Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-11
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 11 novembre 1917 11 novembre 1917
Description : 1917/11/11 (T7,N620). 1917/11/11 (T7,N620).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438213s
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 620
(BM• , IA 4 GUERRE
Bau)
Er DES
1 U'FA.ll\ts £rRANGÈRES
Paris, 11 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
estions militaires
i Co. OPERATIONS
l°9,8nérfles- En Flandre,
d'avn ançais et les Anglais essaient, au
d'avao d ne dépense inouïe de munitions
Pin,;pas afin de porter la lutte
IUs à d la l gI?e Menân-Westrosebecke.
repli ?Ue. JaIna.i.s s'impose à eux, depuis le
fenu i ltalien ia^în^eSSlté de trouer le front
Oiot and de rOi de le refouler en un
point essentiel ; s'ils ne percent pas à
l'ciu llst,.il faJudra qu'ils erutreprennent aec
leur8 f 0 ree8 Prl. ncipales une contre-offensive
'vi,cto rl. ell,, en Italie. s une contre-offensive
glaiseleuse en Italie. L'offensive franco-an-
Slal io ®' c°mmïSS?l,e 9 avril 1917, s'est mon-
Juilssante à percer le sys-
tèrn E d eszones défesnsives allemandes et à
le be aux Allemands la liberté d'action.
L L îlau succi * lactl(îue remporté par la
almée françailse, lors de la prise de la
il Mftiy)a*s°n et de Pin-on a disparui dans
il l,encomrvi pinon, a disparu, dans
, bu1 bien COtnplexe de. la situation straté-
au que le repli du front allemand
hUé. ernin des lmes doive lui être, attri-
el sn Peut SA demander si les Français
et SUr nt l'hiver SUr le Chemin des Dames
''AiW» Pente aPlnn(entri. onale de Œa vallée de
tlnUer l?U ble s'ils ont l'intention de oon-
dlltls Je PératlOn aux ailes, notamment
qUe J'h bcteur de la Miette. - La situation
olir da. le général Foch est appelé à réta-
Ir la n" la Plaine vénitienne ne ressemble
'n ri celle de la Marne. L'aile marchan-
d &ppu' orna cherche toujours un point
e flanc, et rc e toujours un point
l'e, elle Ir, Son front sur la Piave ; par con-
tre elle u fmr? JfUr la Piave î par o°n-
même un n cun moyen de Pendre elle-
rnena e initiative de flanc et reste même
?II est Pais de Conrad von Hötzendorff
fe^Nç 'est jS» enCore entré en scène. Il est donc
Drob able qje Fooh va concentrer les trou-
frnn n°°-angiaiq-a loin à l'Ouest pour ne
Pas in.T^me être d ès l'abord menacé ne
Qnle. Plu s l'inaction rtf l'abord menacé de
r,hlS la. sit Iln!lction de Conrad se prolonge,
P 18 lra ation demeure incertaine pour
Nm?lpe> qui m
ÇsePuS édite une contre-offensi-
»,'cenCe\^ePli sur'ia f- maintenant, d'envi-
Sïcé sur la ligne Venise-Trévise-
tt2Cé de rone our donner à rare p.eu, pro-
FF» SSAIR S°N DISNN?-^ les points d'appui
88ires Comme io Austro-Alllemands
si bien marcher Austro-Alflemands
l'ftne liberté d, action et peuvent
l'a ion archer en avant qu'en arrière
o e rolc ad e „ ie développement de
«e Sar^Possibie à n5éy;el?ppem,ent de
ble est 1 Possible à' Prévoir. sem-
Sur JesJroiSprenc des offensives
rsion. (Stegerngnn) Runa, 6.11.
ur les t rois princi Paux théâtres d'opé-
rations la situation peut être ainsi définie :
ha Is Fran es. défensives contre les Anglais
It le Off çals Sont stationnair es ; notre
e Se Viet Ve contre les Italiens pro-
llShs^rnent. J [e ?r0"
es I.1thlst ot subi un échec au bois
1.1 ê les ail e Gheluvelt; s'ils avaient
"t"~lé les es de l'armée allemande, leur
centre aurait pu se porter en avant à Pa-
schendaele. Des engagements de reconnais-
sances n'ont rien changé depuis à leur si-
tuation. Une attaque française, venue de
l'Ouest, s'est, au contraire, avancée jus-
qu'au village de Draaibank et s'en est em-
parée. On ne pensait pas qu'il y eût dans
cette région des troupes françaises aussi
nombreuses. Ce serait, disent des jour-
naux suisses, la première armée française.
