Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-12-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 décembre 1917 07 décembre 1917
Description : 1917/12/07 (T7,N646). 1917/12/07 (T7,N646).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382391
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 646
® DE LA GUERRE
(&,-M, A. B..)
ET DES
.\F}tA.lftES ETRAGÈRES
kl~Al ----
Paris, 7 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
La neutralité de la Hollande. — Bien que
j*Uerre n Lord Norchcliffe affirme que la
guerre ne faIt que commencer et que d'au-
e Part n ait vu que l'annexionnisme alle-
irlillld.rt ?n it vu que l'annexionnisme alle-
sOIllIll n étaIt pas mort, l'idée que nous
siva es en face de la grande bataille déci-
gns gagne du terrain chez la plupart des
cIUsiv qlll ne considèrent pas la guerre ex-
Ce perrent curnme une source de revenus.
beuuc être une raison d'optimisme pour
d oup dans les pays belligérants, mais
du tn,rf pour nous i car la période la
K Us critin™ n e ser'a celle qui verra la fin des
irlellt L et celle qui la suivra immédiate-
etit. La pri'se de la crête de Passchen-
if-S Milieu v ^î n à tort ou à' raison dans
6s
ll lintente, permettra aux Al-
le feu lrendre Zeebrugge directement sous
Illent de leurs canons. Les Allemands tien-
IneUre t P à cette base navale pour ne pas
IB Allié» n>œQVre afin de la conserver ;
POrtance S à n tl ttachen t pas une moindre im-
m tarice
portar, Ce la destruction de ce nid de sous-
Zélalld' L Inspection faite récemment en
h! atlde naf n notre ministre de la Guerre
il toUte lrnpresson que nous somme prêts
Pr\^n iatifg Mais on tire de ces pré-
réand Ss des conclusions diverses et on les
UI Serv Ous. l forme de nouvelles positives
servent bien les intérêts de l'un ou de
es llôtrOe des belligérants, mais point
lp0 nôtres rfi affirme savoir de source sû-
ci que 1 es Allemands essaieront r.P.SO\ iours-
c. rpL-
Ur Escaut une nouvelle base sous-marine
Ft~t hr?t tel autre assure qu'un débar-
qllern ellt britannique serait imminent en
dre zélnn
Ho Ceux qui colportent ces
bruits Portent, préjudice à notre pays et à
l11is JUPle dont les nerfs pourraient être
rhis sérieuse ent à l'épreuve avant la fin
tQnller. Nous ne serions pas du tout
p!ovo que la ■ défense de Zeebrugge
i 0n du champ de mines
titUerd dans la Mer du Nord (ce qui cons-
titnTait Un grave inconvénient pour notre
les mQ IOn et notre Pëche) afin d'emr)êcl-ier
les m "'I'lenients éventuelsde la flotte bri-
tannique uhe tentnti Nord en vue d'ap-
Ptiy,~~tc, une tntative de percée sur terre. Et
seroblabl serionc pas plus étonnés par une
les deu e .aebn de la flotte anglaise. Dans
'es H Ux cas iv xr a un très grand danger
dOllt Il 1 Cas 11 Y a un très grand danger
011 illdi f1 PayS peut encourir directement
llencec ernent les conséquences. Ces con-
séquences ne no TT6^ * être qu'aggravées
par la panique. Il falut donc l'éviter en
8'^b8tû ? ant de rpandre des bruits qui ne
cts belli qe servIr les projets de tel ou tel
if-S g fUnts. - Nieuwe Courant, 15.11.
