Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 avril 1918 21 avril 1918
Description : 1918/04/21 (T8,N781). 1918/04/21 (T8,N781).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338475b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N" 781
!ÈR.ES DE LA GUERRE
ET DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 21 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L OFFENSIVE ALLEMANDE ,.
Il Presse américaine. — L'offensive alleman-
Qf a surtout eu pour but de prévenir une
Offerisive alliée sur terre et sur mer. La
uéSelLc.e du, Kaiser et des généraux Hinden-
ta g et Ludendorff sur la scène d'opé-
r alions indique l'alarme causée par les
renseignements recueillis sur les plans
re. s. Ces plans, bien que devant subir un
Sibifd, seront mis à exécution. Il est pos-
r e que l'on ait à enregistrer la plus
° ande action navale que l'on ait jamais
Uo c. Et cette offensive sur mer nécessite
&l\ action sur terre. Toutes les forces des
alliés doivent participer à ce mouvement
général. — (H. Stansbury) New York Ame-
can 23.3.
il\¡-- La plus grande avance des Allemands
Plu cours de la journée d'hier (la 6e de la
Pl" formidable bataille de tous les temps)
P8Ls dépassé deux milles, alors qu elle
alL été en moyenne de 5 milles pendant
les journées précédentes. Il est encore trop
Cée Pour affirmer que la contre-attaque lan-
PUis Par les Anglais au sud-ouest d'Albert
Ont Se être développée et transformée en
Ïfensive locale. Sur toute la ligne
d'A des bords de l'Oise aux collines
le thIs, la situation se déroule logiquement.
Vant Ulut commandement allemand trou-
Wi-Chez les Anglais de la résistance, et
gir- e assez de puissance pour réa-
deux a exercé ILlne nouvelle pression sur
dictier autres .points : entre Noyon et Mont-
qid. ler, et entre Bucquoy et Doullens. Au
de d, les Français tiennent la rive gauche
se et la lutte est intense. La façon
lil Pl les troupes combattent donne à tous
nl absolue confiance pour la suite pfo-
l'heure. En somme, on peut dire que. à
'hp,atuelle. les Allemands sont partout
'ontre 6nus. il est préférable de ne pas comp-
ter u,r Une grande contre-offensive alliée
atte Estant. Pour notre part, nous ne nous
ns pas à les voir la prononcer avant
011 six jours et elle sera égale en vi-
ItoJ. r a l'attaque à laquelle elle va répon-
- - New York Herald, 28.3.
1ie huitième jour de la grande bataille
^tnnt9ardie p; trouve les Alliés en meilleure
l0n- Il y a cependant encore deux
¡?I1Qid olrs à l'horizon : d'abord la ruée
1able et soudaine des Allemands à
(!¡Jl)td' le Roye, qui a causé la chute de
1("er et qui se développe, et en second
pi àn lnslté croissante du feu de l'artil-
'6rïç
prévoir est d'Arras qui semblerait laisser
t Ir r: gros coup dans cette région pour
t i on examine l'avance allemande
{6°orin t prise de Montdidier, il faut
trnil it que cette poussée a creusé un
l 'e le srros de l'armée anglaise et
l'armée française, pour, couper ensuite une
des lignes de chemin de fer entre Paris et
Amiens. La prise de cette dernière place se-'
rait pour les Alliés un terrible accident, car
elle causerait une dislocation de leurs
moyens de communication : les Anglais et
les Français seraient ainsi séparés et les
armées anglaises se trouveraient coupées
de leurs bases de Rouen et du Havre. C'était
ce qui avait eu lieu en 1914, avant la Mar-
ne, mais les Anglais avaient alors abandon-
né leurs communications et maintenu leur
contact avec les Français. Ils ne pourraient
plus aujourd'hui opérer de même, car leurs
armées sont presque toutes au nord de la
Somme et sont forcées de rester là. Cepen-
dant Paris n'est pas menacé, tandis que
si pendant le cours des deux journées qui
vont suivre, les Allemands continuent à
avancer, il aura grand péril pour Amiens.
Quant à Arras, c'est le pivot des armées
alliées dans le Nord. Sa prise, jointe à celle
des collines de.Vimy, mettrait en danger la
ligne anglo-française qui pourrait être lUl-
cée de céder sur 80 kilomètres d'Arras à
Noyon. Ce serait alors là le plus gros suc-
cès que puisse espérer l'Allemagne. Son
éventualité est d'ailleurs minime mais il
faut l'envisager. Dautre part, il faut se rap-
peler que sur le front d'Arras, l'Entente a
l'avantage des positions, car elle tient le
terrain élevé qui a été gagné dans les com-
bats récents. Les chances des Allemands
sur ce point sont donc faibles - En som-
me, les Alliés ont échappé actuellement aux
dangers d'une déroute rapide et complète et
ont réussi à retarder une avance qu'il était
impossible d'arrêter d'un seul coup en rai-
son de sa violence et des effectifs supé-
rieurs employés. Ils sont parvenus à gagner
une semaine permettant ainsi à leur haut
commandement de préparer sa contre-offen-
sive. Les événements se développent rapide-
ment et nous verrons prochamement la sn-
lution complète du problème. - (Frank H.
