Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-27
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 27 juin 1918 27 juin 1918
Description : 1918/06/27 (T9,N848). 1918/06/27 (T9,N848).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523741
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
~F
DE l
, t} 1)8 8A. GUERRE
5>es
88 :
NU 848
Paris, 27 juin 1918.
v
^tin Quotidien de Presse Etrangère
1 SONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
1 confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
AtJTRlGHIENNE
~I~
ea.e ilaI' 'Vl:: àU'rRICJiIENNE
; Not lellne front italien,
e leu se résistance acquiert,
'! ~f~stance acquiert,
S;Péciat leur des opéra-
> a?'e Par le lait de la
iqvons ss forc es Uvec laquelle
e Enalce d'un ennemi
Iller 4nous devions'
KSto f
uSlî ^8 tnUserïSlent ; défendre sans
S 1008 réserves.
ïla S'U Npes devait entrer dans
ait Sur alidernent ; il fallait
0|lvio que llcjs soldats résiste-
SS^t >6; ^'attam î?ue ennemie se
Un ennemie se
il«lk être f rQllt si vaste que nous
!0rts Dartl°Ul- 11 fallait ût"
S?8 J,,aCtinii1 fût enSig®gée. pour déci-
reserves ;
tH%iiP^Pes en ,des réserves ;
h'1»»; Ur ni, nnem; T §ne devaient
.?~ P~~s T Autrichiens
0fJ°»l2¥B«St effort sur la
110 "Utes laissaient sub-
PS prép aratifs laissaient sub-
ju Sque Vers le milieu
.Vers Sive de lenne-
ait Ver, le Secteup manta"
- 1,. ï? calniA -lecteur monta-
lu à l'i calme profond sur la
'•'} °ti ^te vit s'y dé-
se t e, on vit s'y dé-
iui,, it 'Vlté Vers la fin
lui,e d e vastes concentra-
tfi8Por 1, .l1ous du FrIOUl; mais, au
'K >1d* ^Prenf0n10111 ! mais> au
te des 8gnc. l rauPes de l'enne-
e devait donc
eux devait donc
côtés e
tt tet eur 1 es 8 Old devaient résister
« CcMV^e A ans *un ou
to'i^cu. '«s HSo'dats £ eva^ent résister
W ^e<> jS rése
Qut aines d réserves. Ils l'ont
~ht~ dêu.x s'~()rp, dl
ctrt 41ne8 e lî()S divisions ont te-
tjSJ^hi^ c°rippas * rtformée. D'après
inl€ IdQssa,ut lnitial devait
"it k'I "'yne
'Í:& le~ jour ètres de a Pi ave sur un
V%r Ç 4tr'ulU 'W ; ÏÏ1 on aurait atteint
eMOnteb elluna-Tré-
sie Sïrt JSde T ^nflemai^11' l'ennemi de-
~&t tnd te e 'él/ise
ettr lite
lè 14U 11 t de lins Sur Mestre, cou-
tr0lpn es engagées à
?ij * li >veM e ; la nn. de l'Italie
el !>tinCn à lMn Mais
onfmvas,on- Mais
rt/ gr ntello, ïlchien,ne était
iNlt'^V^ d3 ^oii? mit Principal,
XV\réSem S'mp?I® ffï1'. fut rejeté,
~W~ "MPle brignde. No-
\^U>N;^aci?e {î^ale Uri0n?Phe de la
q~ty~it eo4 t'ra. ~~i,
~qu~~Qll Qt~ est- trouvé
CXhHf^t S*ï\*â Il est fendre alors
?~ J. Privé Prieurs
Il Q'Utre, on atténuait
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le rU 8 est x
("n t* L's pertes le
100, Pour certaines
00 T des calculs mo-
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destes, plus de 150.000 Autrichiens sont hors
de combat. — (Luigi Barzini) Corriere della
Sera. 24.6.
