Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 mars 1918 29 mars 1918
Description : 1918/03/29 (T8,N758). 1918/03/29 (T8,N758).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338452b
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 758
DE LA GUERRE
't 1) Es'
r., ETR.ANGÈRES
'----
Paris, 29 mars 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
il
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
IU ftSTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
%e^sive allemande. — PRESSE AN-
:IJt" C'es Ce que je prévois de plus dange-
i; c est qtlp I-bndenburg soit à même de
it de" entreprise avant qu'il n'y
ii er'^Hé h' ! 111 ^^5011 inextricable, et qu'il
une fn façon inextricable, et qu'il
1 dttpnH de plus s'établir devant
llioll dttenre les événements sur une
J) èty efens'lve. Je ne crois pas que
uyfjns veau-coup bà craindre une atta-
")iCJflS sUrpfI.se sur un autre point. Cent
'0ris Darm1 ,196 divisions allemandes
t OCCidel-ital, sont massées autour
, et la plus grande partie du ma-
dl sont massées autour
11 ^ue maigres ressources
~trouve à cet endroit. Cela ne laIsse
e que de maigres ressources
it ee s tes actions. Il est plus probable
r~ soit î
,iiflre \,It..le - général Foch qui puisse
"initiative sur un autre point. -
id ■Ht of ar) Liverpool Post, 25.3.
l, „ L'a.r
ee anglaise » n'a jamais été et
itdis - battue par l'Allemagne. Le
/f ¡¡He la de l'ennemi est de couper
ste dedrolte et de détacher des Français
Dt sans nos ées. Son objectif ultime
-r, ^ns dn,
,. filon rien de moins que Paris,
tnorlavis ce soit Amiens qu'il vise
■» L en
^Uemn jis ce n'est pas tout. Lors-
1etlt t^n croiront nous avoir suf-
s sur le front actuel de
,,:; il déelencheront probablement une
\j 5(ÎUp Sur un large front entre Ar-
''lii res et La Bassée, car leur objectif
encore d'atteindre les ports du
It et B PoUvaient gagner Amiens puis
':I le3 II¡ Ulogne, Paris leur tomberait
t ii lns comme un fruit trop mûr.
''in - se rendre compte que la
Vf,) je ne qu'à ses phases initiales,
J..r¡t qu'f partage pas l'avis de ceux qui
'1 1 rjllê nou. sera de longue durée. Je
h r, Ue sem u en connaîtrons le résultat
\) Id:) 11'0 aine. Jusqu'à présent les AI-
4ont pas attaqué les Français,
lend
%> s SemM sous peu. Une attaque
''H indiquée, et il est pos-
Dnii SSee ait lieu également plus
"f¡lIIS Pô. agne. Personnellement, je
tr. Pas que les Allemands puissent
tris, Paris ou Calais. Nous
Il cQIlte llfiance que leur attaque pour-
t,,,,, el a,is quoi qu'il arrive il
Ous lursuivions la lutte pour
i IJ\. e et nous-mêmes de l'es-
"■:* Vr(; s-nous la reprendre au delà
k -- (Lovât Fraser) Daily Mail,
!
t [JI'el'" IENNE. - Les résultats des
'\1\ 'Qlln:i o Jours de bataille sur le
! i|h^^qnp Pouvaient inspirer de sé-
Ks Tï'MétuH GS par la violence inouïe
î ^.!t; 1 la rapidité de l'avance et la
'':VS erifn?»Ceuient. Cependant il était
Il da ct-:COuvr.ir un élément assez
da~ la faiblesse relative du
butin recueilli par l'ennemi ; et l'annonce
soudaine, de la part du commandement
anglais, du repli d'un bond jusqu'à la vieil-
le ligne de la Somme indiquait, d'une façon
assez claire, que l'ennemi avait pu pousser
en avant ses masses parce que le défen-
seur n'avait pas voulu, de propos délibé-
ré, jeter contre elles ses réserves. Les nou-
velles ultérieures confirment cette impres-
sion : notamment dans la région de Saint-
Quentin, le choc a été partout soutenu par
des forces volontairement et notablement
inférieures, ce qui prouve bien que le com-
mandement britannique avait décidé
d'avance de céder du terrain, d'attirer le
plus grand nombre possible de forces enne-
mies en leur infligeant les pertes les plus
graves. — Corriere della Sera, 26.3.
PRESSE ALLEMANDE. — La concentration de
l'armée allemande à l'Ouest peut être con-
sidérée comme terminée. Il ne faut pas en
conclure que l'offensive générale va suivre.
On se demande toujours laquelle des deux
armées attaquera la première. D'après des
télégrammes suisses, le général Pétain au-
rait l'intention de laisser d'abord les Alle-
mands s'épuiser dans une attaque et de
briser ensuite leur assaut par une contre,
offensive. Il est possible que le commande-
ment allemand se place au même point de
vue, qu'il décide une offensive défensive.
