Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 mars 1918 09 mars 1918
Description : 1918/03/09 (T8,N738). 1918/03/09 (T8,N738).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338432k
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
~DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 738
Paris, 9 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
:
OPÉRATIONS
Front occidental - PRERSE ALLEMAI''iDE :
le théâtre occidental c'est toujours la
ance "a 'es s«tet S?3m,bat3 de suc-
~ininterrompre de combats de re-
naissance dans les secteurs les plus de-
~du front en Flande des deux côtés
Scarpe à Verdun et surtout dans la
Alsace. La guerre aérienne a Joué un
rôle au cours de cette semaine. Nous
incontestablement la semaine Nous
ce qui est, une importante décisive
l'avenir tout prochain peut-être, montre-
qu'au point de vue stratégique tactique
technique, notre haut commendement a
à toutes les dispositions utiles pour être
la hauteur de sa tâche et que les troupes
~mendes méritent la confiance qu'elles
aspirent au pays (Colonel Immanuel
~zeitung 2.3
-
Front italien : Hélle? - LES BRUITS D'OFFENSIVE
~Il y a lieu de penser que les Em-
pire centraux ne porteront pas tout leur
contre la France et (IL, Ilne forte ac-
~sera dirigée en même temps contre
~En effet, les difficultés, sur le front
occidental, sont plus graves encore qu'au
temps de Verdun au contraire nous nous
sommes arrêts des PositiOns que nous
avions pas choisies, et nous n'avons eu
que Sir^î ?ivl les renforcer, Derrière nos
N t-e ,>r?,r!U es bject ifs importants,
que l'ennemi avait espéré atteindre lors de
la dernière offensive L'effort fqU(; enn<'mi
fentera d'exercer sur L'effort front ne sera
certainement pas un élément secondaire de
~Tribuna, .5.3, (Général Carlo
PRISONNIERS
Russie et Allemagne - Les événementqs
Russie éveillent l'espoir d'un échange
prisonniers entre les bélligérants Notre
ne doit pas se laisser aller à un trop
des prisonniers pourra se faire aussi-
sa la paix Nul ne sait encore dans
le conditions et à quel moment cet
~arge pourra se faire Une chose t'ertame.
que les négociateurs allemands et tout
~etront tout ? la COIhtnission de Pétrograd
et tout en œuvre pour faire ren-
le plus tôt possible ib,e nos r?l"sS oFni-ers de
~en Russie. Il y aura à tenir compte
distances des difficultés de transports
questions sanitaires. Les retour des que
~fancs avant d'avoir suffisamment réfléchi
à la question Norddeutsche Allemeine
Zeitung es Journaux. allemands
autre journaux Allqenîeine
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ALIMENTATION
Angleterre : OPINION ALLEMANDE. — [A
la suite de deux colonnes d'extraits
de la presse anglaise] : Nous pourrions
allonger la, liste de ces extraits. Ce
qui précède démontre avec une clarté
suffisante qu'il y a en Angleterre une crise
de l'alimentation. Aucun Anglais ne ie con-
teste d'ailleurs. Lord Rhondda prétend que
l'Angleterre se trouve aujourd'hui dans la
situation où était l'Allemagne, il y a deux
ans. Cette opinion peche par la base. Per-
sonne n'a jamais douté chez nous que nos
provisions seraient, suffisantes, moyennant
certaines restrictions, pour toute la durée
de la guerre. Lord Rhondda parle aujour-
d'hui de restrictions dans la consommation
de produits qui son en majeure partie im-
portés. Il est évident que nos sous-marins
sont les véritables dictateurs de l'alimenta-
tion en Angleterre. C'est grâce à eux que la
famine qui devait servir d'arme contre nous
se dresse aujourd'hui plus dangereuse pour
l'Angleterre qu'elle ne l'a jamais été pour
nous. — (Von Pustau) Tägliche Rundschau,
28.2.
ACCORDS ECONOMIQUES
France et Espagne. — En rapprochant
les renseignements détachés que nous
avons recueillis, nous pouvons d'ores et
déjà donner une idée de ce que seront
les deux conventions, économique et finan-
cière, dont la signature est imiminente.
