Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 janvier 1918 29 janvier 1918
Description : 1918/01/29 (T8,N699). 1918/01/29 (T8,N699).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338393x
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
In!:s !JE LA GUERRE
(t"IiI. 1 b
l\., , II)
Rr DES
1 lIl!)S
£Tf\Ar\GÈRES
'I
V
1 N° 699
Paris, 29 janvier 1918.
1 flletin Quotidien de Presse Etrangère
ONFIDENTIEL
110.-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1Unos MILITAIHE8
---
bfUiU ÉTIONS
Les bruits d'offensive allemande. -
kQt bruit OffeilsiVe allemande. sui-
fcat^ie> exécutent
VÂ ?\ii ®s. frontales SUr le secteur en
i s'il Succès ^alais, après lies
è; es Succès du début, ils seront
f' lIoÙ8 Irlodifient. au contraire, leur
llt .tan sero'r. heureux d'apprendre
'r0n^a's ont rî50u^ des seoondes
'«t h.8'C!s 'igne« H diéfense- Le front
"'U sa
'i>k^ & sain? 1 +S6t Se front
1\\lel..COUPsPd U de saillants et se prête peu
IJ Ues Paine sUrprise. Il y a cependant
(n oné8 t délicats et nous ne serions
Î^NésSl les Allemands tentaient
Pt nh,.
an(^s tentaient
sur SUlppes-Sainte-Menehould
^Per la ïif I1 ute-Menel)ould
«up 1 i ligne C,hâlorls-N7er,diiri
di ligne Châlons-Verdun
S N irr P°8sible pas P, Us qu'un coup
j^l" de S()r. d-Nord-C)uest pai-tant
!"fw de Si iri ôî^0 'd'Ouest partant
re ~, &lflt-Mlillel. A notre aVIs, ce
SD^'TS DI^^E en 1914, les points in-
- Si les Alle-
HC\C0r>t ?n Sé leurs r ^rCef «jlleurs, c'est
S. Oes Objectifs politiques
sse mouvoir sur
P^A'ire^p3i ienfd'aillé,,Isse mouvoir sur
de, fer d'^à existants.
£ \i,c« Sl3Pposer que Hrndenburg
BW S c^f ^cUque clssique des inu-
il, '- Quoi rï, Ul1
pS lela qti,il en soit- il est
Pr«tlenne. On ne
sCn 1 sur allemalr.d' s'abattra sur
'A que'' le front français. Nous
,I: ponn cette seconde hypo-
Ml °tre O'llvernernp.
elnernent a étudié la pos-
Drètc, r à T' n étudié la pos-
j,q -alliés a. le secours
) l' cirèn ^flanceQJ« !-0ur-ont exiger. Il
l^terv? ncessalre que, cet hIver
vÀ'!!e sîîPS' il que- cet hiver
VK r?1■? entre les deux
s /!-a'e élasticité dalf.s le dépla-
r"z e ,
i\.it de b es. Nous croyons même
d e d e bo nne Politique de conser-
", Pr e les r; les qui sont sur notre
ie cte rsAPlacr ur le front fran-
Vfyq!8 pQc[Tlté a lennes. Ce serait
du 11^' le Henouvelle-
aUy d'alliann le ilenoiivelle-
1^ (PM , ntatliv2 S et. llne réponse
tves de division de
ïtfHai■ 4^Na"z^ne, Jn 41
.'I,l[¡e Ze
des armées, 23.1.--
il trav doit pas nous trom-
ri ne fteaVaiUe a?
11,s, 1, l'te QésVallle avec la Plus grande
3lltriohi Si de nouvelles
lite
S (î0ht®°-roi1^nes' arrivées du
~-roumain Nern n, ont remplacé quel-
lit ont allérn ands Passés en se-
Parti, PoIlr Passés en se-
il'mv^ï6 °U ^rtis ? nn ur le front f^nco-
V n cSes ou le front franco-
'.VdîeI(ÏUe!neinent S avons devanl
, aUlune dimi-
\W Ntft ^nt Priser, niers • récemment
'Iill t et que ,,tt "que se renouvel-
Slera très probable
^FÎAO'Ie WGiINtO t en France et en
- arinei) Secoh, 24.1.
