Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-03-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 mars 1918 08 mars 1918
Description : 1918/03/08 (T8,N737). 1918/03/08 (T8,N737).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384315
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 737
M INISTERE DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES ETRANGERES
Paris, 8 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL.
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTION MILITAIRES
OPERATIONS
L'avance allemande en Russie. - Ap rès
Jo.OUIU P'us de ZUO Ki,uITIél1e en
jours et dux heures, nos troupes
à durées à Dorpat. L'ennemi n'a resis-
presque nulle part. cour telle
en Livonie, au cours de l'hiver, est
opértaion militaire de la plus haute
importance. Nos troupes n'ont pour an-
dire pas marché • e f
tés da,s des traîneaux et dans des velJl-
avance, elles ont mise la main sur vehi-
avance, elles ont mis la main sur une véri-
table armée russe , sur un esc~idron de co-
sques, une russe, sur un escadron de co-
aques, une coltnpa, bllie de mitrailleuse,
bataillon avec armes et bagages, sur
20 hommes qui,à Ringen, se sont trou-
pe tr o de leur marche. Il n'y a
pas de troupes russes ruarche.11 Il n'y
s que d es ,troupes esthoniennes, qui ont
à la liberation de r¡';stl¡onie placée sous
protectorat de dl'Aellernatline. Sur la route
Départ à Riga, des prisonniers austro-
hongrois, libérés par les Russes, d'autres
qui s'étaient évadés ainsi que des centai-
nes de olin-lei. 8 ?1'le'nn(1qsnnn°us ont re-
pris; ils nous ont rendu immédiatement
des services , à Walk, ils montent la gar-
de avec des fusils russes. Au cours de leur
retraite, les troupes régulières russes se
sont bien conduites, mais les gardes rou-
ses, pour la plupart dans jeun c s gens de 15
à 22 ans recrutés dans Jeunes "ens de là
lation, accumulent les ruines et commet-
tent des atrocités, partout où ils passent
En ville et à la campagne,les bolcheviki ont
les Allemands ainsi que la popula-
tion lettonne et les intellectuels esthociens.
Il y a eu de nombreuse exécutions. Ac-
letement, on a l'impression, à Walk,
dans une ville de garnison. Les of-
ficier russes ont remis leurs décorations. Ils sont ra-
de leur délivrance. « La joie serait plus
encore disent-ils si les Allemands
jusqu'à Pétrograd. » Nos troupes
sont avancées jusqu'à Pernau, par à
à voie etroite qui relie cette ville à
La voie est intacte. Nos trou-
pes n'ont pas rencontré de résistance
Le \, du 3e baitaillon d'un régi-
ment esthunien s'est mis avec environ
bousres à notre disposition.
Printz Wentheimer) Frankturter Zeitung, 2.3
MATERIEL
Etats-Unis. - LES CONTRE-SOUS-MARINS.
D'après M. Daniels, ministre de la Marine
les Etat-Unis auront près de 300 destroyers
et contre-sous-marins dans la zon e de 1'0 rr e
avant l'autonomne prochain. M. Harry Ford
a transformé son usine de Detroit pour la
construction en série d'un nouveau type de
contre-sous-marins de la taille des anciens
destroyers, mais dont la vitesse, sur la-
quelle on garde le silence, dépasserait celle
des destroyers modernes. Ils seront armés
de deux canons puissants. Les essais ont
donné toute satisfaction. La fabrication de
toutes les pièces sera faite à Détroit sous
le contrôle d'experts militaires et le montage
aura leur dans les chantiers de l'Etat sur
la côte de l'Atlantique. — New York Times,
1.2.
— De Washington, 31.1 : Onwa bientôt fa-
priquor en grand nombre, aux Etats-Unis,
de nouveaux contre-sous-marins d'un type
puissant. M. Daniels, ministre de la Marine
les a décrits devant la Commission de la
Marine à la Chambre : ce sont des navires
tenant le milieu entre les contre-torpilleurs
et les contre-sous-marins ; ils ont 60 mè-
tres de long et sont munis des derniers per-
fectionnements pour combattre les sous-ma-
rins. Ils auront un plus grand rayon d'ac-
tion que leurs prédécesseurs, tiendront
mieux la mer et pourront transporter.un ar-
mement plus lourd. - Louisville Courier
Journal, 1.2.
L'AVIATION. — Le colonel Deeds. sous-
directeur des fabrications de l'aviation, an-
nonce à la Commission militaire du Sénat
que les modifications aux plans des avions,
la disette de main-d'œuvre spécialisée et
de certaines matières premières ont retardé
l'exécution du programme aérien. Pas un
seul appareil, du type prévu à l'origine, ne
sera envoyé en France. La tendance ac-
tuelle, dit-il, favorise les appareils puis-
sants et ceux que nous expédions non seu-
lement remplissent les conditions actuelles
mais encore surpassent tout ce que l'enne-
mi pourra produire pendant quelque temps.
