Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 juin 1918 14 juin 1918
Description : 1918/06/14 (T9,N835). 1918/06/14 (T9,N835).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6252361d
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
}Es dE LA GUERRE
p.1' DES
h,
N° 835
Paris, 14 juin 1918.
-
iMetin Quotidien de Presse Etrangère
SQNFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
, confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
EST
^ESîI0NSjÛLITAIEEg
Press rr£NSIVE ALLEMANDE
N&a à c f La nouvelle annon-
I ^ue °n attendait. Le
qUe l'ët aUCUn e lOffensive allemande ne
1Se ee que Le lieu de l'a tta-
S' tmirner par le flanc la
rts dans a pour but. entre au-
iian fpm Çciise dans CSecteur lede flanc la
"11, ^fenspCom ??legIîf' *ui se dre8SR
e, e, qui se dresse
fluent dpv* la vallée de
Ise - lu colinu ent de l'Aisne. sont plus
ntiel
CW ^leSv !^ fr rtnt quel qu'il soit sur le
euhe, de d attaque permettra aux
V ^iodP la ville beauCQjip
DIQ 8 sé - eunelitqu ils ne le firent à au-
ent "1 ne le firent à au-
ainsi qupi Aisne-Marne.
\n LPO f ^^eman/ les précédentes, se
'¡!\qUa es, Les AlI oute Par la question des
g Ar ri ivis- ont encore environ
t "Iris ont encore environ
%$pal p ls que relativement fortes à
Och ét a eut supposer que
8Ur étant ^0nnées x les menaces
Kuu forv es IIllPortantes à peu de dlS-
du théâtr'e de la bataille.
St* tioilv ntes à peu de dis-
vN seinh
4 Pas V0ll. e Peu probable que
la limitent au. front
OYoil.
^ène e^t peut-être mê-
ba.tqill serait e 1 Offensive princi-
Wb5 6 Pas surprenant que
pe m! vePs Je sud iiioii 0 nord jusqu'à Al-
frll '«i if Plus aipr°diiist?u,à la Marne, ou
qu'il se 0l§nés H mouvements
rIe'" OlaDé d ch<::imp de bataille
<2nemy a ? l0ut ♦ lien h champ de bataille
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its longé qu'aucun de
|V, sive de III epUIS Commencement
ar ( ) Daily News,
1 Sl\>es eltdl.1(: d
de front sur laquelle les of-
elle J1®}1' diminue rapi-
1 le 48 k Qi. ; ,~ll,e e~t, ~e,ettE. fois, i.nférieure
- Et, rnelrs elle était de 9'6 km., en
PlutôtCe soit mi fois' inférieure
~que non dicté par la
.•k,,' et 5Ue Par ii Volonté, la tâche
't-Q,, K ch^a'ées d\la dpéfense se trou-
Sfest e ^nême un avan-
kh'î?Ia /eoio^ethi es Frin l?fls réussissent à
Jt«Up J1 { réussissent à
lui- vi0
e la viol e e son effort
a 11 se T trouvera
W btoUt ce Un hrirv, ^?rne qui a engagé
ha J. qu'il ptpossède, dans une
se et qui n'a pas réus-
litir , bien qii,il soit proba-
ands qu ,il Soit proba-
II,~ u~ se W ^,e'^ar^n+ 5^'eraient un autre
l^c^^s^olente aLt+taciue sur leur
du saillant de
te sur leur
quT1 et .ee seule différen-
que 'eequi s'est pass.é sur
t'~si 'POUr SfSîl ^es maintenant
^^r4 ,8 t et. ^sistap
V/11 effectivement au
~l1t 45 en retraite. -
de guerre). Times, 11.6.
— Ce serait une erreur de ne pas con-
sidérer la situation comme sérieuse. Les
Allemands sont près de Paris. Ils jettent
des hommes au combat, avec un mépris
complet de la vie humaine, dans l'espoir
qu'ils remporteront la victoire décisive
avant l'arrivée des Américains. Chaque
jour où ils ne passent pas, leurs chances
de succès diminuent. Déjà ils sont obligés
d'envoyer des enfants de 18 ans sur la
ligne de feu, ce qui diminue la valeur offen-
sive de leurs armées. D'un autre côté il est
évident que les Français combattent plus
vaillamment encore que dans les premiers
jours de la guerre. La population française
attend le résultat avec confiance et cou-
rage. — (Ed.) Daily Graphic. 11.6.
