Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 15 avril 1918 15 avril 1918
Description : 1918/04/15 (T8,N775). 1918/04/15 (T8,N775).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338469m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ÊRES DE LA GUERRE -
KT DES
\FFAIRES ÉTRANGÈRES
N 0 775
Paris, 15 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L°FFENSIVE ALLEMANDE -
Presse anglaise: LES RESPONSABILITÉS —
Pl'elle fntf
eule e fut la cause dB notre recul ? La
seule que M. Lloyd Gorg ait suggérée est
le manque 1. dP 6 Jcn oordination ; mais nous
deu?°tis rfnn Lrai)peler que le Conseil de Ver-
lilolif s existe dep uis cinq mois et que le
otif Princinni i de la création de cet organe
qu'il - i a création de
était qu'il rVlra/t d'élément d-e coordina-
lion faut donc trouver une autre
eohpllcation ,5' ;t + Pous supposons qu'il faut la
explication, et nous supposons qu'il faut la
la pore! dans le discours-de Paris et dans
U, inaugura. Le discours et
cette Politirtno" * tendaient à nier que le front
gUerrental füt le théâtre critique de la
lilirli e: Nos attaques sur ce front furent
ra.bl.elY¡lsée, la ligne fut déclarée invulné-
et 1. j H_-
''er d vu uemanaa au public de recher-
nhdes SUccès sur des théâtres éloignés et
ge II ne campagne en Autriche, campa-
L-? rp/F/?rn,aridait le Président du Con-
fliléric e reférant à l'avis d'un journaliste
américain f n°n/ me- Cette attitude envers
érie airl anonyme. Cette attitude envers
1 rort Occidental eut une répercussion sur
sa P0Htim1o militaire. L'initiative fut lais-
e hom Allemands malgré notre supériorité
ition en canons et dans les airs. Et
6n a,3anrinnnn&nt cette initiative, nous faci-
|J °tis u
IJlla.is'?- COIlcentrationde l'ennemi et nous
et de le choix du terrain, du moment
tir fqit cOndItons. Voilà ce qui. semble être
Ifs Oe fel d'un incident dont les mo-
tir s ne se\vrn -?entièrement connus que lors-
b¡rcs \VIlham Robertson desserrera les
]f,res. - (Ed.) Daily News, 10.4.
dé, Usq 'à
1 êSastr U A présent nous avons échappé au
tQ, astre
lé,~ astre grace à la ténacité des soldats de
r] cees et à l'improvisation admirable
diKe CeHainS c u e^s, tels que le brigadier-gé-
* Care^\ Cependant le Gouvernement
Ut été. qU'uIl échec qui, peu s'en faut,
rtr des Ine lamentable défaite, fut causé
d.) D ï éVues commises en haut lieu. —
({?, ■) bquHu,y , Express, 10.4.
rth; 0111,,- ,
rb.ion y Irise? dû 1 Ord Milner sur la révolution
-s® ? Le Point capital de l'accusation con-
rJee le Cahint de guerre, point qu'on con-
a inet de guerre, point qu'on ne
i to a 1 est celui-ci : pourquoi n'a-t-
s aun,i e mesure pour parer aux con-
VVi^'tables de l'effondrement de
ipès bien que, depuis l'été dernier,
qlJ l'ER(js allemand.es aient déferlé à tra-
Qi¡' i l'éuron Pour arriver à cette situation
vott ell de compte, constitue un coup
^rèo»envpy> le Cabinet de guerre ? On n'a
he- à. aliter l'oreille à aucune des deman-
CIU"l, des avertissements de Ro-
t: L'rn t ajor général de cette épo-
l~~ eet, té renver sé. La presse de Downmg
i î' rnêmA' a approuvé ces mesures ;
s0fr^séqr,^°6s apparaissent maintenant.
