Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 juin 1918 21 juin 1918
Description : 1918/06/21 (T9,N842). 1918/06/21 (T9,N842).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523689
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
ft, £ llEs
tIlES DE LA. GUERRE
1 Et GUERRE
l\lkl\S ÊTIIA.NGÈRES
- , ES
1 N° 842
Paris, 21 juin 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
C NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
o N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
.-. qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
——'————————*~—————* de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^^ÏIONS MILITAIRES
L'o ALLEMANDE
i ALLEMANDE
'il e an 1 LES ARMÉES BRITANNI-
glaise - LEs ARMÉES BRITAN~I-
,,s : H n 'Y il Pas le moindre doute que l'at-
":11 III/¡; et lu. rlJUpes britanniques entre la
à 1 la rner britanniques entre la
u [fier du Nord cause de graves
"'t'-Tii , s clair." Ce dernier doit se rendre
e reveni^nent de ce qu'il lui en
'lil'II IuX Prises avec les ar-
(,s d~. c-~ P~~ses avec les ar-
dans les de SIr Douglas Haig qui, en
'Iilis 'es lrouvelle attaque, donnent du
les Igne8 de l'ennemi et gênent
r l, IJ)' ment ses préparatifs. A
la l,II!,; l'rJ[] Pemi preparatl s. A
Peut dire un mot en passant
'i'1:1i',Ji,-ril^atbn ^8ensée du minisire de la
I- 1,1 artn^ ,^tion suivant laquelle
e réserve du général
'U f Plus x. réserve du général
",\ Nous croyons qu'à un
f)lirié le
:i,'a' ,nJii fftné le fL a* von Stein rédigeait
iii\ il ^'am allemands mais mè-
ï 1'( 1 il allemands, mai's mê-
g,, aIS raconté de mensonge
"•t -th^ ^Ue îv cofnpatriotes croiront
queoriait utilisé plus d'une
e des réserves françaises dans
.M '1 1 cn,t ^inernerîi! f
Offensives Ils considé-
"III v que eOHlme un phénomène
,s f 'iisiv Sf' le réserves britanniques,
S!". (,s (Èd.i p las0ow Herald, 14.6
I ---.. (Ed ÿeneral Foch, se soieni vola-
glasgow Herald, 14.6.
Il,.. Æ Rerald, 14..6
iate IJPrtECHT. - La mena-
en même n - La mena-
e Compiègne est arrê-
? ^lïie teiû£ n s <ïue la menace plus
ternps. que la menace plus
eontre pl 's. Le point intéressant
'l¡' t est de savoirl quel usage l'en-
'r Ne t d le la nr armée de réserve
r, r|iriii Precht e armée de réserve
de r de Bavière. Elle n'a pas
diminuer en force 'Le- nOnn a pu se servir
- pour a pu se servIr
4 »' rnaic eJles'ont être 'remplacées sur
"'ii^es raîches Venant d'Allemagne et
'"N f>,J|ivQn'ns dû. être 'remplacées par
jupes , l'ale es venant d'Allemagne et
!/v./ tr'orifnte 0|1 qUe cette réserve est
k .obahu JamaiiS. Peu de jours
ùrt dlrectio lement avant que ne soit
direction dans laquelle cette ar-
Les -probabilités sem-
(j, aUx •0 un nouvel assaut
r ton d'A Iï^ens et un effort pour
'qzette Ports du Détroit. — 'Westmins-
j -6. Hn Détroit. — Westmins-
■;'V, ',S
'Irl. "'ùU
DIVISIONS ALLEMANDES ». — Nous
depuis l'é J~sq\J.'à. S, ALLEMANDES )J. - Nous
'Ir. 'ij ri 0^ i'l^^ent J1 aVril, l'ennemi avait
"t de 254 divisions, et que
:' 0. 66111^'10^6 l'équivalent
trll 6if. e tnt^l ! divisions re-
;t on "^lentJH Près de 5 millions
r);N,s -nga.gés de près de 5 millions
t et des pertes atteignant
h 'I»H'I NiVvïSî en tout. Le 21 mars,
<^ t',. f's v leht
"s r'^t êpôt^J environ 600.000 hom-
¡If Jil/'l rJr: l'. ('Il t S et ils Prétendaient qu'ils
t„ 'll'iorr , awtr^Qtu]v ver encore 750.000 au
ns de lltotal 1.350.000 C'est
e 500.000 hommes, aux-
quels il faut ajouter les blessés qui rejoi-
gnent, resteront disponibles pour compen-
ser les pertes futures, et ces 500.000 hom-
mes représentent pratiquement la classe 20
qui atteint l'âge de 18 ans, à raison de 40.000
hommes par mois. Mais si les Allemands
se mettent à perdre 250.000 hommes par
mois, uniquement dans le combat, 40.000
jeunes gens, plus les blessés qui reviennent,
ne combleront pas les trous. - Pall Mall Ga-
zelte, 15.6.
