Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 08 décembre 1917 08 décembre 1917
Description : 1917/12/08 (T7,N647). 1917/12/08 (T7,N647).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438240p
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 647
DE LA GUERRE
du» 2- Ilau)
Er 2* Bau)
-
----
Paris, 8 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
.SiW OPERATIONS
illdon générale: PRESSE ALLEMANDE. —
ï^enbUfggMt une « volonté » dans le
sens le plus complet de ce mot. Toutes ses
?•fJinal i tendues de ce mot- Toutes ses
facultés sont tendues vers un but unique,
ijdapter stlr d'atteindre. De plus, il sait
Sclll S SA ta M*1; (îue aux circonstances. Par
son système de défense mobile, il réalise
(Je ir^eUses aGOTiOmies d'effectifs, il dispose
ti.„
- - - - - -
-'QI' en 1':0 lllanœuvières et il les fait en-
«J en liffnp qUand il juge l'heure propice,
h AffaibliLr- hS autres points du front. Il
C> orté
ann 1 grâce à cette mé-
ÎWe'* trois ^iirw^ stratégiques à Sloczow-
:O\J.\1ernè _Ihga, en Italie. La liberté de ses
4 e, d'<1ut est le gage de ses succès ; com-
p ri r part, la guerre sous-marine ne
1) eUt Irlan e son mordant., une décision ne
peut manquer d'intervenir enfin. - Les évé-
de Cette 6 nous donnent un exemple
n^. fucnLit^Astratégique de Hindenburg,
seri s ^méri/.Q-V eilts- L'afflux des ré-
la t"" Perte*Tu?S, en iyi8 devait compen-
la intente et Ira défection de
pp tre offensive en Italie a porté
de 1 elle rleux à l'armée italienne. De
de 1 EnteIl entamé les réserves d'hommes
o Ildrnente, Pour 1918- Notre haut com-
rfi.ra.tions. a conservé l'initiative des
Posln Où uriB les a déclenchées dans une
® dan« , guerre de mouvement était
ma,~ible , dan1 la région la moins praticable
~u~s nr. -
^tp Plus nrlHoe pour remporter de très
d éliait Une manœuvre de ce
NotrpaS Possible à l'Ouest en ce
lie !.{')ut -- cumrnanGement y a sus-
qUeSt Pétg e es les opérations. Si l'heure
que l}ous anc.orre venue d'expliquer le plan
~s ava
Nu* e du mOlIltS quels résultats nous
Sort s*urai J* Les pertes de Cadorna-
r J9~ an/let être compensées par les
I l9io améfirQ attendus au printemps
qu'il * Les a ugliS o-Français n'ont pas pu
1 ^HsPn ortej, pu
3t h rait fan ItalIe le groupe d'armées
Pour retremper » le
Cador-n ia-Dlaz- Notre guerre sous-
Nina a L Ouyé, une fois de plus, son effi-
SuV^ Laïhté de manœuvre de Hin-
vîs dan« Sf® opérations stratégiques,
id 1011 QulrfS l'ignorent. Ils subissent la
,qu'il leur impose. Notre front
mï^l les
er lse" IIs ne peuvent se
reniJÎ er aux faiblesses de leur
Q I'* tiOri 4 'ehoilii,r un généralissime.
Cie Gor choisd.r un généralissim.e.
dSeh Ceau- Ma?n bien les désirs de
de de toute son
.I)e récr liaton. Nous ne savons
v!^eo Préeic fi
Le 1 ia force militaire de la
to' QVec ligre , est toujours inter-
8 rece llau OUgue, pOUr maintenir intacte
Cependant, il a dû dé-
u ,a Chambre que, mal-
9 >a rt e f Taite aux Anglais, de sou-
lager le front français, il ne pouvait libé-
rer les hommes âgés de plus de 45 ans. —
Nos adversaires ont toujours pu faire en-
trer en ligne, de nouvelles masses d'hom-
mes et de matériel, mais jamais des idées
nouvelles ou de nouvelles possibilités stra-
tégiques. Cette faculté était réservée à
Hindenburg. Une fois encore la bataille
de Cambrai a prouvé l'incapacité de nos
ennemis. D'un côté, il y a la tactique la
plus habile et la plus souple, de l'autre la
routine et des méthodes, surannées, qui
jamais encore n'ont été couronnées par le
succès. — Post, 1.12.