St ^ression Prévision de Versailles ne
le pas le moins du monde.
le IlloIlde, en France, a dit de-
puis 1914 que les Allemands attaqueraient le
front d'Amiens, et il était 'évident que les
Allemands pourraient engager dans cette
affaire 100 divisions alors qu'ils en avaient
en France 190. Depuis qu'on nous a fait part
de cette remarquable prévision, je présume
que nous sommes également en possession
des autres papiers envoyés par Versailles,
en particulier de toub ce qui regarde les
campagnes orientales de ces six derniers
mois. J'ai hâte de savoir si Versailles a
partagé la prédilection bien connue de
M. Lloyd George pour les aventures orien-
tales et, dans l'affirmative, jusqu'à quel
point ; et, comme corollaire, je voudrais
savoir ce que pense Allenby des dépêches
qui, j'imagine, M arrivent maintenant.
Séparons toutefois d'une main ferme le
passé du présent et de l'avenir et soutenons
de tout notre pouvoir les mesures que pro-
pose le Gouvernement si, à l'examen, elles
répondent à nos besoins. Je ne sais si elles y
répondent. On ne nous donne pas de chif-
fres, et le succès ou l'échec du nouveau pro-
jet de loi ne dépendra pas d'estimations ou
de chiffres, mais bien des résultats actuels.
Quels sont actuellement nos besoins mili-
taires ? Dans la Morning Post du 24 janvier
j'ai montré que seulement pour maintenir
nos effectifs cette année, le déficit était de
870.000 hommes. Nous avons, subi de lour-
des pertes et la masse des armées alle-
mandes lutte contre nos soldats. Pour
maintenir simplement nos effectifs il faut
augmenter les chiffres, et nous devons
maintenant nous occuper d'étendre l'armée
en créant de nouvelles divisions suivant le
plan de Kitchener. Je considère pour cette
année, tout chiffre inférieur à 1.500.000
comme trop faible. - (Col. Repington) Mor-
ning Post, 11.4.
LA BATAILLE DES FLANDRES.. — Les Alle-
mands furent encore favorisés d'une façon
remarquable par le temps. Le brouillard
neutralisait entièrement la supériorité des
Anglais en matière d'observation aérienne,
et, en ce qui concerne l'heure et le lieu de
l'attaque, l'ennemi put effectuer une. sur-
prise contre laquelle les défenseurs n'au-
raient pu par aucun effort, se défendre
avec succès. L'importance du secteur choisi
réside dans ses extrémités, au nord et au
sud de Béthune, dont Givenchy est le bas-
tion oriental ; de bonnes routes et des voies
ferrées mênent directement à la côte, a Ca-
lais et à Boulogne et bien que la ville ne
puisse être considérée, au même titre
qu au'Ypres, îpies, comme un poste avancé des dé-
- .:1 - 1- AfL'> nnP .RVRnce allemande en
cet endroit serait une grave affaire. Les
Portugais, au centre, furent incapables de
soutenir le poids de l'assaut et il en résulta
que les Allemands pénétrèrent la ligne par
la crête d'Aubers,la seule croupe importante
qui restait entre leurs mains après le com-
bat de l'an dernier dermer et, par Laventie, s'avan-
cèrent jusqu'à la Lys qu'ils passèrent à Es-
taires. Par ce mouvement. Armentières de-
vint intenable. La viIle a peu d'importance
en soi. La crête de Messines sur laquelle
nous nous sommes retirés au nord, et Gi-
venchy au sud sont des points beaucoup
plus importants. Le passage de la Lys à
Estaires est pour l'ennemi un succès subs-
tantiel que 1 on ne peut lui permettre de dé-
velopper sans danger. Mais si nous pouvons
nous maintenir solidement à Messines et
Givenchy le saillant menaçant que l'ennemi
a enfoncé entre ces points peut devenir très
embarrassant pour lui ! En cet endroit les
communications à l'arrière des lignes bri-
tanniques sont bonnes et il ne devrait y
avoir aucune difficulté à amener les réser-
ves nécessaires. - (Ed.) Daily News, 11.4.