— CONVENTION ÉCONOMIQLE : les envois d'Es-
pagne en France consisteront en pyrites,
plomb, zinc, cuivre, minerais d'autres mé-
taux et laine manufacturée : le tout, après
qu'il ait, été tenu compte des nécessités de
l'Espagne et, des engagements internatio-
naux qu'elle a pris (cette dernière restric-
tion a trait sans doute à la convention an-
glo-espagnole). Dans les mêmes conditions,
nous exporterons en France des tissus, des
fils, articles divers de chanvre, produits
manufacturés en fer, acier associé ou non
à d'autres matériaux de constructions voi
tures et véhicules de toutes sortes. Enfin
nous pourrons envoyer du riz, des oignons,
des pommes de terre, de l'huile d'olive,
figues et figues sèches, ainsi que des con-
serves. De son côté, le Gouvernement fran-
çais nous fournira des phosphates d'Algé-
rie, des noix de coco de Madagascar, du
goudron, des outils et des machines, lu
matériel électrique et des scories de fer.
La France imnortera également des pro-
duits pharmaceutiques et chimiques, des
nièces de rechange, spécialement pour les
locomotives, de la soie et de la bourre
de soie, ainsi que des fibres végétales. Elle
autorisera l'importation dans son territoi-
re de vins de toutes sortes, pour une quan-
tité mensuelle de 250.000 hectolitres, dont
100.000 pourront être remplacés par une
égale quantité d'alcool ; de même, elle re-
cevra de nous des oranges, des bananes.
et d'autres fruits. Nous exporterons enco-
re, pour le plus grand profit d'une de nos
principales industries, du liège en planches
(60/100 des quantités exportées en moyenne
durant les 5 dernières années) et des es-
sences pour la parfumerie. Le gouverne-
ment espagnol pourra frapper de droits
d'exportation les denrées expédiées en
France en vue de régulariser les prix sur
notre marché intérieur, Un autre point im-
portant concerne les autorisations de tran-
sit. La France accorde le libre passage de
Suisse en Espagne des machines électri-
ques et des turbines construites dans la
République helvétique. Elle l'accorde égale-
ment aux semences de betteraves et à cer-
taines aiguilles provenant d'Alle magne ou
de Suisse. Les marchandises espagnoles
destinées à la Suisse bénéficieront de la
même autorisation Par contre. l'Espa-
gne permettra le transit de certains pro-
duits expédiés aux colonies françaises. —
CONVENTION FINANCIÈRE : Il est constitué un
consortium de banquiers et d'exportateurs
espagnole ; un consortium de banquiers se-
ra formé en France. La France obtient un
crédit mensuel de 35 millions de pesetas,
soit 350 millions d'ici la fin de l'armée. Ce
crédit sera garanti par le dépôt en Espa-
gne d'obligations du Trésor français. libé-
rées, pavables en France et en pesetas,
sous réserve de donner la préférence, dins
toute la mesure du possible, à des valeurs
espagnoles. Ces conventions seront vala-
bles jusqu'au 31 drr'f'rnhra 1918 et rf\<:'tpl'Ont
liées à la convention hispano-américaine,
e'e=l-*-<-Mre que cette rf';('Irl'' n'aura plus
d'effet dès que les premières ne pourraient
plus être appliquées. — Epoca-, 2.3.
——— .———
POLITIQUE OtËNÉRALE
ET DIPLOMATIE
L'intervention du Japon. — PRESSE ITA-
ur.:\F. : L'-activité allemande en 1'I',pl"Í'\ est.
