Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 31 juillet 1918 31 juillet 1918
Description : 1918/07/31 (T9,N882). 1918/07/31 (T9,N882).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252408c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
N° 882
*ÊS DE LA GUERRE
W-DE8
^^ANGÈRES
Paris, 31 juillet 1918.
1
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
I CONFIDENTIEL
%il
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
31ILITAIRES
e OCQIDENTAL
e L e llal"
Il' ha(ltp ,lenne. — Dans la vaste bataille
lu fn,e' ! action des troupes italien-
a raisi,fe singulière importance, non
i 'êCt'es 'jbr eU'r Qui notre Part, mais parce que le
Us était confié était des plus
v¡¡¡a.les Porttgés de garder une des prin-
liluer¡t tair es. par où les Allemands pou-
il de le ligne de résistance, les Italiens
Hiiw '^unent d'avoir été placés par
iq d'h du commandement unique à
!f¡UldS était onneur. Le calcul des Alle-
Heimc, de faire tomber tout le sail-
et de s'emparer de cette ville,
c&la ¡ 11s Savaient qu'à avancer à
et -Uc"le de Reims et à presser
}x eût ?s de cette poche pour provo-
-trariol nt- A l'Est, la magnifique
,eù lce frfu^aisei sous les ordres du
i:~n a.lll{lbl !lé Gouraud, s'est maintenue
s q e A l, ,
lUi on* <1. l'Ouest, ce sont les Ita-
Provoqué l'échec de la ma-
[tl suhii et qui, se sacrifiant
de?5 rs W *Prc.es toujours supérleures
flc"es> ont refusé le passage
* 'on PL fendu possible le merveil-
, louvein 14 qui est en train de transformer
en une véritable défaite.
Ï î?es brraient la vallée de l'Ardre
t°rt de Bligny, à l'endroit où le
t d'erltre - les contreforts qui le res-
1 iw IrlOilld - à travers des hau-
fe i vers importance, en un cours
mes' Il Y a un mois, les
~x, vers 8 Fismes. Il y aun mois, les
Allemands, Par î eUr action contre la mon-
'm. ftlisnv avaient essayé de la mon-
ii^estj.gy avaient essayé de se ren-
or Positi Abouché de l'Ardre pour
IV^SÎVA lOn avantageuse en vue de
V Plus Prochaine et une voie
M ? de acile vers le massif de la
<3e JÛ-'lr?s' Cette opération locale
UniP ® i
C5 a IndIcation. On sait de plus
t .:;8 nt ~h? ~~s à tirer parti adroi-
D Ii. des esses propres aux fronts
^hii<^nwï'0uI)es de nationalités di-
vté en, fatalement une certaine
,■ avo Urs Points de soudure et
t le moins d'aisance à cau-
DI) l!orta n u commandement. L'ex-
i! ki?^tarS tactique et stratégique
Vi0*! 1, défense
lS> 'l'unit esPoir que la défense
~erait d'unité et de cohésion ont ain-
M\ le" Allemands à porter con-
\t-^les n un de leurs coups les
\'Aj^êe j n prévision d'une résis-
t ~~t de la Part des Italiens, le
^3I'eniaind, pour être sûr du
é en face de notre sec-
NN j 1ÊI N°iervnent terrible d'artillerie,
il avait massé entre les premières et les
secondes lignes un nombre de divisions
quatre fois plus grand que le nôtre et il
avait fait avancer le long de la basse val-
lée de l'Ardre plusieurs escadrilles de gros
chars d'assaut pour enfoncer nos barrages
sur les deux rives du fleuve. Nous avions
contre nous la 103e division la 123e, la
22e, une grande partie de la 12e division
bavaroise et de la 80e ; suivaient comme
renfort immédiat les 223e et 50< divisions,
sans compter d'autres troupes de réserve.
Dans l'idée de l'ennemi, le coup devait être
irrésistible ! - (Lmgi Barzini) Corriere
della Sera. 26.7.