- il 11 Pas possible de croire que le
calme relatif qui règne sur la région de la
Somme continuera. Le commandement alle-
mand attend les résultats de l'attaque qui a
lieu plus au nord. Si nos troupes arrêtent
cette offensive. l'ennemi tentera un autre
coup qui, presque certainement, aura lieu
dans le grand saillant. L'ennemi est obligé
de chercher promptement le point faible qui
lui permettra de pousser de l'avant Rien
n indique qu'il l'ait trouvé. Pendant un jour
ou deux la situation autour d'Armentières
restera inquiétante, mais les dernières indi-
cations montrent que dans les contre-atta-
ques les Allemands perdent du terrain et
n'en gagnent pas. Ce sont des succès pour
les Alliés qui signifient plus qu'une reprise
de terrain ; ils indiquent que la poussée de
l'ennemi perd déjà de son impulsion. -
Westminster Gazette, 11.4.
Presse italienne. — Le péril couru par les
armées alliées se révèle plus grand qu'on
n'eût pu le soupçonner ; en revanche le
succès franco-anglais prend les proportions
et la valeur d'une magnifique et glorieuse
victoire, aussi importante que celle de la
Marne, et dont l'avenir nous montrera les
conséquences. Comme la bataille de la Mar
ne, celle de Picardie a paré la plus formi
dable menace, au moment où les plans de
l'adversaire étaient sur le point de réussir
Non seulement la gigantesque offensive al-
lemande a été arrêtée, mais la confiance
allemande a subi une atteinte, dont les con-
séquences politiques peuvent être singuliè-
rement graves. Une fois le front rompu au
FUU," ue; outuic U'e; ucua fciiinees, une fois
h brèche ouverte à Saint-Quentin, contre le
quel des deux alliés l'offensive allemande
allait-elle se tourner ? Ludendorff entendait-
il avancer, par Amiens, sur la mer rejeter
les armées de Haig vers le Nord, les accu
ler à la côte et les contraindre à capituler ?
Entendait-il se précipiter, à travers la brè-
che, par la vallée de l'Oise, sur Paris ? Ce
doute n'est plus possible quand on connaît
les dispositions de l'ennemi et ses ordres de
marche. L'objectif immédiat de son offensi-
ve était Paris ; l'action ne s'est orientée
vers Amiens que sous la pression des cir-
constances. Le Kronprinz commandait entre
la Somme et l'Oise ; il avait concentré, dans
le secteur, les plus fameuses divisions de
l'armée prussienne, sous les ordres du géné-
ral von Hutier. Comment croire que l'on eût
KT DES
\FFAIRES ÉTRANGÈRES
N 0 775
Paris, 15 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
L°FFENSIVE ALLEMANDE -
Presse anglaise: LES RESPONSABILITÉS —
Pl'elle fntf
eule e fut la cause dB notre recul ? La
seule que M. Lloyd Gorg ait suggérée est
le manque 1. dP 6 Jcn oordination ; mais nous
deu?°tis rfnn Lrai)peler que le Conseil de Ver-
lilolif s existe dep uis cinq mois et que le
otif Princinni i de la création de cet organe
qu'il - i a création de
était qu'il rVlra/t d'élément d-e coordina-
lion faut donc trouver une autre
eohpllcation ,5' ;t + Pous supposons qu'il faut la
explication, et nous supposons qu'il faut la
la pore! dans le discours-de Paris et dans
U, inaugura. Le discours et
cette Politirtno" * tendaient à nier que le front
gUerrental füt le théâtre critique de la
lilirli e: Nos attaques sur ce front furent
ra.bl.elY¡lsée, la ligne fut déclarée invulné-
et 1. j H_-
''er d vu uemanaa au public de recher-
nhdes SUccès sur des théâtres éloignés et
ge II ne campagne en Autriche, campa-
L-? rp/F/?rn,aridait le Président du Con-
fliléric e reférant à l'avis d'un journaliste
américain f n°n/ me- Cette attitude envers
érie airl anonyme. Cette attitude envers
1 rort Occidental eut une répercussion sur
sa P0Htim1o militaire. L'initiative fut lais-
e hom Allemands malgré notre supériorité
ition en canons et dans les airs. Et
6n a,3anrinnnn&nt cette initiative, nous faci-
|J °tis u
IJlla.is'?- COIlcentrationde l'ennemi et nous
et de le choix du terrain, du moment
tir fqit cOndItons. Voilà ce qui. semble être
Ifs Oe fel d'un incident dont les mo-
tir s ne se\vrn -?entièrement connus que lors-
b¡rcs \VIlham Robertson desserrera les
]f,res. - (Ed.) Daily News, 10.4.
