Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-06-13
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 13 juin 1918 13 juin 1918
Description : 1918/06/13 (T9,N834). 1918/06/13 (T9,N834).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k62523600
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/04/2013
DE , G VERRE
1 «* GUERRE
V, t, e8 f: Il ES
| étrangères
NU 834
Paris, 13 juin 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
--
t'O
press suisse ALLEMANDE
V Olci la troisième offen-
!!'Ve en arrià1Vee a son puint d'arrêt.
5efuriû1^nde ni"0 sur la campagne offen-
bâtais montre trois décades
s;est la pr emière du 21 au
30 mars, est marquée par l'assaut sur Al-
Ontdide r, Par l'assaut sur Al-
a deuxième, du 9 au 18
JSe F en7 SUI' la Lys; la troisième
%ii Vesip T Par la percée sur
S /établir i es Alliés ont à nouveau
U choc allom
QUI 1 le J front mis en pièces
leur flont mis en pièces
6t cor»S®rvent l'initiative et les
d1 ? ll0rr»mes ten matériel des Alliés
îeiiJ? de tout
ÎSÎN8ooL°ot menpé'Proportion avec celles
8* Les opérations alle-
I frUclc et pari-SUCcessivcment Amiens,
ffoq reuses ans; elles ont coupé de
ritSiir. i
nombreuses communications et porté le
cil^°ns ?nt > trois ÎS^ns-HaZftbrnuck-Pari=-
t~lS~m~ VIOlents coups ont grave-
en^'nfïiaiTp '«siluation stratégique
S ? -
d ies rA«"IMiAS ; «s onÀt fU:ré sur le front toutes
't 'JI,;,,;. et anglaises ; bien
t Jeter dans la mêlée les
s oméiw1 t nsvde sorte que du côté
té d il ne saUraIt plus être question
ï>V^ r une grande réserve straté-
giqut, Corn,,, massede manŒuvre, Le corni-
Cstion Sai,le« ,
~Qi!)!\ IOn", lurl"; a dû s'occuper de celle
Soris^ans nul h oulei le grand saillant
ÏVu ï> ^au l -
déh.^yé ï«S î orSaniii !"rry-Iieims a drt être
^inton- par les Allemands en
choc Cnr i, y otoOlr, 0,1 peut se
orrn encore des troupes de
Slch UJ exPérienf. e a montré que le com-
mandement all "InId Gntrelint la vie e son
;td! '®8 * en retirant immédiate-
pnur centra Ses divisions d'assaut
refor rner et gagner de vitesse son
adversaire.La pete de Soissons et de Châ-
t faut ? Xer là ?i f0r° ^portantes
J. tre' s lourdq pour Foch, car
aeut-ôteh S01n ;1 demain sur un
n nft n en attachera que
? reinanMa j la conQ ï 7ation de Reims, qui,
et dS de c°nsoïirip f son adversaire, lui
p euu., le flnllc de Champa-
îli. Place d'armes de Châ-
Illle d Ont bielle, les hauteurs de Moron-
cl »» left de leur valeur à la
'l'i n ne 'Cette orf
rtJ)ltnd ValeUr déinslye et elles n'ont plus
t, fr^%s t °ot S depuis que les Al-
%%fr le front jusqu'au canal.