Guerre navale. — LA FLOTTE ALLEMANDE
prépare une offènsive importante contre la
flotte britannique, mais les autorités ne
pensent pas être en mesure de l'entrepren-
dre avant l'automne 1918. Telle est la décla-
ration faite par un officier du génie de !a
marine qui a déserté Kiel la semaine der
nière pour se procurer un repas substan-
tiel en Hollande. Il admet que la raison
pour laquelle il a quitté l'Allemagne est la
disette d'aliments. La bataille du Jutland a
révélé à l'Amirauté allemande certains dé-
fauts d'organisation et notamment le man
que de petites unités à marche rapide.
Jusqu'au mois (dernier les (chantiers de
Schichau et d'Elbing étaient occupés à la
construction d'une série de 30 torpilleurs et
de 38 destroyers d'un modèle nouveau. Les
torpilleurs jaugent 1.200 tonneaux ; ils sont
munis de 8 canons et capables de filer
30 nœuds, tandis que les destroyers peu-
vent atteindre une vitesse maximum de
38 nœuds. Chaque destroyer sera armé
de trois canons anti-aériens. Ces 68 navires
seront prêts dans les premiers jours du
printemps. On a achevé à Kiel la construc-
tion de trois croiseurs armés d'un type
nouveau. Les ingénieurs, ont trouvé que
jusqu'ici les croiseurs allemands offraient
une cible trop facile, et leur surface a été
réduite. A Kiel on construit également un
grand nombre de bateaux électriques qui,
peuvent être dirigés de la côte. Ils sont
spécialement destinés à la défense de la
côté des Flandres. Enfin Wilhelmshafen
travaille à la construction de cinq petits
navires de 7.500 tonnes, filant 25 nœuds, et
d'environ 150 sous-marins. Dans ses pro-
jets d'offensive l'Amirauté est soutenue par
le Kaiser et le prince Henry qui aiment à
s'imaginer qu'une nouvelle bataille leur
apportera un triomphe. Tous les survivants
du Jutland considèrent la possibilité d'une
nouvelle attaque comme un cauchemar. De
sérieuses révoltes ont eu lieu dans la flotte,
principalement parmi les pêcheurs de mi-
nes dont le travail est le plus dur de toute
la marine. - Daily Express, 25 1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Russie. — L'ANNULATION DE LA DETTE. -
On aurait pu croire que cette mesure qui
atteint si rudement nos ennemis aurait été
accueillie avec joie en Allemagne, Or c'est
le contraire qui se manifeste. Le directeur
d'une grande banque allemande dédalra
dernièrement, à une assemblée générale,
que la Russie ne devait pas écarter une
dette qu'elle pouvait parfaitement suppor-
ter ; de Vienne se font entendre des aver-
tissements qui exhortent la Russie à ne
pas ruiner son crédit et un journal alle-
mand fort important se fait télégraphier
par un correspondant scandinave que cette
annulation de la dette russe parait « très
douteuse ». — Ces tentatives pour détour-
ner la Russie de son projet sont-elles dans
l'intérêt de l'Allemagne ? On peut répondre
que non. Premièrement cette suppression
de la dette russe donnerait à la Russie plus
de ressources pour faire des achats, pour
importer particulièrement du matériel de
chemins de fer, des machines agricoles et
auties, ainsi que des engrais, etc. Deuxiè-
mement cette faculté de faire des achats
serait particulièrement profitable à l'Alle-
magne dont l'industrie connaît les besoins
de la Russie et peut les satisfaire en tout
point. L'Allemagne ferait des prêts à la
Russie qui répondrait pair des commandes.
