Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 février 1918 19 février 1918
Description : 1918/02/19 (T8,N720). 1918/02/19 (T8,N720).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338414n
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
t,, Un A GUERRE
i,K fJ F.
',II 'I'
I\ANGÈRES
- '-
N° 720
Paris, 19 février 1918.
nIletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
\/UESTIONS MILITAIRES
Lr.. OPERATIONS
l "llf), la Grande-Bretagne, - « Il est
de voir dans le -même
Vv{ijit 'ai ^'cularicf taire comme le
■,- J: '"t un ria Cfi officiel comme
, • t„ Valent êtrPi!- ou deux. Ces
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,'ent • ni irnPlerialiste dans la
, J'" v, la guerre se livre
Il IUrJs nioinq 1? Iîénaliste se livre
ix- Iholns impérialiste elle est
ourtant la tradition mili-
~depuis Pitt a toujours été
:iiit'rernent ♦ aux luttes conti-
&U m°yen de subsi-
"II "h , Ihent qU'au moyen de SUbSl-
, 11.), rffUrant 1 t d pro
".tnp!r(,' e ransport des appro-
la fi tet d'agir plutôt en conjonc-
l'i
et e dans campagnes se-
o non sans en campagnes se-
': <\ \'!' ,
édition Si nous avlOS
il, hiw -^ièi-e bat-f^ii e grand objet
Hr n0s Ces tnavales en contact
n\e ; et ce Par Constantinople.
rait Ce par Constantinople.
"ls" (i Pas alors souffert du
,.,j 1e ri Unlhons qui a été la princi-
\ÎS ®es défai en 1915 et put-
fe^-t-elle en* en 1915 et peut-
!',\1 nis nous en aVons décidé au-
's faut, an- décidé au-
Ir en conséquence.
M ,"¡' el il aVoIr un esprit clair décidé
110!, adantpr aux circonstances
M ~x circonstances
s 'if'fa conÏtin K»a'e: Quels que
,l' rflot.è, M..LloYd George est un
'! '-'l'f; ntre u *ai £ e- Les murmn-
» !,x v,nt i LPPro^estati°n de ce
cOnférence de Ver-
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- ir^dent --- nfA,." tradItIon
, '• nnotre tradition
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: '1:,. :,'lt le ton très brève conversa-
très br ève conversa-
C '-.r,,vermerls' Activité fé-
I'rv^e Sl-p les v^6S communica-
v; '• levoles de communica-
, t., l'lflent ,. e eau coup d'autres in-
ne nouvelle
tr lieande * Sur l'époque de
i ; ••!h ?* ri-^^estn^P0881^ de se pro-
l' l;i I)r'l)lORi r beaucoup des condl-
On n
'i f' l'i cn^oCe du avnir confian-
1,1 corifian soldat Malien : 'mais
.\T ii. ance du pavs soit active
Icitolvens et les
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qllfl e de8 c. ée et dans les cam-
,1 dalls le des valeureux
Pavs Pfet par le pays
J0inmp
ans la tranchée.
\, ''Ho n^osnhA ère de résistance
pnedeu1.1 ("ornale dltalia,
POLITIQUE GÉNÉRALE
ET DIPLOMATIE
BUTS ET CONSEQUENCES
DE LA GUERRE
L'Angleterre en Orient. — OPINION ALLE-
MANDE : il semble que l'on ne se soit pas suf-
fisamment rendu compte en Allemagne, de
la portée considérable des déclarations pro-
noncées en janvier par- M. Lloyd George
au point de vue de la politique commerciale.
M. Lloyd George a pourtant formellement
insisté sur le fait que ses déclarations étaient
en parfait accord avec les sentiments de
MM. Asquith et Grey, des gouvernements
des colonies anglaises, et non seulement de
toute l'Angleterre mais de tout l'empire
mondial britannique. - Si nous nous bor-
nons aux déclarations concernant les terri-
toires appartenant à la Turquie, nous cons-
tatons d'abord, à part la honte qu'il y aurait
à offrir à nos vaillants compagnons, d'armes
une récompense de cette sorte, quel danger
les cessions de territoires réclamées par
M. Lloyd Gorge représenteraient pour l'Al-
lemagne et tous ses. alliés. Actuellement
djà, le nouveau royaume d'Arabie est dans
l'absolue dépendance de la Grande-Breta-
gne. Le désert de Syrie, dont la traversée
est extrêmement difficile, forme au nord de
l'Arabie, à l'ouest de la basse Mésopotamie
un puissant matelas protecteur couvrant en
même temps l'Egypte. La Palestine serait,
au mieux aller, constituée en Etat interna-
tional avec mission de garder les Lieux
Saints. La Syrie deviendrait condominium
d'influence franco-anglaise. L'Italie obtien-
drait un lot important d'îles turques. La
Mésopotamie serait réservée à l'Angletene.
