Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 12 novembre 1917 12 novembre 1917
Description : 1917/11/12 (T7,N621). 1917/11/12 (T7,N621).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382146
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
TtnEs >* LA a GUERRE
tr A., 2- Bau)
ET bus
AInES £TI\ANGRES
N° 621
Paris, 12 novembre 1917.
---
BUlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
1 qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUES'fIONS MILITAIRES
----
C\ChemiIl OPERATIONS
fr. CheminSmS' - Le 1er novem-
enavaritle en Ivant de. une. vio"
'°^lt nous avions
ent do ^encherri«S rt otrie comman-
Prévu le U,e Jrançllse, dont nous aVIOns
*
séneu SUr ce front à de
Illles. J e Présent entreprIses enne-
c Usqu à prsent 1,% poslition alle-
l~ahde qili fcorrnait un saillant trop accusé
le Fil Qin ers le ChedmSL ? fes Dames et se
CiriUSait l Ch~-~ Dames et se
«v^u au D s se
un arc de Craonne-Cor-
iia^aques aplati avait résisté
tout es es attaques. Bouleersée de fond
lIe de s e, elI ne POUvait, maleré i'hérnïs-
;s s (le s
--"Iu u r~ s arrêt&l~' - -, - ---- -- -
^u'au Drj arrêter désormais
que notre Prix degrands sacri-
succès. D/'ant eùt considérés
[lie d es s,:cces, D'autre part la vallée de
fie ® it uée irn?rna1 fSlt* ement en arrière
Il,,,, Sit Ut e ren en arrière
la POsitio rl, rendait les les attaques
ï « d?FranÇais p ? parer à tous
Vr'c°rivnni-ent« et POur parer à tau.,
s'Jj'eur euvent
et pour récupélrer: des
ellletlr qUI peuvent trouver ailleurs un
S eSt dé' mploi, notne ecr ommandement
ail*eurs un
Í"ilion Cid¡ à replier nos troupes sur une
34 PPri4, Uée à 3 km. en arrière, et à
r,? ■ avon ekIrl. en arrière> et à
OUS Qvo le sa.lant SUr Ce pænt du from
au Ce mouvment, dans
4QV sa u l'au 2 novembre, en ordre
* 5% S1 Sans V re l^quiét^^Q;pa,rl'ennemi- Le
pCei^bÏrLe les Pran .par l'ennemI.. Le
evio Français bombardment
«W its'° emmen t les Positions évacuées ;
Sancèrent Potions évacuées ;
d', roU Se est avantageuse pour nous;
?r°Uve e n rnêrfle te nIPs la S'Lipe-'iorité
ive d e notre
?S , supériorité
S 8mrre )a • otre n i ement- Elle
( SUbit les rlans de notre adversaire
qUi subit Une irré- p arable perte de temps.
fe î®"!® pfn re§lstrer comme une gran-
de temps.
Vï?8 L-;,a conauÀt gran-
ls C IOmètres carrés de terrain
K ^ô/«- ement hnn? „terrain
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tt t Itlie ,
lle de Latisana
"- ijbt. pe de la b ataille classique, un
l'es QI'Ih.ée - Uvre. L'armée du Carso,
ill}' lit Chaî qUI aVait évacu é eri six heu-
tes , l'a chu,', ne de "nontagnes T six heu"
qUe le fIeuv celte retraite préciditép- f,.,-
ï Il le n eUve H dan» i„ , Pouvait,
r. lit" U1, Ah- retraitte f PJ? réX cinitée. fran.
ho SUI' d e dan ln,'
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ÎJ Ponts. Le 2 de l'ouest
Il -" est 'V Ponts. Le plus grand de ces
Q~8 Portes mêrnes de Latisana.