dé, Usq 'à
1 êSastr U A présent nous avons échappé au
tQ, astre
lé,~ astre grace à la ténacité des soldats de
r] cees et à l'improvisation admirable
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* Care^\ Cependant le Gouvernement
Ut été. qU'uIl échec qui, peu s'en faut,
rtr des Ine lamentable défaite, fut causé
d.) D ï éVues commises en haut lieu. —
({?, ■) bquHu,y , Express, 10.4.
rth; 0111,,- ,
rb.ion y
-s® ? Le Point capital de l'accusation con-
rJee le Cahint de guerre, point qu'on con-
a inet de guerre, point qu'on ne
i to a 1 est celui-ci : pourquoi n'a-t-
s aun,i e mesure pour parer aux con-
VVi^'tables de l'effondrement de
ipès bien que, depuis l'été dernier,
qlJ l'ER(js allemand.es aient déferlé à tra-
Qi¡' i l'éuron Pour arriver à cette situation
vott ell de compte, constitue un coup
^rèo»envpy> le Cabinet de guerre ? On n'a
he- à. aliter l'oreille à aucune des deman-
CIU"l, des avertissements de Ro-
t: L'rn t ajor général de cette épo-
l~~ eet, té renver sé. La presse de Downmg
i î' rnêmA' a approuvé ces mesures ;
s0fr^séqr,^°6s apparaissent maintenant.
St ^ression Prévision de Versailles ne
le pas le moins du monde.
le IlloIlde, en France, a dit de-
puis 1914 que les Allemands attaqueraient le
front d'Amiens, et il était 'évident que les
Allemands pourraient engager dans cette
affaire 100 divisions alors qu'ils en avaient
en France 190. Depuis qu'on nous a fait part
de cette remarquable prévision, je présume
que nous sommes également en possession
des autres papiers envoyés par Versailles,
en particulier de toub ce qui regarde les
campagnes orientales de ces six derniers
mois. J'ai hâte de savoir si Versailles a
partagé la prédilection bien connue de
M. Lloyd George pour les aventures orien-
tales et, dans l'affirmative, jusqu'à quel
point ; et, comme corollaire, je voudrais
savoir ce que pense Allenby des dépêches
qui, j'imagine, M arrivent maintenant.
Séparons toutefois d'une main ferme le
passé du présent et de l'avenir et soutenons
de tout notre pouvoir les mesures que pro-
pose le Gouvernement si, à l'examen, elles
répondent à nos besoins. Je ne sais si elles y
répondent. On ne nous donne pas de chif-
fres, et le succès ou l'échec du nouveau pro-
jet de loi ne dépendra pas d'estimations ou
de chiffres, mais bien des résultats actuels.
Quels sont actuellement nos besoins mili-
taires ? Dans la Morning Post du 24 janvier
j'ai montré que seulement pour maintenir
nos effectifs cette année, le déficit était de
870.000 hommes. Nous avons, subi de lour-
des pertes et la masse des armées alle-
mandes lutte contre nos soldats. Pour
maintenir simplement nos effectifs il faut
augmenter les chiffres, et nous devons
maintenant nous occuper d'étendre l'armée
en créant de nouvelles divisions suivant le
plan de Kitchener. Je considère pour cette
année, tout chiffre inférieur à 1.500.000
comme trop faible. - (Col. Repington) Mor-
ning Post, 11.4.