LA GUERRE DES RÉSERVES. — Le succès de
ces offensives limitées et les efforts très
marqués des autorités allemandes pour dis-
simuler leurs pertes afin de rassurer le
peuple allemand, permettent de penser que
ces attaques seront renouvelées. Outre le
champ de bataille actuel, il y a le secteur de
Reims que nous devons surveiller. Nous
avons peu entendu parler de la situation à
Ileiin5 et à l'est de Reims. Le général von
Boehn n'y a pas gagné de lauriers. A l'est de
von Boehn, se trouve l'armée von Einem (fai-
sant partie du groupe du prince impérial)
qui n'a pas encore été engagée. Si l'offensive
limitée' n'a pas atteint ses buts, le secteur
de Reims peut être un bon théâtre pour dé-
montrer ses mérites. Il nous faut donc être
attentifs. La frontière est de la France res-
te, comme en 1914, le pivot sur lequel tour-
nent les armées alliées, et les Allemands
peuvent avoir le désir de renverser cet
état de choses et espérer que cela amè-
nera une dispersion plus grande des réser-
ves alliées, et cela à quelque distance de
leurs objectifs principaux. — Cette répéti-
tion constante d'une même manœuvre pour-
rait donner de très bons résultats si le
temps n'avait pas d'importance pour les
Allemands et si le fait de gagner du temps
n'avait pas de valeur pour nous. L'organisa-
tion allemande, au point culminant de la
guerre, ne doit pas être mésestimée. Cette
organisation s'échelonne très en arrière jus-
qu'au Rhin et même jusqu'au Hanovre. Nous
verrons peut-être tout le reste des troupes
allemandes de l'Est, bonnes ou mauvaises,
sur le front occidental. Chaque mois arri-
vent les troupes américaines, et, un peu
plus tard, tous les préparatifs commencés
par notre Cabinet de Guerre, alors que le
21 mars lui eut ouvert les yeux, porteront
leurs fruits en nous donnant des hommes
entraînés. C'est pourquoi les Allemands se-
ront forcés d'activer les choses et d'enga-
ger une grande attaque, sans la supériorité
locale écrasante que leurs offensives à ob-
jectifs limités leur ont donnée jusqu'ici. --
Sans aucun doute, toutes les attaques de
l'ennemi usent les réserves de celui qui est
sur la défensive. Cela n'a-t-il pas été vrai
de toutes les batailles du passé ? Le but du
général Foch est d'user aussi peu de ré-
serves que possible, de prendre soin du
reste, et de continuer à les augmenter a
mesure que les forces fraîches lui parvien-
nent, ou si les secteurs moins dangereux lui
permettent d'y alléger ses effectifs. Le géné-
ral Pétain et sir Douglas Haig ont arrêté
avec succès l'offensive de mars. Le géné-
ral Foch a fait de même dans l'offensive
de mai et quoique les Allemands se soient
vantés que les réserves françaises étaient
usées, celles-ci ont néanmoins arrêté en
trois jours l'armée von Hutier. Il faut se
méfier de toutes les estimations allemandes
de nos réserves, car celles-ci ont un chif-
fre qui varie sans cesse ne sont pas mas-
sées à la même place, et sont continuélle-
ment sujettes à des additions ou des sous-
tractions dont l'ennemi ne peut pas être
bien et vite informé. — C'est une guerre
dure pour nous tous. mais plus dure en-
core pour le généralissime, qui a une
tâche d'une ampleur et d'une complexité
que n'ous devrions tous essayer de com-
prendre, afin de lui rendre justice. Où en
serions-nous maintenant par exemple si,
suivant le conseil de quelques insensés,
nous avions jeté toutes nos forces dans une
contre-attaque sur le modèle d'Austerlitz ?
