensive allemande sur In
LL'0NTJ°cciue *1 tiennent aux causes sui-
ftj- tàct; Unité de commandement; 2° sur-
Pa Ilts ^ctioti Pr°duite par les bombarde-
Par Soient mais' courts et les attaques
Z; emploi d'énormes masses de
efJ Ps am0 nees a p: ed d'œuvre en peu de
viUc! 4° perfection de leurs lignes de
50 eSse d Ion Par chemins de fer : d'où
"S le transport des divisions;
s[jç3^q(l| Par infiltration des troupes
"p j^euv jfaut- — L'ennemi a obtenu
J ultats importants : 1° :il s'est
C'en*, d ®sPorts de la Manche, et
ls et Venise, ce qui oblige
V 'mrnr;K:dMi-ser beaucoup de troupes
l'rl:rleures efense; 2° l'avantage des lignes
c-t e al]Arv,
lJue les SUivernande. Nos objectifs doivent
suiv ^nts •' 1° neutraliser l'avantage
inté - Inands possèdent dans leurs li-
*V,^érieuresî 2° développer notre supré-
Mle en 8v.
!rOIl iS 30 élaborer une nou-
4 18-e-tlque d'offensive pour la percée du
Nt ^iïiann. 4° pratiquer une politique of-
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les e *16' 50 se préparer pour le mo-
St °^ l'AliernaSne, se tournera contre
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S^debotham) New
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Presse allemande. - Sous le titre: « LA
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iirallemand, l'offensive
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tirs semaines à l'avance. Le
b ï Foch r®solut de prendre sa revan-
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flah des 'Positions allemandes, vulnéra-
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tfi'n tr e lui. La manœuvre de Foch i
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~r' et i .nT, i
l'e le Ont a guerre elle-même a été
IrS * le ? ni u® habile et le plus prompt,
fsK,Ma ^Çai* ienvoi des Italiens sur le
f00*1 a réussi à accumuler,
de Paris, une masse considé-
1 t e Ilse troupes, qui pouvaient servir à
y la de "%Capitale ou être envoyées
V Pou Sectpn>f du côté d'Amiens, soit
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il v î de Reims et au sud de
"t ~r.!' assez de troupes fran-
~tS ? et italiennes non seule-
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allemande, mais même pour y faire face
par une contre-offensive énergique. L'in-
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se une poussée sur notre flanc, dans la ré-
gion large de 50 kilomètres située entre
l'Aisne et la Marne et de lancer en même
temps deux armées fortes de 30 divisions,
qui opéreraient côte à côte. La prise de
Soissons et de la route de Soissons à Châ-
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Si l'attaque progressait, des événements
décisifs pouvaient se produire. De la part
de Foch il y a eu plus qu'une, contre-of-
fensive. Il se propose de reprendre l'ini-
tiative des opérations, d'imposer sa vo-
lonté à l'ennemi, d'amenr, un bouleverse-
ment complet de la situation. Au début,
les troupes ennemies ont remporté quel-
ques succès, elles ont gagné du terrain,
fait des prisonniers et capture des canons.
Dès le troisième jour, leur élan était brisé.
