Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-14
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 14 avril 1918 14 avril 1918
Description : 1918/04/14 (T8,N774). 1918/04/14 (T8,N774).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384686
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
m. 1
I Es DE LA GUERRE
Pr b n s
IÇ-K ftEs ÉTRANGÈRES
I,
N° 774
Paris, 14 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
..t'off OPERATIONS
!>0{f 6 allemande. — PRESSE anglaise :
U ^ftnenv avait gagné un peu moins de
dA iri n °^s aurions d'amples raisons
e Satîof&1^S du résultat. Cette attaque
a, tl°rd d'Aarras est une mesure défensive,
n*"! cnnf Préserver le flanc dmit alle-
e co~ tout danger; eHe constitue
eot de uVe que l'adversaire n'est pas con-
lent de que l'adversaire n'est pas con-
ule, la bataille lui a valu plus
ud als on voit clairement quelle
ei 1se fait des causes de nos récents re-
oir s Q
QUées es causas se trouvent toutes indi-
f,Oljd'e' bn .germe, dans l'histoire de la se-
orgar/lta.lUe de Cambrai. On a vu là que
Sllfnsaahon de nos réserves n'était pas
loitr e à nous assurer le moyen d'ex-
fQrer itun ccès initial rapidement, et de
lef" Un SUcc^s ÎHitial rapidement, et de
: 21 Ii) nn/ ?,ontre-attaque soudaine. Déjà,
le 21 Efr; 1 eRnemi a utilisé cette décou-
Vê Pte. s , il fKnemi a utilisé cette décou-
eOo front II change maintenant tout à coup
a ,a<ïuei c'est apparemment qu'il
C e non Prendre encore au dépourvu
antm Point, et profiter de la supé-
rrière e (ses lignes de communication à
; oSf: es 0. ne saurait trop redire que la
lIIolu Su: enheHe, la prédominance en temps
,Oulu sur u point décisif, dépend bien
fin; kLï1? qUI chIffre total de nos porteurs de
otpe dir d l'unité et de la coordination de
W»sJes nnil'?.nv La situation est critique,
mais del Politicien exagè~'rent lorsqu'ils p.,ir-
lent de oetfi Lciens exagèrent de la crise su-
hlè l'rle de 1 e bataille comme de la crise su-
bu^e de gUerre. Après tout, notre pro-
AlIero cv ^ac';®ment celui qui a confronté
! nr DeDduand,') l'an dernier. Il s'agit de te-
nlp ènd Rnt une année, jusqu'à ce que vien-
Jes renf
111)', La. pef!flolrts sur lesquels on peut comp-
"fIS Ce Pert 5 de terrain est regrettable,
mais ce n~~ *P~s cela qui vaudra la vic-
'Ras cela qui vaudra la vic-
l nr tOlnnemi. Il lui faudrait pour cela
tolltp notre armée et conquérir tous
■ei^nts d' apPUI sur la côte française. De
irio'i'arrnA allemande est franchement
Il able. - (Ed.) Manchester Guardian,
;
té-l\t¡¡SF:
lionPoSsibîLLE:?lIANDE. Un temps d'arrêt a
(}I s,II a edans la marche de nos opéra-
a h ,
Sh. offen uré Jusqu'au déclenchement de
H of,fen«j re partielle contre Amiens. La
Niir 9. (it
p été faite ainsi de la solidité des
ail ernandes, occupées au cours de
bts
erits Combats. L'avantage de ces po-
'ibi!i\SOir de favoriser une défense tactique
()\t é de et aussi de nous donner la pos-
\yb de nous Porter en avant, pour de
At atlde aSauts. L'aile gauche de l'armée
Ii il PJQ p à Noyon, Elle est couverte à
u l'n; Se'! La prise du fort Renaud
L^ri °nné ri sérieux point d'appui vers
l £ nh>
• 0yon et Montdidier, une
Ndft l^e tpr^t ain"tampon de 30 kilomètres
lar4efolrne, dans cette zone de bataille
au sud 1 J]n Excellente couverture ~pour
exoellente couverture pour
du sud une d'opérations allemand. A
de ontdldler, où les lignes avan-
1
cées allemandes se détachent vers le Nord,
nous tenons non seulement l'Avre, mais
encore quelques points de la r'ive ouest de
ce cours d'eau, qui nous laissent la possi-
bilité de prononcer à notre choix une offen-
sive dans la direction de l'Ouest. Pier-
repont, Moreuil et Castel en particu-
lier seraient quelques-unes de ces por-
tes de sortie. Entre l'Avre et la Somme,
la ligne d'opérations fait face à Amiens, en
formant un angle presque droit avec l'armée
Hutier et à l'est de l'Avre. Nous avons eu
à franchir là le secteur marécageux de la
Luce, qui pour les Anglais, couvrait
Amiens du côté du Sud-Est. Nous le leur
avons enlevé. Les troupes d'assaut alle-
mandes se sont même emparées, le 2 et
le 3 avril. des villages de Hangard, All-
bercourt, Marcelcave, situés de l'autre côté
de la vallée. et le 4 avril de Hamel et des
bois aux abords de Villers-Bretonneux.
