Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-04-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 avril 1918 09 avril 1918
Description : 1918/04/09 (T8,N769). 1918/04/09 (T8,N769).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384634
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N" 769
Dp r
I - DE U GUERRE
WEs
lftES ETRANGÈRES
Paris, 9 avril 1918:
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
i Estions MILITAIRES
i r t esseOFPENSIVE ALLEMANDE
ux nOrvégienne. - Les Allemands
deux l'aut principaux: l'un, au nor)d,vei@s
'1^ p l'autre aii SL|dj vers Paris, par
4 Van e de 1 OIse. Nous ferons remarquer
lA: le but n peut pals être considéré com-
ue. Il lIrunéiat de cette dernière at-
i, £ ilIe pOUrr eux comme
5 Sutfi J',lill de t il ÏÏ efforts, mais, pour l'ins-
re m
Auparavant, il
*ant techose ?f faire, et lorsque le temps
w1,,Jl faire, et lorsque le temps
%e s la can Jamais il vient - de s'avan-
ce l>e ce e' il y a toute raison de
¡¡ les COlce sera par la vallée de l'Oise
J coionnt aS allemandes dévaleront.
V I re il lv une antre raison décisive
l.e -Sl loin nTlQs de chercher à parve-
t6 assuS P°fible dans la vallée.
(e
n,e lbUir L fortement vers le sud le
K& llir n champ d'offensive qui est
comma Une irruption qui in-
2 un coin dans les lignes
I? < 2 8. ! f ®rait touij ouns exposée, et
\Jlle fo COIn Peuvent être enfoncés
ef "Pte iession adverse. Tandis que
ih enii -Pour ceniaque Progressent elles
!rOtt des tr r cette rai'son, laisser constam-
tio Plus D oUpes. de sùreté qui, avec leur
S Plus01, rnoins orienté dans la direc-
Jh IVe e, euvent repousser toute
v fi. Se e. le de flanc. Pour ne pas
Parer i e trop grandes forces
8 e de jaer à cette éventualité, il est,
C^^rte J^ste fn désirable que les trou-
^reté n,w 80?4 occuper des posi-
S na? .Uemïnf^V?,rtes' et rien n'est
I&det ptof'fléà cet effet qu'un cours d'eau
large et profond comme l'Oise. Si les AIIe-
^61 £ fllVent lettre rivîàna
t~t. S res' lls auront désor-
(>et llll amP d'offensie exactement déli-
H nanc ue bien Protégé. (Capi-
\f(')rregaard) MOT(Jenbladet,
ee I{.\N[)F: mande.. - Il LA NOUYELLE PHASE
du ? Il [sous ce titre] : L'ar-
P. ri dl Sud continue, sans arrêt,
SeSq aVaIlt. Les contre-attaques dé-
tePris. l'ellnemi a déclenchées à plu-
! 40ué et il a subi les
dellt le Us sanglantes. Nous tenons so-
'i%t lie cteur de l'Avre, devant notre
Vons élargi nos têtes de
MV^e > T t" rive Ouest du ruisseau. Pendant
K Uh^Ps, i,n
cin erinem,- c?rPs allemand a tenu
5 0li siv très supérieur en nom-
iv«o 5'n^^6Tlt atfn/?^810118 françaises, qui
%mr-nt attaqué à plusieurs reprises
%n^ir\ul x de l'artillerie lourde.
le snbir d'énormes pertes.
ks Allgrineiiie Zeitung, 2.4.
DE Hindenburo » [sous ce
s s'étonnent du ralen-
: t dav notre avance. Ils s'étonneront
~-être antage encore, si nous leur di-
;
S
sons que lae opérations se sont ralenties,
parce que le théâtre des opérations est en-
core trop petit. Ce qui n'était pas possi-
ble en Russie, le rassemblement de réser-
ves disséminées entre la mer Baltique et la
mer Noire, a été possible en France où nos
ennemis avaient leurs réserves sous la
main. Il y a même Lieu de s'étonner de
leur tardive intervention. Cette faute ne peut
s'expliquer que par une défaillance mo-
mentanée du commandement anglais. Hin-
denburg aurait fait le jeu de nos ennemis
en poursuivant ses opérations avec des
troupes insuffisantes, fatiguées, à court de
munitions. C'est volontairement qu'il a ra-
lenti sa marche, et après mûre réflexion.
Il veut s'assurer la supériorité des moyens.
