Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 07 novembre 1917 07 novembre 1917
Description : 1917/11/07 (T7,N616). 1917/11/07 (T7,N616).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438209w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
No 616
N t>E t, GUERPE
(E,-M A. 2' Bau) GUERRE
- Et DEs Paris, 7 novembre 1917.
bus
AIRE MM
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
C 0 N NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
- FI DEN T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
"- - de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU^IOTAITA UNS MILITAIRES
OPERATION
ilrrr¡ OPER«ATnTfOMNVTo S nière ont rendu toute tentative de n'égo- nemi a manqué son coup. L'expression ne
j^f en •' Pressk tampt ^liSer * r «c
armées déployées par l'Allemagne lafU le
des montagnes seront soteillues par leur
~comm 0 s Plutôt difficiles Si leur
•f?1 cOn®J5?as minent attaqué nar des for-
¡le 't({j es <îUe les Alliésont en me-
su ;^'emvnvlfo r à l'aide de l'Italie le ooup
siJ ,
,Il leslr1'0('(s des deux Empires. Plus
'!'1p I. Il était lem and. de l'histoire a trou-
'i en sortîT? s facile d'entrer en Italie
pr j et e'e-st une aventure dont
Us Allié8 devrait être capable
aSer n/n. répétiftion sensationnelle,
Pali ail Gazette, 1.11.
11^ Les in, rn'ailx allemande ne ca,ch:aient
leur Pa.1 r d une révolution italienne •
leur espoir d'unne révolution italienne ;
mais les partis se sont unis devant le dan-
::Tl.gaerntenduè et la voix des bolcheviki n'est
entendue dans ce pays. Mackensen a
HVS ~~s~~ ou~ la
la lIe qui sera sans doute la
~la bataille qui sera sans rlonta la
~Wu, Sa%lam de la guerre • iint!
mands ^t être satisfaits oar ils
'(¡VereE'Jr une. Ill acoompli Mackense-n
ne peuvent être satisfaits, car s~
4 gvan.d,e 'atta,(Tue. fvontale a
~la TOUter Ü:U ll a l'avantage de l'üb--
r>o:J;.;.e MackJS, SI CBtte offe[OJive finit
il po unra se dé cl&rar heureux. Si I.,,s
liens combattent avec la valeur et la scien-
rvs a car^ s^-s^s jusqu'ici les sa-
critices allemands seront inutiles. Si Ca-
dorna peut rompre le contact et ramener
armées dans la Pl, eine, les Allemands
'^oudie JT1! e mtanche, mais per-
dront la seconde et la troisième. — (Edg.
> ! irKinQ'h„J? Daily Post, 1.11.
r,/ f,1ée it.,1- ZnnG a été une
précieuses, et nous avons la convir
tion qu'elle le red'eviendra. Mais même
dans le cas contraire, et même si la Rus-
sie ne parvenasit pas à de réorganiser mili-
~fip d Parri. tri PIlssance de la Grande-
et de la nation française, toutes
pii qui es Pour la guerre
¡,.!tlr¡ ltltteres, s:erait ontent rapidement
~, serait plus que suffisante
pour lutter contre ce qui reste de l'Ai-
lemagne et de l'Autriche-Hongrie. La puis-
sance industrielle, les ressources en hom-
mes, le contrôle des mers, le contrôle des
premières nous don nerit@ une su-
écrasantte. Une victoire comme
de la semaine dernière rehausse sans
1)0 ute iPrestige Hlmilltarisme
prussien, et augmente par cela même le
~es défaites qu'il nous faut îmonce-
dans l'autre plateau de la balance si
nous sommes résolus à vaincre ce milita-
ir>nnn Bt ermin.er. ce ft lU
et la d O[sque l'on en omt qUI
~te dune paix safsfa?
