Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 16 avril 1918 16 avril 1918
Description : 1918/04/16 (T8,N776). 1918/04/16 (T8,N776).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384708
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
lirtal!s Dg LA GUERRE
'I't loicia
l!IL\Es TRANGÈRES
N° 776
Paris, 16 avril 1918
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
b glaise. — LA BATAILLE DES FLAN-
ta.Îl'e A Pans — et certains des commen-
taires on y donne peuvent refléter les
ces >Y^8^1*6 de la Guerre français —
tu tle très fortement que la nouvelle at-
Pêch ans le nord est destinée à nous em-
pêcher de renfortcer le front d'Amiens.
Urtant i tous les fronts sont critiques,
i ?. Plus îJe est bien celui des Flandres.
j Unp
* ennemi allait jusqu'à lui
u commandement du détroit, ce ré-
l^t il],; serait Plus utile que l'arrivée à la
tne, Par la route d'Amiens. Le nouveau
°uVem« * porte le germe de choses pires
* ?c°re an- ne ^toire ennemie dans la val-
lllter h o"^me, et il y aurait danger à
rr¡Q[¡Iter trpp étroitement l'activité alle-
Ml,lld, dans cétte région. (Ed.) Manchester
lan, 12-4.
b}eti rtte attaque entre Arras et Ypres est
plus fi Us grave que tout ce qui est arrivé
s au semaine SUtd. On a dû la prévoir. Et si une
léVidee il:près qu'un danger est devenu
évi ellt, Ous ne sommes pas à même de
er, c'est bien un signe que quelque
même est éfectueux non dans nos rangs
d n t ont tenu magnifiquement, mais
n s dotre organisation. En plein tremble-
ftt rip terre, il est sans doute pardon-
nable d, Parler net. Si les ruines conti-
~Parler net. Si les ruines conti-
dr ^nt e s accumuler au taux actuel pen-
arlt semaine encore, la question ne
nera t pi de savoir comment nous amène-
(}e °Uveaux soldats en France, mais
tOUVe 11 nous en sortirons ceux qui s'y
tlllli t. L'utilité même d'une armée bn-
lque sur le continent dépend de la pos-
n* le Ù Une bande de terrain suffisante
(}\)s 11 déploiement de nos renforts. Si"
th •s n'ax 0ns pas au delà du détroit au
'Q\lons- ru vU Kilom. de terrain, nous
Plus de pied-à-terre. Nous n'en
Sn ^rneg n as là. mais il faut bien se rendre
e notre mur — en l'espèce, la
fn ■ est plus loin derrière nous. Cha-
qQintel1 l'e de terrain que nous perdons est
nif est nnt important. Le problème immé-
est 1e sauver Bailleul, nœud de che-
Pn - ff r important, dont dépendent nos
eS8ioe sr le sommet des hauteurs de
In *nes f Vec une bonne organisation et
el th, - iffr e d'hommes égal à celui de l'enne-
tm i6t cetci nous l'avons) nous devons tenir.
b' 81 la »\X0l^s assez d'hommes en France,
bj3 la rptte continue, nous en aurions
1':8h l'Op A. ,
%i t tro .,'. Joutons une phrase pour
la ation' comme un général an-
fll.1 <{Ufl at la nésmner au général Foch,
ÎM plus que sur aucun
menant plus que sur aucun
Vrte nlilpour la France que ne fait
t lïiêmo .: avec la Flandre, l'aide mili-
11Ise reste une réalité ; sans la
Flandre, elle serait limitée à la mer. —
(Student of War) Manchester Guardian;
13.4.
LES RÉSERVES D'ANGLETERRE. — Toute
une section de l'opinion estime que l'heu-
re est venue où la question de la défense
intérieure de l'Angleterre passe au second
plan. La présence en Angleterre d'une ar-
mée de défense est aussi inutile, dit-on
dans ces milieux: qu'elle le serait sous les
murs de Paris. On se demande si notre
War Office se rend compte des terribles en-
jeux maintenant engagés, et s'il est prêt à
faire face à la situation en acceptant de
courir certains risques qu'on aurait jugé
très graves jadis, mais qui sont aujour-
d'hui relativement faibles. Pourquoi s'hyp-
notiser sur les moyens, difficiles et dange-
reux, de lever des hommes pour une épo-
que — dans cinq ou six mois — où les sol-
dats américains seront prêts (physiquement
supérieurs à ceux que nos pourrions pro-
duire), alors que l'existence même de nos
forces expéditionnaires dépend d'un ap-
point immédiat de troupes fraîches? Or, ces
troupes fraîches nécessaires, quoique M. Ll.
George ait montré clairement qu'une bonne
part en a été expédiée en France depuis le
début de l'offensive, se trouvent encore en
Angleterre. — (Note du correspondant de
Londres). — Manchester Guardian, 13.4.