Amiens se trouve ainsi sous le feu des piè-
ces lourdes de notre armée de campagne.
L'entrée en ligne de nos canons à trajec-
toire tendue et de gros calibre, aggravera
encore la situation de cette ville. Ainsi,
entre la Somme et l'Ancre, à peu près au
nord de Corbie, un espace libre s'est formé
qui pourrait devenir un champ de bataille.
Pendant ce temps, au nord de la Somme et
sur le front Albert-Arras, les combats sont
à la veille de se décider. A l'ouest de Beau-
mont-Hamel, d'Hébuterne, de Gommecourt
de Monchy-au-Bois, nous avons ressité aux
contre-attaques anglaises de grande enver-
gure Plus au Nord, les troupes d attaque
allemandes forment un demi-cercle autour
d'Arras. Nous occupons Athies, TiUoy-les-
Mofflaines, Boisleux, Boisy. Nous ne sau-
rions dire si les hauteurs de Vimy sont à
nous Les communiques ne le disent pas
assez clairement. La prise d'Arras ouvri-
mit à l'offensive allemande une voie d'ac-
cès vers Amiens, ville où sont groupées les
forces principales de l'armée anglaise, -
(Général von Ardenne) Magdeburgische
Zeilunq^lA.
Front italien. — Du Stelvio à la Piave,
les armées de Boroevic intensifient leurs
préparatifs. Des batteries nouvelles signa-
ent leur présence de temps en temps par
des tirs d' « encadrement ». Des patrouilles
sont envoyées avec une fréquence inaccou-
tumée pour reconnaître l'état de nos défen-
ses, observer le terrain et tâcher de savoir
ce quie nous faîcnns Cette activité des pa-
trouilles est marquée même dans des sec-
teurs ordinairement calmes et tranquilles.
non seulement sur les plateaux et sur le
Grappa mais encore dans les Judîcaries,
dans le val La rg~a rina, dans le val Furo, dans
le Vallarsa et près du lac de Garde. Cepen-
dant cette activité ne semble pas encore
indiquer un « réveil » combatif. — (Ermanno
Amicucci) Gazetta del Popolo , 10.4.
Guerre navale : BRUITS D'OFFENSIVE ALLIÉE.
- De Washington., arrive là nouvelle que
l'été qui vient sera probablement marqué
par une grande activité navale Les marines
française, britannique et américaine combi-
nées, bien supérieures à la marine ennemie,
se préparent pour un effort autre que le
convoiement des transports ou la chasse
des sous-marins. On n'a du reste fait au-
cune déclaration officielle et l'on ne renou-
vellera pas la fameuse bévue de Churchill
qUli voulait « faire sortir les rats de leurs
trous ». — La valeur défensive de la flotte
britannique a été admirable ; mais l'opinion
publique réclame_d'elle un rôle moins pas-
sif et voudrait la voir porter un coup qui
pourrait influer pratiquement sur le cours
de la guerre. — (Ed.) Cleveland Plain
Dealer, 19.3. N
COMMANDEMENT
Le général Foch. -' A son heure la plus
pénible, M. Clemenceau a fêté un trtiomphe
personnel. Il y a déjà près de 3 ans qu'il
demandait inlassablement dans son journal
la nomination d'un généralissime pour tou-
tes les armées de l'Entente. Tout d'abord
c'est pour Joffre qu'il revendiqua ce poste.
