Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1918-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 janvier 1918 01 janvier 1918
Description : 1918/01/01 (T8,N671). 1918/01/01 (T8,N671).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6338365m
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 671
Paris, 1er janvier 1918.
~i Il Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Les Franco-Anglais en Italie. - OPINION
ALLEMANDE : Sur la Haute Plave, le 23.12 :
Après le désastre de l'armée italienne sur
l'Isonzo, les Anglais et les Français ont
promis d'aider tout de suite leurs alliés-
Cette aide n'est pas intervenue assez vite
pour sauver la ligne du Taciliameiito, et
pour arrêter les inquiétants progrès des
Puissances centrales dans les Alpes entre
l'Adige el la Piave. Jusqu'à ce jour, s, l'on
fait abstraction de l'appui prêté aux Ita-
liens par quelques batteries, ni les Anglais
ni les Français n'ont été engagés dans les
batailles de la Haute Italie. Les Anglais,
peu entraînés à la guerre de montagne,
tiennent les régions les plus busses. Il est
vraisemblable que les Français et les An-
glais fournissent les troupes du service de
police, en arrière du front italien. Pour des
raisons faciles à comprendre, la presse
exagère le chiffre des troupes alliées mises
à la disposition de l'Italie. Sur l'Isonzo et
le Taglamento, deux armées italiennes ont
subi des pertes il frè<* fr ■ el\es- Une tr°i-
sième armée ce Hn duc d'Aoste, a moins
souffert. Elle a pu être entièremet retirée
du front. Elle se trouve maintenant sur la
Plave, sur le cours moyen et supérieur de
cette rivière et elle supérieur de
nes où des tronnpQ ?6nd lagu-
nes où des troupes de marine italiennes
sont en liaison avec son aile droite. La
deuxième armée, ii are' a été com-
plètement désorganisée par sa défaite.
Quatorze de ses brigades ne sont pns reve-
nues, ou sont revenues décimées. Quelques-
unes ont été réorhanisées; on signale leur
présence sur a ^n,r nous dira si
ces troupes, après la terrible défaite qu'el-
les ont subie seront encore capables de se
battre ou si elles ne constitueront pas un
danger pour ]'e vcel ! en te °d ilrinr ®t trou-
pes italiennes qui se battent acti-ielleme-nt
dans les Alges. - (Leonbard Adell) Berliner
Tageblatt, 25.12.
Les bruits d'offensive ,. allemande. -
PRESSE ITALIENNE : Il ne faut pas s'émou-
voir des fti:ndaronnad-es orales du kaiser :
mais il faut en tenir compte. Son discours,
stir le front de Verdun, est un symptôme.
Annonce-t-il vraiment une grande offen-
sive coiritre le front français ou est-ce u:n.e
manœvre destinée à distraire l'attention
du front italien ofi se renouvellerait une
offensive formidable? D'un côté ou de l'au-
tre, nous croyons que l'Allema.9ne peut
tenter ce nouveau coup. Elle a assez de
moyens mécaniques et, en un certain sens,
militaires connus D'après l'avis d'écrivains
conclue avec la Russie de Léninie, recueils
lir sur le front oriental de six cent mitfe
à huit Qu^ell? nnp hommes: rnetLonsun
million. Quelle que soit la diminution de
valeur militaire que leur a fait subir la
longue stagnation du front oriental et
leur contact de fraternisation avec les
Busses, on peut toujours tirer d'une telle
masse une centaine, et plus, de régiments
solides, constituant une force d'attaque ou
de réserve qui menace de rompre l'équi-
libre. Dans l'attente du concours améri-
cain, il faut que la Triplice — Italie, Fran-
ce, Angleterre — aie d'urgence de nouvel-
les armées. Un grand effort en ce sens ne
peut être demandé à la France : il doit
donc être soutenu par l'Angleterre qui
peut compter sur ses Dominions et colo-
nies et par l'Italie qui, entrée en guerre
dix mois plus tard et n'ayant subi la
guerre de masses qu'un an après la décla-
ration, c'est-à-dire à l'époque dè la pre-
mière offensive autrichienne dans le Tren-
tin, a encore de vastes ressources en hom-
mes. Pour tenir tête aux nouveaux coups
de l'Allemagne et de l'Autriche, il faut que
Angleterre, France et Italie préparent
dans le plus bref délai possible deux mil-
lions au moins de nouveaux soldats. La
conscience de cette nécessité se manifeste
déjà dans les discours de LJoyd George.