Simonds) philaflelphia Inquirer, 29.3.
S'il y 'a des gens en Amérique qui
pensent que la guerre sera finie lorsque
l'avance allemande en Picardie sera arrê-
isse trompent fort. L'Allemagne vou,
rttnit bien que les Alliés "la .croient épui-
sée; rien ne flatterait mieux ses plans que
de voir les Etats-Unis se reposer dans la
conviction qu'ils n'ont pl'u:s !rien àfair2.
Mais la guerre ne s'arrêtera pas parce
qne l'avance allemande sera enrage ; elle
sarretera lorsque l'Allemagne sera dans
l'impossibilité de s'opposer à l'offensive
des alliés : « Il n'y aura ,p.as de. paix tant
qu'il restera un soldat allemand sur le sol
français ou belge ». - (Ed.) Kansas City
Times, 30.3.
presse inniaise. - Le suocès allemand
dans la vallée de la Lv-9 a quelque peu dé-
passé, peut-on croire. l'attente de l'ennemi,
celui de la région de la Somme, au con-
traire restant moindre que ses espérances.
La situation commence à ressembler à
celle de Verdun, avant le début de notre
offensive. On s'e rappelle combien, devant
la continuation des progrès allemands sur
Verdun et la longue inaction du reste du
front, l'opinion anglaise devint impatiente.
Il importe au général Foch, comme il nous
importait alors, de retarder le plus pos-
sible la contre-attaque. Il a sans aucun
doute, des projets qu'il ne désire réaliser
qu'au moment où l'ennemi sera le plus
épuisé. Comment obtenir de la défensive le
le maximum de résistance, et, en même
temps, le maximum de chances de réussite
pour la contre-offensive qui suivra ? C'est le
problème le plus délicat de l'art de la guer-
re. C'est aussi celui sur lequel il serait lé
plus présomptueux d'avancer un avis, lors-
qu'on. ne connaît pas tous les faits de la si-
tuation. — (Student of war) Manchester
Guardian, 17.4.
Presse norvégienne. — Dans leur nouvelle
offensive des Flandres, les Allemands ont,
comme lors de leur première grande of-
fensive sur Amiens, attaqué en un endroit
du front où deux armées de différentes na-
tions se sondent, en l'occurrence l'armée
portugaise et l'armée anglaise. Le haut com-
mandement portugais n'a pas. vis-à-vis du
haut commandement anglais, l'indépen-
dance du commandement français, mais
cette « soudure » était néanmoins un point
faible, d'abord en raison du partage des res-
ponsabilités, et aussi parce que les Por-
tugais ne peuvent être considérés comme
d'aussi bonnes troupes que les Anglais. -Les
Allemands ont certainement compté que
leur, attaque surprendrait leurs adversaires
en cet endroit, et que la résistance serait
relativement faible. Dans tous les articles
de presse des Alliés, il a été question de
tous les secteurs du front occidental, saut
de celui des Flandres, où l'on se croyait
en sûreté. On pensait que le terrain y était
trop difficile et rendait une offensive pour
ainsi dire impossible. Il y a tout lieu de
croire que. pour cette raison, les Anglais
avaient retiré des troupes des Flandres,
afin ne les jeter en grand nombre et le plus
vite possible sur le Jft)nt..d'¡\mics. Ce n'est
pas seulement le brouillard qui a facilité
le succès des Allemands. Leurs concentra-
tions de troupes, la mise en batterie de
leur artillerie lourde sont restées inaper-
çues de leurs adversaires. Aucune décision
n'est encore intervenue. Les Anglais com-
battent avec la plus grande bravoure et de
nouvelles réserves affluent pour renforcer
les lignes affaiblies. Mais la puissance de
l'attaque allemande, qui se continue avec
une violence non diminuée, démontre que
les Allemands n'ont pas encore abandonné
l'espoir d'obtenir ici des résultats d'une im-
portance capitale pour la marche générale
de la guerre. — (Capitaine B. W. Nörre-
gaard) Morgenbladet, 12.4.