Ce qu'il était possible de faire en Russie,
par une tactique à la hussarde, ne peut se
faire ici, étant donné le parfait réseau de
voies ferrées qui permet le déplacement ra-
pide des masses de soldats. C'est un so-
phisme de la part des Français die préten-
dre que, puisque le front subsiste, la per-
cée n'a pas réussi. Par percée tactique,
nous désignons, dans la guerre de tran-
chées, le fait d'avoir dépassé l'ensemble des
tranchées ennemies jusqu'à l'arrivée en ra-
se campagne. Personne ne contestera que
nous ayons réalisé notre programme. S'il
y a devant nous un nouveau front, c'est en
raison des masses en présence sur un théâ-
tre d'opérations déterminé, presque une
nécessité physique. Elle ne cesserait d'exis-
ter que pour la partie du front de l'assail-
lant qui s'appuierait sur la mer. En oc-
cupant la ligne La Fère-Noyon-Montdidier,
que nous devons supposer couverte vers le
Sud par nos divisions, nous avons obtenu
un double résultat : 1° Nous avons protégé
la pointe de notre front d'attaque contre des
attaques de flanc ennemies, et assuré sa
marche stratégique vers Amiens ; 2° su.r
un front de plus de fiO kilomètres, dans la
direction de Saint-Gobain-Anizy, nous me-
naçons de dos la-sixième armée française (de
Maistre) et les Français sont obligés, à tout
moment, de compter avec la possibilité
d'une attaque allemande, qui se déclenche-
rait vers le Sud. Hindenburg menace d'at-
taquer le front anglais vers le Nord ou de
couper l'armée anglaise en marohant sur
Abbeville, ou enfin de couper de Paris !e
front français de l'Aisne et de la Cham-
pagne. Dans cette triple menace se mani-
feste le caractère génial de sa stratégie.
Français et Anglais ou plutôt le général
Foch, qui les représente, doivent répartir
leurs réserves dans ces trois directions. Ils
n'en ont pas une quatrième où ils pour-
raient mettre en œuvre leurs plans stratégi-
ques personnels. Foch est venu trop tard,
bon dernier. Il ne peut que parer les coups
avec son bouclier. Hindenburg frappe avec
son épée (Franz Carl Endres) Munchner
Neueste Nachrichten. 2.4.
- « LE tfmps DE SOUFFIER » [sous ce titre].
- La continuité quotidienne de la retraite
inculque aux Anglais une modestie dont ils
ne sont guère coutumiers : ils en arrivent
à considérer tout ralentissement de notre
marche en avant comme une faveur spé-
ciale du destin. Il n'es! pas un prisonnier
anglais qui ignore que l'heure fatale vient
de sonner pour l'Angleterre ; cela n'em
pêche pas le service des renseignements
britannique de représenter la pause alle-
mande comme un succès dû aux réserves
de l'Entente. Or. c'est précisément au point
où ces réserves ont été jetées le plus fébri-
lement dans la bataille, notamment à Mo-
reuil, que le rythme de l'offensive allemande
a été le moins ralenti. Et là combattent
pourtant des divisions allemandes qui 2
puis le premier jour de l'attaque n'ont Zs
été relevées et ne veulent pas entendre
pader d'interrompre leur marche en avant.
- La légende des pertes nllpinonri^
à des chiffres fantastiques L'ennemi peut
tranquillement nous laisser à nous-même
le soin de faire le compte. Je rentre à lÏns--
tant de notre aile droite de percée, où la
résistance ennemie et les difficultés du ter-
tain se renforçant nos pertes ont été rela-
tivement plus lourdes. Or, pas un seul ins-
tant, les combattants n'ont eu l'impression
quelles ne fussent pas entièrement com-
pensées par les succès obtenus. Une divi- -
sion saxonne, en première ligne depuis sept
jours, s'est refusée à être relevée. Les hom-
mes eussent voulu avoir des jambes de
rechange pour aller plus vite. - L'ordre de
halte momentanée n'est pas considéré
comme imposé par l'adversaire mais prévu
par la sollicitude du haut Commandement
allemand pour ses troupes. Il faut Ker
aux formations de l'arrière le temps de
rejoindre, tenir compte de la désolation de
la zone reconquise, des difficultés de la
circulation de la pluie, du champ d'enton-
noirs transformé en marécage, ralentissant
la marche de l'artillerie et des trains de
munitions. - L'insistance que met l'ennemi
à exagérer les pertes allemandes nous nn
terait à croire qu'il s'illusionne encore entiè-
rement sur les chiffres de ses pertes réelles.
Celui qui a visité les effroyables secteurs
- - ---",JUH''- eClellrs
du champ de bataille de Bapaume où des
milliers de cadavres anglais, aujourd'hui
encore en dépit de tous les efforts des déta-
chements spéciaux, n'ont pu être enterrés,
où pour 1 mort allemand on compte de 20 à
30 anglais, où des abris anglais remplis de
cadavres ont été anéantis, s'arrête saisi
d'horreur. Il faut au service des renseigne-
ments ennemis le courage du désespoir
pour mentir ainsi - (\V. Scheuermann)
Germania, 2.4.
