Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-07-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 juillet 1918 06 juillet 1918
Description : 1918/07/06 (T9,N857). 1918/07/06 (T9,N857).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523830
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
N° .857
GÚERRE
tt {) E B
Ilf,IS
- tTftANGÈRES
Paris, 6 juillet 1918.
""lletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
EsrrrONs MILITAIRES
QUe p 148"rL ALLEMANDE
(', reJ. Pafis était détruit ? »
ornées enserrent
's dé PlIJ.s en njji Us et almées enserrent
>U et les Français que
~so~ y a quatre mois, sur
7>^,rt U'isiol«r la Prusse voient avec
ls r,r
,tJr lonUr chef* /^Maires faire des pré-
r un n -
■■ ,¡'teIllent. d' ?Uvel investissement —-
l','.llflli¡ r ? t},tiiJne desrrloyens, plus": simples
4 granrt6 Place forte : au lieu
(, e ogrande inoffensive. Les
, Vr,i\ Politrend inoffensive. Les
lyv. ^QU'À T?UES » qui font entendre
V ~°Ût H 8 donnent aux Pari-
:
■ ''Ni!8 J3'6 qui viendra. Ceux-
r]^oth > de Barbares, de Van-
ceux qui osent souiller le
e ville : on peut se
1 y a de tellement remar-
w W'(3Ue nniV^cQ devrions épargner à
1 de1 sur t ernent, Paris exerce un
"V 'lfis di! Sllr tout Visiteur ; ce charme
, à. 1 Iil°!luments qui ornent la
~, mais à la situation générale de la
boulevard, à la nromenade des
s concentrique de ses
'"iVpV,e» * la promenade des
1-t es et 4 ., toutes les rues, large-
i1"!, 1'0 ttf' Ipro a Clrculati-on qui envi-
,P N»t!t "1 on C nade- est une
: -I
n ri'°H 'on Deut s'amuser
rr.., S CI e V'l' èd d
une ville qUI pD SIS e des
e"nelie beauté Les seuls
M'f VS : nSnt Notre-Dame et la
'!h\ 0 r-fierParm- nI J'iun ni l'autre ne
~§o~' les spécimens signi-
K:'irir Hol Sothinn ,
,sl", n'r-hiK^^ent église Ste-Marie
r)~ eËt. Surpasse infiniment
!tllrf\: pand A les cathédrales de
la "d et de Cologne so.nt fort
.is rH? ^otre ~!n :aJne dont l'art n'est
•iJl,:i|irm6 Plu® nOhle, La majorité des
Ir.. Ir Par' - -
6nts riarlsier,s ne se compose
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l; i Par J,u m°ins réussies,des
■:''!,'ir,">r|tfiK? lJu eXemple. la Bourse. le
pn îî (crui n'est qu'une
1 'ls de Rome), la
Il T)~- alois, rh colonne Ven-
l, nr,nlle , Mauvaises imi-
~romanis). - Paris, .:
V-i n -s- lec ^onuments de la
; , °nne
v,\ V.W : le ont aussi poussé sur
'D e L as t,
li. ',>lil0^ntû livre, agglomération.
N' h cl»t b (je e de instructions ita-
"1 .tlf' ,Il ])"1 la Trinité l'Hôtel de
'r '1 QI ,
Pt Tons ces monu-
'1 t:,r'!11 Vr,i/do i. mitations, aucun
~chef d'œuvre et l'obt"fsque a été
1 'v, '1'ripn.
VVa V* Si]Pf — ^nn SÎ ^a"
V , de la terre, l'ar-
qu'e .! pro,, et aucun
qUe françalise ne nous
i ICI ténèbres se répandront
sur la terre le jour ou la dernière lumière
de Paris sera éteinte. Si donc, sur l'ordre
des Poincaré et des Clemenceau, les Fran-
çais éprouvent le besoin de livrer leurs
villes aux flammes en l'honneur des An-
glais, l'incendie n'éclairera qu'un peuple
qui s'est trompé et qui s'est sacrifié pour
un autre.- - Rheinisch-West[ûlisclie Zeilung,
26.6.
« Entre deux batailles » [sous ce titre]. -
Sur notre front occidental, la situation est
à peu près inchangée. Ce serait le calme
plat, si nos canons ne tonnaient pas cons-
tamment dans les différents secteurs, sur-
tout aux endroits où les Anglais et les Fran-
çais font des contre-attaques. Pour l'ins-
tant, nous ne faisons pas d'entreprise de
grande envergure et nous nous contentons
de repousser les attaques ennemies, ce qui,
en fin de compte, nous rapproche aussi du
succès final, puisque nous diminuons ainsi
la force combative de l'ennemi. En outre,
sur tous les fronts, depuis les Flandres jus-
qu'aux Alpes, nos stosstruppen s'efforcent
de harceler l'ennemi là où il croit être
tranquille et de s'informer par leurs in-
cursions, sur la répartition de ses forces.
Des reconnaissances effectuées récemment
par de fortes patrouilles nous ont permis
d'avoir une vue d'ensemble sur la répar-
tition des renforts envoyés par les Alliés.