Il convient de jouer notre jeu suivant les
cartes que nous avons en mains, et il faut
attendre que nous sachions ce que sont ces
cartes, avant d'avoir la présomption de cri-
tiquer le joueur. — (Colonel Repington)
Morning Post. 17.6.
Presse suisse. — SUR LE MATZ : L'impor-
tance de la bataille du Matz ne réside pas
dans le gain territorial, elle ne réside pas
davantage dans le nombre des prisonniers
et dans le butin qu'elle a procurés aux Al-
lemands mais plutôt dans le fait qu'une
armée française, prête au combat et articu-
lée en profondeur sur des positions solide-
ment fortifiées d'avance, a été culbutée
après une très courte préparation d'artille-
rie. — L'offensive allemande du 21 mars,
partie de Cambrai-Saint-Quentin et des
bords de la Lys, était dirigée contre des
troupes anglaises et, quand les Français
purent intervenir avec des forces suffisan-
tes, l'avance allemande était déjà parvenue
il son terme. Cette circonstance fit croire à
beaucoup de monde que les Allemands
n'étaient pas en état de refouler les Fran-
çais. L'offensive du 27 mai a été exécutée
par surprise contre Anglais et Français.
Ici, pour pallier leur défaite, les Alliés
alléguaient la soudaineté de l'attaque et
lançaient aussitôt dans le monde entier
l'affirmation qu'ils se trouvaient en pré-
sence d'une supériorité numérique écra-
sante du côté allemand. Il y aura lieu de
revenir sur cette assertion. Dans la journée
du 9 juin, la partie était engagée contre les
Français seuls, sans qu'on puisse dire
qu'ils aient été surpris ni que les Alle-
mands aient lutté dans des conditions par-
ticulièrement favorables. — (Colonel Egli)
Basler Nachrichten, 14.6.
Presse allemande. — Sous le titre : « DÉ-
FENSE VICTORIEUSE A L'OUEST DE L'OISE ». —
Les Français ont dû évacuer les bois qui
se trouvent à l'ouest de Carlepont. Ils ont
reporté leurs lignes en arrière de la route
tIlES DE LA. GUERRE
1 Et GUERRE
l\lkl\S ÊTIIA.NGÈRES
- , ES
1 N° 842
Paris, 21 juin 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
C NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
o N F 1 D E N T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
.-. qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
——'————————*~—————* de la Guerre et des Affaires Étrangères.
^^ÏIONS MILITAIRES
L'o ALLEMANDE
i ALLEMANDE
'il e an 1 LES ARMÉES BRITANNI-
glaise - LEs ARMÉES BRITAN~I-
,,s : H n 'Y il Pas le moindre doute que l'at-
":11 III/¡; et lu. rlJUpes britanniques entre la
à 1 la rner britanniques entre la
u [fier du Nord cause de graves
"'t'-Tii , s clair." Ce dernier doit se rendre
e reveni^nent de ce qu'il lui en
'lil'II IuX Prises avec les ar-
(,s d~. c-~ P~~ses avec les ar-
dans les de SIr Douglas Haig qui, en
'Iilis 'es lrouvelle attaque, donnent du
les Igne8 de l'ennemi et gênent
r l, IJ)' ment ses préparatifs. A
la l,II!,; l'rJ[] Pemi preparatl s. A
Peut dire un mot en passant
'i'1:1i',Ji,-ril^atbn ^8ensée du minisire de la
I- 1,1 artn^ ,^tion suivant laquelle
e réserve du général
'U f Plus x. réserve du général
",\ Nous croyons qu'à un
f)lirié le
:i,'a' ,nJii fftné le fL a* von Stein rédigeait
iii\ il ^'am allemands mais mè-
ï 1'( 1 il allemands, mai's mê-
g,, aIS raconté de mensonge
"•t -th^ ^Ue îv cofnpatriotes croiront
queoriait utilisé plus d'une
e des réserves françaises dans
.M '1 1 cn,t ^inernerîi! f
Offensives Ils considé-
"III v que eOHlme un phénomène
,s f 'iisiv Sf' le réserves britanniques,
S!". (,s (Èd.i p las0ow Herald, 14.6
I ---.. (Ed ÿeneral Foch, se soieni vola-
glasgow Herald, 14.6.