Elle a précédemment occupé Bixchoote et
Manghelaire et toute une série de fermes.
Mais elle ne tient pas encore son objectif,
le bois de Houthulst, et il ne saurait être
question d'un succès tactique des Fran-
çais. Nous ne saurions trop souvent rap-
peler notre méthode de repli tactique,
l'abandon de terrains sans valeur pour
éviter des pertes inutiles et pour en infli-
ger de sérieuses à l'ennemi. Nous en
avons fait l'application le 28 octobre. Il
faut noter, sur le champ de bataille des
Flandres, l'extension de la zone de com-
bat, que nos ennemis ont élargie jusqu'à
la lisière est du secteur voisin, au nord
du bois de Houthulst, du lac de Blankeert
à Dixmude ; les quelques routes qui sil-
lonnent ce marais passent par les ruines
de cette ville. Un renforcement du tir de
l'artillerie ennemie laisse supposer que les
Anglais ont l'intention de déborder notre
position de Houthulst par le Nord : il ne
leur sera pas facile de faire déboucher leur
attaque des marais de Dixmude.- Sur l'Ais-
ne, les Français ont remporté un avanta-
ge local, en s'emparant du saillant Vauxail-
lon-Vaudesson et du haut plateau entre Os-
tel et le bois de Pinon. Mais le front alle-
mand est maintenant rectiligne et le ca-
nal de l'Oise à l'Aisne est un sérieux obs-
tacle tactique. L'objectif des Français sem-
ble être Laon. Laon, à 12 kilomètres en
arrière du front, n'est qu'une position avan-
cée de la ligne Siegfried. Nous n'avons pas
opposé à l'attaque française toutes nos for-
ces disponibles. Notre front de défense est
intact. Ici comme à Verdun nous laissons
des forces ennemies, supérieures en nom-
bre, s'épuiser dans de sanglants assauts.
La seule différence, c'est l'initiative de nos
troupes de choc, qui, à plusieurs reprises,
ont remporté des succès, comme ceux de
Souain, Tahure et Le Mesnil, en Champa-
gne. Donc, la bataille est stationnaire aussi
sur le front français.— Sur le front oriental,
en Livonie et en Esthonie, nos détache-
ments de couverture ont été ramenés sur
la ligne primitivement choisie, au grand
dépit de ceux qui déjà nous voyaient en-
traînés par nos succès dans les steppes
inhospitaliers de l'intérieur de la Russie.
Hindenburg a privé nos ennemis de cette
joie, en démontrant la vérité de l'adage :
a C'est la modération du maître qui met
,en évidence sa supériorité.»- En jetant les
yeux sur le théâtre italien, nous serions
tentés de nous écrier comme Faust :
« Quelle impression différente j'éprouve
ici ! » Nous ne trouvons rien à comparer
aux événements militaires en Italie, si ce
n'est au cours de cette guerre la percée de
Gorlice-Tarnow, en 1915, ou celle moins
importante de Zborow-Salosze, en 1917.
C'est le même anéantissement complet
d'une armée ennemie, prise de deux côtés
sous notre feu, cette fois-ci de front et sur
son flanc gauche. 'L'empereur Charles a
pris le commandement suprême des trou-
pes alliées. Sous ses ordres, le général
von Below est à la tête d'un groupe d'ar-
mées allemandes et austro-hongroises très
important. Les généraux Boroevic et von
Hôtzendorff semblent ne dépendre de per-
sonne. Quoiqu'il en soit, tous agissent de
concert comme les rouages d'une machine
bien graissée. Cette étroite collaboration
nous cause d'autant plus de joie que les
exemples en sont rares dans l'histoire mi-
litaire. L'Entente nous berne une fois de
plus en parlant de l'unité de son front. Ja-
mais elle ne réalisera une fraternité d'ar-
mes comme celle des Allemands et des
Austro-Hongrois. — (Général von Ardenne)
Magdeburgische Zeilung, 4.11.