SDacn^;s euChampagne semble
fieiLest privé d'"n puissant
1513® de ]a i-e^ Chemin des Da-
?V rt!nle1ot0orïservnr ^rie Châlons-Châtenu-
~'il't)e'~1eJ')eherV()hol1 de la ligne StIlp-
la n QnPe erdun n'en a que
St Wie car elle assure la li, -
c)u front mOYenne avec la Partie
et• dans un certain sens
aussi, la défense de Verdun. Il est incon-
testable que l'unité de ce front a été rom-
pue et son partage en deux est visi-
ble. Le coin poussé de l'Aisne à la
Marne est trop large pour être aplati sans
plus de façons et il atteint assez profondé-
ment pour donner à la partie est du front
l'apparence d'avoir été déplacée excentri-
quement. Le succès de ces trois offensives
a mis le commandement allemand en situa-
tion d'exploiter à fond sa liberté de mouve-
ment et de déclencher à son gré une quatriè-
me offensive. Ses excellents préparatifs et
l'aisance des mouvements de son artillerie
d'assaut lui permettent de reprendre les
opérations après une courte pause. C'est ce
qui distingue l'offensive allemande des ba-
tailles de matériel des Alliés en 1917. qui
imposaient au front d'attaque une immobi-
lité absolue et à la bataille une conduite mé-
canique, également incapables de procurer
des résultats stratégiques. Le développe-
ment de la campagne de 1918 montrera à
quel degré la « spiritualisation » de la ba
taille de percée et de l'offensive échelonnée,
telle que la conçoivent Hindenburg et Lu-
dendorff, est en mesure de déterminer l'is-
sue de la guerre. Le commandement fran-
çais s'efforce d'autre part d'appliquer à la
défensive les principes que Foch a dévelop-
pés à la perfection dans sa claire perception
de la manœuvre utile à la dernière heure.
sans pour cela pouvoir se soustraire à la
contrainte qui pèse de plus en plus lourd
sur cette stratégie de défense passive, que
le remplissage mécanique du front par les
Américains ne permettra certes point
d'abandonner. Peut-être les prochaines se-
maines nous apprendront-elles comment,
des deux côtés, l'on songe à triompher du
nouveau problème. Tout d'abord, il serait
nécessaire que le front austro-italien sortît
de sa torpeur, car les deux groupes d'adver-
saires devront, recourir à la mobilisation de
toutes leurs forces vivantes et il y a là, en
sommeil, des possibilités stratégiques dont
le réveil pourrait influencer le cours et l'is-
sue de la guerre. — (H..Stegmann) BUHd,
9.6.
Presse allemande. — LA [;\)Aiu.); DE SOIS-
SONS, qui, après quatre jours de rudes
combats, se termine victorieusement pour
nous, nous a prouvé que le général Foch,
pour appuyer ses régiments battus, a dû
faire venir sur ce point du front, toutes
les réserves qu'il a pu mettre sur pied. Il
semble qu'il a engagé peu à peu non seule-
ment les forces disponibles des secteurs
voisins, mais encore d'importants éléments
de la nouvelle armée d'opération qui se
trouvait jusu'alors en Picardie, ainsi que
des divisions prélevées sur des fronts très
éloignés — en Alsace, sur la Moselle et sur
la Meuse. L'importance de Compiègne et
de Villers-Cotterets et la menace sur Paris,
considérée comme certaine nar toute la
presse française, ont manifestement con-
duit, au groupement, dans le secteur au
nord-est de la capitale, d'importantes for-
ces de l'armée française qui semble main-
tenant avoir achevé, dans cette région, son
passage de l'ordre de marche à la forma-
tion de combat. A n'en pas douter, l'ennemi
dispose aussi d'une très forte artillerie et
il nous opposera la plus énergique résis-
tance. Il paraît peu vraisemblable que nous
ayons intérêt à continuer l'offensive de ce
côté. Nous ne pourrions plus avoir le bé-
néfice de la surprise. Notre commandement,
toujours soucieux ae ménager la vie de ses
hommes, s'abstiendra de nouvelles attaques
sur le front ouest du coin d'attaque ; ce
front lui aussi se stabilisera. Cela ne veut
pas dire que la grande offensive soit termi-
née. Nous avons déjà dit, à maintes repri-
ses, que la décision ne saurait intervenir
à la suite d'une seule bataille, que nous de-
vons compter avec les millions de soldats
des armées ennemies et que, par suite,
seule une série de batailles qui durera des
semaines peut nous mener à la victoire
définitive. — Norddeutsche ■Allgemeine Zei-
t'Ullg, 5.6.