- Et c'est en échange de ces perspectives
qu'on nous propose de retirer nos troupes
des territoires ennemis occupés ! Une telle
paix est totalement inacceptable. L'Angle-
terre deviendrait la maîtresse absolue de
l'Egypte, où elle serait inattaquable par terre
également. Le problème de ses communica-
tions terrestres par l'Arabie, la Mésopota-
mie, le golfe Persique et le Beloutchistan
avec les Indes recevrait sa solution la plus
satisfaisante L'ancien plan de chemin de
fer d'Alexandrie au golfe Persique et à Ka-
ratchi approcherait de sa réalisation. La
sphère d'influence anglaise s'étendrait de
Solum et de Tripoli de Syrie jusqu'à la fron-
tière du Siam. Le canal de Suez et la Met
Rouge seraient à la discrétion de la Grande-
Bretagne. A l'abri de ces acquisitions ter
ritoriales, l'Angleterre ne saurait, pour un
laps de temps indéfini, être contrainte de
reconnaître la liberté des mers entre la Mé-
diterranée et l'Océan Indien. Bref, elle au-
rait la maîtrise absolue de la plus impor-
tante voie de communication mondiale, avec
la Manche — et il n'y aurait point de forces
navales ou continentales capables de la lui
arracher. La Méditerranée deviendrait réel-
lement, selon les vœux de l'Angleterre, dans
une lutte économique d'après-guerre, une
impasse pour l'Allemagne et ses aillés.
Toutes les lignes de chemins de fer du con-
tinent européen qui y débouchent, y compris
les voies alpines, aboutiraient à un fond de
sac. Ce n'est pas seulement la Quadruplice
que l'Angleterre tiendrait de nouveau à la
gorge, mais aussi la France. l'Italie, la Hol-
lande la Suisse, etc., en un mot tout le
transit mondial. Le chemin de fer de Bag-
dad perdrait toute sa valeur internationale
et ne conserverait qu'une considérable im-
portance locale. La régularisation du Da-
nube, point de départ des grandioses pro:
jets de transit avec tout l'Orient subirait éga-
lement un dommage considérable. — De la
frontière de Palestine à la frontière russt-
de la Mer Noire, il y a environ 1.200 à 1.500
kilomètres. Arrivé à la Mer Noire, notre
transit rencontre une nouvelle barrière, celle
des hauts tarifs douaniers que la Russie non-
tsariste sera forcée de dresser. C'est dire
combien sera étroite l'échappée qui nous
restera à nous et à tous nos alliés pour le
commerce avec l'Asie occidentale. L'Asie
Mineure et l'hinterland persique sont écono-
miquement bien trop peu développés pour
nous dédommager de la perte des autres ter-
ritoires commerciaux turcs. Il en va diffé-
remment si la Turquie conserve son inté-
grité, s'il nous est donné d'exploiter les res-
sources minérales et agricoles de ces vastes
territoires, notamment le coton et les riches
gisements pétrolifères de Mésopotamie. Avec
le temps, et en y consacrant les capitaux et
le travail nécessaires, on peut également y
cultiver les fruits oléagineux et subtropi-
caux. L'Angleterre sait très bien quels
avantages inouïs elle retirerait de la réali-
sation de ces buts de guerre ! — Mais non
contente de nous couper l'accès sud de ces
territoires et les routes de l'Asie méridionale
et orientale, elle consacre en même temps
tous ses efforts à miner aussi le pont sep-
tentrional qui nous relie à l'Asie. Pour cela
elle trouve en Suède l'assistance de Bran-
ting et consorts. Il s'agit ici d'établir la
ligne : Angleterre du Nord-Gothembourg-
Stockholm via Reval ou Helsingfors-Pétro-
grad, et plus loin ! De même si l'Angleterre
est favorable à la restauration de la Pologne
par une paix internationale, c'est qu'elle
connaît bien les sentiments hostiles des Po-
lonais à notre 6gard. — Pour contrecarrer
ces plans anglais, notamment en Asie du
Sud nous avons le front des Flandres, les
sous-marins et les gages territoriaux que
nous détenons. De même que les sous-ma-
rins ont la tâche d'empêcher les hommes et
le matériel de guerre d'arriver en France
et en Italie, il leur incombe également le
soin de couper les communications avec
l'Egypte. De même qu'une base d'opéra-
tions allemande sur la côte des Flandres est
destinée à nous assurer une influence déci-
sive sur le transit de la Manche vers
l'Océan le rôle des deux ponts continentaux,
au Sud et au Nord, est de nous permeH''c
à nous et à nos alliés l'accès de l'Asie de
l'Australie, de l'Afrique Orientale de l'Inde
Orientale et de l'Océan Pacifique. Si no us
i,K fJ F.
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N° 720
Paris, 19 février 1918.
nIletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
\/UESTIONS MILITAIRES
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~depuis Pitt a toujours été
:iiit'rernent ♦ aux luttes conti-
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POLITIQUE GÉNÉRALE
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en parfait accord avec les sentiments de
MM. Asquith et Grey, des gouvernements
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toute l'Angleterre mais de tout l'empire
mondial britannique. - Si nous nous bor-
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à nous et à nos alliés l'accès de l'Asie de
l'Australie, de l'Afrique Orientale de l'Inde
Orientale et de l'Océan Pacifique. Si no us
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