Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-02-09
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 09 février 1918 09 février 1918
Description : 1918/02/09 (T8,N710). 1918/02/09 (T8,N710).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63384048
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 710
r
"1.t\ G UER R P
llll¡;' 01 DES
GERES
Paris, 9 février 1918.
a
hUetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
; LLS 110, 1 TA111 I:s
8 OPER¡ATIONS
Wsen^rau3r ^r, l8 allemande. Les
£ îli* ts^p^Prochair^ran^ offensive des
ll'es Cen-tPrOCha)J[.e grandé offensive des
Bern6 si l'on lnuent à circuler avec
ernallds SI d on e croit les ager.ts aus-
ern ail elle est Imminente l'Etat-Ma-
nte ail ne VOUl-t absolument pas que
lCains. L S dISposition les renforts
fo.it'e ad- de faite par l'Autriche
ltiens tmlr en Vénétie les renforts
1 @ el Belgique a été re"
cornrne erhn où l'on COlf.tinue à c-onsi-
■ coS Jî!e second a il0?1 COintinue à consi-
comme secondaire le front itaien C-
t au' e ,Ulsstant sur le fait que
■*tti i ^'°^rd'hui Organisée et quelle
ti l, llne Organisée et qu'elle
nfT ^sive, l'Allfemagne a
lf^voi â cIUelques troupes alle-
Ite'l. et Gn SIgnale à Muni oh des
lpE
! (lu fronlhtare. Berlm aéroplanes et
U fro ntalltli'chler, des aéroplanes et
SJtnDlern.al ce sont là des mesures
ut à fait but de ne pas m'8-
SÙr q'eU à fal UIf.e alliée dont on veut
Qrnent de e Juera pas un vilain tour
frnira?11 offensive sur le
eu. à l'È frOlf.t SUl' IleqUJel on est
r là par¡!at-¥jGr allemand, que va
g D'arlle d&M^r L8'™- que celle-ci soit
gét Pu t-I'A"elnagrie ou quelle le soit
Il e. - COrriere d'Italia, 6.2.
PS*. , rc -«"Ha, 6.2.
"¡-(¡nt - Iléral
bl '1 ;eide t e. - PRESSE ALLEMAND,
RIi??vier. n§lté dèni^f •?'e depuis Noël.
îait les derniers jours
"V îm 0rtant est la pro-
i^ni.°n dn » °nt anSoiai
Ilt d SélinnQt anlais, jusqu'à l'Oise,
Urie clitlt- Q eritin 1 Ce front a main-
kn? Urie ^Q§U-t-nP J5; V^On 160 klm.
lel.)S
~n allié , l'panee onfianc aveusle avec la-
q abandonne son territoire
4ept î n 3 hh cour ? H 1 v
!' t J IluIllbre u: eours de l'histoire, a dou-
u ianSVes de son égoïs-
sa Qnie e^ive?nieurs, , les Anglais
'r !e 'almes
Ht re8îés extPao^lnaiIement calmes
l*iivp k dIe pfr0111 françai s il est
il's, en VQi& dp si Une grande of-
Sçaf" y » ?11 ^)aration. Sur la
'ù, p que r)
aques sans im-
R^r iS ljfit OrïlPaf 0n le 29 janvier, les
lle foih'
til 8 nlus essayé de
I!Q 19151 des ('rn.andes-, Ils ont engagé
e toi^ ^i dpeffer-tifLm?ins importants
lo
Cri?- Ils ont engagé
Jtio^ ife ^nt
1S de.lance-flarr?-
I1léllillt' sérieuses pré-
ierUûf l^tes ip feussi a repousser
t Svon„ régloit est appelée
Ktiîliu eettf> aS attaques- Nous
aUe région est appelée
lit attLr-dr ChamP de bataille.
F,?ÏCJ'i&lre trl;118 amPles rensei-
^■HF- rp^^Pwri.oi!
succès que
L 1 est es troup.es italien-
Ir,,, ortànt c'est qu'elles com-
battent en première ligne et que les troupes
de leurs alliés sont à l'arrière, en ce point
du front. Ce qui est plus intéressant que
tout le reste, c'est le spectacle de l'anar-
chie au milieu de laquelle se débat la Rus-
sie. Ce que nous aurions de mieux à faire,
c'est de laisser s'épuiser ce pays dans ses
luttes intestines, et d'organiser solidement
les provinces frontières. Nous pourrions
alors envisager l'avenir avec confiance. -
(V. L.) Tägliche Rundschau, 3.2.
- La situation sur le front occidental
reste une situation d'attente. E y a eu quel-
ques rencontres sanglantes ; aucun chan-
gement ne s'est encore produit. A noter le
contrat par lequel la France loue Calais
à l'Angleterre pour une période de 99 ans.