LE CENTRE STRATÉGIQUE des grandes opé-
rations ne se trouvait ni entre la Marne
et Reims, ni dans le secteur qui en arriè-
re de la Marne coupe la voie ferrée Paris,
Châlons. Ces deux fronts ne servaient qu'au
développement du troisième front qui, en-
tre la Marne et l'Oise, s'avance comme une
menace pour la capitale ennemie. Pour éta-
blir ce front, il a fallu vaincre de grosses
difficultés tatiques et techniques. Les trou-
pes qui opéraient entre la Marne et Reims,
tout en diminuant leur pression à l'asle gau-
che, ont maintenu, dans l'ensemble, leur di-
rection de marche. Les troupes, qui se
sont tournées vers l'Ouest nnlt dÙ. au fur
et à mesure qu'elles se rapprochaient de
la Marne, opérer un mouvement de con-
version très accentué. A l'aile droite, le
secteur Abbécourt-Courcy-le-Château gardait
encore sa direction initiale,quand nous pour-
suivions. le 30.5, adversaire qui se repliait
par Breugny -Trosly-Loire. Plus le front
s'étendait vers la Marne, plus il fallait ame-
ner à temps de forces allemandes considé-
rables, et les intercaler sur le front. Ce
front se trouva tout à coup. le 30 mai,
à environ 80 kilomètres de la ceinture
extérieure des forts de Paris. Le Gouver-
nement françois dut prendre d'urgence des
mesures pour engager ses réserves. Le 30
et le 31 mai, celles-ci interviennent sans
méthode. Elles résistent surtout sur la pro-
longation des voies ferrées venant de Com-
piègne. de Crépy-en-Valois, de Meaux. Le
31 mai, nous marquons les progrès les plus
sérieux dans le secteur entre l'Ourcq et la
Marne, que l'ennemi ne peut atteindre que
par des marches d'approche. Assez vite le
commandement ennemi découvre le point
faible de notre nouveau front au sud-ouest
de Soissons. Dans les premiers jours de
juin, il organise la résistance avec plus
(lp méthode. Le 3 juin, les Allemands réus-
sissent à le vaincre sur le haut du pla-
teau au sud-ouest de Soissons entre Per-
1 «* GUERRE
V, t, e8 f: Il ES
| étrangères
NU 834
Paris, 13 juin 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
--
t'O
press suisse ALLEMANDE
V Olci la troisième offen-
!!'Ve en arrià1Vee a son puint d'arrêt.
5efuriû1^nde ni"0 sur la campagne offen-
bâtais montre trois décades
s;est la pr emière du 21 au
30 mars, est marquée par l'assaut sur Al-
Ontdide r, Par l'assaut sur Al-
a deuxième, du 9 au 18
JSe F en7 SUI' la Lys; la troisième
%ii Vesip T Par la percée sur
S /établir i es Alliés ont à nouveau
U choc allom
QUI 1 le J front mis en pièces
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6t cor»S®rvent l'initiative et les
d1 ? ll0rr»mes ten matériel des Alliés
îeiiJ? de tout
ÎSÎN8ooL°ot menpé'Proportion avec celles
8* Les opérations alle-
I frUclc et pari-SUCcessivcment Amiens,
ffoq reuses ans; elles ont coupé de
ritSiir. i
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cil^°ns ?nt > trois ÎS^ns-HaZftbrnuck-Pari=-
t~lS~m~ VIOlents coups ont grave-
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d ies rA«"IMiAS ; «s onÀt fU:ré sur le front toutes
't 'JI,;,,;. et anglaises ; bien
t Jeter dans la mêlée les
s oméiw1 t nsvde sorte que du côté
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choc Cnr i, y otoOlr, 0,1 peut se
orrn encore des troupes de
Slch UJ exPérienf. e a montré que le com-
mandement all "InId Gntrelint la vie e son
;td! '®8 * en retirant immédiate-
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t faut ? Xer là ?i f0r° ^portantes
J. tre' s lourdq pour Foch, car
aeut-ôteh S01n ;1 demain sur un
? reinanMa j la conQ ï 7ation de Reims, qui,
et dS de c°nsoïirip f son adversaire, lui
p euu., le flnllc de Champa-
îli. Place d'armes de Châ-
Illle d Ont bielle, les hauteurs de Moron-
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rtJ)ltnd ValeUr déinslye et elles n'ont plus
t, fr^%s t °ot S depuis que les Al-
%%fr le front jusqu'au canal.