Naat r OPERATIONS
Devant Cambrai : PESSE ITALIENNE. -
Une le f acharnée se r f en ce m°ment
1jrie le f achal'rlœ se livre en ce moment
Phn e la plus intéressante de la grande
bataille commencée il y a deux semaines
par les Anglais. Nos alliés avaient réussi
à ouvrir une large brèche dans la ligne
Hindenburg et leur avance avait pris la
forme d'un triangle, dont la base allait de
la Sensée (au-dessous du village de Queant)
juisqu'à Gouzeaucourt, sur la route Péronne-
Fins-Cambrai, tandis que le sommet arri-
vait jusqu'à Crèvecœur ; l'avance englobait
donc presque tout le coude fait par l'Escaut
à cet endroit. Cambrai se trouva un mo-
ment menacé, mais, comme il est arrivé
d'autres fois sun ce front, la poussée s'an-
rêta dans les faubourgs de la ville sur la
ligne Bourlon-Fontaine Notre-Dame Mar-
coing—Masnières. Qu'arriva-t-il à ce mo-
ment? Ce qui arrive toujours en pareil cas :
l'assaillant, parvenu presque au but, dut
s'arrêter, car la rapidité de son avance
avait donné à son front une forme dange-
reuse, exposée aux attaques de flanc ; tan-
dis que le défenseur rejeté sur la ville, qui
lui sert de base d'approvisionnement et de
nœud de communications, retrouva immé-
diatement la force nécessaire pour réagir.
Avec ce phénomène de stabilisation, se clô-
tura la première phase de la bataille. —
La seconde phase consiste nécessairement
dans une tentative de contre-offensive dont
le but est double : écraser la pointe du sail-
lant qui menace Cambrai, par une action
directe contre les villages de Bourlon et de
Fontaine, et exercer en même temps,
une pression sur les côtés du triangle pour
le couper de la ligne principale sur la-
quelle il s'appuie. L'effort des Allemands
en ce sens n'est pas encore terminé ; mais
il semble qu'il est destiné à échouer, mal-
gré certains succès locaux. - Resto dei
Carlino, 3.12.
PRESSE ALLEMANDE. - Une seule contre-
attaque allemande a repris aux Anglais
une grande partie du terrain dont ils
s'étaient emparés par surprise le 20 no-
vembre. Et même, à notre aile gauche, la
ligne allemande est plus avancée qu'elle
ne l'était le 19 novembre. A Londres, la ba-
taille de Cambrai a été fêtée comme unie
grande victoire. Les cloches de Saint-Paul,
qui s'étaient tues depuis trois ans, ont ca-
rillonné. Les Anglais ont attaqué par sur-
prise. Ils devaient bien s'atteindre à notre
contre-attaque du 29. Celle-ci s'est déclen-
chée en un point où les Anglais avaient con-
centré de très importantes forces, une puis-
sante artillerie, au point même où ils
avaient cherché une décision stratégique,
dans un secteur qui, pour l'ennemi, devait
être le mieux organisé de tous les secteurs
du front occidental. Déclenchée dans ces
conditions, la contre-attaque allemande a
nivelé plusieurs lignes ennemies : elle s'est
emparée de plusieurs villages, de points
d'appui fortement organisés, et d'un impor-
tant butin. Elle a remporté une brillante
victoire tactique et morale. Les cloches de
Saint-Paul ne carillonneront pas aujour-
d'hui. Les généraux anglais se demande-
ront par contre ce qui arriverait si, au lieu
d'une contre-attaque locale, les Allemands
entreprenaient une offensive de grand
style. L'Entente ne pourra plus dire dé-
sormais que notre force offensive à l'Ouest
a subi une dépression par suite de notre
campagne en Italie. Notre contre-attaque
à Cambrai a prouvé que nous ne manquons
ni d'hommes, ni de matériel. Au contraire
les Anglais pourront bien difficilement
émettre la prétention que la bataille de
Cambrai a dégagé le front italien. ùæ com-
muniqués italiens signalent une plus
grande activité sur les fronts de Vénétie.
Ils disent la même chose que les discours
de Hertling et de Kühlmann : la campagne
d'Italie n'est pas encore terminée. — Frank-
furter Zeitung, 2.12.