— Quelle serait la situation militaire de
la Russie dans le cas où les négociations
actuelles n'aboutiraient pas à la signature
de la paix ? Les nouvelles qui nous vien-
nent de Russie sont rares, souvent contra-
dictoires. Quelques renseignements précis
nous permettent cependant de tirer des
conclusions. Un point semble acquis : les
trois plus vieilles classes, les hommes de
45 à 48 ans, vont être renvoyés dans leurs
foyers, s'ils ne le sont déjà. C'est une di-
minution d'effectifs de 600.000 hommes.
L'armée est plus affaiblie encore par le
nombre de plus en plus élevé des déser-
teurs. Ils appartiennent non seulement à
la classe paysanne, mais à toutes les clas-
ses sociales. La lassitude de la guerre est
générale. Il est facile de se faire une idée
de ce que peut être le recrutement institué
par Kerenski, réglementé par une foule de
décrets dont d'innombrables commissaires
devaient assurer l'exécution. Nous ne sa-
vons d'ailleurs pas si la loi avait reçu un
commencement d'exécution. Son applica-
tion sera rendue très difficile par les ten-
dances séparatistes de plusieurs Etats, en
Finlande, dans les provinces de la mer Bal-
tique, dans l'Ukraine, dans le Caucase et
même en Sibérie. Il faudra prélever aussi
sur le front les troupes chargées de main-
tenir l'ordre à l'intérieur, surtout dans les
grandes villes. Les parrtis opposés au gou-
vernement pourraient fomenter la guerre
civile. Il suffit de penser à Kalédine. En un
mot. l'armée russe n'aura plus jamais la
force offensive qu'elle a eue dans le passé,
qu'elle avait encore au mois de juin de
cette année. La Russie ne veut plus de la
guerre et elle parle de retirer ses troupes
du front roumain. Qu'adviendra-t-il du gé-
néral roumain Averescu ? L'histoire a de
ces ironies. En France les soldats russes,
qui s'étaient mutinés, ont été enfermés dans
des camps de concentration. Marseille les
avait reçus avec des acclamations frénéti-
ques. Nous verrons peut-être la Russie en
guerre avec l'Entente qui, dès maintenant,
la menace. — Sur les champs de bataille
actuels, la lutte est toujours aussi achar-
née. Elle semble se concentrer en quelques
points décisifs. Ailleurs il n'y a que des
attaques partielles, des démonstrations. A
Cambrai, les Anglais ont été délogés des
villages de Bourlon, Fontaine et des bois
voisins, qu'ils avaient momentanément oc-
cupés. Après un temps d'arrêt, le 29 l'in-
fanterie a recommencé ses attaques le 30
L'artillerie a tiré sans interruption Elle
fait une consommation énorme de muni-
tions surtout dans le secteur d'Ypres, au
Nord de Dixmude et dans la région mari-
time. Il est évident qu'elle se propose de
tenir en haleine tout le front allemand.
Tous les communiqués reconnaissent que
les attaques d'infanterie anglaises sont tou-
tes exécutées par des divisions fraîches.
C'est ce qui explique l'acharnement de la
lutte. Ces réserves anglaises finiront bien
par s'épuiser. Toute l'armée anglaise se
trouve en ce moment dans les Flandres et
en Artois. On s'en rend compte sur les
fronts de Macédoine et de Mésopotamie
Les Français eux aussi ont évacué les crê-
tes, près du lac d'Ochrida. A Laffaux ils
sont immobilisés comme ils l'ont été à Ver-
dun. Leurs attaques partielles, dans le
Sundgau, ont été brisées par notre résis-
tance ; ils ont reperdu le peu de terrain dont
ils avaient réussi à s'emparer au début. -
En Italie, l'aile droite de nos armées pro-
gresse lentement, mais sûrement, du cours
supérieur de l'Adige jusqu'à la Piave Nnna
ne saurions prévoir la marche des événe-
ments. Nous avons toute confiance dans
notre haut commandement. Avec lui ja-
mais la guerre ne s'arrête. Il trouve tou-
jours des méthodes nouvelles. Les Puissan-
ces de l'Ententel T songent sérieusement à
soutenir r l'Italie. Leur presse le crie bien
haut. Un coup d'œil sur la carte de l'Ita-
lie nous permet de constater les résultats
énormes que nous avons obtenus II
bien difficile à nos ennemis (l'y rien chnn-
er. - (von Ardenne) MagdebuTgisrhe
Devant Cambrai. — PRESSE ANGLAISE : La
bataille de Cambrai a, jusqu'à présent, pas-
sé par trois phases. Dans la première, nous
avons remporté ce qu'indiscutablement
nous pouvons considérer comme notre
meilleure victoire durant cette guerre. La
stratégie qui a consisté à transporter le
point dattaque des Flandres dans la ré
gion qui s'étend en arrière du champ de ba-
taille de la Somme fut évidemment une ex-
cellente conception et la tactique qui pré-
sida à l'attaque fut audacieuse autant
qu'originale. Le résultat fut que nous nous
avançâmes à moin!': do *
H_' V '-'uHf hllUUJelr:es (te
Cambrai, que nous nous ,emparâmes des
passages ^î de
tourner un large secteur de la ligne Hin-
denburg. , Dans la seconde phase de la ba-
taille, la lutte fut plus égale, comme on pou-
vait s'y attendre. Nour gagnâmes et perdî-
mes Fontaine et ne réusslmes pas à pro-
gresser sur l'Escaut. Rll-nt'>C!c",,, A- u--
res ; mais, d'autre part, nous emportâmes
et conservâmes en dépit de toutes les ten.