Front italien. — PRESSE ITALIENNE. — Le
Popolo d'Italia, 4.11, rapportant un article
du Times, qui dit que « la coopération des
Allies peut s'étendre au front maritime,
car l'Autriche est très vulnérable dans
l'Adriatique, si la campagne est menée
avec vigueur », insiste sur cette idée, qu'il
fait sienne, d'une grande action navale des
Alliés dans l'Adriatique. « Nous n'avons
pas la prétention de conseiller un plan à
qui que ce soit, mais nous sommes persua-
dés qu'on peut et qu'on doit agir en Adria-
tique. Peut-être les conditions actuelles où
se trouve la rive opposée de l'Adriatique
empêchent-elles un débarquement, mais
les trois flottes italienne, anglaise et fran-
çaise de la Méditerranée peuvent agir, har-
celer, frapper. La flotte allemande a bien
affronté dans le Jutland la flotte anglaise
supérieure en nombre ; les forces alliées
peuvent et doivent agir dans l'Adriatique,
ou la marine autrichienne est en état d'in-
fériorité absolue. »
- Jusqu'ici, on ne nous avait reconnu,
dans l'économie générale de la guerre
qu'un rôle moyen, une tâche de second or-
dre. L'talie constituait, entre les deux
groupes belligérants, l'élément d'équilibre.
Cet élément d'équilibre est devenu l'élé-
ment décisif. Notre tâche n'est plus secon-
daire ; elle est devenue capitale. Le sort de
l'Europe se décide sur le sol de l'Italie :
l'Allemagne a identifié l'Italie avec l'Europe:
l'armée de Cadorna est devenue le rempart
de l'Europe: la défaite de l'Italie serait la
défaite de l'Europe. Il n'y a plus, dans
notre histoire, de possibilité pour aucun
événement médiocre. — ldea Nazionale,
7.11.
PRESSE ALLEMANDE. — A maintes reprises
nos ennemis ont cru à notre écrasement
à notre défaite définitive. En 1914,c'était !e
rouleau compresseur russe, qui leur don-
nait cet espoir. Ce fut, en 1915, la marche
(BM• , IA 4 GUERRE
Bau)
Er DES
1 U'FA.ll\ts £rRANGÈRES
Paris, 11 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
estions militaires
i Co. OPERATIONS
l°9,8nérfles- En Flandre,
d'avn ançais et les Anglais essaient, au
d'avao d ne dépense inouïe de munitions
Pin,;pas afin de porter la lutte
IUs à d la l gI?e Menân-Westrosebecke.
repli ?Ue. JaIna.i.s s'impose à eux, depuis le
fenu i ltalien ia^în^eSSlté de trouer le front
Oiot and de rOi de le refouler en un
point essentiel ; s'ils ne percent pas à
l'ciu llst,.il faJudra qu'ils erutreprennent aec
leur8 f 0 ree8 Prl. ncipales une contre-offensive
'vi,cto rl. ell,, en Italie. s une contre-offensive
glaiseleuse en Italie. L'offensive franco-an-
Slal io ®' c°mmïSS?l,e 9 avril 1917, s'est mon-
Juilssante à percer le sys-
tèrn E d eszones défesnsives allemandes et à
le be aux Allemands la liberté d'action.
L L îlau succi * lactl(îue remporté par la
almée françailse, lors de la prise de la
il Mftiy)a*s°n et de Pin-on a disparui dans
il l,encomrvi pinon, a disparu, dans
, bu1 bien COtnplexe de. la situation straté-
au que le repli du front allemand
hUé. ernin des lmes doive lui être, attri-
el sn Peut SA demander si les Français
et SUr nt l'hiver SUr le Chemin des Dames
''AiW» Pente aPlnn(entri. onale de Œa vallée de
tlnUer l?U ble s'ils ont l'intention de oon-
dlltls Je PératlOn aux ailes, notamment
qUe J'h bcteur de la Miette. - La situation
olir da. le général Foch est appelé à réta-
Ir la n" la Plaine vénitienne ne ressemble
'n ri celle de la Marne. L'aile marchan-
d &ppu' orna cherche toujours un point
e flanc, et rc e toujours un point
l'e, elle Ir, Son front sur la Piave ; par con-
tre elle u fmr? JfUr la Piave î par o°n-
même un n cun moyen de Pendre elle-
rnena e initiative de flanc et reste même
?