Presse italienne. — L'INTERVENTION AMÉRI-
CAINE ET LA CONTRE-MANŒUVRE. — Le prési-
dent du Conseil français a déclaré de la
manière la plus explicite qu'il compte pres-
que exclusivement sur le concours améri-
cain pour vaincre. C'est un devoir pour les
gouvernements alliés d'empêcher que le
magnifique effort de l'Amérique se perde,
même en partie. On admet, en général,
qu'il ne faut pas engager peu à peu les
troupes des Etats-Unis, et que mieux vaut
attendre le moment où l'intervention en
bloc d'une nouvelle masse de combattants
pourra produire de plus éclatants résultats.
A l'Etat-Major allié de fixer ce moment. En
attendant, il importe de ne pas compromet-
tre la situation stratégique, et de ne pas
laisser à l'ennemi la possibilité de s'établir
dans la région parisienne assez solidement
pour que l'entrée en action des contingents
américains se trouve neutralisée. Sauver
Paris, sans trop user les armées de l'En-
tente, voilà le double problème que doi-
vent résoudre les généraux alliés. Pour
concilier les deux termes de ce paradoxe
militaire, suffit-il d'adopter un programme
strictement défensif ? Il semble que non.
Il faut donc opposer, à la manœuvre de
l'ennemi, la contre-manœuvre. Question de
méthode plutôt que de nombre ; la contre-
manœuvre est la ressource des armées
plus faibles, mais solides et bien en main.
La retraite allemande du printemps 1917
appartient à la guerre d'opérations ; elle a
sauvé l'armée allemande, qui se trouvait
alors en état d'infériorité numérique. Mais
ce n'est pas seulement en se retirant qu'on
rectifie un front, et la retraite peut n'être
qu'une étape de la manœuvre. La victoire
de la Marne représente le type classique de
la contre-manœuvre couronnée par une
heureuse réaction finale. Foch, qui seconda
Joffre dans son triomphe, trouve aujour-
d'hui l'occasion d'appliquer les mêmes prin-
cipes. — Stampa, 11.6.
Presse allemande. — « LA BATAILLE DE
SOISSONS » : Notre attaque du 27 mai a été
pour l'ennemi une complète surprise non
seulement pour les troupes du secteur atta-
qué. mais pour le haui commandement en-
nemi lui-même, hypnotisé par une idée fixe.
La mobilité d'esprit, la faculté de deviner la
marche des événements sont des qualités
indispensables au général en chef. Moltke
les avait en 1870. Accordons à Foch. comme
circonstances atténuantes, que la plus
grande difficulté de la défense consiste à
être ainsi constamment prêt. Mais, dans les
premiers jours de la bataille de la Marne,
Foch n'a pas su prendre les contres-mesures
nécessaires. Il a cru d'abord à une diver-
sion. hanté qu'il était par le souvenir de nos
succès de mars et d'avril. Les conséquences
morales des grandes victoires sont souvent
plus importantes que les succès eux-mêmes.
Ce n'est qu'à partir du quatrième jour que
Foch, avec une énergie incontestable, a
essayé d'enrayer l'avance allemande. Dans
l'ensemble, ses contre-attaques ont manqué
de cohésion ; elles ont presque toutes été
dispersées par les Allemands, à l'endroit
même où elles ont été engagées. En quel-
ques points, elles ont constitué des masses
plus denses, qui ont résisté plus vigoureu-
sement et qui ont tenté de refouler l'enne-
mi. Notre commandement ne pouvait son-
ger à laisser une attaque, si heureusement
commencée, dégénérer en un assaut désor-
donné et illimité. Il se contenta d'atteindre
la Marne, à une cinquantaine de kilomètres
du point de départ de l'attaque. Le gain de
terrain était important au point de vue stra-
tégique et nous continuions à détruire des
effectifs ennemis. A l'aile gauche aussi,
notre commandement s'est contenté d'entou-
rer Reims de trois côtés et de tenir, sous
le feu de ses batteries, les troupes nègres
entassées autour de la ville. Depuis le 30
mai, le centre de gravité des batailles s'est
de plus en plus déplacé vers l'Ouest. Une
nouvelle bataille s'y est déroulée, avec
Soissons comme centre. Il est facile de com-
prendre pourquoi les Français essaient
d'empêcher les Allemands de progresser au
delà de Soissons. — Il s'agit, maintenant,
pour les Français de se maintenir à Com-
piègne, qui n'est qu'à 65 klm. de Paris, et
d'empêcher toute nouvelle avance des Alle-
mands dans la direction de la capitale. Dcjà
d'importantes voies ferrées, réunissant
l'Ouest et !'Est de la France, ne sont plus uti-
lisables et l'ennemi doit tenir compte de
l'impression produite à Paris et dans le
pays tout entier. Aussi les Français se sont-
ils battus désespérément aux issues ouest
de Soissons ! Ils ont réussi à ralentir pen-
dant quelques jours notre avance, mais notre
front ouest s'est cependant peu à peu élargi.