ORGANISATION
La concours des Etats-Unis. — OPINION
ALLEMANDE. — Des pessimistes, stratèges en
chambre, et parfois même des groupes po-
litiques, plus avisés sans doute que Hin-
denburg, affirment, depuis l'entrée en
guerre de l'Amérique, l'impossibilité pour
l'Allemagne de remporter, grâce à ses
sous-marins, une victoire complète. Cette
opinion, dont ils ne veulent pas démordre,
a retardé notre déclaration de guerre sous-
marine à outrance. Cependant, chez nos en-
nemis, des voix de plus en plus nombreu-
ses déclarent combien furent illusoires les
espérances fondées sur le concours de l' A-
mérique et considèrent cette alliance avec
les Etats-Unis comme une arme à fi."!x
tranchants. Sans doute, cette intervention a
procuré à l'Entente de sérieux avantages :
une aide pécuniaire plus complète, l'envoi
de quelques navires de guerre sur les côtes
d'Europe pour y combattre les sous-marins,
l'arrivée en France de quelques divisions
américaines, l'élaboration pour le prin-
temps de 1918 d'un vaste programme d'ac-
tivité aérienne, les décisions hostiles à l'Al-
lemagne prises par la Chine et par les
Etats de l'Amérique du Sud, la confiscation
des bateaux allemands et autrichiens qui
se trouvaient dans ces parages et aux
Etats-Unis, et des mesures de rigueur, aux
Etats-Unis, contre les citoyens originaires
d Allemagne et contre tous ceux qui
étaient hostiles à l'intervention. Ce sont là
pour l'Entente autant d'avantages extrême-
ment sérieux, les uns immédiats, les autres
d'une grande importance morale, qui ont
tous provoqué un énorme enthousiasme.
Il n'y a pas de joie sans mélange. Les dé-
ceptions sont venues depuis le printemps.
Les opinions de Wilson sur beaucoup de
points importants ne concordent pas avec
celles de ses amis d'Europe. Il n'a pas en-
core déclaré la guerre à 1 Autriche-Hongrie
et à la Bulgarie. Il a refusé son adhésion
à un Parlement interallié. Jusqu'à présent,
il ne veut pas entendre parler d'une guerre
économique, après la paix. Ses toutes ré-
centes négociations avec Ishii, l'ambassa-
deur venu spécialement du Japon pour
® DE LA GUERRE
(&,-M, A. B..)
ET DES
.\F}tA.lftES ETRAGÈRES
kl~Al ----
Paris, 7 décembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
La neutralité de la Hollande. — Bien que
j*Uerre n Lord Norchcliffe affirme que la
guerre ne faIt que commencer et que d'au-
e Part n ait vu que l'annexionnisme alle-
irlillld.rt ?n it vu que l'annexionnisme alle-
sOIllIll n étaIt pas mort, l'idée que nous
siva es en face de la grande bataille déci-
gns gagne du terrain chez la plupart des
cIUsiv qlll ne considèrent pas la guerre ex-
Ce perrent curnme une source de revenus.