DE u VAINES ESPÉRANCES ». - Il n'y a rien
de plus inutile que de faire des hypothèses.
à l'heure actuelle, en prenant comme point
de départ ce que nous avons déjà accompli
On risque de se laisser aller à de vaines
espérances. Rien n'est plus propre à gâter
la joie nue nous causent les résultats obte-
nus que ces rumeurs excessives et insen-
sées. Elles circulent sur le front aussi bien
qu'à l'intérieur. Nous avons pris Amiens!
Nous sommes aux portes de Calais ! Pans
Dp r
I - DE U GUERRE
WEs
lftES ETRANGÈRES
Paris, 9 avril 1918:
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
i Estions MILITAIRES
i r t esseOFPENSIVE ALLEMANDE
ux nOrvégienne. - Les Allemands
deux l'aut principaux: l'un, au nor)d,vei@s
'1^ p l'autre aii SL|dj vers Paris, par
4 Van e de 1 OIse. Nous ferons remarquer
lA: le but n peut pals être considéré com-
ue. Il lIrunéiat de cette dernière at-
i, £ ilIe pOUrr eux comme
5 Sutfi J',lill de t il ÏÏ efforts, mais, pour l'ins-
re m
Auparavant, il
*ant techose ?f faire, et lorsque le temps
w1,,Jl faire, et lorsque le temps
%e s la can Jamais il vient - de s'avan-
ce l>e ce e' il y a toute raison de
¡¡ les COlce sera par la vallée de l'Oise
J coionnt aS allemandes dévaleront.
V I re il lv une antre raison décisive
l.e -Sl loin nTlQs de chercher à parve-
t6 assuS P°fible dans la vallée.
(e
n,e lbUir L fortement vers le sud le
K& llir n champ d'offensive qui est
comma Une irruption qui in-
2 un coin dans les lignes
I? < 2 8. ! f ®rait touij ouns exposée, et
\Jlle fo COIn Peuvent être enfoncés
ef "Pte iession adverse. Tandis que
ih enii -Pour ceniaque Progressent elles
!rOtt des tr r cette rai'son, laisser constam-
tio Plus D oUpes. de sùreté qui, avec leur
S Plus01, rnoins orienté dans la direc-
Jh IVe e, euvent repousser toute
v fi. Se e. le de flanc. Pour ne pas
Parer i e trop grandes forces
8 e de jaer à cette éventualité, il est,
C^^rte J^ste fn désirable que les trou-
^reté n,w 80?4 occuper des posi-
S na? .Uemïnf^V?,rtes' et rien n'est
I&det ptof'fléà cet effet qu'un cours d'eau
large et profond comme l'Oise. Si les AIIe-
^61 £ fllVent lettre rivîàna
t~t. S res' lls auront désor-
(>et llll amP d'offensie exactement déli-
H nanc ue bien Protégé. (Capi-
\f(')rregaard) MOT(Jenbladet,
ee I{.\N[)F: mande.. - Il LA NOUYELLE PHASE
du ? Il [sous ce titre] : L'ar-
P. ri dl Sud continue, sans arrêt,
SeSq aVaIlt. Les contre-attaques dé-
tePris. l'ellnemi a déclenchées à plu-
! 40ué et il a subi les
dellt le Us sanglantes. Nous tenons so-
'i%t lie cteur de l'Avre, devant notre
Vons élargi nos têtes de
MV^e > T t" rive Ouest du ruisseau. Pendant
K Uh^Ps, i,n
cin erinem,- c?rPs allemand a tenu
5 0li siv très supérieur en nom-
iv«o 5'n^^6Tlt atfn/?^810118 françaises, qui
%mr-nt attaqué à plusieurs reprises
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le snbir d'énormes pertes.
ks Allgrineiiie Zeitung, 2.4.
DE Hindenburo » [sous ce
s s'étonnent du ralen-
: t dav notre avance. Ils s'étonneront
~-être antage encore, si nous leur di-
;
S
sons que lae opérations se sont ralenties,
parce que le théâtre des opérations est en-
core trop petit. Ce qui n'était pas possi-
ble en Russie, le rassemblement de réser-
ves disséminées entre la mer Baltique et la
mer Noire, a été possible en France où nos
ennemis avaient leurs réserves sous la
main. Il y a même Lieu de s'étonner de
leur tardive intervention. Cette faute ne peut
s'expliquer que par une défaillance mo-
mentanée du commandement anglais. Hin-
denburg aurait fait le jeu de nos ennemis
en poursuivant ses opérations avec des
troupes insuffisantes, fatiguées, à court de
munitions. C'est volontairement qu'il a ra-
lenti sa marche, et après mûre réflexion.