toujours de nature à attirer l'attention, mais
rien n'autorise à penser que la grande of-
fensive annoncée soit sur le point de se dé-
chaîner. Il est probable que le signal de
l'attaque ne sera donné qu'après que la si-
tuation dans la Russie d'Europe et d'Asie
aura révélé ses princinaux secrets. Tout
dépend donc de l'intervention japonaise. En
fait, on ne devrait pas parler « d'interven-
tion » japonaise, mais d'une renrise active
des opérations en Extrême-Orient. Les nou-
velles que l'on reçoit sur la nouvelle parti-
cipation des Japonais à la guerre mondiale
sont contradictoires. Mais il et certain, tou-
tefois, que les Puissances de l'entente sont
d'accord sur la nécessité qu'il y aurait à
prendre des mesures énergiques. Il s'agit,
en somme, d'empêcher que l'Allemagne
puisse profiter avec trop de facilités de ses
succès en Russie pour troubler la paix en
Sibérie, en Mandchourie et en Chine. Le
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 738
Paris, 9 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
:
OPÉRATIONS
Front occidental - PRERSE ALLEMAI''iDE :
le théâtre occidental c'est toujours la
ance "a 'es s«tet S?3m,bat3 de suc-
~ininterrompre de combats de re-
naissance dans les secteurs les plus de-
~du front en Flande des deux côtés
Scarpe à Verdun et surtout dans la
Alsace. La guerre aérienne a Joué un
rôle au cours de cette semaine. Nous
incontestablement la semaine Nous
ce qui est, une importante décisive
l'avenir tout prochain peut-être, montre-
qu'au point de vue stratégique tactique
technique, notre haut commendement a
à toutes les dispositions utiles pour être
la hauteur de sa tâche et que les troupes
~mendes méritent la confiance qu'elles
aspirent au pays (Colonel Immanuel
~zeitung 2.3
-
Front italien : Hélle? - LES BRUITS D'OFFENSIVE
~Il y a lieu de penser que les Em-
pire centraux ne porteront pas tout leur
contre la France et (IL, Ilne forte ac-
~sera dirigée en même temps contre
~En effet, les difficultés, sur le front
occidental, sont plus graves encore qu'au
temps de Verdun au contraire nous nous
sommes arrêts des PositiOns que nous
avions pas choisies, et nous n'avons eu
que Sir^î ?ivl les renforcer, Derrière nos
N t-e ,>r?,r!U es bject ifs importants,
que l'ennemi avait espéré atteindre lors de
la dernière offensive L'effort fqU(; enn<'mi
fentera d'exercer sur L'effort front ne sera
certainement pas un élément secondaire de
~Tribuna, .5.3, (Général Carlo
PRISONNIERS
Russie et Allemagne - Les événementqs
Russie éveillent l'espoir d'un échange
prisonniers entre les bélligérants Notre
ne doit pas se laisser aller à un trop
des prisonniers pourra se faire aussi-
sa la paix Nul ne sait encore dans
le conditions et à quel moment cet
~arge pourra se faire Une chose t'ertame.
que les négociateurs allemands et tout
~etront tout ? la COIhtnission de Pétrograd
et tout en œuvre pour faire ren-
le plus tôt possible ib,e nos r?l"sS oFni-ers de
~en Russie. Il y aura à tenir compte
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questions sanitaires. Les retour des que
~fancs avant d'avoir suffisamment réfléchi
à la question Norddeutsche Allemeine
Zeitung es Journaux. allemands
autre journaux Allqenîeine
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
ALIMENTATION
Angleterre : OPINION ALLEMANDE. — [A
la suite de deux colonnes d'extraits
de la presse anglaise] : Nous pourrions
allonger la, liste de ces extraits. Ce
qui précède démontre avec une clarté
suffisante qu'il y a en Angleterre une crise
de l'alimentation. Aucun Anglais ne ie con-
teste d'ailleurs. Lord Rhondda prétend que
l'Angleterre se trouve aujourd'hui dans la
situation où était l'Allemagne, il y a deux
ans. Cette opinion peche par la base. Per-
sonne n'a jamais douté chez nous que nos
provisions seraient, suffisantes, moyennant
certaines restrictions, pour toute la durée
de la guerre. Lord Rhondda parle aujour-
d'hui de restrictions dans la consommation
de produits qui son en majeure partie im-
portés. Il est évident que nos sous-marins
sont les véritables dictateurs de l'alimenta-
tion en Angleterre. C'est grâce à eux que la
famine qui devait servir d'arme contre nous
se dresse aujourd'hui plus dangereuse pour
l'Angleterre qu'elle ne l'a jamais été pour
nous. — (Von Pustau) Tägliche Rundschau,
28.2.
ACCORDS ECONOMIQUES
France et Espagne. — En rapprochant
les renseignements détachés que nous
avons recueillis, nous pouvons d'ores et
déjà donner une idée de ce que seront
les deux conventions, économique et finan-
cière, dont la signature est imiminente.