L'heure n'est d'ailleurs plus aux hypothè-
ses. Le moment d'agir est venu. Les événe-
ments répondront à toutes les questions.
Les puissances de l'Europe centrale mar-
cheront côte à côte. L'artillerie autrichienne,
qui s'est déjà distinguée au cours de la pre-
mière armée de guerre, fait face aux An-
glais Les heures prochaines nous feront con-
naître les décisions prises par le comman-
dement. Jamais ces décisions n'auront été
plus importantes qu'elles ne le sont au-
jourd'hui. — (Général von Ardenne) Ber-
liner Tageblatt. 22.3.
— Provisoirement c'est surtout l'artille-
rie qui fait rage dans la bataille. Elle se
propose de démolir ou du moins de para-
lyser l'artillerie ennemie. La consomma-
tion de munitions est énorme et la perte
de 15 millions d'obus que la France a
subie lors de l'explosion de La Courneuve
arrive fort à propos pour nous. C'est là
une énoirme quantité de munitions, qui, à
elle seule, aurait suffi à alimenter une
offensive gigantesque. Nous savons, d'au-
tre part, quelle est l'importance des liai-
sons avec l'arrière, au cours de la bataille,
avec les gîtes d'étapes, les nœuds de voies
ferrées, les ports. L'attaque de nos torpil-
leurs sur Dunkerque le 21 mars et sur les
établissements militaires de Bray-Dunes et
de la Panne ont été faites en liaison avec
les opérations du front. Les dommages cau-
sés semblent avoir été considérables. La
lutte d'artillerie va continuer sans doute
à augmenter d'intensité ; le moment où
elle atteindra son point culminant marque-
ra l'heure die l'assaut. Nous l'attendons
avec confiance. - Deulsche Tageszeitung,
22.3.
— Seuls quelques initiés ont su l'heure
et le lieu où se déclencheraient les événe
ments décisifs. L'Allemagne espérait tou-
jours que ses adversaires, reconnaissant
leur impuissance , entameraient des pour-
parlers de paix. Nous savions bien, nous en
avons fait si souvent l'expérience depuis
quatre ans, que l'Entente ne voulait pas en-
tendre parler de conciliation, mais l'affec-
tion que nous éprouvons pour nos fils, nos
frères, nos parents, nos amis, nous fai-
sait souhaiter qu'ils n'eussent pas à expo-
ser leur vie une fois de plus pour la pa-
trie. Chacun savait que la bataille serait
effroyable que la tâche, au dire die nos gé-
néraux, était gigantesque et difficile, mais
qu'il fallait imposer à nos ennemis la paix
qu'ils repoussent avec dédain. Le 21 mars
HflO sera 1 une aes dates mémorables de
la guerre. Les chefs et leurs soldats con-
naissent dans tout leur détail les secteurs
où se livre la bataile. Toutes les opérations
tactiques isolées concourent à la réalisa-
tion du plan stratégique, que nous ne con-
naîtrons que plus tard. Sur les autres points
du front la lutte d'artillerie continue Aux
abords de Verdun, on lui donne comme
objectif la destruction des positions d'in-
fanterie et des batteries ennemies. L'infan-
terie n'est pas encore entrée en action.
Nous devons nous attendre à de rudes com-
bats. Notre peuple et notre armée sont fer-
mement convaincus que l'esprit offensif de
nos troupes, qui jamais n'a failli à sa tâ-
che, et la collaboration de toutes les armes
nous conduiront à la victoire. — Kölnische
Zeitung, 22.3.