PIIl Tilasses lâIle d'éviter le désordre dans
es de t,, OuPes, constI-tuées Par la
^îfluaient g divisions de la
Cadou, affluaient de tous côtés, Cette
Icl t ervenir Sa cavalerie
bo" Un s mesura e Possible, pour
Peu d °rdre ,}i etraite.
f en
P.¡¡,¡ &nt, er, Passant Un exemple de la
fait' Ud, de cette cavalerie, dont
un éloge tout spécial: un ré-
giment entier, colonel en tête, se rendit
sans combattre. L'encombrement du pont
de Latisana, où les troupes de toutes ar-
mes s'entassaient, prenait des proportions
de plus en plus inquiétantes. C'était la si-
tuation prévue par nos chefs. L'encercle-
ment avait brillamment réussi. Celles de
nos troupes qui, exécutant le mouvement
tournant par le Nord, avaient le plus long
chemin à parcourir arrivèrent sur place
en temps voulu. Le commandement italien
se résolut à une manœuvre désespérée. Il
lui fallait se donner de l'air quelque part,
il donna à 3 divisions l'ordre de contre-
attaquer. Ce fut un rude combat. Il se ter-
mina par la capitulation de 60.000 hommes
avec tous leurs états-majors et une nom-
breuse artillerie. D'ailleurs, nous avions
atteint le Tagliamento, presque partout,
dès le 30 octobre. Les arrière-gardes de ce
côté-ci du fleuve seront faites prisonnières
si elles ne s empressent de prendre la fuite.
Le fleuve, dont le courant est très rapide,
a actuellement à peu près la largeur du
Danube. Il serait prématuré de donner le
chiffre de prisonniers, dont le nombre aug-
mente d'heure en heure. Les officiers sont
dans un état de profond abattement. Les
soldats n'en veulent plus. Ils sont sans
nouvelles du pays. Ils affirmant seulement
que l'agitation populaire donne au Gouver-
nement italien de sérieuses inquiétudes.
Toutes les villes et les villages du front
sud ont été mis en piteux état, le long de
belles routes bien entretenues qui ont per-
mis la rapidité de notre avance. Lucinico,
où des pièces assez nombreuses, des ca-
nons français semble-t-il, sont encore en
batterie, n'est plus qu'un amas de décom-
bres. Mossa est à demi démolie. A Gorizia
des équipes avaient disposé des cordons
incendiaires. Nous n'avons pu en détruire
qu'une partie. A Cormons, les habitants
avaient, eux-mêmes, avant de fuir, mis le
feu à leurs maisons. Les pillards les plus
dangereux étaient les « Ardite » ces trou-
pes de choc, qui se sont si mal comportées
au feu. Mais malgré tout ce qu'ils ont fait,
il nous reste en abondance des provisions
de toutes sortes : café, riz, polenta. Dans
leur fuite désordonnée les ennemis n'ont
pas seulement abandonné les canons, les
fourgons, tout le matériel difficile à dépla-
cer, mais aussi le bétail, qu'ils ont aban-
donné sur place. Gorizia et Cormons, où,
dans le rhafonli nrih partie rlPQ voitures rln
général Capello est restée, sont pour ainsi
dire dès maintenant, dans la zone de l'ar-
rière. L'avance se fait si rapidement qu'il
est presque impossible de rejoindre les
troupes du front proprement dit. Kôlnische
Zeilung, 5.11.
— Gorizia donne, au premier coup d'œil,
l'impression d'une ville complètement dé-
truite. Les carabiniers, chargés d'évacuer la
population civile, même les malades, en
menaçant de les ligoter au besoin, ont vrai-
ment fait du beau travail, pendant les quel-
ques heures qui ont précédé leur départ.
L'impression est plus pénible encore dans
les faubourgs. On n'y voit plus personne ;
seuls les rats v circulent par légions. Le
quartier de la gare avait été transformé en
une véritable forteresse, avec des barrica-
des, des redoutes, des chevaux de frise, des
abris. Le nombre considérable de maisons
transformées en casernes est la preuve des
angoisses éprouvées par les conquérants de
Gorizia. Le faubourg de Saint-Pierre est un
amas de ruines. A Saint-André, toutes l'es
maisons ont été touchées. Toutes les voies
qui mènent à Gorizia sont détruites, les en-
tonnoirs rendent la grand'route d'Aisovizz?
impraticable. La route qui part de Saint-
André dans la direction du sud a disparu.