C'est une preuve nouvelle que l'Angleter-
re se rapproche du but que depuis long-
temps elle cherche à atteindre : l'occu-
pation d'e tous I:es détroits et de toutes les
voies maritimes importantes. Ce qui est
étrange, c'est que les yeux des Français ne
se soient pas encore dessillés. Les Anglais
se préparent à la guerre continentale, avec
une agitation fébrile. Repington parle de
620.000 hommes, qui seraient jetés sur Je
front des Flandres et d'une armée de ré-
serve de 250.000 hommes. Le conseil de
guerre interallié de Versailles s'occupe de
la création d'une « armée de manœuvre »
extrêmement mobile, qui entrerait rapi-
dement en ligne, aux points menacés. Les
stratèges italiens ont donné leur approba-
tion. Le grand Etat-Major général allemand
serait heureux de voir former de telles ar-
mées de manœuvre. Selon toute apparen-
ce, elles arriveraient toujours trop tard. I
suffit de se rappeler les allées et 'venues
du corps d'Erlon, le général de Napo-
léon, entre Ligny et Quatrebras, en 1815.
— (Von Ardenne) Magdeburgische Zeitung,
3.2.
ORGANISATION
La garde blanche finlandaise existe pour
une grande partie depuis de nombreuses
années ; ses éléments se recrutent surtout
chez les paysans, les ouvriers et les étti-
diants d'origine suédoise. Pendant de lon-
gues années, elle a existé sous forme de
sociétés de gymnastique et d'associations
sportives, qui furent considérées comme
suspectes par l'ancien régime russe. Ce
sont les corps du nord de la Finlande et
de la Carélie qui sont les plus importants.
A Sordavaia, tout proche de Rétragrad, la
garnison russe, foirte de 3.000 hommes, dut
se rendre sans coup férir devant la supé-
riorité de la garde blanche. Celle-ci est di-
rigée par un certain nombre d'officiers de
métier ayant appartenu à l'armée russe,
de soldats ayant fait partie autrefois de l'ar-
mée finlandaise dissoute par 'e Gouverne-
ment russe et par des Finlandais reve-
nus d'Allemagne où ils avaient servi dans
les chasseurs. — Nationaltidende (dan.),
30.1.
v ESPIONNAGE
Etats-Unis. — TENTATIVES CONTRE LES RÉCOL-
TES' : Un dernier essai des Allemands en vue
de détruire les récoltes de blé en Californie
et dans d'autres Etats consiste dans l'envoi
de cargaisons d'un podlen empoisonné qui
serait distribué à des agents secrets pour
le répandre ensuite dans les campagnes.
Des avis ont été envoyés à tous les bureaux
de police et à tous les Comités de Défense
pour qu'ils exercent une active surveillance.
L'information a été reçue de Washington
et émane d'une source autorisée. En Cali-
fornie on' sait que des agents secrets ont
déjà reçu la provision qu'ils ont pour mis-
sion de jeter au vent quand le moment sera
venu. On a invité les fermiers du pays à se
tenir sur ses gardes. — New York Herald,
is: 1.
.0-
POLITIQUE GÊNERAIS
ET DIPLOMATIE
BUTS
ET CONSEQUENCES DE LA GUERRE
L'Angleterre et l'Allemagne dans l'Europe
du Nord. — L'Angleterre est en train de for-
mer une ligue du Nord qui comprendra les
puissances scandinaves, la Finlande et les
provinces baltiques. L'Angleterre -combat
par tous les moyens l'influence allemande ,
dans les provinces baltiques , elle y voit
une menace pour ses rapports économiques
avec la Russie. Pour protéger ses intérêts,
l'Angleterre entre en relations avec l'Estho-
nie et le pays letton ; elle combat avec leur
aide l'influence allemande. — Kölnische
Zeitung 2.2.
— L'Angleterre se sert du « droit des
peuples à disposer d'eux-mêmes » pour en-
treprendre dans les pays du Nord une of- -
fensive politique. En formant une ligue du
Nord elle ne sert que ses propres intérêts,
tandis qu'elle jette la suspicion sur l'atti-
tude de l'Allemagne. Mais ces peuples du
Nord savent bien l'honnêteté des sehtiments
de l'Allemagne qui ne cherche avec eux
que des rapports de bon voisinage. -
Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 2.2.