~sante.Ilestévident,parexemple,qu'aucunepaoixconclueaulendemaind'unteltriompheprussiennesauraitêtresatisfaisante,etpourcetteraison,sinonpourd'autres,lesévementsdelasemainederneièreontrendutoutetentativedenégociationpourcethivermoinsacceptablequejamaispourlesAlliés.-(Ed.)Dailychronicle,3.11.PRESSEITALIENNE.-Quand,auprintempsdernier,onconstataitlessymptômesd'uneprochaineoffensivedesEmpiresCentrauxcontrel'Italie,àlafoisparl'IsonzoetparleTrentinnnousavonspoussélecrid'alarme,démontrélanécessitéd'unecoopérationplusintimedesarméesalliées.Notrevoixnefutpasentendue.Beaucoupjugèrentl'italieassezfortepourrepousseràelleseule,touteagression,considérentlefrontitaliencommeunsecteurisolé,imaginèrentquel'Autrichepousseraitl'amour-proprejusqu'ànepasadmettrel'ingérencedesonalliéedanssaquerelleavexnous.Ilétaitabsurdedeprétendrequelaprésencedeforcesalliéssurnotresolauraitdiminuéleprestigeitalien.LaFrance,quiadeglorieusestraditions,secroit-ellediminuéespouravoiracceptéleconcoursdel'arméeanglaise?Laguerreestunique;ilnefautpasquel'ennemiuniquetrouve,surl'ensembledenosfronts,unseulpointfaible.Lesconséquencesdel'attitudepassiveadoptéauprintempsderniersontaujourd'huivisibles.Laprésencedetroupesalliéesnousauraitpermisdemieuxrésisterauchocennimi.Bienplus,elleauraitpresquecertainementdétournél'Etat-Majoraustro-allemanddesesprojetscontrel'Italie;etnousnesubirionspasaujourd'huilamisèredel'invasion.Larèglelasplusélémentairedestratégieestdechercherlepointfaibledel'adversaire.Pournepasl'avoirsuivie,l'Ententealaissééchapperplusieursoccasionsderapidevictoire.Toutesleserreursnepaient:maisiln'estpasencoretroptardpourtirerlasleçondesévénements.Déjàl'ailleursondéclare,àParisetàLondres,qu'ils'agitmoinsdesecourirl'Italiequed'offrirdecombatàl'ennemisurunterrainfavorable.Lesopérationsquis'accomplissentsurlefrontfrançaisnelaissentpasentrevoirunesolutionrapide:uneactionsurlenouveaufrontitalienpeutdonnerdesrésultatsplusimportants.Ilfautréunirlesforcesnécessairespoursesprémunircontreuneattaqueoùl'ennemiengageratoutessesressources,etpourluiinfligerpeut-être,danslesplainesd'Italie,unéchecdécisif.CeseraitlasplusgraveerreurdenepascomprendrequelarupturedufrontdesAlpesJuliennespeutinspireràl'Allemagne,libredetoutepréoccupationsurlefrontrusse,latentationdeconcentrercontrenoustoutessesréserves.Cenesontpasquelquesdivisionsquipourrontsuffireàsoutenirdeconcertavecnostroupes,unpareilchoc.NotreGouvernement,auquelilappartient
~defairdefaireentendreauxAlliéslelangagedelapersuasion,s'est-ilrenducomptedessuprêmesnécessitésdel'heureactuelle?-CorrieredellaSera,3.11.-Quelquesjournauxaffirmentquel'ennemiamanquésoncoup.L'expressionnecorrespondpasàlaréalité,etpourraitprovoquerdesilliusionsdangereuses.Leplandel'ennemiestencoreenpleindéveloppement;ilméchouera,sousl'effortdenosénergiesnationales,etgrâceàlapuissantecollaborationdenosgrandspuissantecollaborationdenosgrandsalliés.Maiscen'estpaslemomentdeparlerd'unéchecennemi;nousenparleronslejouroùnousauronsabtenulavictoireauprixcenoseffortsetdenossacrifices.Certes,silesAustro-Allemandsavaientcomptéquelapremièregrandedéfaitedesarmesitaliennesabattraitlarésistancemoraledupays,ilss'étaientgrandementtrompés.Négligeonscesexgérationdelajactanceastro-allemende,etregardonslavéritéenface.L'ennemipersévéreradanssonplandésespéreé;denouvellesbataillesselivrerontdanslesplainesdelaVénétieetduFrioul.Nenousexposonspasàdegravesdésillusion,ennouspersuadantaujourd'huiquel'ennemiadéjàmanquésoncoup.Demême,ilneconvientpasdeparler,commelefontcertainsjournaux,denotre«rapiderevanche».Larevancheviendra,etlesAustro-Allemandspaierontcherleurdernièreaventure.Nouspossédons,avecnosalliés,touslesélémentsdecetterevanche.Maisdanslasituationactuelle,larevanchedoitêtreprécédéed'unelonguephasederésistance.Résisterpatiemment,quoiqu'ilencoûte,mêmesilasituationexigel'abandond'autresterritoires:c'estuniquementainsiquenousobtiendronsdemainlavictoire.Larésistance,c'estl'immobilité,c'est,aubesoin,uneretraiteprudente,pourpréparerlesconditionsdelarevanche.-Tribuna,3.11.-Noustraversonsencemomentlapériodelapluscritiquequ'aittraverséesl'italiedepuislesinvasionsdesBarbaresquifirentreculerdeplusieurssiècleslacivilisationdel'Europe;maisdésormaislacausedel'Italieestlacausedumondecivilisé,quinepeutpasmourir.Nosalliés,aveccesmarquesd'amitiéquisefontsurtoutsentirdansl'adversité,sontànoscôtés.SilesennemisontraménédelaMacédoine,del'Asie,delaRussie,delaBelgiqueetdelaFrancetoutesleurstroupesdisponibles,l'Ententeamaintenantconcentrétoutessesforces.Lefrontunique,depuissilongtempsréclamé,seréaliseautomatiquementaujourd'huienItalie.Ilfutuntempsoùoncombattaitsurlesoldel'Italie,nonpournospropresintérêtsmaiscontrenotrevienationale.Aujourd'hui,aucontrairenousdéfendonsnonseulementtoutnotrepatrimoinedegloireetdecivilisation.consacréparl'histoire,maisnousavonsleterriblehonneurdesoutenirtoutlechocdesBarbares,desoutenirnousseulelepoidsd
N t>E t, GUERPE
(E,-M A. 2' Bau) GUERRE
- Et DEs Paris, 7 novembre 1917.