- L'armée ennemie, en repassant la
Piave, montre non seulement qu'elle est
vaincue, mais qu'clle avoue la vanité de
ses efforts. L'Auttiche est atteinte non
seulement dans ses armées, mais dans sa
volonté. A ses sujets Slaves et aux Latins
de tirer les conséquences de l'événement.
Que fera-t-elle ? Appellera-t-elle au se-
cours ses maîtres allemands ! Elle cour-
rait le risque de les voir, de la sorte, con-
solider leur autorité sur ses propres
domaines. Mais les Allemands pourraient,
Ipn effet, tenter d'y travailler. S'ils en-
voyaient. quelques divisions sur notre
front, la grande lutte, qui s'est déroulée en
France de mars à juin, tendrait à se dé-
tourner vers l'Italie; l'atte'ntion et les
efforts concordants de tous les Alliés se
détourneraient en même temps vers nous.
La défaite de l'Autriche marque du moins
une date mémorable dans l'histoire de la
guerre. La criminelle prédominance des
impériaux a rencontré ses limites. Aux
Américains, que nous verrons bientôt en
ligne sur notre front, semble réservée la
tâche de consolider un équilibre qui déjà
se dessine. - (G. Amendola) Corriere délla
Sera, 24.6.
Presse suisse. — L'offensive autri-
chienne, annoncée depuis longtemps, a en-
fin été déclenchée, mais elle a ruiné tous
les espoirs. La plupart des prophètes at-
tendaient de Hôtzendorff qu'il fît, de la
montagne, irruption dans la plaine pour en-
velopper le front de la Piave, voyaient déjà
se répéter le jeu de Tolmino et de Capo-
retto, les Italiens évacuer Trévise et Ve-
nise et les Autrichiens arriver sur l'Adige.
Une fois de plus, les événements leur ont
donné tort. Au lieu d'une action d'ensem-
ble explosive, bousculant en quelques jours
l'armée italienne par sa surprise, ce sont
des actions de détail fragmentées qui sem-
blent se produire, analogues et parallèles
au plan de campagne allemand sur le front
occidental. La surprise a réussi jusqu'à
un certain point, et malgré les hantes eaux
et la défense italienne, la phase difficile du
passage de la rivière dans des barquos a
été accomplie. De solides têtes de pont sont
aménagées, contre lesquelles se briseront
les contre-attaques, jusqu'à ce que les Au-
trichiens passent à nouveau à l'offensive
ou cherchent à opérer une action de sur-
prise sur quelque autre point du front.
C'est devant Trévise que se joue le sort de
Venise. C'est la première fois dans cette
guerre que les Italiens affrontent la force
armée totale de l'Autriche. Par suite, il
est permis de penser que la bataTe com-
mencée sera l'une des plus sanglantes et
des plus acharnées qui se soient jamais li-
vrées sur le sol italien. Pour la première
fois, les Autrichiens ont réussi à passer la
Piave et à fixer les renforts italiens et ceux
de l'Entente ; celle-ci se voit attaquée sur
les deux derniers fronts principaux et da-
vantage restreinte dans sa liberté de déci-
sion. Chaque fois que les Allemands entre-
prennent une avance partiale en France, on
dit qu'ils visaient Paris et qu'ils ont échoué.
De même, on dit au peuple en Italie que
lc,b Autrichiens visent Milan et même Gê-
nes. Pourquoi pas la lune ? Voyez, dit-on
triomphalement, ils n'ont pas atteint le but
qu'ils poursuivaient. Les naïfs persistent
à exiger l'impossible du Commandement
militaire, avec le sentiment que la guerre
devrait bien prendre une anure plus ra-
pide. Alors, on est déçu de voir que mê-
me ces diables d'Allemands n'arrivent pas
à prendre Paris du jour au lendemain. On
comprend ce sentiment, mais à la réflexion,
on doit pourtant se dire que des efforts sur-
humains ont été accomplis au cours de
cette guerre, que les possibilités humaines
ont une limite que l'on ne saurait franchir,
malgré toute la volonté du monde. Il est
donc opportun, pour sauvegarder son juge-
gement et pour éviter lai déceptions, de
bien savoir, au début d'une grande ba-
taille, qu'il ne faut pas se baisser enve-
lopper dans les nuages roses des illusions,
quel que soit l'essor que les premières
nouvelles victorieuses impriment à votre
enthousiasme. — Berner Tagblatt, 22.6.