Les trous d'obus sont si nombreux que l'on
ne voit plus où la route passait. A l'inté-
rieur de la ville, beaucoup de maisons, mê-
me des hôpitaux, ont été tranformées en dé-
pôts de munitions. De temps en temps, des
explosions se produisent. Tous les incendies
ne sont pas encore éteints, bien qu'il nlwivp
à torrents. Dans toute la ville, il n'est resté
que cinq familles, qui s'étaient cachées. Les
autres avaient été transportées en camions
automobiles à Cormons. Elles y étaient ar-
rivées au moment où le général Capello,
le vainqueur de Gorizia, et le chef de la 2e
armée aujourd'hui battue, s'enfuyait vers
le château de Dodra, où il fit une courte
halte. Au milieu du désordre qui régnait à
Cormons, une partie des évacués réussit à
s'échapper et ils sont en train de rentrer
chez eux. Il y a d'abondantes provisions
dans la ville. On y souffre surtout du man-
que d'eau, les Italiens ayant détruit toutes
les conduites. Il sera difficile de réparer les
dégâts. Ni sur le théâtre oriental, ni en
Serbie, ni en Roumanie, nous n'avons rien
vu de pareil. Pour reconstruire Gorizia, il
faudra des années. — Kölnische Zeltung,
5.11.
ORGANISATION
L'aide à l'Italie. — OPINION ANGLAISE : En
ce moment critique, la France et l'Angle-
terre peuvent trouver expédient, tant au
point de vue militaire qu'au point de vue
politique, d'envoyer des renforts à l'armée
italienne qui est talonnée, mais tout en
agissant ainsi elles savent pertinemment
que les Allemands doivent toujours être en
mesure de procéder par les Alpes Julien-
nes à une concentration plus rapide que la
leur dans la plaine vénitienne. Mauvaise
eût été la politique consistant à affaiblir
leur puissance d'attaque sur le front occi-
dental en associant leurs divisions aux
armées italiennes tant que ces dernières
semblaient capables de tenir elles-mêmes
leur front. Les coups les plus efficaces- des
Alliés peuvent être portés aux points les
plus rapprochés de leurs bases, et comme
l'ennemi aurait à déplacer une partie de
ses forces pour faire face à leurs attaques
c'est une question délicate de savoir s'il *
ne serait pas préférable, au point de vue
purement militaire, d'aider l'Italie par une
tr A., 2- Bau)
ET bus
AInES £TI\ANGRES
N° 621
Paris, 12 novembre 1917.
---
BUlletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
1 qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUES'fIONS MILITAIRES
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C\ChemiIl OPERATIONS
fr. CheminSmS' - Le 1er novem-
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*
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c Usqu à prsent 1,% poslition alle-
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«W its'° emmen t les Positions évacuées ;
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?r°Uve e n rnêrfle te nIPs la S'Lipe-'iorité
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r. lit" U1, Ah- retraitte f PJ? réX cinitée. fran.
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à torrents. Dans toute la ville, il n'est resté
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le vainqueur de Gorizia, et le chef de la 2e
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le château de Dodra, où il fit une courte
halte. Au milieu du désordre qui régnait à
Cormons, une partie des évacués réussit à
s'échapper et ils sont en train de rentrer
chez eux. Il y a d'abondantes provisions
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5.11.
ORGANISATION
L'aide à l'Italie. — OPINION ANGLAISE : En
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Alliés peuvent être portés aux points les
plus rapprochés de leurs bases, et comme
l'ennemi aurait à déplacer une partie de
ses forces pour faire face à leurs attaques
c'est une question délicate de savoir s'il *
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