Mais lorsque le « temporisateur » eut perdu
sa faveur, Clemenceau revendiqua ce titre
pour Castelnau ou Pétain, et finalement
pour Foch qui devint son favori. A la der-
nière conférence de Versailles, le but était
déjà presque atteint : Foch devenait géné-
ralissime d'une armée de réserve, qui de-
vait comprendre des divisions françaises
anglaises et américaines. Cette armée se
tiendrait, en arrière du front occidental,
prête à porter secours ou à renforcer, selon
que l'ami ou l'ennemi passerait à l'offen-
sive. En tout cas, il fallait que le généra-
lissime fût choisi parmi les chefs français -
ainsi l'exigeait la vanité gauloise. Pétain et
Fayolle ne jouissaient plus que d'un mo-
deste reste de leur gloire passée et leur au-
torité ne dépassait plus guère celle du gé-
néralissime anglais Haig. Seule, la réputa-
tion de Foch était encore intacte ; il passe à
la fois pour un brillant officier et pour un
politicien de talent. Au cours de la bataille
de la Marne, il paraît que le corps qu'il
commandait s'est bien conduit. Au dé-
but de la guerre, il était à la tête du
20e corps qui, sur l'Yser également, est in-
tervenu au moment critique. Dès qu'il fut
connu que la Conférence de Versailles était
disposée à placer une armée de réserve
mixte sous les ordres de Foch, mais non
pas à créer un commandement unique les
partisans de la vieille idée de Clemenceau
se remirent en campagne pour la faire plei-
nement aboutir. En Angleterre, par contre,
il y avait déjà de forts courants d'indigna-
tion qu'on eût fait aux Français une conces-
sion si douloureuse et de portée si consi-
dérable. L'Observer en particulier fait re-
marquer à Clemenceau quelles objections
l'Angleterre et l'Italie ne pouvaient pas ne
pas faire en tant que nations démocratiques
Lloyd George essaie d'enjoliver aux yeux
de ses compatriotes la concession faite aux
Français en alléguant une prétendue com-
pensation par extension des prérogatives
I Es DE LA GUERRE
Pr b n s
IÇ-K ftEs ÉTRANGÈRES
I,
N° 774
Paris, 14 avril 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
..t'off OPERATIONS
!>0{f 6 allemande. — PRESSE anglaise :
U ^ftnenv avait gagné un peu moins de
dA iri n °^s aurions d'amples raisons
e Satîof&1^S du résultat. Cette attaque
a, tl°rd d'Aarras est une mesure défensive,
n*"! cnnf Préserver le flanc dmit alle-
e co~ tout danger; eHe constitue
eot de uVe que l'adversaire n'est pas con-
lent de que l'adversaire n'est pas con-
ule, la bataille lui a valu plus
ud als on voit clairement quelle
ei 1se fait des causes de nos récents re-
oir s Q
QUées es causas se trouvent toutes indi-
f,Oljd'e' bn .germe, dans l'histoire de la se-
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Sllfnsaahon de nos réserves n'était pas
loitr e à nous assurer le moyen d'ex-
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lef" Un SUcc^s ÎHitial rapidement, et de
: 21 Ii) nn/ ?,ontre-attaque soudaine. Déjà,
le 21 Efr; 1 eRnemi a utilisé cette décou-
Vê Pte. s , il fKnemi a utilisé cette décou-
eOo front II change maintenant tout à coup
a ,a<ïuei c'est apparemment qu'il
C e non Prendre encore au dépourvu
antm Point, et profiter de la supé-
rrière e (ses lignes de communication à
; oSf: es 0. ne saurait trop redire que la
lIIolu Su: enheHe, la prédominance en temps
,Oulu sur u point décisif, dépend bien
fin; kLï1? qUI chIffre total de nos porteurs de
otpe dir d l'unité et de la coordination de
W»sJes nnil'?.nv La situation est critique,
mais del Politicien exagè~'rent lorsqu'ils p.,ir-