RAPPORTS ENTRE ALLIES
La conférence de Versailles. — PRESSE
ANGLAISE : En résumé, le conseil de guerre
se rend compte que seul l'effort militaire.
des Alliés peut amener dans les sentiments
de l'ennemi un changement qui puisse jus-
tifier l'espérance d'une paix sincère, d'une
paix qui n'impliquerait pas l'abandon à un
« militarisme agressif et impénitent » de tout
ce qui rend la lutte nécessaire aux yeux dès
peuples libres. On ne pouvait mieux expri-
mer la vérité sur cette question. Une chose
est certaine aujourd'hui : c'est que le plus
sûr moyen d'arriver à la paix est de ne pflus
y penser. Comme l'a dit le président Wilson,
r
"1.t\ G UER R P
llll¡;' 01 DES
GERES
Paris, 9 février 1918.
a
hUetin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
; LLS 110, 1 TA111 I:s
8 OPER¡ATIONS
Wsen^rau3r ^r, l8 allemande. Les
£ îli* ts^p^Prochair^ran^ offensive des
ll'es Cen-tPrOCha)J[.e grandé offensive des
Bern6 si l'on lnuent à circuler avec
ernallds SI d on e croit les ager.ts aus-
ern ail elle est Imminente l'Etat-Ma-
nte ail ne VOUl-t absolument pas que
lCains. L S dISposition les renforts
fo.it'e ad- de faite par l'Autriche
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1 @ el Belgique a été re"
cornrne erhn où l'on COlf.tinue à c-onsi-
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comme secondaire le front itaien C-
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■*tti i ^'°^rd'hui Organisée et quelle
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nfT ^sive, l'Allfemagne a
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Ite'l. et Gn SIgnale à Muni oh des
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U fro ntalltli'chler, des aéroplanes et
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r là par¡!at-¥jGr allemand, que va
g D'arlle d&M^r L8'™- que celle-ci soit
gét Pu t-I'A"elnagrie ou quelle le soit
Il e. - COrriere d'Italia, 6.2.
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RIi??vier. n§lté dèni^f •?'e depuis Noël.
îait les derniers jours
"V îm 0rtant est la pro-
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~n allié , l'panee onfianc aveusle avec la-
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4ept î n 3 hh cour ? H 1 v
!' t J IluIllbre u: eours de l'histoire, a dou-
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aques sans im-
R^r iS ljfit OrïlPaf 0n le 29 janvier, les
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I!Q 19151 des ('rn.andes-, Ils ont engagé
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Cri?- Ils ont engagé
Jtio^ ife ^nt
1S de.lance-flarr?-
I1léllillt' sérieuses pré-
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Ktiîliu eettf> aS attaques- Nous
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luttes intestines, et d'organiser solidement
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alors envisager l'avenir avec confiance. -
(V. L.) Tägliche Rundschau, 3.2.
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C'est une preuve nouvelle que l'Angleter-
re se rapproche du but que depuis long-
temps elle cherche à atteindre : l'occu-
pation d'e tous I:es détroits et de toutes les
voies maritimes importantes. Ce qui est
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se soient pas encore dessillés. Les Anglais
se préparent à la guerre continentale, avec
une agitation fébrile. Repington parle de
620.000 hommes, qui seraient jetés sur Je
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serve de 250.000 hommes. Le conseil de
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la création d'une « armée de manœuvre »
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dement en ligne, aux points menacés. Les
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serait heureux de voir former de telles ar-
mées de manœuvre. Selon toute apparen-
ce, elles arriveraient toujours trop tard. I
suffit de se rappeler les allées et 'venues
du corps d'Erlon, le général de Napo-
léon, entre Ligny et Quatrebras, en 1815.
— (Von Ardenne) Magdeburgische Zeitung,
3.2.
ORGANISATION
La garde blanche finlandaise existe pour
une grande partie depuis de nombreuses
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chez les paysans, les ouvriers et les étti-
diants d'origine suédoise. Pendant de lon-
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POLITIQUE GÊNERAIS
ET DIPLOMATIE
BUTS
ET CONSEQUENCES DE LA GUERRE
L'Angleterre et l'Allemagne dans l'Europe
du Nord. — L'Angleterre est en train de for-
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puissances scandinaves, la Finlande et les
provinces baltiques. L'Angleterre -combat
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l'Angleterre entre en relations avec l'Estho-
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aide l'influence allemande. — Kölnische
Zeitung 2.2.
— L'Angleterre se sert du « droit des
peuples à disposer d'eux-mêmes » pour en-
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Nord elle ne sert que ses propres intérêts,
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tude de l'Allemagne. Mais ces peuples du
Nord savent bien l'honnêteté des sehtiments
de l'Allemagne qui ne cherche avec eux
que des rapports de bon voisinage. -
Norddeutsche Allgemeine Zeitung, 2.2.
RAPPORTS ENTRE ALLIES
La conférence de Versailles. — PRESSE
ANGLAISE : En résumé, le conseil de guerre
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des Alliés peut amener dans les sentiments
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« militarisme agressif et impénitent » de tout
ce qui rend la lutte nécessaire aux yeux dès
peuples libres. On ne pouvait mieux expri-
mer la vérité sur cette question. Une chose
est certaine aujourd'hui : c'est que le plus
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