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AIRE MM
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
C 0 N NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
- FI DEN T 1 E L confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
"- - de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QU^IOTAITA UNS MILITAIRES
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j^f en •' Pressk tampt ^liSer * r «c
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~comm 0 s Plutôt difficiles Si leur
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'!'1p I. Il était lem and. de l'histoire a trou-
'i en sortîT? s facile d'entrer en Italie
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Us Allié8 devrait être capable
aSer n/n. répétiftion sensationnelle,
Pali ail Gazette, 1.11.
11^ Les in, rn'ailx allemande ne ca,ch:aient
leur Pa.1 r d une révolution italienne •
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mais les partis se sont unis devant le dan-
::Tl.gaerntenduè et la voix des bolcheviki n'est
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la lIe qui sera sans doute la
~la bataille qui sera sans rlonta la
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tion qu'elle le red'eviendra. Mais même
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sie ne parvenasit pas à de réorganiser mili-
~fip d Parri. tri PIlssance de la Grande-
et de la nation française, toutes
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¡,.!tlr¡ ltltteres, s:erait ontent rapidement
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mes, le contrôle des mers, le contrôle des
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prussien, et augmente par cela même le
~es défaites qu'il nous faut îmonce-
dans l'autre plateau de la balance si
nous sommes résolus à vaincre ce milita-
ir>nnn Bt ermin.er. ce ft lU
et la d O[sque l'on en omt qUI
~te dune paix safsfa?
~sante.Ilestévident,parexemple,qu'aucunepaoixconclueaulendemaind'unteltriompheprussiennesauraitêtresatisfaisante,etpourcetteraison,sinonpourd'autres,lesévementsdelasemainederneièreontrendutoutetentativedenégociationpourcethivermoinsacceptablequejamaispourlesAlliés.-(Ed.)Dailychronicle,3.11.PRESSEITALIENNE.-Quand,auprintempsdernier,onconstataitlessymptômesd'uneprochaineoffensivedesEmpiresCentrauxcontrel'Italie,àlafoisparl'IsonzoetparleTrentinnnousavonspoussélecrid'alarme,démontrélanécessitéd'unecoopérationplusintimedesarméesalliées.Notrevoixnefutpasentendue.Beaucoupjugèrentl'italieassezfortepourrepousseràelleseule,touteagression,considérentlefrontitaliencommeunsecteurisolé,imaginèrentquel'Autrichepousseraitl'amour-proprejusqu'ànepasadmettrel'ingérencedesonalliéedanssaquerelleavexnous.Ilétaitabsurdedeprétendrequelaprésencedeforcesalliéssurnotresolauraitdiminuéleprestigeitalien.LaFrance,quiadeglorieusestraditions,secroit-ellediminuéespouravoiracceptéleconcoursdel'arméeanglaise?Laguerreestunique;ilnefautpasquel'ennemiuniquetrouve,surl'ensembledenosfronts,unseulpointfaible.Lesconséquencesdel'attitudepassiveadoptéauprintempsderniersontaujourd'huivisibles.Laprésencedetroupesalliéesnousauraitpermisdemieuxrésisterauchocennimi.Bienplus,elleauraitpresquecertainementdétournél'Etat-Majoraustro-allemanddesesprojetscontrel'Italie;etnousnesubirionspasaujourd'huilamisèredel'invasion.Larèglelasplusélémentairedestratégieestdechercherlepointfaibledel'adversaire.Pournepasl'avoirsuivie,l'Ententealaissééchapperplusieursoccasionsderapidevictoire.Toutesleserreursnepaient:maisiln'estpasencoretroptardpourtirerlasleçondesévénements.Déjàl'ailleursondéclare,àParisetàLondres,qu'ils'agitmoinsdesecourirl'Italiequed'offrirdecombatàl'ennemisurunterrainfavorable.Lesopérationsquis'accomplissentsurlefrontfrançaisnelaissentpasentrevoirunesolutionrapide:uneactionsurlenouveaufrontitalienpeutdonnerdesrésultatsplusimportants.Ilfautréunirlesforcesnécessairespoursesprémunircontreuneattaqueoùl'ennemiengageratoutessesressources,etpourluiinfligerpeut-être,danslesplainesd'Italie,unéchecdécisif.CeseraitlasplusgraveerreurdenepascomprendrequelarupturedufrontdesAlpesJuliennespeutinspireràl'Allemagne,libredetoutepréoccupationsurlefrontrusse,latentationdeconcentrercontrenoustoutessesréserves.Cenesontpasquelquesdivisionsquipourrontsuffireàsoutenirdeconcertavecnostroupes,unpareilchoc.NotreGouvernement,auquelilappartient
~defairdefaireentendreauxAlliéslelangagedelapersuasion,s'est-ilrenducomptedessuprêmesnécessitésdel'heureactuelle?-CorrieredellaSera,3.11.-Quelquesjournauxaffirmentquel'ennemiamanquésoncoup.L'expressionnecorrespondpasàlaréalité,etpourraitprovoquerdesilliusionsdangereuses.Leplandel'ennemiestencoreenpleindéveloppement;ilméchouera,sousl'effortdenosénergiesnationales,etgrâceàlapuissantecollaborationdenosgrandspuissantecollaborationdenosgrandsalliés.Maiscen'estpaslemomentdeparlerd'unéchecennemi;nousenparleronslejouroùnousauronsabtenulavictoireauprixcenoseffortsetdenossacrifices.Certes,silesAustro-Allemandsavaientcomptéquelapremièregrandedéfaitedesarmesitaliennesabattraitlarésistancemoraledupays,ilss'étaientgrandementtrompés.Négligeonscesexgérationdelajactanceastro-allemende,etregardonslavéritéenface.L'ennemipersévéreradanssonplandésespéreé;denouvellesbataillesselivrerontdanslesplainesdelaVénétieetduFrioul.Nenousexposonspasàdegravesdésillusion,ennouspersuadantaujourd'huiquel'ennemiadéjàmanquésoncoup.Demême,ilneconvientpasdeparler,commelefontcertainsjournaux,denotre«rapiderevanche».Larevancheviendra,etlesAustro-Allemandspaierontcherleurdernièreaventure.Nouspossédons,avecnosalliés,touslesélémentsdecetterevanche.Maisdanslasituationactuelle,larevanchedoitêtreprécédéed'unelonguephasederésistance.Résisterpatiemment,quoiqu'ilencoûte,mêmesilasituationexigel'abandond'autresterritoires:c'estuniquementainsiquenousobtiendronsdemainlavictoire.Larésistance,c'estl'immobilité,c'est,aubesoin,uneretraiteprudente,pourpréparerlesconditionsdelarevanche.-Tribuna,3.11.-Noustraversonsencemomentlapériodelapluscritiquequ'aittraverséesl'italiedepuislesinvasionsdesBarbaresquifirentreculerdeplusieurssiècleslacivilisationdel'Europe;maisdésormaislacausedel'Italieestlacausedumondecivilisé,quinepeutpasmourir.Nosalliés,aveccesmarquesd'amitiéquisefontsurtoutsentirdansl'adversité,sontànoscôtés.SilesennemisontraménédelaMacédoine,del'Asie,delaRussie,delaBelgiqueetdelaFrancetoutesleurstroupesdisponibles,l'Ententeamaintenantconcentrétoutessesforces.Lefrontunique,depuissilongtempsréclamé,seréaliseautomatiquementaujourd'huienItalie.Ilfutuntempsoùoncombattaitsurlesoldel'Italie,nonpournospropresintérêtsmaiscontrenotrevienationale.Aujourd'hui,aucontrairenousdéfendonsnonseulementtoutnotrepatrimoinedegloireetdecivilisation.consacréparl'histoire,maisnousavonsleterriblehonneurdesoutenirtoutlechocdesBarbares,desoutenirnousseulelepoidsd
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