Quatre types de machines sont actuelle-
ment en construction : deux modèles d'ins-
truction, un de combat et un de bombarde-
ment. Les crédits qui s'élevaient à $ 640 mil-
lions sont déjà dépassés. — New York Tri-
bune, 1.2.
ORGANISATION
Aux Indes néerlandaises les dernières
mesures préliminaires ont été prises pour
introduire la conscription des indigènes. Le
corps des volontaires, natifs de Sumatra,
compte déjà quatre sections. A Sourabaja,
les autorités ont défendu aux militaires
d'assister aux réunions socialistes où se-
rait discuté le statut du soldat colonial.D'au-
tre part, on établit des camps d'aviation à
Java et ailleurs — Nieuwe Rotterdamsche
Courant 20.2.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La croisière du « Wolf ». — Le Wolf
a gagné l'océan à la fin de 1916 et il a pris
la direction du sud de l'Atlantique. La dis-
parition des navires coulés nar le Wolf fut
tout d'abord attribuée à des actes de sabo-
tage, puis aux sous-marins. Sa présence fut
enfin signalée. Il partit dans l'océan In-
dien. ou il coula plusieurs grands vapeurs.
Il se déplaça pour se dérober à la poursuite
organisée contre lui, à laquelle prirent part
surtout des bateaux japonais. A cette épo-
que il s'empara du vapeur anglais Turi-
tella, l'ancien vapeur allemand Gulenfels
qu'il utilisa comme croiseur auxiliaire sous
le nom de Iltis. Il navigua dans tout l'océan
Pacifique. Auprès de Rabaul il captura un
croiseur auxiliaire anglais, qui avait à bord
le gouverneur australien nommé dans l'une
des colonies de la mer du Sud, ravies à
l'Allemagne Un avion que le Wolf avait
emmené lui rèndit les plus grands services
Il servait d'éclaireur. Il protégeait le na-
vire en le mettant à l'abri des surprises
pendant les périodes de réparation et de
nettoyage. Il somma un jour un croiseur
anglais, en lui interdisant de se servir de
la télégraphie sans fil, de se rendre à l'en-
droit ou stationnait le Wolfm Le croiseur
anglais fut promptement coulé. Pendant
plus de onze mois le Wolf dut se suffire
avec le charbon qu'il avait a bord. Il n'eut
jamais que d'insignifiantes avaries de ma-
chines. Un navire japonais qu'il avait cap-
turé, le Hitachi-Maru, fut pris par lui com-
rue convoyeur. Toute la cargaison fut trans-
portée à bord du Wolf. Un peu plus tard le
Wolf s'empara d'un charbonnier espagnol
Igotz-Mendi jaugeant 4.618 tonnes. Il s'em-
para de tout le chargement de ch-arbon, puis
il installa à bord du navire canturé tous
les prisonniers de marque qu'il avait faits
au cours de sa croisière, une soixantaine en
viron, servis par vingt domestiques japo-
nais. Les deux bateaux naviguèrent de
concert jusque dans les eaux européennes
où le Wolf perdit de vue son compagnon
de route, au cours d'une violente tempête.
Le nombre total des prisonniers, qui ac-
compagnèrent le Wolf au cours de son ex-
traordinaire odyssée s'était élevé peu à peu
jusqu'à 467 : des Anglais, de toutes les cou-
leurs, des Australiens, des François des
Japonais, des Espagnols, des Américains
des Norvégiens, etc. Un télégramme de
Sagen du 26 février, annonce que l'Igotz-
Mendi. s'est échoué dans ces parages.
Les passagers ont été sauvés. Les Al-
lemands ont été internés : les Espagnols ont
été rapatriés. — (Télégramme Wolff) Köl-
nischr Zeitung, et autres journaux alle-
mands du 28.2.
COMMERCE EXTERIEUR
Norvège. — L'IMPORTATION DE LA POTASSE
ALLEMANDE : Un communiqué officiel al'e-
mand dit que le 6 févripr. la Norvège avait
reçu d'Allemagne 4.663.075 kilogr. de po-
tasse et que 988 000 kilogr. étaient en route :
au total 5.651.075 ilogr. L'imnortation des
dernières années est, pour 1912 : 3.328.432
kilogr. : pour 1913 ; 3.483.282 kilog, : pour
1914 : 4.650.657 kilogr.: pour 1915 : 3.606.601
kilogr. ; pour 1916 : 3.876.348 kilogr. Ainsi
donc au printemps 1918 il a été fourni plus
d'engrais de potasse qu'on n'en a importé
dans aucune des années précédentes.