— CONVENTION ÉCONOMIQLE : les envois d'Es-
pagne en France consisteront en pyrites,
plomb, zinc, cuivre, minerais d'autres mé-
taux et laine manufacturée : le tout, après
qu'il ait, été tenu compte des nécessités de
l'Espagne et, des engagements internatio-
naux qu'elle a pris (cette dernière restric-
tion a trait sans doute à la convention an-
glo-espagnole). Dans les mêmes conditions,
nous exporterons en France des tissus, des
fils, articles divers de chanvre, produits
manufacturés en fer, acier associé ou non
à d'autres matériaux de constructions voi
tures et véhicules de toutes sortes. Enfin
nous pourrons envoyer du riz, des oignons,
des pommes de terre, de l'huile d'olive,
figues et figues sèches, ainsi que des con-
serves. De son côté, le Gouvernement fran-
çais nous fournira des phosphates d'Algé-
rie, des noix de coco de Madagascar, du
goudron, des outils et des machines, lu
matériel électrique et des scories de fer.
La France imnortera également des pro-
duits pharmaceutiques et chimiques, des
nièces de rechange, spécialement pour les
locomotives, de la soie et de la bourre
de soie, ainsi que des fibres végétales. Elle
autorisera l'importation dans son territoi-
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tité mensuelle de 250.000 hectolitres, dont
100.000 pourront être remplacés par une
égale quantité d'alcool ; de même, elle re-
cevra de nous des oranges, des bananes.
et d'autres fruits. Nous exporterons enco-
re, pour le plus grand profit d'une de nos
principales industries, du liège en planches
(60/100 des quantités exportées en moyenne
durant les 5 dernières années) et des es-
sences pour la parfumerie. Le gouverne-
ment espagnol pourra frapper de droits
d'exportation les denrées expédiées en
France en vue de régulariser les prix sur
notre marché intérieur, Un autre point im-
portant concerne les autorisations de tran-
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République helvétique. Elle l'accorde égale-
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de Suisse. Les marchandises espagnoles
destinées à la Suisse bénéficieront de la
même autorisation Par contre. l'Espa-
gne permettra le transit de certains pro-
duits expédiés aux colonies françaises. —
CONVENTION FINANCIÈRE : Il est constitué un
consortium de banquiers et d'exportateurs
espagnole ; un consortium de banquiers se-
ra formé en France. La France obtient un
crédit mensuel de 35 millions de pesetas,
soit 350 millions d'ici la fin de l'armée. Ce
crédit sera garanti par le dépôt en Espa-
gne d'obligations du Trésor français. libé-
rées, pavables en France et en pesetas,
sous réserve de donner la préférence, dins
toute la mesure du possible, à des valeurs
espagnoles. Ces conventions seront vala-
bles jusqu'au 31 drr'f'rnhra 1918 et rf\<:'tpl'Ont
liées à la convention hispano-américaine,
e'e=l-*-<-Mre que cette rf';('Irl'' n'aura plus
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plus être appliquées. — Epoca-, 2.3.
——— .———
POLITIQUE OtËNÉRALE
ET DIPLOMATIE
L'intervention du Japon. — PRESSE ITA-
ur.:\F. : L'-activité allemande en 1'I',pl"Í'\ est.
toujours de nature à attirer l'attention, mais
rien n'autorise à penser que la grande of-
fensive annoncée soit sur le point de se dé-
chaîner. Il est probable que le signal de
l'attaque ne sera donné qu'après que la si-
tuation dans la Russie d'Europe et d'Asie
aura révélé ses princinaux secrets. Tout
dépend donc de l'intervention japonaise. En
fait, on ne devrait pas parler « d'interven-
tion » japonaise, mais d'une renrise active
des opérations en Extrême-Orient. Les nou-
velles que l'on reçoit sur la nouvelle parti-
cipation des Japonais à la guerre mondiale
sont contradictoires. Mais il et certain, tou-
tefois, que les Puissances de l'entente sont
d'accord sur la nécessité qu'il y aurait à
prendre des mesures énergiques. Il s'agit,
en somme, d'empêcher que l'Allemagne
puisse profiter avec trop de facilités de ses
succès en Russie pour troubler la paix en
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