Il veut s'assurer la supériorité des moyens.
Ce qu'il était possible de faire en Russie,
par une tactique à la hussarde, ne peut se
faire ici, étant donné le parfait réseau de
voies ferrées qui permet le déplacement ra-
pide des masses de soldats. C'est un so-
phisme de la part des Français die préten-
dre que, puisque le front subsiste, la per-
cée n'a pas réussi. Par percée tactique,
nous désignons, dans la guerre de tran-
chées, le fait d'avoir dépassé l'ensemble des
tranchées ennemies jusqu'à l'arrivée en ra-
se campagne. Personne ne contestera que
nous ayons réalisé notre programme. S'il
y a devant nous un nouveau front, c'est en
raison des masses en présence sur un théâ-
tre d'opérations déterminé, presque une
nécessité physique. Elle ne cesserait d'exis-
ter que pour la partie du front de l'assail-
lant qui s'appuierait sur la mer. En oc-
cupant la ligne La Fère-Noyon-Montdidier,
que nous devons supposer couverte vers le
Sud par nos divisions, nous avons obtenu
un double résultat : 1° Nous avons protégé
la pointe de notre front d'attaque contre des
attaques de flanc ennemies, et assuré sa
marche stratégique vers Amiens ; 2° su.r
un front de plus de fiO kilomètres, dans la
direction de Saint-Gobain-Anizy, nous me-
naçons de dos la-sixième armée française (de
Maistre) et les Français sont obligés, à tout
moment, de compter avec la possibilité
d'une attaque allemande, qui se déclenche-
rait vers le Sud. Hindenburg menace d'at-
taquer le front anglais vers le Nord ou de
couper l'armée anglaise en marohant sur
Abbeville, ou enfin de couper de Paris !e
front français de l'Aisne et de la Cham-
pagne. Dans cette triple menace se mani-
feste le caractère génial de sa stratégie.
Français et Anglais ou plutôt le général
Foch, qui les représente, doivent répartir
leurs réserves dans ces trois directions. Ils
n'en ont pas une quatrième où ils pour-
raient mettre en œuvre leurs plans stratégi-
ques personnels. Foch est venu trop tard,
bon dernier. Il ne peut que parer les coups
avec son bouclier. Hindenburg frappe avec
son épée (Franz Carl Endres) Munchner
Neueste Nachrichten. 2.4.
- « LE tfmps DE SOUFFIER » [sous ce titre].
- La continuité quotidienne de la retraite
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ne sont guère coutumiers : ils en arrivent
à considérer tout ralentissement de notre
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de l'Entente. Or. c'est précisément au point
où ces réserves ont été jetées le plus fébri-
lement dans la bataille, notamment à Mo-
reuil, que le rythme de l'offensive allemande
a été le moins ralenti. Et là combattent
pourtant des divisions allemandes qui 2
puis le premier jour de l'attaque n'ont Zs
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- La légende des pertes nllpinonri^
à des chiffres fantastiques L'ennemi peut
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tivement plus lourdes. Or, pas un seul ins-
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comme imposé par l'adversaire mais prévu
par la sollicitude du haut Commandement
allemand pour ses troupes. Il faut Ker
aux formations de l'arrière le temps de
rejoindre, tenir compte de la désolation de
la zone reconquise, des difficultés de la
circulation de la pluie, du champ d'enton-
noirs transformé en marécage, ralentissant
la marche de l'artillerie et des trains de
munitions. - L'insistance que met l'ennemi
à exagérer les pertes allemandes nous nn
terait à croire qu'il s'illusionne encore entiè-
rement sur les chiffres de ses pertes réelles.
Celui qui a visité les effroyables secteurs
- - ---",JUH''- eClellrs
du champ de bataille de Bapaume où des
milliers de cadavres anglais, aujourd'hui
encore en dépit de tous les efforts des déta-
chements spéciaux, n'ont pu être enterrés,
où pour 1 mort allemand on compte de 20 à
30 anglais, où des abris anglais remplis de
cadavres ont été anéantis, s'arrête saisi
d'horreur. Il faut au service des renseigne-
ments ennemis le courage du désespoir
pour mentir ainsi - (\V. Scheuermann)
Germania, 2.4.
DE u VAINES ESPÉRANCES ». - Il n'y a rien
de plus inutile que de faire des hypothèses.
à l'heure actuelle, en prenant comme point
de départ ce que nous avons déjà accompli
On risque de se laisser aller à de vaines
espérances. Rien n'est plus propre à gâter
la joie nue nous causent les résultats obte-
nus que ces rumeurs excessives et insen-
sées. Elles circulent sur le front aussi bien
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