Presse norvégienne. - Sous le titre : « LE
FRONT A L'EXTÉRIEUR ET LE FRONT A L'INTE-
RIEUR » : Dans le monde entier, les hommes
ont tous la même impression que la grande
bataille qui fait rage sur le front occidental
est la dernière chance qui reste aux Alle-
mands de vaincre les Français. En Allema-
gne, cette victoire serait accueillie avec
joie par presque tous les partis : par les
partis bourgeois qui désirent une paix vic-
torieuse et par les socialistes majoritaires
qui croient qu'une victoire allemande pour-
ra créer un revirement en faveur de la paix
et par suite rendre possible une paix géné-
rale de conciliation. Cette façon de juger
l'offensive actuelle est certainement géné-
rale en Allemagne. Cette offensive a d'ail-
leurs été appelée « l'assaut de la paix » -
La situation est tout autre si on se place
à un point de vue socialiste-neutre A nos
veux une victoire allemande sur le front
occidental « prolongerait la guerre et
donnerait en outre du regain aux panger-
manistes qui, pour le malheur du monde,
dirigent la politique de l'Allemagne. - C'est
pourquoi - et nous le disons ouvertement
- nous ne désirons pas que les Allemands
soient vainqueurs. Si les Allemands sont
repoussés ou si seulement leur offensive rie
réussit pas cela aura une influence parti-
culièrement favorable sur la Russie, dont
le sort tient au cœur de tous les socialistes.
Une défaite à l'Ouest forcera nécessaire-
ment les Allemands à modérer leur politi-
que à l'Est, - cette politique qui n'a été
jusqu'ici qu'une série de violations honteu-
ses du traité de paix de Brest-Litovsk, com-
me si cette paix n'avait pas déjà été assez
honteuse en elle-même. - De même, au
point de vue de la politique intérieure. une
défaite se produisant justement mainte-
nant, serait un bien pour l'Allemagne Une
défaite affaiblirait le pouvoir des généraux
et renforcerait les hommes politiques civils.
- En Autriche-Hongrie, les combats à
l'Ouest peuvent avoir une influence tout à
fait décisive soit en bien, soit en mal. -
Si les Allemands perdent la bataille, l'oppo-
sition en Autriche aura les meilleures car-
tes en main. - L'Allemagne se trouve déjà
face à face avec la politique d'isolement
que les hommes de ses partis de gauche ont
redoutée pendant si longtemps : des enne-
mis dans le monde entier, presque aucun
ami parmi les neutres ; et, dans l'alliance,
des amis sur lesquels on ne peut guère
compter et qui peuvent demain devenir les
pires ennemis. -- Social-Demokraten [de
Christiania], 20.7.
Presse danoise. — Sous le titre : CI FOCH,
VAINQUEUR DE LA AIAHNE » : Les Allemands ont
dû repasser la Marne. Le général Foch a
triomphé. Son grand plan s'est réalisé :
arrêt de l'offensive allemande, puis offen-
sive de flanc puissante, foudroyante. Tout
a été combiné par un cerveau de premier
ordre. Le génie français s'est mesuré avec
la science allemande. ;— Ce n'est pas Lu-
dendorff, c'est Foch qui a remporté 1£1
lauriers. Les causes de la victoire sont dues
aux qualités éminentes de Foch, à l'appoint
des troupes américaines, à l'industrie de
guerre des Alliés maintenant complètement
mobilisée, et au moral indomptable des
soldats français. Pour que tous ces élé-
ments aient pu être efficaces, il a fallu que
la direction fût remise à une seule main.
Elle l'a été à celle de Foch par Clemenceau
et par Lloyd George. Eux aussi sont les
vainqueurs de la Marne.— Kôbenhavn, 21.7.
Presse hollandaise. — LES COMMUNIQUÉS
ALLEMANDS disent que les Français ont
échoué dans leur tentative de percer le
front allemand. Ce sont toujours Les termes
qu'emploient les armées battues pour dimi-
nuer le succès des vainqueurs. On essaie
d'habituer l'opinion publique à l'idée de la
défaite en lui suggérant que l'ennemi visait
en réalité un objectif beaucoup plus étendu
et. triomphalement, on ajoute que son plan
a été déjoué. En attendant, un échec reste
un échec et il est indéniable que les Alle-
mands. au lendemain de leurs éphémères
victoires, ont été complètement repoussés.
— Vaderland, 20.7.
L'ENTENTE vient enfin de prouver à son
tour qu'elle était encore capable d'actions
qui conduisent à la victoire. Nous remar-
quons d'abord que les défaites infligées aux
armées françaises depuis le mois de mars
n'ont pas brisé leur force offensive ; et nous
croyons aussi que cette contre-attaque pro-
duira un effet moral inattendu. Les peuples
de l'Entente avaient-ils donc perdu tout dis-
cernement pour se laisser berner par de
brillants discours et pour supposer que le
Prussien pouvait être vaincu par des paro-
les ? Deux alternatives se présentaient
ou mettre bas les armes ou agir. Car ce
n'est pas en abandonnant à l'ennemi des
territoires plus ou moins étendus qu'il fal-
lait espérer obtenir la victoire. Eh bien !
l'Entente a frappé un coup audacieux, à un
moment favorable. L'Autriche, battue sur la
Piave, est en butte à de très graves diffi-
cultés intestines. L'Allemagne, dont la si-
tuation intérieure est loin d'être brillante,
*ÊS DE LA GUERRE
W-DE8
^^ANGÈRES
Paris, 31 juillet 1918.