Dans l'angle, formé par l'Oise et l'Aisne,
l'aile droite de l'armée von Boehn. et à par-
tir du 31 mai, l'aile gauche de l'armée von
Hutier sont entrées en action. Leurs efforts
réunis ont refoulé peu à peu sur l'Aisne, et
dans la direction de Compiègne, les Fran-
çais qui recevaient toujours de nouveaux
renforts. Les Français tiennent encore la
grande forêt de Carlepont. Dans l'ensemble,
les Allemands ont atteint. et en partie fran-
chi, la ligne qu'ils tenaient jusqu'à février
1917 Au sud de l'Aisne et au sud de Sois-
sons les corps de l'armée de von Boehn ont
p.1' DES
h,
N° 835
Paris, 14 juin 1918.
-
iMetin Quotidien de Presse Etrangère
SQNFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
, confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
EST
^ESîI0NSjÛLITAIEEg
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N&a à c f La nouvelle annon-
I ^ue °n attendait. Le
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1Se ee que Le lieu de l'a tta-
S' tmirner par le flanc la
rts dans a pour but. entre au-
iian fpm Çciise dans CSecteur lede flanc la
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e, e, qui se dresse
fluent dpv* la vallée de
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ntiel
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euhe, de d attaque permettra aux
V ^iodP la ville beauCQjip
DIQ 8 sé - eunelitqu ils ne le firent à au-
ent "1 ne le firent à au-
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%$pal p ls que relativement fortes à
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W btoUt ce Un hrirv, ^?rne qui a engagé
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II,~ u~ se W ^,e'^ar^n+ 5^'eraient un autre
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même en partie. On admet, en général,
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Paris, sans trop user les armées de l'En-
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vent résoudre les généraux alliés. Pour
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Il faut donc opposer, à la manœuvre de
l'ennemi, la contre-manœuvre. Question de
méthode plutôt que de nombre ; la contre-
manœuvre est la ressource des armées
plus faibles, mais solides et bien en main.
La retraite allemande du printemps 1917
appartient à la guerre d'opérations ; elle a
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alors en état d'infériorité numérique. Mais
ce n'est pas seulement en se retirant qu'on
rectifie un front, et la retraite peut n'être
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de la Marne représente le type classique de
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La mobilité d'esprit, la faculté de deviner la
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les avait en 1870. Accordons à Foch. comme
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grande difficulté de la défense consiste à
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premiers jours de la bataille de la Marne,
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l'ensemble, ses contre-attaques ont manqué
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même où elles ont été engagées. En quel-
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effectifs ennemis. A l'aile gauche aussi,
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rer Reims de trois côtés et de tenir, sous
le feu de ses batteries, les troupes nègres
entassées autour de la ville. Depuis le 30
mai, le centre de gravité des batailles s'est
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nouvelle bataille s'y est déroulée, avec
Soissons comme centre. Il est facile de com-
prendre pourquoi les Français essaient
d'empêcher les Allemands de progresser au
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piègne, qui n'est qu'à 65 klm. de Paris, et
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Dans l'angle, formé par l'Oise et l'Aisne,
l'aile droite de l'armée von Boehn. et à par-
tir du 31 mai, l'aile gauche de l'armée von
Hutier sont entrées en action. Leurs efforts
réunis ont refoulé peu à peu sur l'Aisne, et
dans la direction de Compiègne, les Fran-
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renforts. Les Français tiennent encore la
grande forêt de Carlepont. Dans l'ensemble,
les Allemands ont atteint. et en partie fran-
chi, la ligne qu'ils tenaient jusqu'à février
1917 Au sud de l'Aisne et au sud de Sois-
sons les corps de l'armée de von Boehn ont
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