Presse italienne. — Le moral des troupes
n'a rien à voir avec la défaite de la 5e ar-
mée anglaise. Dans la retraite, de nombreu-
ses unités isolées et désorientées ont ad-
mirablement combattu. Les Allemands
avaient porté, contre la 5e armée, leur
maximum d'effort ; mais ce fait n'explique
pas la désarticulation immédiate de la dé-
fense Les études exécutées par l'Etat-Ma-
jor français avant l'offensive, en vue de l'en-
voi éventuel de réserves sur le front an-
glais, prévoyaient que, dans la pire des hy-
pothèses, la résistance anglaise sur la li.
gne de la Somme devait se prolonger au
moins quatre jours. C'est sur cette base
qu'avaient été préparés les plans de con-
centration et de transfert. Au contraire, la
situation, dans le secteur de &aini-w?ueniin,
fut alarmante dès le premier jour, et le
soir du second, la ligne de la Somme était
déjà compromise. Pourtant, d'après les do-
cuments saisis sur les prisonniers, 1 ennemi
avait calculé qu'il lui fallait quatre jours de
combats intenses pour arriver à la na-
ture du front. Cette ruptune s'explique tn
partie par les habitudes prises pendant la
guerre de tranchées. Il a fallu cinq jours
de lutte furieuse pour fermer la brèche,
qui à l'origine, dépassait en largeur 30 kilo-
mètres. Le problème que l'Etat-Major fran-
çais a dû résoudre épouvante. Il fallait, en
quelques heures, porter en ligne des trou-
pes dont le transport, d'après les plans,
exigeait quatre jours; il fallait augmen-
ter l'afflux des renforts dans des propor-
tions six fois supérieures à celles qu'on
avait prévues. Il fallait tirer des chemins de
fer et des routes un rendement vertigi-
neux ; d autre part, les vicissitudes de la
lutte provoquaient une perpétuelle modifica-
tion des itinéraires ; les Allemands cher-
chaient à s ouvrir un passage de plus en
plus à Ouest ; il fallait arriver avant eux.
Le 27, la brèche s'était déplacée dans la di-
rection de Montdidier ; mais sa largeur at-
teignait encore 15 kilomètres. On y jeta des
troupes de toute provenance ; le 28, elle
était fermée. - (Luigi Barzini) Corriere
della Sera, 13.4
Presse portugaise. - De Lisbonne: Les
nouvelles d'Angleterre au sujet de l'attaque
des lignes portugaises causent une pro-
fonde émotion et l'on parle de la pu-
blicaticn prochaine d'un tableau d'hon-
neur important. — On commente égale-
ment et de différentes manières le cri de « A
bas l'Allemagne ! » lancé 'pia'r M. Sidonio
Paes au cours de sa visite aux soldats bles-
sés qui revenaient de France. - Primeiro
de Janeiro [de Porto], 12.4.
— Il s'est produit ce que l'on prévoyait
depuis le début de l'offensive actuelle : le
secteur portugais a aussi essuyé le choc de
la poussée allemande. Il est bon de dire
qu'avant le 21 mars, le front portugais avait
subi entre Armentières et La Bassée un rac-
courcissement nécessité par des exigences
d'ordre technique : le centre seul était dé-
fendu par nos troupes alors que les Anglais
occupaient les ailes. L'attaque fut déclen-
chée avant-hier matin sous le couvert d'un
brouillard très dense et après un court mais
furieux bombardement. Le centre et raHe
gauche ne fléchirent qu'après un combat de
plusieurs heures. Les Portugais comme les
Anglais disputèrent pied à pied le terrain à
l'adversaire. Le front de bataille rrn: ",,:
vait à peu près le ruisseau de Layes fut
reporté au nord jusqu'à la Lys et au sud
jusqu a un affluent de cette rivière paral-
lèle au canal de Lawe : Fleurbaix, Laven-
tie, Fauquissart, Neuve-Chapelle Riche-
bourg-Saint - Vaast tombèrent aux mains
des Allemands. La profondeur du recul
anglo-portugais est d'environ cinq kilomè-
très. — Seculo. 11.4.
Presse allemande. — « UNE COMPARAISON
AVEC LA BATAILLE DE LA MARNE » [SOUS ce ti-
tre] : Tandis que les Anglais se décident à
reconnaître franchement l'extraordinaire
rudesse du coup reçu par eux et toute la
gravité de la situation, les Français, fidèles
à leurs habitudes, persistent à pallier la
réalité et à servir des révélations sensation
nelles sur les pertes énormes que nous aul"
rions subies et subirions encore journelle
ment. Mais leur grande consolation est en-
core le souvenir de la bataille de la Marne
laquelle a mis un terme à l'avance alleman
de beaucoup plus dangereuse de 1914. Le
même phénomène, disent-ils, va se repro-
duire. La comparaison pèche par plusieurs
points. Jadis, le danger russe nous forçait.