Verduns Gang, 23.2.
M INISTERE DE LA GUERRE
ET DES
AFFAIRES ETRANGERES
Paris, 8 mars 1918.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL.
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTION MILITAIRES
OPERATIONS
L'avance allemande en Russie. - Ap rès
Jo.OUIU P'us de ZUO Ki,uITIél1e en
jours et dux heures, nos troupes
à durées à Dorpat. L'ennemi n'a resis-
presque nulle part. cour telle
en Livonie, au cours de l'hiver, est
opértaion militaire de la plus haute
importance. Nos troupes n'ont pour an-
dire pas marché • e f
tés da,s des traîneaux et dans des velJl-
avance, elles ont mise la main sur vehi-
avance, elles ont mis la main sur une véri-
table armée russe , sur un esc~idron de co-
sques, une russe, sur un escadron de co-
aques, une coltnpa, bllie de mitrailleuse,
bataillon avec armes et bagages, sur
20 hommes qui,à Ringen, se sont trou-
pe tr o de leur marche. Il n'y a
pas de troupes russes ruarche.11 Il n'y
s que d es ,troupes esthoniennes, qui ont
à la liberation de r¡';stl¡onie placée sous
protectorat de dl'Aellernatline. Sur la route
Départ à Riga, des prisonniers austro-
hongrois, libérés par les Russes, d'autres
qui s'étaient évadés ainsi que des centai-
nes de olin-lei. 8 ?1'le'nn(1qsnnn°us ont re-
pris; ils nous ont rendu immédiatement
des services , à Walk, ils montent la gar-
de avec des fusils russes. Au cours de leur
retraite, les troupes régulières russes se
sont bien conduites, mais les gardes rou-
ses, pour la plupart dans jeun c s gens de 15
à 22 ans recrutés dans Jeunes "ens de là
lation, accumulent les ruines et commet-
tent des atrocités, partout où ils passent
En ville et à la campagne,les bolcheviki ont
les Allemands ainsi que la popula-
tion lettonne et les intellectuels esthociens.
Il y a eu de nombreuse exécutions. Ac-
letement, on a l'impression, à Walk,
dans une ville de garnison. Les of-
ficier russes ont remis leurs décorations. Ils sont ra-
de leur délivrance. « La joie serait plus
encore disent-ils si les Allemands
jusqu'à Pétrograd. » Nos troupes
sont avancées jusqu'à Pernau, par à
à voie etroite qui relie cette ville à
La voie est intacte. Nos trou-
pes n'ont pas rencontré de résistance
Le \, du 3e baitaillon d'un régi-
ment esthunien s'est mis avec environ
bousres à notre disposition.
Printz Wentheimer) Frankturter Zeitung, 2.3
MATERIEL
Etats-Unis. - LES CONTRE-SOUS-MARINS.
D'après M. Daniels, ministre de la Marine
les Etat-Unis auront près de 300 destroyers
et contre-sous-marins dans la zon e de 1'0 rr e
avant l'autonomne prochain. M. Harry Ford
a transformé son usine de Detroit pour la
construction en série d'un nouveau type de
contre-sous-marins de la taille des anciens
destroyers, mais dont la vitesse, sur la-
quelle on garde le silence, dépasserait celle
des destroyers modernes. Ils seront armés
de deux canons puissants. Les essais ont
donné toute satisfaction. La fabrication de
toutes les pièces sera faite à Détroit sous
le contrôle d'experts militaires et le montage
aura leur dans les chantiers de l'Etat sur
la côte de l'Atlantique. — New York Times,
1.2.
— De Washington, 31.1 : Onwa bientôt fa-
priquor en grand nombre, aux Etats-Unis,
de nouveaux contre-sous-marins d'un type
puissant. M. Daniels, ministre de la Marine
les a décrits devant la Commission de la
Marine à la Chambre : ce sont des navires
tenant le milieu entre les contre-torpilleurs
et les contre-sous-marins ; ils ont 60 mè-
tres de long et sont munis des derniers per-
fectionnements pour combattre les sous-ma-
rins. Ils auront un plus grand rayon d'ac-
tion que leurs prédécesseurs, tiendront
mieux la mer et pourront transporter.un ar-
mement plus lourd. - Louisville Courier
Journal, 1.2.
L'AVIATION. — Le colonel Deeds. sous-
directeur des fabrications de l'aviation, an-
nonce à la Commission militaire du Sénat
que les modifications aux plans des avions,
la disette de main-d'œuvre spécialisée et
de certaines matières premières ont retardé
l'exécution du programme aérien. Pas un
seul appareil, du type prévu à l'origine, ne
sera envoyé en France. La tendance ac-
tuelle, dit-il, favorise les appareils puis-
sants et ceux que nous expédions non seu-
lement remplissent les conditions actuelles
mais encore surpassent tout ce que l'enne-
mi pourra produire pendant quelque temps.