beuuc être une raison d'optimisme pour
d oup dans les pays belligérants, mais
du tn,rf pour nous i car la période la
K Us critin™ n e ser'a celle qui verra la fin des
irlellt L et celle qui la suivra immédiate-
etit. La pri'se de la crête de Passchen-
if-S Milieu v ^î n à tort ou à' raison dans
6s
ll lintente, permettra aux Al-
le feu lrendre Zeebrugge directement sous
Illent de leurs canons. Les Allemands tien-
IneUre t P à cette base navale pour ne pas
IB Allié» n>œQVre afin de la conserver ;
POrtance S à n tl ttachen t pas une moindre im-
m tarice
portar, Ce la destruction de ce nid de sous-
Zélalld' L Inspection faite récemment en
h! atlde naf n notre ministre de la Guerre
il toUte lrnpresson que nous somme prêts
Pr\^n iatifg Mais on tire de ces pré-
réand Ss des conclusions diverses et on les
UI Serv Ous. l forme de nouvelles positives
servent bien les intérêts de l'un ou de
es llôtrOe des belligérants, mais point
lp0 nôtres rfi affirme savoir de source sû-
ci que 1 es Allemands essaieront r.P.SO\ iours-
c. rpL-
Ur Escaut une nouvelle base sous-marine
Ft~t hr?t tel autre assure qu'un débar-
qllern ellt britannique serait imminent en
dre zélnn
Ho Ceux qui colportent ces
bruits Portent, préjudice à notre pays et à
l11is JUPle dont les nerfs pourraient être
rhis sérieuse ent à l'épreuve avant la fin
tQnller. Nous ne serions pas du tout
p!ovo que la ■ défense de Zeebrugge
i 0n du champ de mines
titUerd dans la Mer du Nord (ce qui cons-
titnTait Un grave inconvénient pour notre
les mQ IOn et notre Pëche) afin d'emr)êcl-ier
les m "'I'lenients éventuelsde la flotte bri-
tannique uhe tentnti Nord en vue d'ap-
Ptiy,~~tc, une tntative de percée sur terre. Et
seroblabl serionc pas plus étonnés par une
les deu e .aebn de la flotte anglaise. Dans
'es H Ux cas iv xr a un très grand danger
dOllt Il 1 Cas 11 Y a un très grand danger
011 illdi f1 PayS peut encourir directement
llencec ernent les conséquences. Ces con-
séquences ne no TT6^ * être qu'aggravées
par la panique. Il falut donc l'éviter en
8'^b8tû ? ant de rpandre des bruits qui ne
cts belli qe servIr les projets de tel ou tel
if-S g fUnts. - Nieuwe Courant, 15.11.
Naat r OPERATIONS
Devant Cambrai : PESSE ITALIENNE. -
Une le f acharnée se r f en ce m°ment
1jrie le f achal'rlœ se livre en ce moment
Phn e la plus intéressante de la grande
bataille commencée il y a deux semaines
par les Anglais. Nos alliés avaient réussi
à ouvrir une large brèche dans la ligne
Hindenburg et leur avance avait pris la
forme d'un triangle, dont la base allait de
la Sensée (au-dessous du village de Queant)
juisqu'à Gouzeaucourt, sur la route Péronne-
Fins-Cambrai, tandis que le sommet arri-
vait jusqu'à Crèvecœur ; l'avance englobait
donc presque tout le coude fait par l'Escaut
à cet endroit. Cambrai se trouva un mo-
ment menacé, mais, comme il est arrivé
d'autres fois sun ce front, la poussée s'an-
rêta dans les faubourgs de la ville sur la
ligne Bourlon-Fontaine Notre-Dame Mar-
coing—Masnières. Qu'arriva-t-il à ce mo-
ment? Ce qui arrive toujours en pareil cas :
l'assaillant, parvenu presque au but, dut
s'arrêter, car la rapidité de son avance
avait donné à son front une forme dange-
reuse, exposée aux attaques de flanc ; tan-
dis que le défenseur rejeté sur la ville, qui
lui sert de base d'approvisionnement et de
nœud de communications, retrouva immé-
diatement la force nécessaire pour réagir.
Avec ce phénomène de stabilisation, se clô-
tura la première phase de la bataille. —
La seconde phase consiste nécessairement
dans une tentative de contre-offensive dont
le but est double : écraser la pointe du sail-
lant qui menace Cambrai, par une action
directe contre les villages de Bourlon et de
Fontaine, et exercer en même temps,
une pression sur les côtés du triangle pour
le couper de la ligne principale sur la-
quelle il s'appuie. L'effort des Allemands
en ce sens n'est pas encore terminé ; mais
il semble qu'il est destiné à échouer, mal-
gré certains succès locaux. - Resto dei
Carlino, 3.12.