Troisièmement, l'Allemagne a le droit d'a-
gir à l'égard de la Russie comme un vain-
queur à l'égard du vaincu. Elle peut donc
résoudre la question des valeurs russes
qui sont entre les mains des Allemands ;
elle peut exiger aux négociations que l'Etat
russe garantisse ces valeurs en même
temps qu'il se libère des prétentions d'au-
tres puissances. — Deutsche Tageszeilung,
20.1. i
RAVITAILLEMENT
L'Italie et les Alliés. — La question éco-
nomique — c'est-à-dire ..e grave, l'urgent
problème. du ravitaillement de l'Italie —
entre pour une très large part dans les
motifs qui ont rendu nécessaire le voyage
de M. Orlando chez nos alliés. Nous som-
mes arrivés au moment où ce problème —
qui n'admet pas de retards ni de moyens
termes - constitue le problème même de
la guerre et de la résistance de l'Italie. Les
Alliés le savent parfaitement, et non seu-
lement leurs gouvernements mais l'opi-
nion publique elle-même ainsi que le prou-
ve ce passage d'un article d'un grand jour-
nal anglais : « La clef de voûte de la
situation italienne est dans la question des
vivres et du charbon ». M. Orlando n'aura
donc pas des révélations nouvelles à faire
aux Alliés : il n'aura qu'à pousser jusqu'à
sa complète solution un problème dont les
données sont bien connues. L'Italie a rem-
pli et remplit fidèlement, jusqu'à l'extrême
limite de ses moyens, les engagements
pris envers l'Alliance. Mais on ne peut
demander l'impossible à personne. La W-
sistance la, plus héroïque, la combativité
la plus décidée sont forcément destinées à
s'affaiblir et à diminuer à mesure que le
combattant manque de ressources. Aujour-
d'hui il faut que M. Orlando expose d'une
manière ferme aux Alliés celte situation
et ce danger, afin que la nation italienne
soit mise à même de tenir bon jusqu'à la
fin, comme elle en a la volonté. — Tribuna,
23.1.
ACCORDS ECONOMIQUES
Angleterre et Suède. — UNE CONVENTION
MARITIME. — Il ne peut y avoir de doute sur
ce point que de gouvernement suédois qui,
*
(t"IiI. 1 b
l\., , II)
Rr DES
1 lIl!)S
£Tf\Ar\GÈRES
'I
V
1 N° 699
Paris, 29 janvier 1918.
1 flletin Quotidien de Presse Etrangère
ONFIDENTIEL
110.-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
1Unos MILITAIHE8
---
bfUiU ÉTIONS
Les bruits d'offensive allemande. -
kQt bruit OffeilsiVe allemande. sui-
fcat^ie> exécutent
VÂ ?\ii ®s. frontales SUr le secteur en
i s'il Succès ^alais, après lies
è; es Succès du début, ils seront
f' lIoÙ8 Irlodifient. au contraire, leur
llt .tan sero'r. heureux d'apprendre
'r0n^a's ont rî50u^ des seoondes
'«t h.8'C!s 'igne« H diéfense- Le front
"'U sa
'i>k^ & sain? 1 +S6t Se front
1\\lel..COUPsPd U de saillants et se prête peu
IJ Ues Paine sUrprise. Il y a cependant
(n oné8 t délicats et nous ne serions
Î^NésSl les Allemands tentaient
Pt nh,.
an(^s tentaient
sur SUlppes-Sainte-Menehould
^Per la ïif I1 ute-Menel)ould
«up 1 i ligne C,hâlorls-N7er,diiri
di ligne Châlons-Verdun
S N irr P°8sible pas P, Us qu'un coup
j^l" de S()r. d-Nord-C)uest pai-tant
!"fw de Si iri ôî^0 'd'Ouest partant
re ~, &lflt-Mlillel. A notre aVIs, ce
SD^'TS DI^^E en 1914, les points in-
- Si les Alle-
HC\C0r>t ?n Sé leurs r ^rCef «jlleurs, c'est
S. Oes Objectifs politiques
sse mouvoir sur
P^A'ire^p3i ienfd'aillé,,Isse mouvoir sur
de, fer d'^à existants.