LA BATAILLE DES FLANDRES.. — Les Alle-
mands furent encore favorisés d'une façon
remarquable par le temps. Le brouillard
neutralisait entièrement la supériorité des
Anglais en matière d'observation aérienne,
et, en ce qui concerne l'heure et le lieu de
l'attaque, l'ennemi put effectuer une. sur-
prise contre laquelle les défenseurs n'au-
raient pu par aucun effort, se défendre
avec succès. L'importance du secteur choisi
réside dans ses extrémités, au nord et au
sud de Béthune, dont Givenchy est le bas-
tion oriental ; de bonnes routes et des voies
ferrées mênent directement à la côte, a Ca-
lais et à Boulogne et bien que la ville ne
puisse être considérée, au même titre
qu au'Ypres, îpies, comme un poste avancé des dé-
- .:1 - 1- AfL'> nnP .RVRnce allemande en
cet endroit serait une grave affaire. Les
Portugais, au centre, furent incapables de
soutenir le poids de l'assaut et il en résulta
que les Allemands pénétrèrent la ligne par
la crête d'Aubers,la seule croupe importante
qui restait entre leurs mains après le com-
bat de l'an dernier dermer et, par Laventie, s'avan-
cèrent jusqu'à la Lys qu'ils passèrent à Es-
taires. Par ce mouvement. Armentières de-
vint intenable. La viIle a peu d'importance
en soi. La crête de Messines sur laquelle
nous nous sommes retirés au nord, et Gi-
venchy au sud sont des points beaucoup
plus importants. Le passage de la Lys à
Estaires est pour l'ennemi un succès subs-
tantiel que 1 on ne peut lui permettre de dé-
velopper sans danger. Mais si nous pouvons
nous maintenir solidement à Messines et
Givenchy le saillant menaçant que l'ennemi
a enfoncé entre ces points peut devenir très
embarrassant pour lui ! En cet endroit les
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tanniques sont bonnes et il ne devrait y
avoir aucune difficulté à amener les réser-
ves nécessaires. - (Ed.) Daily News, 11.4.
- il 11 Pas possible de croire que le
calme relatif qui règne sur la région de la
Somme continuera. Le commandement alle-
mand attend les résultats de l'attaque qui a
lieu plus au nord. Si nos troupes arrêtent
cette offensive. l'ennemi tentera un autre
coup qui, presque certainement, aura lieu
dans le grand saillant. L'ennemi est obligé
de chercher promptement le point faible qui
lui permettra de pousser de l'avant Rien
n indique qu'il l'ait trouvé. Pendant un jour
ou deux la situation autour d'Armentières
restera inquiétante, mais les dernières indi-
cations montrent que dans les contre-atta-
ques les Allemands perdent du terrain et
n'en gagnent pas. Ce sont des succès pour
les Alliés qui signifient plus qu'une reprise
de terrain ; ils indiquent que la poussée de
l'ennemi perd déjà de son impulsion. -
Westminster Gazette, 11.4.
Presse italienne. — Le péril couru par les
armées alliées se révèle plus grand qu'on
n'eût pu le soupçonner ; en revanche le
succès franco-anglais prend les proportions
et la valeur d'une magnifique et glorieuse
victoire, aussi importante que celle de la
Marne, et dont l'avenir nous montrera les
conséquences. Comme la bataille de la Mar
ne, celle de Picardie a paré la plus formi
dable menace, au moment où les plans de
l'adversaire étaient sur le point de réussir
Non seulement la gigantesque offensive al-
lemande a été arrêtée, mais la confiance
allemande a subi une atteinte, dont les con-
séquences politiques peuvent être singuliè-
rement graves. Une fois le front rompu au
FUU," ue; outuic U'e; ucua fciiinees, une fois
h brèche ouverte à Saint-Quentin, contre le
quel des deux alliés l'offensive allemande
allait-elle se tourner ? Ludendorff entendait-
il avancer, par Amiens, sur la mer rejeter
les armées de Haig vers le Nord, les accu
ler à la côte et les contraindre à capituler ?
Entendait-il se précipiter, à travers la brè-
che, par la vallée de l'Oise, sur Paris ? Ce
doute n'est plus possible quand on connaît
les dispositions de l'ennemi et ses ordres de
marche. L'objectif immédiat de son offensi-
ve était Paris ; l'action ne s'est orientée
vers Amiens que sous la pression des cir-
constances. Le Kronprinz commandait entre
la Somme et l'Oise ; il avait concentré, dans
le secteur, les plus fameuses divisions de
l'armée prussienne, sous les ordres du géné-
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