fe^Nç 'est jS» enCore entré en scène. Il est donc
Drob able qje Fooh va concentrer les trou-
frnn n°°-angiaiq-a loin à l'Ouest pour ne
Pas in.T^me être d ès l'abord menacé ne
Qnle. Plu s l'inaction rtf l'abord menacé de
r,hlS la. sit Iln!lction de Conrad se prolonge,
P 18 lra ation demeure incertaine pour
Nm?lpe> qui m
ÇsePuS édite une contre-offensi-
»,'cenCe\^ePli sur'ia f- maintenant, d'envi-
Sïcé sur la ligne Venise-Trévise-
tt2Cé de rone our donner à rare p.eu, pro-
FF» SSAIR S°N DISNN?-^ les points d'appui
88ires Comme io Austro-Alllemands
si bien marcher Austro-Alflemands
l'ftne liberté d, action et peuvent
l'a ion archer en avant qu'en arrière
o e rolc ad e „ ie développement de
«e Sar^Possibie à n5éy;el?ppem,ent de
ble est 1 Possible à' Prévoir. sem-
Sur JesJroiSprenc des offensives
rsion. (Stegerngnn) Runa, 6.11.
ur les t rois princi Paux théâtres d'opé-
rations la situation peut être ainsi définie :
ha Is Fran es. défensives contre les Anglais
It le Off çals Sont stationnair es ; notre
e Se Viet Ve contre les Italiens pro-
llShs^rnent. J [e ?r0"
es I.1thlst ot subi un échec au bois
1.1 ê les ail e Gheluvelt; s'ils avaient
"t"~lé les es de l'armée allemande, leur
centre aurait pu se porter en avant à Pa-
schendaele. Des engagements de reconnais-
sances n'ont rien changé depuis à leur si-
tuation. Une attaque française, venue de
l'Ouest, s'est, au contraire, avancée jus-
qu'au village de Draaibank et s'en est em-
parée. On ne pensait pas qu'il y eût dans
cette région des troupes françaises aussi
nombreuses. Ce serait, disent des jour-
naux suisses, la première armée française.
Elle a précédemment occupé Bixchoote et
Manghelaire et toute une série de fermes.
Mais elle ne tient pas encore son objectif,
le bois de Houthulst, et il ne saurait être
question d'un succès tactique des Fran-
çais. Nous ne saurions trop souvent rap-
peler notre méthode de repli tactique,
l'abandon de terrains sans valeur pour
éviter des pertes inutiles et pour en infli-
ger de sérieuses à l'ennemi. Nous en
avons fait l'application le 28 octobre. Il
faut noter, sur le champ de bataille des
Flandres, l'extension de la zone de com-
bat, que nos ennemis ont élargie jusqu'à
la lisière est du secteur voisin, au nord
du bois de Houthulst, du lac de Blankeert
à Dixmude ; les quelques routes qui sil-
lonnent ce marais passent par les ruines
de cette ville. Un renforcement du tir de
l'artillerie ennemie laisse supposer que les
Anglais ont l'intention de déborder notre
position de Houthulst par le Nord : il ne
leur sera pas facile de faire déboucher leur
attaque des marais de Dixmude.- Sur l'Ais-
ne, les Français ont remporté un avanta-
ge local, en s'emparant du saillant Vauxail-
lon-Vaudesson et du haut plateau entre Os-
tel et le bois de Pinon. Mais le front alle-
mand est maintenant rectiligne et le ca-
nal de l'Oise à l'Aisne est un sérieux obs-
tacle tactique. L'objectif des Français sem-
ble être Laon. Laon, à 12 kilomètres en
arrière du front, n'est qu'une position avan-
cée de la ligne Siegfried. Nous n'avons pas
opposé à l'attaque française toutes nos for-
ces disponibles. Notre front de défense est
intact. Ici comme à Verdun nous laissons
des forces ennemies, supérieures en nom-
bre, s'épuiser dans de sanglants assauts.