Presse hollandaise. — ARMENTIÈRES qui
vient d être prise avec 3.000 hommes de sa
t
!ÈR.ES DE LA GUERRE
ET DES
FFAIRES ÉTRANGÈRES
Paris, 21 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L OFFENSIVE ALLEMANDE ,.
Il Presse américaine. — L'offensive alleman-
Qf a surtout eu pour but de prévenir une
Offerisive alliée sur terre et sur mer. La
uéSelLc.e du, Kaiser et des généraux Hinden-
ta g et Ludendorff sur la scène d'opé-
r alions indique l'alarme causée par les
renseignements recueillis sur les plans
re. s. Ces plans, bien que devant subir un
Sibifd, seront mis à exécution. Il est pos-
r e que l'on ait à enregistrer la plus
° ande action navale que l'on ait jamais
Uo c. Et cette offensive sur mer nécessite
&l\ action sur terre. Toutes les forces des
alliés doivent participer à ce mouvement
général. — (H. Stansbury) New York Ame-
can 23.3.
il\¡-- La plus grande avance des Allemands
Plu cours de la journée d'hier (la 6e de la
Pl" formidable bataille de tous les temps)
P8Ls dépassé deux milles, alors qu elle
alL été en moyenne de 5 milles pendant
les journées précédentes. Il est encore trop
Cée Pour affirmer que la contre-attaque lan-
PUis Par les Anglais au sud-ouest d'Albert
Ont Se être développée et transformée en
Ïfensive locale. Sur toute la ligne
d'A des bords de l'Oise aux collines
le thIs, la situation se déroule logiquement.
Vant Ulut commandement allemand trou-
Wi-Chez les Anglais de la résistance, et
gir- e assez de puissance pour réa-
deux a exercé ILlne nouvelle pression sur
dictier autres .points : entre Noyon et Mont-
qid. ler, et entre Bucquoy et Doullens. Au
de d, les Français tiennent la rive gauche
se et la lutte est intense. La façon
lil Pl les troupes combattent donne à tous
nl absolue confiance pour la suite pfo-
l'heure. En somme, on peut dire que. à
'hp,atuelle. les Allemands sont partout
'ontre 6nus. il est préférable de ne pas comp-
ter u,r Une grande contre-offensive alliée
atte Estant. Pour notre part, nous ne nous
ns pas à les voir la prononcer avant
011 six jours et elle sera égale en vi-
ItoJ. r a l'attaque à laquelle elle va répon-
- - New York Herald, 28.3.
1ie huitième jour de la grande bataille
^tnnt9ardie p; trouve les Alliés en meilleure
l0n- Il y a cependant encore deux
¡?I1Qid olrs à l'horizon : d'abord la ruée
1able et soudaine des Allemands à
(!¡Jl)td' le Roye, qui a causé la chute de
1("er et qui se développe, et en second
pi àn lnslté croissante du feu de l'artil-
'6rïç
prévoir est d'Arras qui semblerait laisser
t Ir r: gros coup dans cette région pour
t i on examine l'avance allemande
{6°orin t prise de Montdidier, il faut
trnil it que cette poussée a creusé un
l 'e le srros de l'armée anglaise et
l'armée française, pour, couper ensuite une
des lignes de chemin de fer entre Paris et
Amiens. La prise de cette dernière place se-'
rait pour les Alliés un terrible accident, car
elle causerait une dislocation de leurs
moyens de communication : les Anglais et
les Français seraient ainsi séparés et les
armées anglaises se trouveraient coupées
de leurs bases de Rouen et du Havre. C'était
ce qui avait eu lieu en 1914, avant la Mar-
ne, mais les Anglais avaient alors abandon-
né leurs communications et maintenu leur
contact avec les Français. Ils ne pourraient
plus aujourd'hui opérer de même, car leurs
armées sont presque toutes au nord de la
Somme et sont forcées de rester là. Cepen-
dant Paris n'est pas menacé, tandis que
si pendant le cours des deux journées qui
vont suivre, les Allemands continuent à
avancer, il aura grand péril pour Amiens.
Quant à Arras, c'est le pivot des armées
alliées dans le Nord. Sa prise, jointe à celle
des collines de.Vimy, mettrait en danger la
ligne anglo-française qui pourrait être lUl-
cée de céder sur 80 kilomètres d'Arras à
Noyon. Ce serait alors là le plus gros suc-
cès que puisse espérer l'Allemagne. Son
éventualité est d'ailleurs minime mais il
faut l'envisager. Dautre part, il faut se rap-
peler que sur le front d'Arras, l'Entente a
l'avantage des positions, car elle tient le
terrain élevé qui a été gagné dans les com-
bats récents. Les chances des Allemands
sur ce point sont donc faibles - En som-
me, les Alliés ont échappé actuellement aux
dangers d'une déroute rapide et complète et
ont réussi à retarder une avance qu'il était
impossible d'arrêter d'un seul coup en rai-
son de sa violence et des effectifs supé-
rieurs employés. Ils sont parvenus à gagner
une semaine permettant ainsi à leur haut
commandement de préparer sa contre-offen-
sive. Les événements se développent rapide-
ment et nous verrons prochamement la sn-
lution complète du problème. - (Frank H.