Le quatrième jour, l'échec commença à se
dessiner, et le 22 juillet l'ennemi n'a plus
été en mesure de continuer ses attaques
dans la direction la plus importante entre
l'Aisne et l'Ourcq, c'est-à-dire dans a di-
rection de Soissons. Nous verrons bientôt
si une fois encore, ses réserves sont épui-
sées. S'il est exact que le commandement
allemand, ainsi qu'il l'annonce, n'a pas eu
besoin d'engager ses réserves, il a conser-
vé la pleine initiative des opérations. La
grande offensive de Foch a été un coup
d'épée dans l'eau. On comprend que les
Anglais soient énervés. Ils persistent à af-
firmer que notre attaque du 15 juillet n'est
qu'une diversion destinée à attirer les ré-
serves de Foch et que l'attaque décisive se
déclenchera plus tard dans une autre direc-
tion. Ce que l'on peut dire dès aujour-
d'hui, c'est que l'attaque de Foch n'a pas
modifié la situation. Elle n'a été qu'un in-
termède dans la grande lutte qui met aux
prises les deux armées et les deux gêné
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« L'OFFENSIVE FRANCO-AMÉRICAINE » [SOUS ce
titre]. La contre-offensive de Foch a
commencé le 18 juillet. Le 23. son premier
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lignes de 13 kilomètres environ, au point le
plus prüofnli. de Troësnes sur l'Ourcq à
Oulchy-le-Château. Foch n'a pas renoncé à
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s'en est produit de notre côté aussi. Cette
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tre front dans le secteur; Soissons-Château-
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i horté de manœuvre stratégique, en -par-
tant sur la ligne de l'Aisne, la masse de ses
réserves, qui doit être de 30 divisions. y
compris les Américains.' Etant donnée la
forme du, front à la date du 18 juillet, Foch
était pladé dans la nécessité. par suite de
l'incertitude où il était de la direction qu'il
devait faire prendre à ses troupes de ré-
serve, Reims ou la ligne Meaux-Compiègne,
de les tenir constamment sur des positions
d'attente, mais cette attente était sur-
tout défensive. Avec un vigoureux esprit de
décision, Foch réussit cette tâche difficile
de sortir brusquement de la défensive et de
prendre l'initiative de l'attaque. Sur le front
allemand de Soissons à Château-Thierry la
situation fut critique le 18 et le 19 juillet.
Dès le 20, l'intervention de nos divisions
d'appui avait conjuré le danger. L'armée
de Boehn s'était repliée de la ligne Amble-
ny-Longpont, Troësnes- Bouresches, atta-
quée par les Franco-Amléricains jusqu'à la
route) Soissons - Hartennes-Oulchy-le-Châ-
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tes cruelles. Celles de l'ennemi ont été au
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du 20 au 23. Le 20, les Français annonçaient
un total de 20.000 prisonniers allemands et
de 400 canons. Foch avait ryu espérer, les
deux: premiers jours de la bataille, forcer
notre commandement à abandonner le sec-
teur d'opérations situé au sud de l'Aisne
Cet espoir fut vain. La presse anglaise elle-
même a parlé avec scepticisme de cette
offensive de Foch. Toutefois si, dès le
24 juillet la force des attaques françaises a
considérablement baissé, il serait dange-
reux de les croire terminées. Nous ne
croyons pas que la presse remplisse un de-
voir patriotique en dépeignant la situation
comme meilleure qu'elle ne l'est en réalité.
La critique militaire n'est possible que si
les lecteurs des journaux ont en elle une
confiance absolue, et si elle appelle un chat
un chat, pour parler comme Shakespeare.
Nous n'avons pas hésité à avouer que l'ar-
rêt de notre offensive a été pour nous un
événement profondément regrettable. Dès
le début, d'autre part, nous avons considéré
l'Amérique comme un adversaire très puis-
sant. Nous pensons qu'il n'y a rien de plus
imprudent que de donner au public l'habi-
tude de sous-estimer son adversaire. Il nous
est permis de conclure, après six jours d'at-
taques incessantes pendant lesquelles nous
avons pu amener nos réserves, que l'offen-
sive de Foch, entre Soissons et Château-
Thierry est à peu près arrêtée. Sur ce front
l'offensive ne peut plus être considérée
comme aussii, dangereuse qu'elle l'était le 18
et le 19, même si les Français la continuent,
avec leur opiniâtreté naturelle. — (Franz
Carl Endres) Münchner Neusste Nachrich-
ten, 26.7.
LE COUP MANQUÉ DE FOCH » [sous ce ti-
tre]. — Depuis le milieu de la semaine der-
nière, la bataille défensive de l'Entente
continue sans lui procurer de succès ap-
préciables. Les furieuses attaques de Foch
déclenchées pour dégager Paris menacé
par notre tête de pont sur la Marne et pour
sauver Reims, avaient au moins comme
objectif, à en juger par les masses de ca-
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