Il,.. Æ Rerald, 14..6
iate IJPrtECHT. - La mena-
en même n - La mena-
e Compiègne est arrê-
? ^lïie teiû£ n s <ïue la menace plus
ternps. que la menace plus
eontre pl 's. Le point intéressant
'l¡' t est de savoirl quel usage l'en-
'r Ne t d le la nr armée de réserve
r, r|iriii Precht e armée de réserve
de r de Bavière. Elle n'a pas
diminuer en force 'Le- nOnn a pu se servir
- pour a pu se servIr
4 »' rnaic eJles'ont être 'remplacées sur
"'ii^es raîches Venant d'Allemagne et
'"N f>,J|ivQn'ns dû. être 'remplacées par
jupes , l'ale es venant d'Allemagne et
!/v./ tr'orifnte 0|1 qUe cette réserve est
k .obahu JamaiiS. Peu de jours
ùrt dlrectio lement avant que ne soit
direction dans laquelle cette ar-
Les -probabilités sem-
(j, aUx •0 un nouvel assaut
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'qzette Ports du Détroit. — 'Westmins-
j -6. Hn Détroit. — Westmins-
■;'V, ',S
'Irl. "'ùU
DIVISIONS ALLEMANDES ». — Nous
depuis l'é J~sq\J.'à. S, ALLEMANDES )J. - Nous
'Ir. 'ij ri 0^ i'l^^ent J1 aVril, l'ennemi avait
"t de 254 divisions, et que
:' 0. 66111^'10^6 l'équivalent
trll 6if. e tnt^l ! divisions re-
;t on "^lentJH Près de 5 millions
r);N,s -nga.gés de près de 5 millions
t et des pertes atteignant
h 'I»H'I NiVvïSî en tout. Le 21 mars,
<^ t',. f's v leht
"s r'^t êpôt^J environ 600.000 hom-
¡If Jil/'l rJr: l'. ('Il t S et ils Prétendaient qu'ils
t„ 'll'iorr , awtr^Qtu]v ver encore 750.000 au
ns de lltotal 1.350.000 C'est
e 500.000 hommes, aux-
quels il faut ajouter les blessés qui rejoi-
gnent, resteront disponibles pour compen-
ser les pertes futures, et ces 500.000 hom-
mes représentent pratiquement la classe 20
qui atteint l'âge de 18 ans, à raison de 40.000
hommes par mois. Mais si les Allemands
se mettent à perdre 250.000 hommes par
mois, uniquement dans le combat, 40.000
jeunes gens, plus les blessés qui reviennent,
ne combleront pas les trous. - Pall Mall Ga-
zelte, 15.6.
LA GUERRE DES RÉSERVES. — Le succès de
ces offensives limitées et les efforts très
marqués des autorités allemandes pour dis-
simuler leurs pertes afin de rassurer le
peuple allemand, permettent de penser que
ces attaques seront renouvelées. Outre le
champ de bataille actuel, il y a le secteur de
Reims que nous devons surveiller. Nous
avons peu entendu parler de la situation à
Ileiin5 et à l'est de Reims. Le général von
Boehn n'y a pas gagné de lauriers. A l'est de
von Boehn, se trouve l'armée von Einem (fai-
sant partie du groupe du prince impérial)
qui n'a pas encore été engagée. Si l'offensive
limitée' n'a pas atteint ses buts, le secteur
de Reims peut être un bon théâtre pour dé-
montrer ses mérites. Il nous faut donc être
attentifs. La frontière est de la France res-
te, comme en 1914, le pivot sur lequel tour-
nent les armées alliées, et les Allemands
peuvent avoir le désir de renverser cet
état de choses et espérer que cela amè-
nera une dispersion plus grande des réser-
ves alliées, et cela à quelque distance de
leurs objectifs principaux. — Cette répéti-
tion constante d'une même manœuvre pour-
rait donner de très bons résultats si le
temps n'avait pas d'importance pour les
Allemands et si le fait de gagner du temps
n'avait pas de valeur pour nous. L'organisa-
tion allemande, au point culminant de la
guerre, ne doit pas être mésestimée. Cette
organisation s'échelonne très en arrière jus-
qu'au Rhin et même jusqu'au Hanovre. Nous
verrons peut-être tout le reste des troupes
allemandes de l'Est, bonnes ou mauvaises,
sur le front occidental. Chaque mois arri-
vent les troupes américaines, et, un peu
plus tard, tous les préparatifs commencés