— Sur un front de 80 kilomètres notre
attaque s'est déclenchée exactement à la
date fixée. S'il est vrai que les Anglais s'y
attendaient — leurs communiqués et les dé-
clarations des prisonniers sont contradic-
toires sur ce point, — notre succès n'en
est que plus remarquable. D'après des car-
tes qui leur seraient tombées entre les
mains, les Anglais affirment que nous n'a-
vons pas atteint nos objectifs. Nos hom-
mes de troupes et nos officiers n'ont ja-
mais sur eux des documents de cette na-
ture. C'est une habitude ennemie qui est
en contradiction avec toutes nos méthodes
Nos succès — et ils ne font que commen-
cer — ont exigé une préparation de quel-
ques heures seulement. L'artillerie a tiré
dès l'aube. Vers 10 heures, nos troupes
s'élançaient à l'assaut. Que les Anglais se
soient attendus ou non à l'offensive, elle
a produit sur eux la plus vive impression
Reuter publie une dépêche qui est un vé-
ritable appel au secours. Il est peu pro-
bable que le Grand Quartier anglais ré-
clame par cet appel des réserves anglai-
ses. C'est plutôt une adresse à l'armée
d'opérations du général Foch. Il faut noter
ce télégramme de Reuter qui parle de
» bouleversement de la situation géné-
rale ». Les premiers accès de franchise des
Anglais - que l'on se souvienne du Ska-
gorrak - sont toujours suivis de déclara-
tions, où pour se concilier l'opinion puhli-
DE LA GUERRE
't 1) Es'
r., ETR.ANGÈRES
'----
Paris, 29 mars 1918.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
il
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
IU ftSTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
%e^sive allemande. — PRESSE AN-
:IJt" C'es Ce que je prévois de plus dange-
i; c est qtlp I-bndenburg soit à même de
it de" entreprise avant qu'il n'y
ii er'^Hé h' ! 111 ^^5011 inextricable, et qu'il
une fn façon inextricable, et qu'il
1 dttpnH de plus s'établir devant
llioll dttenre les événements sur une
J) èty efens'lve. Je ne crois pas que
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'0ris Darm1 ,196 divisions allemandes
t OCCidel-ital, sont massées autour
, et la plus grande partie du ma-
dl sont massées autour
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~trouve à cet endroit. Cela ne laIsse
e que de maigres ressources
it ee s tes actions. Il est plus probable
r~ soit î
,iiflre \,It..le - général Foch qui puisse
"initiative sur un autre point. -
id ■Ht of ar) Liverpool Post, 25.3.
l, „ L'a.r
ee anglaise » n'a jamais été et
itdis - battue par l'Allemagne. Le
/f ¡¡He la de l'ennemi est de couper
ste dedrolte et de détacher des Français
Dt sans nos ées. Son objectif ultime
-r, ^ns dn,
,. filon rien de moins que Paris,
tnorlavis ce soit Amiens qu'il vise
■» L en
^Uemn jis ce n'est pas tout. Lors-
1etlt t^n croiront nous avoir suf-
s sur le front actuel de
,,:; il déelencheront probablement une
\j 5(ÎUp Sur un large front entre Ar-
''lii res et La Bassée, car leur objectif
encore d'atteindre les ports du
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t ii lns comme un fruit trop mûr.
''in - se rendre compte que la
Vf,) je ne qu'à ses phases initiales,
J..r¡t qu'f partage pas l'avis de ceux qui
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h r, Ue sem u en connaîtrons le résultat
\) Id:) 11'0 aine. Jusqu'à présent les AI-
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lend
%> s SemM sous peu. Une attaque
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Dnii SSee ait lieu également plus
"f¡lIIS Pô. agne. Personnellement, je
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tris, Paris ou Calais. Nous
Il cQIlte llfiance que leur attaque pour-
t,,,,, el a,is quoi qu'il arrive il
Ous lursuivions la lutte pour
i IJ\. e et nous-mêmes de l'es-
"■:* Vr(; s-nous la reprendre au delà
k -- (Lovât Fraser) Daily Mail,
!
t [JI'el'" IENNE. - Les résultats des
'\1\ 'Qlln:i o Jours de bataille sur le
! i|h^^qnp Pouvaient inspirer de sé-
Ks Tï'MétuH GS par la violence inouïe
î ^.!t; 1 la rapidité de l'avance et la
'':VS erifn?»Ceuient. Cependant il était
Il da ct-:COuvr.ir un élément assez
da~ la faiblesse relative du
butin recueilli par l'ennemi ; et l'annonce
soudaine, de la part du commandement
anglais, du repli d'un bond jusqu'à la vieil-
le ligne de la Somme indiquait, d'une façon
assez claire, que l'ennemi avait pu pousser
en avant ses masses parce que le défen-
seur n'avait pas voulu, de propos délibé-
ré, jeter contre elles ses réserves. Les nou-
velles ultérieures confirment cette impres-
sion : notamment dans la région de Saint-
Quentin, le choc a été partout soutenu par
des forces volontairement et notablement
inférieures, ce qui prouve bien que le com-
mandement britannique avait décidé
d'avance de céder du terrain, d'attirer le
plus grand nombre possible de forces enne-
mies en leur infligeant les pertes les plus
graves. — Corriere della Sera, 26.3.
PRESSE ALLEMANDE. — La concentration de
l'armée allemande à l'Ouest peut être con-
sidérée comme terminée. Il ne faut pas en
conclure que l'offensive générale va suivre.
On se demande toujours laquelle des deux
armées attaquera la première. D'après des
télégrammes suisses, le général Pétain au-
rait l'intention de laisser d'abord les Alle-
mands s'épuiser dans une attaque et de
briser ensuite leur assaut par une contre,
offensive. Il est possible que le commande-
ment allemand se place au même point de
vue, qu'il décide une offensive défensive.