La seule différence, c'est l'initiative de nos
troupes de choc, qui, à plusieurs reprises,
ont remporté des succès, comme ceux de
Souain, Tahure et Le Mesnil, en Champa-
gne. Donc, la bataille est stationnaire aussi
sur le front français.— Sur le front oriental,
en Livonie et en Esthonie, nos détache-
ments de couverture ont été ramenés sur
la ligne primitivement choisie, au grand
dépit de ceux qui déjà nous voyaient en-
traînés par nos succès dans les steppes
inhospitaliers de l'intérieur de la Russie.
Hindenburg a privé nos ennemis de cette
joie, en démontrant la vérité de l'adage :
a C'est la modération du maître qui met
,en évidence sa supériorité.»- En jetant les
yeux sur le théâtre italien, nous serions
tentés de nous écrier comme Faust :
« Quelle impression différente j'éprouve
ici ! » Nous ne trouvons rien à comparer
aux événements militaires en Italie, si ce
n'est au cours de cette guerre la percée de
Gorlice-Tarnow, en 1915, ou celle moins
importante de Zborow-Salosze, en 1917.
C'est le même anéantissement complet
d'une armée ennemie, prise de deux côtés
sous notre feu, cette fois-ci de front et sur
son flanc gauche. 'L'empereur Charles a
pris le commandement suprême des trou-
pes alliées. Sous ses ordres, le général
von Below est à la tête d'un groupe d'ar-
mées allemandes et austro-hongroises très
important. Les généraux Boroevic et von
Hôtzendorff semblent ne dépendre de per-
sonne. Quoiqu'il en soit, tous agissent de
concert comme les rouages d'une machine
bien graissée. Cette étroite collaboration
nous cause d'autant plus de joie que les
exemples en sont rares dans l'histoire mi-
litaire. L'Entente nous berne une fois de
plus en parlant de l'unité de son front. Ja-
mais elle ne réalisera une fraternité d'ar-
mes comme celle des Allemands et des
Austro-Hongrois. — (Général von Ardenne)
Magdeburgische Zeilung, 4.11.
Front italien. — PRESSE ITALIENNE. — Le
Popolo d'Italia, 4.11, rapportant un article
du Times, qui dit que « la coopération des
Allies peut s'étendre au front maritime,
car l'Autriche est très vulnérable dans
l'Adriatique, si la campagne est menée
avec vigueur », insiste sur cette idée, qu'il
fait sienne, d'une grande action navale des
Alliés dans l'Adriatique. « Nous n'avons
pas la prétention de conseiller un plan à
qui que ce soit, mais nous sommes persua-
dés qu'on peut et qu'on doit agir en Adria-
tique. Peut-être les conditions actuelles où
se trouve la rive opposée de l'Adriatique
empêchent-elles un débarquement, mais
les trois flottes italienne, anglaise et fran-
çaise de la Méditerranée peuvent agir, har-
celer, frapper. La flotte allemande a bien
affronté dans le Jutland la flotte anglaise
supérieure en nombre ; les forces alliées
peuvent et doivent agir dans l'Adriatique,
ou la marine autrichienne est en état d'in-
fériorité absolue. »
- Jusqu'ici, on ne nous avait reconnu,
dans l'économie générale de la guerre
qu'un rôle moyen, une tâche de second or-
dre. L'talie constituait, entre les deux
groupes belligérants, l'élément d'équilibre.
Cet élément d'équilibre est devenu l'élé-
ment décisif. Notre tâche n'est plus secon-
daire ; elle est devenue capitale. Le sort de
l'Europe se décide sur le sol de l'Italie :
l'Allemagne a identifié l'Italie avec l'Europe:
l'armée de Cadorna est devenue le rempart
de l'Europe: la défaite de l'Italie serait la
défaite de l'Europe. Il n'y a plus, dans
notre histoire, de possibilité pour aucun
événement médiocre. — ldea Nazionale,
7.11.
PRESSE ALLEMANDE. — A maintes reprises
nos ennemis ont cru à notre écrasement
à notre défaite définitive. En 1914,c'était !e
rouleau compresseur russe, qui leur don-
nait cet espoir. Ce fut, en 1915, la marche
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