Nous avons surtout constaté que les Amé-
ricains, dont la plupart sont encore très
peu instruits, sont engagés en première li-
gne en quantité considérable, ce que le
haut commandement français ne devrait
pas prendre sur lui, car la valeur comba-
tive de son excellente armée ne gagne pas
au contact de cet allié si peu exercé. Nous
trouvons des régiments américains interca-
lés dans la plupart des divisions françai-
ses. Les Américains ne se sont guère distin-
gués jusqu'à présent, toutes les fois qu'ils
entraient en action comme unités indépen-
dantes, c'est-à-dire dans des opérations où
seules des divisions américaines étaient en-
gagées. La preuve en est, la défaite qu'ils
ont subie ce mois-ci dans la défense de leurs
lignes entre la Meuse et la Moselle, et dans
le secteur de Château-Thierry, où depuis
plusieurs jours des régiments américains
sont lancés contre nos positions pour
s'épuiser sous nos feux de barrage. -
Quant aux forces italiennes sur le front
occidental, il v a plus d'une réserve à fai-
re. Engagées d'abord dans les Vosges, leur
présence vient d'être constatée dans la
montagne de Bligny au moment des atta-
ques allemandes autour de Reims. Le gé-
néral Diaz a beau demander instamment
qu'on les lui renvoie, les réserves de l'En-
tente sont tellement réduites que le général
Foch ne donne pas cinq divisions sur une
simple demande ; pour l'instant, il cherche
à se tirer d'affaire en les envoyant dans
un autre secteur où il les engage aussitôt
en première ligne, pour ménager au moins
le sang français. — Cependant, les Anglais
et les Français éprouvent des pertes sé-
rieuses sur les points où il redoutent de
nouvelles attaques allemandes. Foch n'est
pas en mesure de se défendre contre ses
adversaires. Devant ces faits, on ne com-
prend pas très bien la presse anglaise in-
ventant de toutes pièces une offensive im-
minente de Foch qui va complètement
changer la situation sur le front occidental.
A notre avis, Foch est « cloué » entre la
Somme et l'Ourcq ; le seul mouvement qu'il
puisse encore exécuter, ce serait un re-
cul sur la position d'arrêt, préparée de-
puis longtemps, de Creil, Senlis, Nanteuil,
Crouy. Retirer l'armée de Paris pour lui
donner une mission aventureuse, serait
littéralement abandonner la capitale. Donc,
il n'y a rien de changé ; c'est nous qui
avons l'initiative des opérations. — Nord-
deutsche Allgcmeine Zeitung, 28.6.
L'OFFENSIVE AUTRICHIENNE
Presse italienne. — LA VICTOIRE nous lais-
se cette leçon précieuse : « ne jamais dépré-
cier l'ennemi ». Le plan autrichien. — pas-
sage d'un fleuve en présence d'un ennemi
qui, depuis des mois, se prépare à repous-
qui, l'attaque, puis avance immédiate d'une
vingtaine de kilomètres sans avoir l'appui
de la grosse artillerie restée nécessairement
au début sur l'autre rive — supposait une
grande supériorité matérielle et morale de
l'adversaire Les difficultés d'exécution ne
peuvent, en effet, avoir échappé à l'état-ma-
jor autrichien Si le simple passage du
fleuve par les premières troupes était relati-
vement facile, en créant par un très large
emploi des moyens physico-chimiques, dont
l'assaillant dispose aujourd'hui. une * zone
inhabitable sur la rive à atteindre, ces
moyens venaient à manquer pendant la se-
conde période, pendant la période de pro-
gression, alors que le défenseur pouvait de
ses positions de deuxième ou de troisième
ligne interdire le passage du fleuve aux ren-
forts et aux ravitaillements. La conception
stratégique exposait donc l'armée autri-
chienne au grave échec qu'elle a subi. -
Gazzetta del Popolo, 3.7.
« Ou ET COMMENT » ? [sous ce titre]. —
Quelles seront les modalités de la nouvelle
attaque que l'Autriche lancera contre
nous ? Tout d'abord, la récente défaite su-
bie incitera le commandement autrichien à
suivre les règles tracées par le commande-
ment allemand : concentration de forces et
de moyens d'attaque en un secteur limita-
tivement déterminé. Ensuite, il faut tenir
compte que les conditions particulières qui
cmt rendu plus malheureux pour les Au-
trichiens le secteur de plaine que les au-
tres, n'ont aucune probabilité de se modi-
fier favorablement. Il est donc possible
que l'ennemi lance son attaque contre les ,
secteurs de montagne. Mais sur le front
confié à Conrad et qui va de la frontière
suisse à la Piave. la configuration du ter-
rain ne permettrait pas que l'on y mène en
même temps des actions d'égale intensité
GÚERRE
tt {) E B
Ilf,IS
- tTftANGÈRES
Paris, 6 juillet 1918.
""lletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
EsrrrONs MILITAIRES
QUe p 148"rL ALLEMANDE
(', reJ. Pafis était détruit ? »
ornées enserrent
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>U et les Français que
~so~ y a quatre mois, sur
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(, e ogrande inoffensive. Les
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V ~°Ût H 8 donnent aux Pari-
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1 y a de tellement remar-
w W'(3Ue nniV^cQ devrions épargner à
1 de1 sur t ernent, Paris exerce un
"V 'lfis di! Sllr tout Visiteur ; ce charme
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M'f VS : nSnt Notre-Dame et la
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l; i Par J,u m°ins réussies,des
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Il T)~- alois, rh colonne Ven-
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"1 .tlf' ,Il ])"1 la Trinité l'Hôtel de
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VVa V* Si]Pf — ^nn SÎ ^a"
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qui s'est trompé et qui s'est sacrifié pour
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Gazzetta del Popolo, 3.7.
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attaque que l'Autriche lancera contre
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trichiens le secteur de plaine que les au-
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suisse à la Piave. la configuration du ter-
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