L'heure n'est d'ailleurs plus aux hypothè-
ses. Le moment d'agir est venu. Les événe-
ments répondront à toutes les questions.
Les puissances de l'Europe centrale mar-
cheront côte à côte. L'artillerie autrichienne,
qui s'est déjà distinguée au cours de la pre-
mière armée de guerre, fait face aux An-
glais Les heures prochaines nous feront con-
naître les décisions prises par le comman-
dement. Jamais ces décisions n'auront été
plus importantes qu'elles ne le sont au-
jourd'hui. — (Général von Ardenne) Ber-
liner Tageblatt. 22.3.
— Provisoirement c'est surtout l'artille-
rie qui fait rage dans la bataille. Elle se
propose de démolir ou du moins de para-
lyser l'artillerie ennemie. La consomma-
tion de munitions est énorme et la perte
de 15 millions d'obus que la France a
subie lors de l'explosion de La Courneuve
arrive fort à propos pour nous. C'est là
une énoirme quantité de munitions, qui, à
elle seule, aurait suffi à alimenter une
offensive gigantesque. Nous savons, d'au-
tre part, quelle est l'importance des liai-
sons avec l'arrière, au cours de la bataille,
avec les gîtes d'étapes, les nœuds de voies
ferrées, les ports. L'attaque de nos torpil-
leurs sur Dunkerque le 21 mars et sur les
établissements militaires de Bray-Dunes et
de la Panne ont été faites en liaison avec
les opérations du front. Les dommages cau-
sés semblent avoir été considérables. La
lutte d'artillerie va continuer sans doute
à augmenter d'intensité ; le moment où
elle atteindra son point culminant marque-
ra l'heure die l'assaut. Nous l'attendons
avec confiance. - Deulsche Tageszeitung,
22.3.
— Seuls quelques initiés ont su l'heure
et le lieu où se déclencheraient les événe
ments décisifs. L'Allemagne espérait tou-
jours que ses adversaires, reconnaissant
leur impuissance , entameraient des pour-
parlers de paix. Nous savions bien, nous en
avons fait si souvent l'expérience depuis
quatre ans, que l'Entente ne voulait pas en-
tendre parler de conciliation, mais l'affec-
tion que nous éprouvons pour nos fils, nos
frères, nos parents, nos amis, nous fai-
sait souhaiter qu'ils n'eussent pas à expo-
ser leur vie une fois de plus pour la pa-
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effroyable que la tâche, au dire die nos gé-
néraux, était gigantesque et difficile, mais
qu'il fallait imposer à nos ennemis la paix
qu'ils repoussent avec dédain. Le 21 mars
HflO sera 1 une aes dates mémorables de
la guerre. Les chefs et leurs soldats con-
naissent dans tout leur détail les secteurs
où se livre la bataile. Toutes les opérations
tactiques isolées concourent à la réalisa-
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naîtrons que plus tard. Sur les autres points
du front la lutte d'artillerie continue Aux
abords de Verdun, on lui donne comme
objectif la destruction des positions d'in-
fanterie et des batteries ennemies. L'infan-
terie n'est pas encore entrée en action.
Nous devons nous attendre à de rudes com-
bats. Notre peuple et notre armée sont fer-
mement convaincus que l'esprit offensif de
nos troupes, qui jamais n'a failli à sa tâ-
che, et la collaboration de toutes les armes
nous conduiront à la victoire. — Kölnische
Zeitung, 22.3.
— Sur un front de 80 kilomètres notre
attaque s'est déclenchée exactement à la
date fixée. S'il est vrai que les Anglais s'y
attendaient — leurs communiqués et les dé-
clarations des prisonniers sont contradic-
toires sur ce point, — notre succès n'en
est que plus remarquable. D'après des car-
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mains, les Anglais affirment que nous n'a-
vons pas atteint nos objectifs. Nos hom-
mes de troupes et nos officiers n'ont ja-
mais sur eux des documents de cette na-
ture. C'est une habitude ennemie qui est
en contradiction avec toutes nos méthodes
Nos succès — et ils ne font que commen-
cer — ont exigé une préparation de quel-
ques heures seulement. L'artillerie a tiré
dès l'aube. Vers 10 heures, nos troupes
s'élançaient à l'assaut. Que les Anglais se
soient attendus ou non à l'offensive, elle
a produit sur eux la plus vive impression
Reuter publie une dépêche qui est un vé-
ritable appel au secours. Il est peu pro-
bable que le Grand Quartier anglais ré-
clame par cet appel des réserves anglai-
ses. C'est plutôt une adresse à l'armée
d'opérations du général Foch. Il faut noter
ce télégramme de Reuter qui parle de
» bouleversement de la situation géné-
rale ». Les premiers accès de franchise des
Anglais - que l'on se souvienne du Ska-
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