Le gouvernement italien doit être aussi
dans le même ordre d'idées et le décret
qui révoque les exemptions pour sept des
classes les plus jeunes le démontre. — Il
est évident, d'autre part, que le nouvel
effort militaire allemand sera précédé,
soutenu et suivi par des manœuvres dé-
faitistes à l'intérieur de la France et en
Italie. Il est heureux, à ce point de vue,
que M. Clemenceau gouverne la France et
que M. Orlando, abandonnant la manière
« douce ». se prépare à pratiquer la poli-
tique de l'énergie et de la discipline pour
tous. — (Mussolini) Popolo d'Italia, 28.12.
ORGANISATION
L'unité de commandement. — OPINION
ANGLAISE : M. Lloyd George fut bien inspiré
lorsqu il déclara publiquement que, joints
aux Français, nous possédons une sensible
supériorité numérique sur l'ennemi, malgré
les envois de troupes en Ita ie et le trans-
fert de l'est à l'ouest de divisions alleman-
des et peut-être autrichiennes. Ce qui im-
plique qu'avant ces conditions nouvelles et
désavantageuses, notre supériorité devait
être tout à fait écrasante, ainsi que je fa1
suggéré bien des fois. Pourquoi cette supé-
riorité n'a-t-elle pas été utilisée dans le but
dassurer une décision rapide et victo-
rieuse ? La réponse à cette question se
trouve dans le discours si critiqué que le
Président du Conseil a prononcé à Paris. Il
faut en rechercher la cause dans le manque
d'unité du commandement plutôt que dans
les erreurs commises par les différents com-
mandements, et aussi dans le souci excessif
de garder des réserves ; nous en avons un
exemple, entre autres, dans le nombre in-
justifié des troupes que le spectre de l'inva-
sion immobilise dans notre pays.— Outlook,
22.12. -
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
L'énergie électrique en Angleterre. — Le
sous-comité de conservation du charbon
propose d'employer pour toutes les indus-
tries la force motrice électrique ; cette for-
ce électrique serait fournie par de grandes
« stations à haute puissance », au nom-
bre limité de 16 pour tout le pays ; et tou-
tes les autres stations, de moindre puis-
sance seraient supprimées ou combinées
ensemble. Les moteurs générateurs se-
raient de 20.000 HP, et dans les districts
industriels importants, de 50.000 HP. Le but
principal du projet est d'économiser nos
approvisionnements en charbon. En éta-
blissant un programme national d'électrifi-
cation on peut économiser 55 millions de
tonnes de charbon sur les 80 millions de
tonnes qui sont employées dans le Royau-
me-Uni pour la production d'énergie. Et
cette économie ajoutée à celle que l'on réa-
liserait sur les souis-produits actuellement
perdus par l'emploi du charbon dans des
grilles ouvertes et dans des foyers de
chaudière, nous ferait réaliser une écono-
mie nationale de £ 100 millions. L'accrois-
sement de l'emploi de l'énergie électrique
est d'une importance considérable pour la
prospérité future du pays. Le trop grand
nombre des petites entreprises électri-
ques a constitué un obstacle à l'utilisa-
tion intensive de la force électrique.
Actuellement, la fourniture de l'électri-
cité en Grande-Bretagne est divisée en-
tre 600 compagnies et entreprises munici-
pales. Les seize grandes stations électri-
ques seront toutes soumises au contrôle
d'un Bureau national de commissaires à
l'électricité. Les fabriques actuellement exis-
tantes seront cédées, à des conditions équi-
tables aux nouvelles entreprises. Le Comité
est prêt à favoriser l'initiative privée. —
Manchester Guardian, 26.12.
FINANCES
Angleterre : LA « CONSCRIPTION DU CAPITAL »
[Cf. Bull. n° 668, p. 2, col. 1]. — Sous le
titre « La poule aux œufs d'or » : Le dis-
cours de M. Bunar Law sur la conscription
du capital n'a pas une signification très
claire. Les souscripteurs aux Emprunts de
guerre peuvent croire que le gouvernement
a l'intention de confisquer une partie de
l'emprunt après la guerre. Nous ne pensons
pas un seul instant que le gouvernement ait
une telle idée, mais il est très regrettable
que M. Bonar Law ait donné prise à un tel
soupçon. Probablement, M. Bonar Law pen-
sait à un projet suivant lequel ceux qui
paient l'income-tax auraient le choix de
payer leur quote part en un ou deux ver-
sements de capital. M. Bonar Law veut
mettre toute la charge sur « le capital qui
existe en ce moment ». S'il avait cru en ses
(E.-M. A., 2e Ban)
ET DES
AFFAIRES ÉTRANGÈRES
N° 671
Paris, 1er janvier 1918.