à l'improviste, à retirer provisoirement
'I't loicia
l!IL\Es TRANGÈRES
N° 776
Paris, 16 avril 1918
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L'OFFENSIVE ALLEMANDE
b glaise. — LA BATAILLE DES FLAN-
ta.Îl'e A Pans — et certains des commen-
taires on y donne peuvent refléter les
ces >Y^8^1*6 de la Guerre français —
tu tle très fortement que la nouvelle at-
Pêch ans le nord est destinée à nous em-
pêcher de renfortcer le front d'Amiens.
Urtant i tous les fronts sont critiques,
i ?. Plus îJe est bien celui des Flandres.
j Unp
* ennemi allait jusqu'à lui
u commandement du détroit, ce ré-
l^t il],; serait Plus utile que l'arrivée à la
tne, Par la route d'Amiens. Le nouveau
°uVem« * porte le germe de choses pires
* ?c°re an- ne ^toire ennemie dans la val-
lllter h o"^me, et il y aurait danger à
rr¡Q[¡Iter trpp étroitement l'activité alle-
Ml,lld, dans cétte région. (Ed.) Manchester
lan, 12-4.
b}eti rtte attaque entre Arras et Ypres est
plus fi Us grave que tout ce qui est arrivé
s au
léVidee il:près qu'un danger est devenu
évi ellt, Ous ne sommes pas à même de
er, c'est bien un signe que quelque
même est éfectueux non dans nos rangs
d n t ont tenu magnifiquement, mais
n s dotre organisation. En plein tremble-
ftt rip terre, il est sans doute pardon-
nable d, Parler net. Si les ruines conti-
~Parler net. Si les ruines conti-
dr ^nt e s accumuler au taux actuel pen-
arlt semaine encore, la question ne
nera t pi de savoir comment nous amène-
(}e °Uveaux soldats en France, mais
tOUVe 11 nous en sortirons ceux qui s'y
tlllli t. L'utilité même d'une armée bn-
lque sur le continent dépend de la pos-
n* le Ù Une bande de terrain suffisante
(}\)s 11 déploiement de nos renforts. Si"
th •s n'ax 0ns pas au delà du détroit au
'Q\lons- ru vU Kilom. de terrain, nous
Plus de pied-à-terre. Nous n'en
Sn ^rneg n as là. mais il faut bien se rendre
e notre mur — en l'espèce, la
fn ■ est plus loin derrière nous. Cha-
qQintel1 l'e de terrain que nous perdons est
nif est nnt important. Le problème immé-
est 1e sauver Bailleul, nœud de che-
Pn - ff r important, dont dépendent nos
eS8ioe sr le sommet des hauteurs de
In *nes f Vec une bonne organisation et
el th, - iffr e d'hommes égal à celui de l'enne-
tm i6t cetci nous l'avons) nous devons tenir.
b' 81 la »\X0l^s assez d'hommes en France,
bj3 la rptte continue, nous en aurions
1':8h l'Op A. ,
%i t tro .,'. Joutons une phrase pour
la ation' comme un général an-
fll.1 <{Ufl at la nésmner au général Foch,
ÎM plus que sur aucun
menant plus que sur aucun
Vrte nlilpour la France que ne fait
t lïiêmo .: avec la Flandre, l'aide mili-
11Ise reste une réalité ; sans la
Flandre, elle serait limitée à la mer. —
(Student of War) Manchester Guardian;
13.4.
LES RÉSERVES D'ANGLETERRE. — Toute
une section de l'opinion estime que l'heu-
re est venue où la question de la défense
intérieure de l'Angleterre passe au second
plan. La présence en Angleterre d'une ar-
mée de défense est aussi inutile, dit-on
dans ces milieux: qu'elle le serait sous les
murs de Paris. On se demande si notre
War Office se rend compte des terribles en-
jeux maintenant engagés, et s'il est prêt à
faire face à la situation en acceptant de
courir certains risques qu'on aurait jugé
très graves jadis, mais qui sont aujour-
d'hui relativement faibles. Pourquoi s'hyp-
notiser sur les moyens, difficiles et dange-
reux, de lever des hommes pour une épo-
que — dans cinq ou six mois — où les sol-
dats américains seront prêts (physiquement
supérieurs à ceux que nos pourrions pro-
duire), alors que l'existence même de nos
forces expéditionnaires dépend d'un ap-
point immédiat de troupes fraîches? Or, ces
troupes fraîches nécessaires, quoique M. Ll.
George ait montré clairement qu'une bonne
part en a été expédiée en France depuis le
début de l'offensive, se trouvent encore en
Angleterre. — (Note du correspondant de
Londres). — Manchester Guardian, 13.4.