tatives désespérées faites par l'ennemi pour
le reprendre, le Bois de RL fnnemi pour
nant, la troisème phase de la bataille a
commencé, - et durant cette phase nous
avons été, à un moment, très sérieuse-
DE LA GUERRE
du» 2- Ilau)
Er 2* Bau)
-
----
Paris, 8 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. - Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
Estions MILITAIRES
.SiW OPERATIONS
illdon générale: PRESSE ALLEMANDE. —
ï^enbUfggMt une « volonté » dans le
sens le plus complet de ce mot. Toutes ses
?•fJinal i tendues de ce mot- Toutes ses
facultés sont tendues vers un but unique,
ijdapter stlr d'atteindre. De plus, il sait
Sclll S SA ta M*1; (îue aux circonstances. Par
son système de défense mobile, il réalise
(Je ir^eUses aGOTiOmies d'effectifs, il dispose
ti.„
- - - - - -
-'QI' en 1':0 lllanœuvières et il les fait en-
«J en liffnp qUand il juge l'heure propice,
h AffaibliLr- hS autres points du front. Il
C> orté
ann 1 grâce à cette mé-
ÎWe'* trois ^iirw^ stratégiques à Sloczow-
:O\J.\1ernè _Ihga, en Italie. La liberté de ses
4 e, d'<1ut est le gage de ses succès ; com-
p ri r part, la guerre sous-marine ne
1) eUt Irlan e son mordant., une décision ne
peut manquer d'intervenir enfin. - Les évé-
de Cette 6 nous donnent un exemple
n^. fucnLit^Astratégique de Hindenburg,
seri s ^méri/.Q-V eilts- L'afflux des ré-
la t"" Perte*Tu?S, en iyi8 devait compen-
la intente et Ira défection de
pp tre offensive en Italie a porté
de 1 elle rleux à l'armée italienne. De
de 1 EnteIl entamé les réserves d'hommes
o Ildrnente, Pour 1918- Notre haut com-
rfi.ra.tions. a conservé l'initiative des
Posln Où uriB les a déclenchées dans une
® dan« , guerre de mouvement était
ma,~ible , dan1 la région la moins praticable
~u~s nr. -
^tp Plus nrlHoe pour remporter de très
d éliait Une manœuvre de ce
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lie !.{')ut -- cumrnanGement y a sus-
qUeSt Pétg e es les opérations. Si l'heure
que l}ous anc.orre venue d'expliquer le plan
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r J9~ an/let être compensées par les
I l9io améfirQ attendus au printemps
qu'il * Les a ugliS o-Français n'ont pas pu
1 ^HsPn ortej, pu
3t h rait fan ItalIe le groupe d'armées
Pour retremper » le
Cador-n ia-Dlaz- Notre guerre sous-
Nina a L Ouyé, une fois de plus, son effi-
SuV^ Laïhté de manœuvre de Hin-
vîs dan« Sf® opérations stratégiques,
id 1011 QulrfS l'ignorent. Ils subissent la
,qu'il leur impose. Notre front
mï^l les
er lse" IIs ne peuvent se
reniJÎ er aux faiblesses de leur
Q I'* tiOri 4 'ehoilii,r un généralissime.
Cie Gor choisd.r un généralissim.e.
dSeh Ceau- Ma?n bien les désirs de
de de toute son
.I)e récr liaton. Nous ne savons
v!^eo Préeic fi
Le 1 ia force militaire de la
to' QVec ligre , est toujours inter-
8 rece llau OUgue, pOUr maintenir intacte
Cependant, il a dû dé-
u ,a Chambre que, mal-
9 >a rt e f Taite aux Anglais, de sou-
lager le front français, il ne pouvait libé-
rer les hommes âgés de plus de 45 ans. —
Nos adversaires ont toujours pu faire en-
trer en ligne, de nouvelles masses d'hom-
mes et de matériel, mais jamais des idées
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tégiques. Cette faculté était réservée à
Hindenburg. Une fois encore la bataille
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ennemis. D'un côté, il y a la tactique la
plus habile et la plus souple, de l'autre la
routine et des méthodes, surannées, qui
jamais encore n'ont été couronnées par le
succès. — Post, 1.12.