~i Il Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Les Franco-Anglais en Italie. - OPINION
ALLEMANDE : Sur la Haute Plave, le 23.12 :
Après le désastre de l'armée italienne sur
l'Isonzo, les Anglais et les Français ont
promis d'aider tout de suite leurs alliés-
Cette aide n'est pas intervenue assez vite
pour sauver la ligne du Taciliameiito, et
pour arrêter les inquiétants progrès des
Puissances centrales dans les Alpes entre
l'Adige el la Piave. Jusqu'à ce jour, s, l'on
fait abstraction de l'appui prêté aux Ita-
liens par quelques batteries, ni les Anglais
ni les Français n'ont été engagés dans les
batailles de la Haute Italie. Les Anglais,
peu entraînés à la guerre de montagne,
tiennent les régions les plus busses. Il est
vraisemblable que les Français et les An-
glais fournissent les troupes du service de
police, en arrière du front italien. Pour des
raisons faciles à comprendre, la presse
exagère le chiffre des troupes alliées mises
à la disposition de l'Italie. Sur l'Isonzo et
le Taglamento, deux armées italiennes ont
subi des pertes il frè<* fr ■ el\es- Une tr°i-
sième armée ce Hn duc d'Aoste, a moins
souffert. Elle a pu être entièremet retirée
du front. Elle se trouve maintenant sur la
Plave, sur le cours moyen et supérieur de
cette rivière et elle supérieur de
nes où des tronnpQ ?6nd lagu-
nes où des troupes de marine italiennes
sont en liaison avec son aile droite. La
deuxième armée, ii are' a été com-
plètement désorganisée par sa défaite.
Quatorze de ses brigades ne sont pns reve-
nues, ou sont revenues décimées. Quelques-
unes ont été réorhanisées; on signale leur
présence sur a ^n,r nous dira si
ces troupes, après la terrible défaite qu'el-
les ont subie seront encore capables de se
battre ou si elles ne constitueront pas un
danger pour ]'e vcel ! en te °d ilrinr ®t trou-
pes italiennes qui se battent acti-ielleme-nt
dans les Alges. - (Leonbard Adell) Berliner
Tageblatt, 25.12.
Les bruits d'offensive ,. allemande. -
PRESSE ITALIENNE : Il ne faut pas s'émou-
voir des fti:ndaronnad-es orales du kaiser :
mais il faut en tenir compte. Son discours,
stir le front de Verdun, est un symptôme.
Annonce-t-il vraiment une grande offen-
sive coiritre le front français ou est-ce u:n.e
manœvre destinée à distraire l'attention
du front italien ofi se renouvellerait une
offensive formidable? D'un côté ou de l'au-
tre, nous croyons que l'Allema.9ne peut
tenter ce nouveau coup. Elle a assez de
moyens mécaniques et, en un certain sens,
militaires connus D'après l'avis d'écrivains
conclue avec la Russie de Léninie, recueils
lir sur le front oriental de six cent mitfe
à huit Qu^ell? nnp hommes: rnetLonsun
million. Quelle que soit la diminution de
valeur militaire que leur a fait subir la
longue stagnation du front oriental et
leur contact de fraternisation avec les
Busses, on peut toujours tirer d'une telle
masse une centaine, et plus, de régiments
solides, constituant une force d'attaque ou
de réserve qui menace de rompre l'équi-
libre. Dans l'attente du concours améri-
cain, il faut que la Triplice — Italie, Fran-
ce, Angleterre — aie d'urgence de nouvel-
les armées. Un grand effort en ce sens ne
peut être demandé à la France : il doit
donc être soutenu par l'Angleterre qui
peut compter sur ses Dominions et colo-
nies et par l'Italie qui, entrée en guerre
dix mois plus tard et n'ayant subi la
guerre de masses qu'un an après la décla-
ration, c'est-à-dire à l'époque dè la pre-
mière offensive autrichienne dans le Tren-
tin, a encore de vastes ressources en hom-
mes. Pour tenir tête aux nouveaux coups
de l'Allemagne et de l'Autriche, il faut que
Angleterre, France et Italie préparent
dans le plus bref délai possible deux mil-
lions au moins de nouveaux soldats. La
conscience de cette nécessité se manifeste
déjà dans les discours de LJoyd George.