1
Bulletin - Quotidien de Presse Etrangère
I CONFIDENTIEL
%il
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
31ILITAIRES
e OCQIDENTAL
e L e llal"
Il' ha(ltp ,lenne. — Dans la vaste bataille
lu fn,e' ! action des troupes italien-
a raisi,fe singulière importance, non
i 'êCt'es
Us était confié était des plus
v¡¡¡a.les Porttgés de garder une des prin-
liluer¡t tair es. par où les Allemands pou-
il de le ligne de résistance, les Italiens
Hiiw '^unent d'avoir été placés par
iq d'h du commandement unique à
!f¡UldS était onneur. Le calcul des Alle-
Heimc, de faire tomber tout le sail-
et de s'emparer de cette ville,
c&la ¡ 11s Savaient qu'à avancer à
et -Uc"le de Reims et à presser
}x eût ?s de cette poche pour provo-
-trariol nt- A l'Est, la magnifique
,eù lce frfu^aisei sous les ordres du
i:~n a.lll{lbl !lé Gouraud, s'est maintenue
s q e A l, ,
lUi on* <1. l'Ouest, ce sont les Ita-
Provoqué l'échec de la ma-
[tl suhii et qui, se sacrifiant
de?5 rs W *Prc.es toujours supérleures
flc"es> ont refusé le passage
* 'on PL fendu possible le merveil-
, louvein
en une véritable défaite.
Ï î?es brraient la vallée de l'Ardre
t°rt de Bligny, à l'endroit où le
t d'erltre - les contreforts qui le res-
1 iw IrlOilld - à travers des hau-
fe i vers importance, en un cours
mes' Il Y a un mois, les
~x, vers 8 Fismes. Il y aun mois, les
Allemands, Par î eUr action contre la mon-
'm. ftlisnv avaient essayé de la mon-
ii^estj.gy avaient essayé de se ren-
or Positi Abouché de l'Ardre pour
IV^SÎVA lOn avantageuse en vue de
V Plus Prochaine et une voie
M ? de acile vers le massif de la
<3e JÛ-'lr?s' Cette opération locale
UniP ® i
C5 a IndIcation. On sait de plus
t .:;8 nt ~h? ~~s à tirer parti adroi-
D Ii. des esses propres aux fronts
^hii<^nwï'0uI)es de nationalités di-
vté en, fatalement une certaine
,■ avo Urs Points de soudure et
t le moins d'aisance à cau-
DI) l!orta n u commandement. L'ex-
i! ki?^tarS tactique et stratégique
Vi0*! 1, défense
lS> 'l'unit esPoir que la défense
~erait d'unité et de cohésion ont ain-
M\ le" Allemands à porter con-
\t-^les n un de leurs coups les
\'Aj^êe j n prévision d'une résis-
t ~~t de la Part des Italiens, le
^3I'eniaind, pour être sûr du
é en face de notre sec-
NN j 1ÊI N°iervnent terrible d'artillerie,
il avait massé entre les premières et les
secondes lignes un nombre de divisions
quatre fois plus grand que le nôtre et il
avait fait avancer le long de la basse val-
lée de l'Ardre plusieurs escadrilles de gros
chars d'assaut pour enfoncer nos barrages
sur les deux rives du fleuve. Nous avions
contre nous la 103e division la 123e, la
22e, une grande partie de la 12e division
bavaroise et de la 80e ; suivaient comme
renfort immédiat les 223e et 50< divisions,
sans compter d'autres troupes de réserve.
Dans l'idée de l'ennemi, le coup devait être
irrésistible ! - (Lmgi Barzini) Corriere
della Sera. 26.7.
Presse norvégienne. - Sous le titre : « LE
FRONT A L'EXTÉRIEUR ET LE FRONT A L'INTE-
RIEUR » : Dans le monde entier, les hommes
ont tous la même impression que la grande
bataille qui fait rage sur le front occidental
est la dernière chance qui reste aux Alle-
mands de vaincre les Français. En Allema-
gne, cette victoire serait accueillie avec
joie par presque tous les partis : par les
partis bourgeois qui désirent une paix vic-
torieuse et par les socialistes majoritaires
qui croient qu'une victoire allemande pour-
ra créer un revirement en faveur de la paix
et par suite rendre possible une paix géné-
rale de conciliation. Cette façon de juger
l'offensive actuelle est certainement géné-
rale en Allemagne. Cette offensive a d'ail-
leurs été appelée « l'assaut de la paix » -
La situation est tout autre si on se place
à un point de vue socialiste-neutre A nos
veux une victoire allemande sur le front
occidental « prolongerait la guerre et
donnerait en outre du regain aux panger-
manistes qui, pour le malheur du monde,
dirigent la politique de l'Allemagne. - C'est
pourquoi - et nous le disons ouvertement
- nous ne désirons pas que les Allemands
soient vainqueurs. Si les Allemands sont
repoussés ou si seulement leur offensive rie
réussit pas cela aura une influence parti-
culièrement favorable sur la Russie, dont
le sort tient au cœur de tous les socialistes.