£ \i,c« Sl3Pposer que Hrndenburg
BW S c^f ^cUque clssique des inu-
il, '- Quoi rï, Ul1
pS lela qti,il en soit- il est
Pr«tlenne. On ne
sCn 1 sur allemalr.d' s'abattra sur
'A que'' le front français. Nous
,I: ponn cette seconde hypo-
Ml °tre O'llvernernp.
elnernent a étudié la pos-
Drètc, r à T' n étudié la pos-
j,q -alliés a. le secours
) l' cirèn ^flanceQJ« !-0ur-ont exiger. Il
l^terv? ncessalre que, cet hIver
vÀ'!!e sîîPS' il que- cet hiver
VK r?1■? entre les deux
s /!-a'e élasticité dalf.s le dépla-
r"z e ,
i\.it de b es. Nous croyons même
d e d e bo nne Politique de conser-
", Pr e les r; les qui sont sur notre
ie cte rsAPlacr ur le front fran-
Vfyq!8 pQc[Tlté a lennes. Ce serait
du 11^' le Henouvelle-
aUy d'alliann le ilenoiivelle-
1^ (PM , ntatliv2 S et. llne réponse
tves de division de
ïtfHai■ 4^Na"z^ne, Jn 41
.'I,l[¡e Ze
des armées, 23.1.--
il trav doit pas nous trom-
ri ne fteaVaiUe a?
11,s, 1, l'te QésVallle avec la Plus grande
3lltriohi Si de nouvelles
lite
S (î0ht®°-roi1^nes' arrivées du
~-roumain Nern n, ont remplacé quel-
lit ont allérn ands Passés en se-
Parti, PoIlr Passés en se-
il'mv^ï6 °U ^rtis ? nn ur le front f^nco-
V n cSes ou le front franco-
'.VdîeI(ÏUe!neinent S avons devanl
, aUlune dimi-
\W Ntft ^nt Priser, niers • récemment
'Iill t et que ,,tt "que se renouvel-
Slera très probable
^FÎAO'Ie WGiINtO t en France et en
- arinei) Secoh, 24.1.
Guerre navale. — LA FLOTTE ALLEMANDE
prépare une offènsive importante contre la
flotte britannique, mais les autorités ne
pensent pas être en mesure de l'entrepren-
dre avant l'automne 1918. Telle est la décla-
ration faite par un officier du génie de !a
marine qui a déserté Kiel la semaine der
nière pour se procurer un repas substan-
tiel en Hollande. Il admet que la raison
pour laquelle il a quitté l'Allemagne est la
disette d'aliments. La bataille du Jutland a
révélé à l'Amirauté allemande certains dé-
fauts d'organisation et notamment le man
que de petites unités à marche rapide.
Jusqu'au mois (dernier les (chantiers de
Schichau et d'Elbing étaient occupés à la
construction d'une série de 30 torpilleurs et
de 38 destroyers d'un modèle nouveau. Les
torpilleurs jaugent 1.200 tonneaux ; ils sont
munis de 8 canons et capables de filer
30 nœuds, tandis que les destroyers peu-
vent atteindre une vitesse maximum de
38 nœuds. Chaque destroyer sera armé
de trois canons anti-aériens. Ces 68 navires
seront prêts dans les premiers jours du
printemps. On a achevé à Kiel la construc-
tion de trois croiseurs armés d'un type
nouveau. Les ingénieurs, ont trouvé que
jusqu'ici les croiseurs allemands offraient
une cible trop facile, et leur surface a été
réduite. A Kiel on construit également un
grand nombre de bateaux électriques qui,
peuvent être dirigés de la côte. Ils sont
spécialement destinés à la défense de la
côté des Flandres. Enfin Wilhelmshafen
travaille à la construction de cinq petits
navires de 7.500 tonnes, filant 25 nœuds, et
d'environ 150 sous-marins. Dans ses pro-
jets d'offensive l'Amirauté est soutenue par
le Kaiser et le prince Henry qui aiment à
s'imaginer qu'une nouvelle bataille leur
apportera un triomphe. Tous les survivants
du Jutland considèrent la possibilité d'une
nouvelle attaque comme un cauchemar. De
sérieuses révoltes ont eu lieu dans la flotte,
principalement parmi les pêcheurs de mi-
nes dont le travail est le plus dur de toute
la marine. - Daily Express, 25 1.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
FINANCES
Russie. — L'ANNULATION DE LA DETTE. -
On aurait pu croire que cette mesure qui
atteint si rudement nos ennemis aurait été
accueillie avec joie en Allemagne, Or c'est
le contraire qui se manifeste. Le directeur
d'une grande banque allemande dédalra
dernièrement, à une assemblée générale,
que la Russie ne devait pas écarter une