lent de oetfi Lciens exagèrent de la crise su-
hlè l'rle de 1 e bataille comme de la crise su-
bu^e de gUerre. Après tout, notre pro-
AlIero cv ^ac';®ment celui qui a confronté
! nr DeDduand,') l'an dernier. Il s'agit de te-
nlp ènd Rnt une année, jusqu'à ce que vien-
Jes renf
111)', La. pef!flolrts sur lesquels on peut comp-
"fIS Ce Pert 5 de terrain est regrettable,
mais ce n~~ *P~s cela qui vaudra la vic-
'Ras cela qui vaudra la vic-
l nr tOlnnemi. Il lui faudrait pour cela
tolltp notre armée et conquérir tous
■ei^nts d' apPUI sur la côte française. De
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Il able. - (Ed.) Manchester Guardian,
;
té-l\t¡¡SF:
lionPoSsibîLLE:?lIANDE. Un temps d'arrêt a
(}I s,II a edans la marche de nos opéra-
a h ,
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H of,fen«j re partielle contre Amiens. La
Niir 9. (it
p été faite ainsi de la solidité des
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bts
erits Combats. L'avantage de ces po-
'ibi!i\SOir de favoriser une défense tactique
()\t é de et aussi de nous donner la pos-
\yb de nous Porter en avant, pour de
At atlde aSauts. L'aile gauche de l'armée
Ii il PJQ p à Noyon, Elle est couverte à
u l'n; Se'! La prise du fort Renaud
L^ri °nné ri sérieux point d'appui vers
l £ nh>
• 0yon et Montdidier, une
Ndft l^e tpr^t ain"tampon de 30 kilomètres
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au sud 1 J]n Excellente couverture ~pour
exoellente couverture pour
du sud une d'opérations allemand. A
de ontdldler, où les lignes avan-
1
cées allemandes se détachent vers le Nord,
nous tenons non seulement l'Avre, mais
encore quelques points de la r'ive ouest de
ce cours d'eau, qui nous laissent la possi-
bilité de prononcer à notre choix une offen-
sive dans la direction de l'Ouest. Pier-
repont, Moreuil et Castel en particu-
lier seraient quelques-unes de ces por-
tes de sortie. Entre l'Avre et la Somme,
la ligne d'opérations fait face à Amiens, en
formant un angle presque droit avec l'armée
Hutier et à l'est de l'Avre. Nous avons eu
à franchir là le secteur marécageux de la
Luce, qui pour les Anglais, couvrait
Amiens du côté du Sud-Est. Nous le leur
avons enlevé. Les troupes d'assaut alle-
mandes se sont même emparées, le 2 et
le 3 avril. des villages de Hangard, All-
bercourt, Marcelcave, situés de l'autre côté
de la vallée. et le 4 avril de Hamel et des
bois aux abords de Villers-Bretonneux.
Amiens se trouve ainsi sous le feu des piè-
ces lourdes de notre armée de campagne.
L'entrée en ligne de nos canons à trajec-
toire tendue et de gros calibre, aggravera
encore la situation de cette ville. Ainsi,
entre la Somme et l'Ancre, à peu près au
nord de Corbie, un espace libre s'est formé
qui pourrait devenir un champ de bataille.
Pendant ce temps, au nord de la Somme et
sur le front Albert-Arras, les combats sont
à la veille de se décider. A l'ouest de Beau-
mont-Hamel, d'Hébuterne, de Gommecourt
de Monchy-au-Bois, nous avons ressité aux
contre-attaques anglaises de grande enver-
gure Plus au Nord, les troupes d attaque
allemandes forment un demi-cercle autour
d'Arras. Nous occupons Athies, TiUoy-les-
Mofflaines, Boisleux, Boisy. Nous ne sau-
rions dire si les hauteurs de Vimy sont à
nous Les communiques ne le disent pas
assez clairement. La prise d'Arras ouvri-
mit à l'offensive allemande une voie d'ac-
cès vers Amiens, ville où sont groupées les
forces principales de l'armée anglaise, -
(Général von Ardenne) Magdeburgische
Zeilunq^lA.