PRESSE ALLEMANDE. - Une seule contre-
attaque allemande a repris aux Anglais
une grande partie du terrain dont ils
s'étaient emparés par surprise le 20 no-
vembre. Et même, à notre aile gauche, la
ligne allemande est plus avancée qu'elle
ne l'était le 19 novembre. A Londres, la ba-
taille de Cambrai a été fêtée comme unie
grande victoire. Les cloches de Saint-Paul,
qui s'étaient tues depuis trois ans, ont ca-
rillonné. Les Anglais ont attaqué par sur-
prise. Ils devaient bien s'atteindre à notre
contre-attaque du 29. Celle-ci s'est déclen-
chée en un point où les Anglais avaient con-
centré de très importantes forces, une puis-
sante artillerie, au point même où ils
avaient cherché une décision stratégique,
dans un secteur qui, pour l'ennemi, devait
être le mieux organisé de tous les secteurs
du front occidental. Déclenchée dans ces
conditions, la contre-attaque allemande a
nivelé plusieurs lignes ennemies : elle s'est
emparée de plusieurs villages, de points
d'appui fortement organisés, et d'un impor-
tant butin. Elle a remporté une brillante
victoire tactique et morale. Les cloches de
Saint-Paul ne carillonneront pas aujour-
d'hui. Les généraux anglais se demande-
ront par contre ce qui arriverait si, au lieu
d'une contre-attaque locale, les Allemands
entreprenaient une offensive de grand
style. L'Entente ne pourra plus dire dé-
sormais que notre force offensive à l'Ouest
a subi une dépression par suite de notre
campagne en Italie. Notre contre-attaque
à Cambrai a prouvé que nous ne manquons
ni d'hommes, ni de matériel. Au contraire
les Anglais pourront bien difficilement
émettre la prétention que la bataille de
Cambrai a dégagé le front italien. ùæ com-
muniqués italiens signalent une plus
grande activité sur les fronts de Vénétie.
Ils disent la même chose que les discours
de Hertling et de Kühlmann : la campagne
d'Italie n'est pas encore terminée. — Frank-
furter Zeitung, 2.12.
ORGANISATION
La concours des Etats-Unis. — OPINION
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l'Allemagne de remporter, grâce à ses
sous-marins, une victoire complète. Cette
opinion, dont ils ne veulent pas démordre,
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marine à outrance. Cependant, chez nos en-
nemis, des voix de plus en plus nombreu-
ses déclarent combien furent illusoires les
espérances fondées sur le concours de l' A-
mérique et considèrent cette alliance avec
les Etats-Unis comme une arme à fi."!x
tranchants. Sans doute, cette intervention a
procuré à l'Entente de sérieux avantages :
une aide pécuniaire plus complète, l'envoi
de quelques navires de guerre sur les côtes
d'Europe pour y combattre les sous-marins,
l'arrivée en France de quelques divisions
américaines, l'élaboration pour le prin-
temps de 1918 d'un vaste programme d'ac-
tivité aérienne, les décisions hostiles à l'Al-
lemagne prises par la Chine et par les
Etats de l'Amérique du Sud, la confiscation
des bateaux allemands et autrichiens qui
se trouvaient dans ces parages et aux
Etats-Unis, et des mesures de rigueur, aux
Etats-Unis, contre les citoyens originaires
d Allemagne et contre tous ceux qui
étaient hostiles à l'intervention. Ce sont là
pour l'Entente autant d'avantages extrême-
ment sérieux, les uns immédiats, les autres
d'une grande importance morale, qui ont
tous provoqué un énorme enthousiasme.
Il n'y a pas de joie sans mélange. Les dé-
ceptions sont venues depuis le printemps.
Les opinions de Wilson sur beaucoup de
points importants ne concordent pas avec
celles de ses amis d'Europe. Il n'a pas en-
core déclaré la guerre à 1 Autriche-Hongrie
et à la Bulgarie. Il a refusé son adhésion
à un Parlement interallié. Jusqu'à présent,
il ne veut pas entendre parler d'une guerre
économique, après la paix. Ses toutes ré-
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