Presse italienne. — Le moral des troupes
n'a rien à voir avec la défaite de la 5e ar-
mée anglaise. Dans la retraite, de nombreu-
ses unités isolées et désorientées ont ad-
mirablement combattu. Les Allemands
avaient porté, contre la 5e armée, leur
maximum d'effort ; mais ce fait n'explique
pas la désarticulation immédiate de la dé-
fense Les études exécutées par l'Etat-Ma-
jor français avant l'offensive, en vue de l'en-
voi éventuel de réserves sur le front an-
glais, prévoyaient que, dans la pire des hy-
pothèses, la résistance anglaise sur la li.
gne de la Somme devait se prolonger au
moins quatre jours. C'est sur cette base
qu'avaient été préparés les plans de con-
centration et de transfert. Au contraire, la
situation, dans le secteur de &aini-w?ueniin,
fut alarmante dès le premier jour, et le
soir du second, la ligne de la Somme était
déjà compromise. Pourtant, d'après les do-
cuments saisis sur les prisonniers, 1 ennemi
avait calculé qu'il lui fallait quatre jours de
combats intenses pour arriver à la na-
ture du front. Cette ruptune s'explique tn
partie par les habitudes prises pendant la
guerre de tranchées. Il a fallu cinq jours
de lutte furieuse pour fermer la brèche,
qui à l'origine, dépassait en largeur 30 kilo-
mètres. Le problème que l'Etat-Major fran-
çais a dû résoudre épouvante. Il fallait, en
quelques heures, porter en ligne des trou-
pes dont le transport, d'après les plans,
exigeait quatre jours; il fallait augmen-
ter l'afflux des renforts dans des propor-
tions six fois supérieures à celles qu'on
avait prévues. Il fallait tirer des chemins de
fer et des routes un rendement vertigi-
neux ; d autre part, les vicissitudes de la
lutte provoquaient une perpétuelle modifica-
tion des itinéraires ; les Allemands cher-
chaient à s ouvrir un passage de plus en
plus à Ouest ; il fallait arriver avant eux.
Le 27, la brèche s'était déplacée dans la di-
rection de Montdidier ; mais sa largeur at-
teignait encore 15 kilomètres. On y jeta des
troupes de toute provenance ; le 28, elle
était fermée. - (Luigi Barzini) Corriere
della Sera, 13.4
Presse portugaise. - De Lisbonne: Les
nouvelles d'Angleterre au sujet de l'attaque
des lignes portugaises causent une pro-
fonde émotion et l'on parle de la pu-
blicaticn prochaine d'un tableau d'hon-
neur important. — On commente égale-
ment et de différentes manières le cri de « A
bas l'Allemagne ! » lancé 'pia'r M. Sidonio
Paes au cours de sa visite aux soldats bles-
sés qui revenaient de France. - Primeiro
de Janeiro [de Porto], 12.4.
— Il s'est produit ce que l'on prévoyait
depuis le début de l'offensive actuelle : le
secteur portugais a aussi essuyé le choc de
la poussée allemande. Il est bon de dire
qu'avant le 21 mars, le front portugais avait
subi entre Armentières et La Bassée un rac-
courcissement nécessité par des exigences
d'ordre technique : le centre seul était dé-
fendu par nos troupes alors que les Anglais
occupaient les ailes. L'attaque fut déclen-
chée avant-hier matin sous le couvert d'un
brouillard très dense et après un court mais
furieux bombardement. Le centre et raHe
gauche ne fléchirent qu'après un combat de
plusieurs heures. Les Portugais comme les
Anglais disputèrent pied à pied le terrain à
l'adversaire. Le front de bataille rrn: ",,:
vait à peu près le ruisseau de Layes fut
reporté au nord jusqu'à la Lys et au sud
jusqu a un affluent de cette rivière paral-
lèle au canal de Lawe : Fleurbaix, Laven-
tie, Fauquissart, Neuve-Chapelle Riche-
bourg-Saint - Vaast tombèrent aux mains
des Allemands. La profondeur du recul
anglo-portugais est d'environ cinq kilomè-
très. — Seculo. 11.4.
Presse allemande. — « UNE COMPARAISON
AVEC LA BATAILLE DE LA MARNE » [SOUS ce ti-
tre] : Tandis que les Anglais se décident à
reconnaître franchement l'extraordinaire
rudesse du coup reçu par eux et toute la
gravité de la situation, les Français, fidèles
à leurs habitudes, persistent à pallier la
réalité et à servir des révélations sensation
nelles sur les pertes énormes que nous aul"
rions subies et subirions encore journelle
ment. Mais leur grande consolation est en-
core le souvenir de la bataille de la Marne
laquelle a mis un terme à l'avance alleman
de beaucoup plus dangereuse de 1914. Le
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duire. La comparaison pèche par plusieurs
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