Front italien. — Du Stelvio à la Piave,
les armées de Boroevic intensifient leurs
préparatifs. Des batteries nouvelles signa-
ent leur présence de temps en temps par
des tirs d' « encadrement ». Des patrouilles
sont envoyées avec une fréquence inaccou-
tumée pour reconnaître l'état de nos défen-
ses, observer le terrain et tâcher de savoir
ce quie nous faîcnns Cette activité des pa-
trouilles est marquée même dans des sec-
teurs ordinairement calmes et tranquilles.
non seulement sur les plateaux et sur le
Grappa mais encore dans les Judîcaries,
dans le val La rg~a rina, dans le val Furo, dans
le Vallarsa et près du lac de Garde. Cepen-
dant cette activité ne semble pas encore
indiquer un « réveil » combatif. — (Ermanno
Amicucci) Gazetta del Popolo , 10.4.
Guerre navale : BRUITS D'OFFENSIVE ALLIÉE.
- De Washington., arrive là nouvelle que
l'été qui vient sera probablement marqué
par une grande activité navale Les marines
française, britannique et américaine combi-
nées, bien supérieures à la marine ennemie,
se préparent pour un effort autre que le
convoiement des transports ou la chasse
des sous-marins. On n'a du reste fait au-
cune déclaration officielle et l'on ne renou-
vellera pas la fameuse bévue de Churchill
qUli voulait « faire sortir les rats de leurs
trous ». — La valeur défensive de la flotte
britannique a été admirable ; mais l'opinion
publique réclame_d'elle un rôle moins pas-
sif et voudrait la voir porter un coup qui
pourrait influer pratiquement sur le cours
de la guerre. — (Ed.) Cleveland Plain
Dealer, 19.3. N
COMMANDEMENT
Le général Foch. -' A son heure la plus
pénible, M. Clemenceau a fêté un trtiomphe
personnel. Il y a déjà près de 3 ans qu'il
demandait inlassablement dans son journal
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tes les armées de l'Entente. Tout d'abord
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pour Castelnau ou Pétain, et finalement
pour Foch qui devint son favori. A la der-
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ralissime d'une armée de réserve, qui de-
vait comprendre des divisions françaises
anglaises et américaines. Cette armée se
tiendrait, en arrière du front occidental,
prête à porter secours ou à renforcer, selon
que l'ami ou l'ennemi passerait à l'offen-
sive. En tout cas, il fallait que le généra-
lissime fût choisi parmi les chefs français -
ainsi l'exigeait la vanité gauloise. Pétain et
Fayolle ne jouissaient plus que d'un mo-
deste reste de leur gloire passée et leur au-
torité ne dépassait plus guère celle du gé-
néralissime anglais Haig. Seule, la réputa-
tion de Foch était encore intacte ; il passe à
la fois pour un brillant officier et pour un
politicien de talent. Au cours de la bataille
de la Marne, il paraît que le corps qu'il
commandait s'est bien conduit. Au dé-
but de la guerre, il était à la tête du
20e corps qui, sur l'Yser également, est in-
tervenu au moment critique. Dès qu'il fut
connu que la Conférence de Versailles était
disposée à placer une armée de réserve
mixte sous les ordres de Foch, mais non
pas à créer un commandement unique les
partisans de la vieille idée de Clemenceau
se remirent en campagne pour la faire plei-
nement aboutir. En Angleterre, par contre,
il y avait déjà de forts courants d'indigna-
tion qu'on eût fait aux Français une conces-
sion si douloureuse et de portée si consi-
dérable. L'Observer en particulier fait re-
marquer à Clemenceau quelles objections
l'Angleterre et l'Italie ne pouvaient pas ne
pas faire en tant que nations démocratiques
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