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fieiLest privé d'"n puissant
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~'il't)e'~1eJ')eherV()hol1 de la ligne StIlp-
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St Wie car elle assure la li, -
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quement. Le succès de ces trois offensives
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l'aisance des mouvements de son artillerie
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opérations après une courte pause. C'est ce
qui distingue l'offensive allemande des ba-
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lité absolue et à la bataille une conduite mé-
canique, également incapables de procurer
des résultats stratégiques. Le développe-
ment de la campagne de 1918 montrera à
quel degré la « spiritualisation » de la ba
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telle que la conçoivent Hindenburg et Lu-
dendorff, est en mesure de déterminer l'is-
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çais s'efforce d'autre part d'appliquer à la
défensive les principes que Foch a dévelop-
pés à la perfection dans sa claire perception
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sans pour cela pouvoir se soustraire à la
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le remplissage mécanique du front par les
Américains ne permettra certes point
d'abandonner. Peut-être les prochaines se-
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des deux côtés, l'on songe à triompher du
nouveau problème. Tout d'abord, il serait
nécessaire que le front austro-italien sortît
de sa torpeur, car les deux groupes d'adver-
saires devront, recourir à la mobilisation de
toutes leurs forces vivantes et il y a là, en
sommeil, des possibilités stratégiques dont
le réveil pourrait influencer le cours et l'is-
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9.6.
Presse allemande. — LA [;\)Aiu.); DE SOIS-
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nous, nous a prouvé que le général Foch,
pour appuyer ses régiments battus, a dû
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semble qu'il a engagé peu à peu non seule-
ment les forces disponibles des secteurs
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la Meuse. L'importance de Compiègne et
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considérée comme certaine nar toute la
presse française, ont manifestement con-
duit, au groupement, dans le secteur au
nord-est de la capitale, d'importantes for-
ces de l'armée française qui semble main-
tenant avoir achevé, dans cette région, son
passage de l'ordre de marche à la forma-
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tance. Il paraît peu vraisemblable que nous
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toujours soucieux ae ménager la vie de ses
hommes, s'abstiendra de nouvelles attaques
sur le front ouest du coin d'attaque ; ce
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pas dire que la grande offensive soit termi-
née. Nous avons déjà dit, à maintes repri-
ses, que la décision ne saurait intervenir
à la suite d'une seule bataille, que nous de-
vons compter avec les millions de soldats
des armées ennemies et que, par suite,
seule une série de batailles qui durera des
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définitive. — Norddeutsche ■Allgemeine Zei-
t'Ullg, 5.6.
LE CENTRE STRATÉGIQUE des grandes opé-
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re de la Marne coupe la voie ferrée Paris,
Châlons. Ces deux fronts ne servaient qu'au
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tre la Marne et l'Oise, s'avance comme une
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difficultés tatiques et techniques. Les trou-
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rection de marche. Les troupes, qui se
sont tournées vers l'Ouest nnlt dÙ. au fur
et à mesure qu'elles se rapprochaient de
la Marne, opérer un mouvement de con-
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secteur Abbécourt-Courcy-le-Château gardait
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suivions. le 30.5, adversaire qui se repliait
par Breugny -Trosly-Loire. Plus le front
s'étendait vers la Marne, plus il fallait ame-
ner à temps de forces allemandes considé-
rables, et les intercaler sur le front. Ce
front se trouva tout à coup. le 30 mai,
à environ 80 kilomètres de la ceinture
extérieure des forts de Paris. Le Gouver-
nement françois dut prendre d'urgence des
mesures pour engager ses réserves. Le 30
et le 31 mai, celles-ci interviennent sans
méthode. Elles résistent surtout sur la pro-
longation des voies ferrées venant de Com-
piègne. de Crépy-en-Valois, de Meaux. Le
31 mai, nous marquons les progrès les plus
sérieux dans le secteur entre l'Ourcq et la
Marne, que l'ennemi ne peut atteindre que
par des marches d'approche. Assez vite le
commandement ennemi découvre le point
faible de notre nouveau front au sud-ouest
de Soissons. Dans les premiers jours de
juin, il organise la résistance avec plus
(lp méthode. Le 3 juin, les Allemands réus-
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