Le gouvernement italien doit être aussi
dans le même ordre d'idées et le décret
qui révoque les exemptions pour sept des
classes les plus jeunes le démontre. — Il
est évident, d'autre part, que le nouvel
effort militaire allemand sera précédé,
soutenu et suivi par des manœuvres dé-
faitistes à l'intérieur de la France et en
Italie. Il est heureux, à ce point de vue,
que M. Clemenceau gouverne la France et
que M. Orlando, abandonnant la manière
« douce ». se prépare à pratiquer la poli-
tique de l'énergie et de la discipline pour
tous. — (Mussolini) Popolo d'Italia, 28.12.
ORGANISATION
L'unité de commandement. — OPINION
ANGLAISE : M. Lloyd George fut bien inspiré
lorsqu il déclara publiquement que, joints
aux Français, nous possédons une sensible
supériorité numérique sur l'ennemi, malgré
les envois de troupes en Ita ie et le trans-
fert de l'est à l'ouest de divisions alleman-
des et peut-être autrichiennes. Ce qui im-
plique qu'avant ces conditions nouvelles et
désavantageuses, notre supériorité devait
être tout à fait écrasante, ainsi que je fa1
suggéré bien des fois. Pourquoi cette supé-
riorité n'a-t-elle pas été utilisée dans le but
dassurer une décision rapide et victo-
rieuse ? La réponse à cette question se
trouve dans le discours si critiqué que le
Président du Conseil a prononcé à Paris. Il
faut en rechercher la cause dans le manque
d'unité du commandement plutôt que dans
les erreurs commises par les différents com-
mandements, et aussi dans le souci excessif
de garder des réserves ; nous en avons un
exemple, entre autres, dans le nombre in-
justifié des troupes que le spectre de l'inva-
sion immobilise dans notre pays.— Outlook,
22.12. -
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
PRODUCTION
L'énergie électrique en Angleterre. — Le
sous-comité de conservation du charbon
propose d'employer pour toutes les indus-
tries la force motrice électrique ; cette for-
ce électrique serait fournie par de grandes
« stations à haute puissance », au nom-
bre limité de 16 pour tout le pays ; et tou-
tes les autres stations, de moindre puis-
sance seraient supprimées ou combinées
ensemble. Les moteurs générateurs se-
raient de 20.000 HP, et dans les districts
industriels importants, de 50.000 HP. Le but
principal du projet est d'économiser nos
approvisionnements en charbon. En éta-
blissant un programme national d'électrifi-
cation on peut économiser 55 millions de
tonnes de charbon sur les 80 millions de
tonnes qui sont employées dans le Royau-
me-Uni pour la production d'énergie. Et
cette économie ajoutée à celle que l'on réa-
liserait sur les souis-produits actuellement
perdus par l'emploi du charbon dans des
grilles ouvertes et dans des foyers de
chaudière, nous ferait réaliser une écono-
mie nationale de £ 100 millions. L'accrois-
sement de l'emploi de l'énergie électrique
est d'une importance considérable pour la
prospérité future du pays. Le trop grand
nombre des petites entreprises électri-
ques a constitué un obstacle à l'utilisa-
tion intensive de la force électrique.
Actuellement, la fourniture de l'électri-
cité en Grande-Bretagne est divisée en-
tre 600 compagnies et entreprises munici-
pales. Les seize grandes stations électri-
ques seront toutes soumises au contrôle
d'un Bureau national de commissaires à
l'électricité. Les fabriques actuellement exis-
tantes seront cédées, à des conditions équi-
tables aux nouvelles entreprises. Le Comité
est prêt à favoriser l'initiative privée. —
Manchester Guardian, 26.12.
FINANCES
Angleterre : LA « CONSCRIPTION DU CAPITAL »
[Cf. Bull. n° 668, p. 2, col. 1]. — Sous le
titre « La poule aux œufs d'or » : Le dis-
cours de M. Bunar Law sur la conscription
du capital n'a pas une signification très
claire. Les souscripteurs aux Emprunts de
guerre peuvent croire que le gouvernement
a l'intention de confisquer une partie de
l'emprunt après la guerre. Nous ne pensons
pas un seul instant que le gouvernement ait
une telle idée, mais il est très regrettable
que M. Bonar Law ait donné prise à un tel
soupçon. Probablement, M. Bonar Law pen-
sait à un projet suivant lequel ceux qui
paient l'income-tax auraient le choix de
payer leur quote part en un ou deux ver-
sements de capital. M. Bonar Law veut
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