— Quelle serait la situation militaire de
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actuelles n'aboutiraient pas à la signature
de la paix ? Les nouvelles qui nous vien-
nent de Russie sont rares, souvent contra-
dictoires. Quelques renseignements précis
nous permettent cependant de tirer des
conclusions. Un point semble acquis : les
trois plus vieilles classes, les hommes de
45 à 48 ans, vont être renvoyés dans leurs
foyers, s'ils ne le sont déjà. C'est une di-
minution d'effectifs de 600.000 hommes.
L'armée est plus affaiblie encore par le
nombre de plus en plus élevé des déser-
teurs. Ils appartiennent non seulement à
la classe paysanne, mais à toutes les clas-
ses sociales. La lassitude de la guerre est
générale. Il est facile de se faire une idée
de ce que peut être le recrutement institué
par Kerenski, réglementé par une foule de
décrets dont d'innombrables commissaires
devaient assurer l'exécution. Nous ne sa-
vons d'ailleurs pas si la loi avait reçu un
commencement d'exécution. Son applica-
tion sera rendue très difficile par les ten-
dances séparatistes de plusieurs Etats, en
Finlande, dans les provinces de la mer Bal-
tique, dans l'Ukraine, dans le Caucase et
même en Sibérie. Il faudra prélever aussi
sur le front les troupes chargées de main-
tenir l'ordre à l'intérieur, surtout dans les
grandes villes. Les parrtis opposés au gou-
vernement pourraient fomenter la guerre
civile. Il suffit de penser à Kalédine. En un
mot. l'armée russe n'aura plus jamais la
force offensive qu'elle a eue dans le passé,
qu'elle avait encore au mois de juin de
cette année. La Russie ne veut plus de la
guerre et elle parle de retirer ses troupes
du front roumain. Qu'adviendra-t-il du gé-
néral roumain Averescu ? L'histoire a de
ces ironies. En France les soldats russes,
qui s'étaient mutinés, ont été enfermés dans
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avait reçus avec des acclamations frénéti-
ques. Nous verrons peut-être la Russie en
guerre avec l'Entente qui, dès maintenant,
la menace. — Sur les champs de bataille
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née. Elle semble se concentrer en quelques
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Cambrai, les Anglais ont été délogés des
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L'artillerie a tiré sans interruption Elle
fait une consommation énorme de muni-
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Nord de Dixmude et dans la région mari-
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C'est ce qui explique l'acharnement de la
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trouve en ce moment dans les Flandres et
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Les Français eux aussi ont évacué les crê-
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dun. Leurs attaques partielles, dans le
Sundgau, ont été brisées par notre résis-
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En Italie, l'aile droite de nos armées pro-
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ments. Nous avons toute confiance dans
notre haut commandement. Avec lui ja-
mais la guerre ne s'arrête. Il trouve tou-
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ces de l'Ententel T songent sérieusement à
soutenir r l'Italie. Leur presse le crie bien
haut. Un coup d'œil sur la carte de l'Ita-
lie nous permet de constater les résultats
énormes que nous avons obtenus II
bien difficile à nos ennemis (l'y rien chnn-
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Devant Cambrai. — PRESSE ANGLAISE : La
bataille de Cambrai a, jusqu'à présent, pas-
sé par trois phases. Dans la première, nous
avons remporté ce qu'indiscutablement
nous pouvons considérer comme notre
meilleure victoire durant cette guerre. La
stratégie qui a consisté à transporter le
point dattaque des Flandres dans la ré
gion qui s'étend en arrière du champ de ba-
taille de la Somme fut évidemment une ex-
cellente conception et la tactique qui pré-
sida à l'attaque fut audacieuse autant
qu'originale. Le résultat fut que nous nous
avançâmes à moin!': do *
H_' V '-'uHf hllUUJelr:es (te
Cambrai, que nous nous ,emparâmes des
passages ^î de
tourner un large secteur de la ligne Hin-
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vait s'y attendre. Nour gagnâmes et perdî-
mes Fontaine et ne réusslmes pas à pro-
gresser sur l'Escaut. Rll-nt'>C!c",,, A- u--
res ; mais, d'autre part, nous emportâmes
et conservâmes en dépit de toutes les ten.
tatives désespérées faites par l'ennemi pour
le reprendre, le Bois de RL fnnemi pour
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