par notre Cabinet de Guerre, alors que le
21 mars lui eut ouvert les yeux, porteront
leurs fruits en nous donnant des hommes
entraînés. C'est pourquoi les Allemands se-
ront forcés d'activer les choses et d'enga-
ger une grande attaque, sans la supériorité
locale écrasante que leurs offensives à ob-
jectifs limités leur ont donnée jusqu'ici. --
Sans aucun doute, toutes les attaques de
l'ennemi usent les réserves de celui qui est
sur la défensive. Cela n'a-t-il pas été vrai
de toutes les batailles du passé ? Le but du
général Foch est d'user aussi peu de ré-
serves que possible, de prendre soin du
reste, et de continuer à les augmenter a
mesure que les forces fraîches lui parvien-
nent, ou si les secteurs moins dangereux lui
permettent d'y alléger ses effectifs. Le géné-
ral Pétain et sir Douglas Haig ont arrêté
avec succès l'offensive de mars. Le géné-
ral Foch a fait de même dans l'offensive
de mai et quoique les Allemands se soient
vantés que les réserves françaises étaient
usées, celles-ci ont néanmoins arrêté en
trois jours l'armée von Hutier. Il faut se
méfier de toutes les estimations allemandes
de nos réserves, car celles-ci ont un chif-
fre qui varie sans cesse ne sont pas mas-
sées à la même place, et sont continuélle-
ment sujettes à des additions ou des sous-
tractions dont l'ennemi ne peut pas être
bien et vite informé. — C'est une guerre
dure pour nous tous. mais plus dure en-
core pour le généralissime, qui a une
tâche d'une ampleur et d'une complexité
que n'ous devrions tous essayer de com-
prendre, afin de lui rendre justice. Où en
serions-nous maintenant par exemple si,
suivant le conseil de quelques insensés,
nous avions jeté toutes nos forces dans une
contre-attaque sur le modèle d'Austerlitz ?
Il convient de jouer notre jeu suivant les
cartes que nous avons en mains, et il faut
attendre que nous sachions ce que sont ces
cartes, avant d'avoir la présomption de cri-
tiquer le joueur. — (Colonel Repington)
Morning Post. 17.6.
Presse suisse. — SUR LE MATZ : L'impor-
tance de la bataille du Matz ne réside pas
dans le gain territorial, elle ne réside pas
davantage dans le nombre des prisonniers
et dans le butin qu'elle a procurés aux Al-
lemands mais plutôt dans le fait qu'une
armée française, prête au combat et articu-
lée en profondeur sur des positions solide-
ment fortifiées d'avance, a été culbutée
après une très courte préparation d'artille-
rie. — L'offensive allemande du 21 mars,
partie de Cambrai-Saint-Quentin et des
bords de la Lys, était dirigée contre des
troupes anglaises et, quand les Français
purent intervenir avec des forces suffisan-
tes, l'avance allemande était déjà parvenue
il son terme. Cette circonstance fit croire à
beaucoup de monde que les Allemands
n'étaient pas en état de refouler les Fran-
çais. L'offensive du 27 mai a été exécutée
par surprise contre Anglais et Français.
Ici, pour pallier leur défaite, les Alliés
alléguaient la soudaineté de l'attaque et
lançaient aussitôt dans le monde entier
l'affirmation qu'ils se trouvaient en pré-
sence d'une supériorité numérique écra-
sante du côté allemand. Il y aura lieu de
revenir sur cette assertion. Dans la journée
du 9 juin, la partie était engagée contre les
Français seuls, sans qu'on puisse dire
qu'ils aient été surpris ni que les Alle-
mands aient lutté dans des conditions par-
ticulièrement favorables. — (Colonel Egli)
Basler Nachrichten, 14.6.
Presse allemande. — Sous le titre : « DÉ-
FENSE VICTORIEUSE A L'OUEST DE L'OISE ». —
Les Français ont dû évacuer les bois qui
se trouvent à l'ouest de Carlepont. Ils ont
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