Simonds) philaflelphia Inquirer, 29.3.
S'il y 'a des gens en Amérique qui
pensent que la guerre sera finie lorsque
l'avance allemande en Picardie sera arrê-
isse trompent fort. L'Allemagne vou,
rttnit bien que les Alliés "la .croient épui-
sée; rien ne flatterait mieux ses plans que
de voir les Etats-Unis se reposer dans la
conviction qu'ils n'ont pl'u:s !rien àfair2.
Mais la guerre ne s'arrêtera pas parce
qne l'avance allemande sera enrage ; elle
sarretera lorsque l'Allemagne sera dans
l'impossibilité de s'opposer à l'offensive
des alliés : « Il n'y aura ,p.as de. paix tant
qu'il restera un soldat allemand sur le sol
français ou belge ». - (Ed.) Kansas City
Times, 30.3.
presse inniaise. - Le suocès allemand
dans la vallée de la Lv-9 a quelque peu dé-
passé, peut-on croire. l'attente de l'ennemi,
celui de la région de la Somme, au con-
traire restant moindre que ses espérances.
La situation commence à ressembler à
celle de Verdun, avant le début de notre
offensive. On s'e rappelle combien, devant
la continuation des progrès allemands sur
Verdun et la longue inaction du reste du
front, l'opinion anglaise devint impatiente.
Il importe au général Foch, comme il nous
importait alors, de retarder le plus pos-
sible la contre-attaque. Il a sans aucun
doute, des projets qu'il ne désire réaliser
qu'au moment où l'ennemi sera le plus
épuisé. Comment obtenir de la défensive le
le maximum de résistance, et, en même
temps, le maximum de chances de réussite
pour la contre-offensive qui suivra ? C'est le
problème le plus délicat de l'art de la guer-
re. C'est aussi celui sur lequel il serait lé
plus présomptueux d'avancer un avis, lors-
qu'on. ne connaît pas tous les faits de la si-
tuation. — (Student of war) Manchester
Guardian, 17.4.
Presse norvégienne. — Dans leur nouvelle
offensive des Flandres, les Allemands ont,
comme lors de leur première grande of-
fensive sur Amiens, attaqué en un endroit
du front où deux armées de différentes na-
tions se sondent, en l'occurrence l'armée
portugaise et l'armée anglaise. Le haut com-
mandement portugais n'a pas. vis-à-vis du
haut commandement anglais, l'indépen-
dance du commandement français, mais
cette « soudure » était néanmoins un point
faible, d'abord en raison du partage des res-
ponsabilités, et aussi parce que les Por-
tugais ne peuvent être considérés comme
d'aussi bonnes troupes que les Anglais. -Les
Allemands ont certainement compté que
leur, attaque surprendrait leurs adversaires
en cet endroit, et que la résistance serait
relativement faible. Dans tous les articles
de presse des Alliés, il a été question de
tous les secteurs du front occidental, saut
de celui des Flandres, où l'on se croyait
en sûreté. On pensait que le terrain y était
trop difficile et rendait une offensive pour
ainsi dire impossible. Il y a tout lieu de
croire que. pour cette raison, les Anglais
avaient retiré des troupes des Flandres,
afin ne les jeter en grand nombre et le plus
vite possible sur le Jft)nt..d'¡\mics. Ce n'est
pas seulement le brouillard qui a facilité
le succès des Allemands. Leurs concentra-
tions de troupes, la mise en batterie de
leur artillerie lourde sont restées inaper-
çues de leurs adversaires. Aucune décision
n'est encore intervenue. Les Anglais com-
battent avec la plus grande bravoure et de
nouvelles réserves affluent pour renforcer
les lignes affaiblies. Mais la puissance de
l'attaque allemande, qui se continue avec
une violence non diminuée, démontre que
les Allemands n'ont pas encore abandonné
l'espoir d'obtenir ici des résultats d'une im-
portance capitale pour la marche générale
de la guerre. — (Capitaine B. W. Nörre-
gaard) Morgenbladet, 12.4.
Presse hollandaise. — ARMENTIÈRES qui
vient d être prise avec 3.000 hommes de sa
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