COMMANDEMENT
Ludendorff.— Notre Kaiser vient de sous-
crire pour 500.000 marks à la « Luden-
dorffspende », œuvre de Ludendorff en fa-
veur des blessés, mutilés et sinistrés de
la guerre. Entré Hindenburg et Luden-
dorff se sont développées des relations de
confiance comme on n'en trouve guère
qu'une seule fois dans l'histoire, à savoir
l'amitié de Blûcher et de Gneisenau. Les
deux hommes sont inséparables, et on ne
saurait se représenter l'un sans l'autre.
Ce n'est qu'avec son « Gneisenau », sa
« tête » que l'homme d'action qu'est notre
Hindenburg est parvenu à remporter se"
imposantes victoires. — Aussi lorsque
Hindenburg a été appelé aux fonctions de
chef d'E.tat-Major de toute l'armée alle-
mande de campagne, sa première condi-
tion. fut que Ludendorff continuerait fi
être son plus proche collaborateur. Notre
Kaiser étant, aux termes de la Constitu-
tion de l'Empire, le généralissime en
temps de guerre, Hindenburg devenant
d'autre, part, son premier chef d'Etat-Ma-
jor général, Ludendorff fut nommé quar-
tier-maitre général, le troisième poste
dans le Haut Commandement allemand.
Mais cela ne l'empêche point de demeurer
le chef de l'Etat-Maior général de Hinden,
burg, la tête qui conçut les plans dont
l'exécution a ruiné la puissance des enne-
mis de l'Allemagne et qui, avant peu, achè-
DE l
, t} 1)8 8A. GUERRE
5>es
88 :
NU 848
Paris, 27 juin 1918.
v
^tin Quotidien de Presse Etrangère
1 SONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
1 confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
AtJTRlGHIENNE
~I~
ea.e ilaI' 'Vl:: àU'rRICJiIENNE
; Not lellne front italien,
e leu se résistance acquiert,
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> a?'e Par le lait de la
iqvons ss forc es Uvec laquelle
e Enalce d'un ennemi
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uSlî ^8 tnUserïSlent ; défendre sans
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ïla S'U Npes devait entrer dans
ait Sur alidernent ; il fallait
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ju Sque Vers le milieu
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ait Ver, le Secteup manta"
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'•'} °ti ^te vit s'y dé-
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lui,e d e vastes concentra-
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Il Q'Utre, on atténuait
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- L'armée ennemie, en repassant la
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impériaux a rencontré ses limites. Aux
Américains, que nous verrons bientôt en
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se répéter le jeu de Tolmino et de Capo-
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nise et les Autrichiens arriver sur l'Adige.
Une fois de plus, les événements leur ont
donné tort. Au lieu d'une action d'ensem-
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et la défense italienne, la phase difficile du
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C'est devant Trévise que se joue le sort de
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est permis de penser que la bataTe com-
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fois, les Autrichiens ont réussi à passer la
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de l'Entente ; celle-ci se voit attaquée sur
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De même, on dit au peuple en Italie que
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enthousiasme. — Berner Tagblatt, 22.6.
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Ludendorff.— Notre Kaiser vient de sous-
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la guerre. Entré Hindenburg et Luden-
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qu'une seule fois dans l'histoire, à savoir
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Hindenburg est parvenu à remporter se"
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Kaiser étant, aux termes de la Constitu-
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jor général, Ludendorff fut nommé quar-
tier-maitre général, le troisième poste
dans le Haut Commandement allemand.
Mais cela ne l'empêche point de demeurer
le chef de l'Etat-Maior général de Hinden,
burg, la tête qui conçut les plans dont
l'exécution a ruiné la puissance des enne-
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