Quatre types de machines sont actuelle-
ment en construction : deux modèles d'ins-
truction, un de combat et un de bombarde-
ment. Les crédits qui s'élevaient à $ 640 mil-
lions sont déjà dépassés. — New York Tri-
bune, 1.2.
ORGANISATION
Aux Indes néerlandaises les dernières
mesures préliminaires ont été prises pour
introduire la conscription des indigènes. Le
corps des volontaires, natifs de Sumatra,
compte déjà quatre sections. A Sourabaja,
les autorités ont défendu aux militaires
d'assister aux réunions socialistes où se-
rait discuté le statut du soldat colonial.D'au-
tre part, on établit des camps d'aviation à
Java et ailleurs — Nieuwe Rotterdamsche
Courant 20.2.
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
La croisière du « Wolf ». — Le Wolf
a gagné l'océan à la fin de 1916 et il a pris
la direction du sud de l'Atlantique. La dis-
parition des navires coulés nar le Wolf fut
tout d'abord attribuée à des actes de sabo-
tage, puis aux sous-marins. Sa présence fut
enfin signalée. Il partit dans l'océan In-
dien. ou il coula plusieurs grands vapeurs.
Il se déplaça pour se dérober à la poursuite
organisée contre lui, à laquelle prirent part
surtout des bateaux japonais. A cette épo-
que il s'empara du vapeur anglais Turi-
tella, l'ancien vapeur allemand Gulenfels
qu'il utilisa comme croiseur auxiliaire sous
le nom de Iltis. Il navigua dans tout l'océan
Pacifique. Auprès de Rabaul il captura un
croiseur auxiliaire anglais, qui avait à bord
le gouverneur australien nommé dans l'une
des colonies de la mer du Sud, ravies à
l'Allemagne Un avion que le Wolf avait
emmené lui rèndit les plus grands services
Il servait d'éclaireur. Il protégeait le na-
vire en le mettant à l'abri des surprises
pendant les périodes de réparation et de
nettoyage. Il somma un jour un croiseur
anglais, en lui interdisant de se servir de
la télégraphie sans fil, de se rendre à l'en-
droit ou stationnait le Wolfm Le croiseur
anglais fut promptement coulé. Pendant
plus de onze mois le Wolf dut se suffire
avec le charbon qu'il avait a bord. Il n'eut
jamais que d'insignifiantes avaries de ma-
chines. Un navire japonais qu'il avait cap-
turé, le Hitachi-Maru, fut pris par lui com-
rue convoyeur. Toute la cargaison fut trans-
portée à bord du Wolf. Un peu plus tard le
Wolf s'empara d'un charbonnier espagnol
Igotz-Mendi jaugeant 4.618 tonnes. Il s'em-
para de tout le chargement de ch-arbon, puis
il installa à bord du navire canturé tous
les prisonniers de marque qu'il avait faits
au cours de sa croisière, une soixantaine en
viron, servis par vingt domestiques japo-
nais. Les deux bateaux naviguèrent de
concert jusque dans les eaux européennes
où le Wolf perdit de vue son compagnon
de route, au cours d'une violente tempête.
Le nombre total des prisonniers, qui ac-
compagnèrent le Wolf au cours de son ex-
traordinaire odyssée s'était élevé peu à peu
jusqu'à 467 : des Anglais, de toutes les cou-
leurs, des Australiens, des François des
Japonais, des Espagnols, des Américains
des Norvégiens, etc. Un télégramme de
Sagen du 26 février, annonce que l'Igotz-
Mendi. s'est échoué dans ces parages.
Les passagers ont été sauvés. Les Al-
lemands ont été internés : les Espagnols ont
été rapatriés. — (Télégramme Wolff) Köl-
nischr Zeitung, et autres journaux alle-
mands du 28.2.
COMMERCE EXTERIEUR
Norvège. — L'IMPORTATION DE LA POTASSE
ALLEMANDE : Un communiqué officiel al'e-
mand dit que le 6 févripr. la Norvège avait
reçu d'Allemagne 4.663.075 kilogr. de po-
tasse et que 988 000 kilogr. étaient en route :
au total 5.651.075 ilogr. L'imnortation des
dernières années est, pour 1912 : 3.328.432
kilogr. : pour 1913 ; 3.483.282 kilog, : pour
1914 : 4.650.657 kilogr.: pour 1915 : 3.606.601
kilogr. ; pour 1916 : 3.876.348 kilogr. Ainsi
donc au printemps 1918 il a été fourni plus
d'engrais de potasse qu'on n'en a importé
dans aucune des années précédentes.
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