Une défaite à l'Ouest forcera nécessaire-
ment les Allemands à modérer leur politi-
que à l'Est, - cette politique qui n'a été
jusqu'ici qu'une série de violations honteu-
ses du traité de paix de Brest-Litovsk, com-
me si cette paix n'avait pas déjà été assez
honteuse en elle-même. - De même, au
point de vue de la politique intérieure. une
défaite se produisant justement mainte-
nant, serait un bien pour l'Allemagne Une
défaite affaiblirait le pouvoir des généraux
et renforcerait les hommes politiques civils.
- En Autriche-Hongrie, les combats à
l'Ouest peuvent avoir une influence tout à
fait décisive soit en bien, soit en mal. -
Si les Allemands perdent la bataille, l'oppo-
sition en Autriche aura les meilleures car-
tes en main. - L'Allemagne se trouve déjà
face à face avec la politique d'isolement
que les hommes de ses partis de gauche ont
redoutée pendant si longtemps : des enne-
mis dans le monde entier, presque aucun
ami parmi les neutres ; et, dans l'alliance,
des amis sur lesquels on ne peut guère
compter et qui peuvent demain devenir les
pires ennemis. -- Social-Demokraten [de
Christiania], 20.7.
Presse danoise. — Sous le titre : CI FOCH,
VAINQUEUR DE LA AIAHNE » : Les Allemands ont
dû repasser la Marne. Le général Foch a
triomphé. Son grand plan s'est réalisé :
arrêt de l'offensive allemande, puis offen-
sive de flanc puissante, foudroyante. Tout
a été combiné par un cerveau de premier
ordre. Le génie français s'est mesuré avec
la science allemande. ;— Ce n'est pas Lu-
dendorff, c'est Foch qui a remporté 1£1
lauriers. Les causes de la victoire sont dues
aux qualités éminentes de Foch, à l'appoint
des troupes américaines, à l'industrie de
guerre des Alliés maintenant complètement
mobilisée, et au moral indomptable des
soldats français. Pour que tous ces élé-
ments aient pu être efficaces, il a fallu que
la direction fût remise à une seule main.
Elle l'a été à celle de Foch par Clemenceau
et par Lloyd George. Eux aussi sont les
vainqueurs de la Marne.— Kôbenhavn, 21.7.
Presse hollandaise. — LES COMMUNIQUÉS
ALLEMANDS disent que les Français ont
échoué dans leur tentative de percer le
front allemand. Ce sont toujours Les termes
qu'emploient les armées battues pour dimi-
nuer le succès des vainqueurs. On essaie
d'habituer l'opinion publique à l'idée de la
défaite en lui suggérant que l'ennemi visait
en réalité un objectif beaucoup plus étendu
et. triomphalement, on ajoute que son plan
a été déjoué. En attendant, un échec reste
un échec et il est indéniable que les Alle-
mands. au lendemain de leurs éphémères
victoires, ont été complètement repoussés.
— Vaderland, 20.7.
L'ENTENTE vient enfin de prouver à son
tour qu'elle était encore capable d'actions
qui conduisent à la victoire. Nous remar-
quons d'abord que les défaites infligées aux
armées françaises depuis le mois de mars
n'ont pas brisé leur force offensive ; et nous
croyons aussi que cette contre-attaque pro-
duira un effet moral inattendu. Les peuples
de l'Entente avaient-ils donc perdu tout dis-
cernement pour se laisser berner par de
brillants discours et pour supposer que le
Prussien pouvait être vaincu par des paro-
les ? Deux alternatives se présentaient
ou mettre bas les armes ou agir. Car ce
n'est pas en abandonnant à l'ennemi des
territoires plus ou moins étendus qu'il fal-
lait espérer obtenir la victoire. Eh bien !
l'Entente a frappé un coup audacieux, à un
moment favorable. L'Autriche, battue sur la
Piave, est en butte à de très graves diffi-
cultés intestines. L'Allemagne, dont la si-
tuation intérieure est loin d'être brillante,
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