dette qu'elle pouvait parfaitement suppor-
ter ; de Vienne se font entendre des aver-
tissements qui exhortent la Russie à ne
pas ruiner son crédit et un journal alle-
mand fort important se fait télégraphier
par un correspondant scandinave que cette
annulation de la dette russe parait « très
douteuse ». — Ces tentatives pour détour-
ner la Russie de son projet sont-elles dans
l'intérêt de l'Allemagne ? On peut répondre
que non. Premièrement cette suppression
de la dette russe donnerait à la Russie plus
de ressources pour faire des achats, pour
importer particulièrement du matériel de
chemins de fer, des machines agricoles et
auties, ainsi que des engrais, etc. Deuxiè-
mement cette faculté de faire des achats
serait particulièrement profitable à l'Alle-
magne dont l'industrie connaît les besoins
de la Russie et peut les satisfaire en tout
point. L'Allemagne ferait des prêts à la
Russie qui répondrait pair des commandes.
Troisièmement, l'Allemagne a le droit d'a-
gir à l'égard de la Russie comme un vain-
queur à l'égard du vaincu. Elle peut donc
résoudre la question des valeurs russes
qui sont entre les mains des Allemands ;
elle peut exiger aux négociations que l'Etat
russe garantisse ces valeurs en même
temps qu'il se libère des prétentions d'au-
tres puissances. — Deutsche Tageszeilung,
20.1. i
RAVITAILLEMENT
L'Italie et les Alliés. — La question éco-
nomique — c'est-à-dire ..e grave, l'urgent
problème. du ravitaillement de l'Italie —
entre pour une très large part dans les
motifs qui ont rendu nécessaire le voyage
de M. Orlando chez nos alliés. Nous som-
mes arrivés au moment où ce problème —
qui n'admet pas de retards ni de moyens
termes - constitue le problème même de
la guerre et de la résistance de l'Italie. Les
Alliés le savent parfaitement, et non seu-
lement leurs gouvernements mais l'opi-
nion publique elle-même ainsi que le prou-
ve ce passage d'un article d'un grand jour-
nal anglais : « La clef de voûte de la
situation italienne est dans la question des
vivres et du charbon ». M. Orlando n'aura
donc pas des révélations nouvelles à faire
aux Alliés : il n'aura qu'à pousser jusqu'à
sa complète solution un problème dont les
données sont bien connues. L'Italie a rem-
pli et remplit fidèlement, jusqu'à l'extrême
limite de ses moyens, les engagements
pris envers l'Alliance. Mais on ne peut
demander l'impossible à personne. La W-
sistance la, plus héroïque, la combativité
la plus décidée sont forcément destinées à
s'affaiblir et à diminuer à mesure que le
combattant manque de ressources. Aujour-
d'hui il faut que M. Orlando expose d'une
manière ferme aux Alliés celte situation
et ce danger, afin que la nation italienne
soit mise à même de tenir bon jusqu'à la
fin, comme elle en a la volonté. — Tribuna,
23.1.
ACCORDS ECONOMIQUES
Angleterre et Suède. — UNE CONVENTION
MARITIME. — Il ne peut y avoir de doute sur
ce point que de gouvernement suédois qui,
*
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Ibn Rušd Muḥammad ibn Aḥmad Abū al Walīd Ibn Rušd Muḥammad ibn Aḥmad Abū al Walīd /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Ibn Rušd Muḥammad ibn Aḥmad Abū al Walīd" or dc.contributor adj "Ibn Rušd Muḥammad ibn Aḥmad Abū al Walīd")
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/10
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6338393x/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6338393x/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6338393x/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6338393x/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6338393x
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6338393x
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6338393x/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest