Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-11-03
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 03 novembre 1917 03 novembre 1917
Description : 1917/11/03 (T7,N612). 1917/11/03 (T7,N612).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64382057
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 612
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PEs l'K rLA , GUERRE
E,
tT A., * Bau)
t! DES
RES
Paris, 3 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
, Va operations
(\1lstro'h:ans générales. - Les forces
S et allemandes réunies
^ée toute l'aile droite de la de-uxiè-
le terrai ée ltalie.nll'e, lui ont enlevé ainsi
ls au prix de lourdes per-
i*. ^U'eiifp, QVa.x aménagé par tous les
iiiQ* \ot/éfenSlfs de la fortification moder-
nos e percée a été un complet succès
I;Q Trlai troupes exploitent. Elles ont vain-
10 v^is tn,^nS les obstacies, malgré le
a
prions î , Nous avions trois bases
C région sud du défilé de Fre-
ore i. la région de Tolmino,où nos
Percé une tête de pont.
':tlf}tiée, , en ,l'un de ces points, nous
^-tait d'an lndre à l'arrière les liai-
des secteurs italiens voisins, et me-
tou e le COUper. Notre attaque a réussi
; PartoutPif où elle tentait de pé-
■lev elle a barré la retraite de
ViJ lïu- Cetfp A Uss^e explique le chiffre
'fi prkrm -
*Qrrih^ n'est l'importance du bu-
1Qlflprend encore dénombré et qui
uUt, Ilos tronn canons. Dans leur ar-
^it oatteint ifS dépassant leurs objec-
nîlt reror eint les crêtes, où l'ennemi pen-
itrefor r ses troupes après leur re-
pli. Notre avance sur les deux rives de
dûToW
de Tolmino à Auzza, nous fit pren-
!re !?anc les Itahens, qui s'étaient mis
éfe s. e au plateau de Bainsizza,
f lrç,% battre en retraite. Entre
co e Italie uzza nous sommes déjà en-
S(5l »oerJP'ut fie-Le* nr? ,Axtl0ns'énergiquement
i^iti» ®' suivent
le Flven leur Cours, Pendant ce
>I>s
f-Iosi Aisn - à s'emparer,
~ord' ?~ que formait notre
KfW vU Nord la direction de
S du tre lien» a été ramenée de ce
dil C,na'- D'après les renseigne-
C l,i0r aPrès lS na S Les >«s renseigne-
J s attaque s'est
liúl) formidable des
d'artilLfp et » Une consomma-
flgur v deJCbles tlle qu'on n'en avait
Poîr du t PUsleurs mois. La. con-
ligil rau Ot' ses erraln était f. avorable à l'en-
nemi pour se ne gaz asphyxiants.
111 Vi es; Îls pon quitter leurs
^>Jes ô^algré tout 1^ ? 1 ni munitions,
vivres. Malgré t),It1 ils ont tenu, jus-
r>OSs,b,l,e m< £ nt où u
à se r e du ^té ouest i aqiJie de flanc,
possible du côté ouest, les a, contraints
0Us avons pefldu des hom-
I¡' \.te l' "ru. Mel M
: du rneltéliel. m Maas le but strartégi-
été atteine, la. percée sur La.on,
t Tb - KOlnische Zeitung,
SÏ',OI'o».. Kb<™che Zeilung,
Í 1, la NATAILLEs désignées par
Co e temps ete, AIs:ne, Isonzo, livrées
e tous ys Sanglant Contmu8;nt toutes trois
sanglant, ont rejeté dans l'om-
les théâtres de la guerre. -
En Flandre, le 22 octobre a marqué le point
culminant des batailles, déclenchées par
Haig à dix reprises avec les mêmes mé-
thodes, banales et monotones, les mêmes
objectifs, les mêmes phases de combat. A
signaler toutefois une activité plus mar-
quée, dans le voisinage immédiat de la
côte, où, selon toute vraisemblance, les An-
glais vont reprendre, après plusieurs in-
succès, leurs tentatives de percée. Au cours
des dernières batailles, ils avaient légère-
ment enfoncé le milieu du saillant d'Ypres.
Pour utiliser cette saillie dans notre front,
il leur fallait briser les deux points d'appui
de notre front défensif : le bois d'Houthulst
et Gheluvelt. Sur le second de ces points,
ils ont été complètement repoussés. Entre
le bois de Houthulst et Poelcappelle, ils ont
remporté un maigre succès : ils ont pénétré
sur un front de 1 kilomètre à une profon-
deur de 300 mètres, et ils n'ont pas con-
servé tout le terrain conquis. S'ils essaient
d'avancer au centre, ils s'exposent à un en-
cerclement. Il leur faut donc attaquer nos
ailes. Il faut du temps pour y réussir et le
temps presse. Voici l'hiver et il y a nos
sous-marins. La région de Dixmude est
soumise à un violent tir d'artillerie lourde.
Les Anglais voudraient-ils établir une liai-
son entre Ypres et Nieuport, où leurs trou-
pes livrent des batailles séparément ? Dans
l'ensemble ils paraissent avoir abandonné
l'idée d'une percée dans le sens le plus
large du mot. Ils exercent sur notre front
une série de pressions. La plus récente est
celle du 26 octobre, dans le même style que
les précédentes. La modicité des résultats
montre que le maréchal Haig ne peut at-
teindre, avant 20 ou 30 semaines, le pu.
mier de ses objectifs importants — la route
de Thourout à Roulers et Menin. Cette
lutte gigantesque est sans issue ; elle va
se continuer pourtant. Il faut s'attendre
pendant les prochaines semaines à de ru-
des combats dans les Flandres. — Les
Français, se sacrifiant pour dégager les An-
glais et les Italiens, ont attaqué dans la
boucle de l'Aisne et de l'Oise, sur un front
de 25 kilomètres, avec la même violence que
les 16-17 avril, au nombre de 25 divisions,
dont chacune compte au moins 5.000 hom-
mes d'infanterie. Ils ont attaqué le saillant
en demi-cercle du front allemand, limité au
nord par Vauxaillon-Pinon-Chavignon, au-
tant de localités en ruines en avant des-
quelles se trouvent Allemant, Vaudesson,
le fort de la Malmaison et les champs de
bataille sanglants de Pargny-Filain et de la
Ferme de la Royère. Par cette attaque aux
deux ailes, les Français avaient, sans aucun
doute, pensé ouvrir les voies qui mènent à
Laon. Il faut considérer cette forteresse du
moyen âge comme une position allemande
avancée. Au printemps de 1917 une seule è".
nos divisions, chargée de couvrir, la marche
de nos troupes vers la, position Siegfried, y
a tenu en échec, pendant 3 semaines, 4 divi-
sions françaises. Nous avons gardé ce sail-
lant, malgré la préférence de Hindenburg
pour les fronts droits. Le 23 octobre aussi,
une seule de nos divisions a subi et arrêté
le choc de l'ennemi. Prise ensuite de flanc,
à Allemant du côté de l'Ouest, à Chavignon
par le Sud, elle n'a pu se maintenir dans
ces villages, devant la supériorité numéri-
que de l'ennemi. Elle a dû les évacuer,
ainsi que la zone qui les sépare, après
avoir détruit ses canons. Cédant à la pres-
sion ennemie, elle a gagné la rive nord
de l'Ailette. L'une des causes de recul fut
l'emploi intensif par l'ennemi de nappes
de gaz asphyxiants. Le nouveau front tient
Anizy ; à peu près rectiligne, il rejoint vers
l'est notre ancien front défensif. Laon en
est encore à 12 kilomètres. Les Français
n'ont pas pu franchir le canal de l'Oise à
l'Aisne : malgré leurs pertes sanglantes,
leur gain stratégique est nul. — La 3e gran-
de bataille est celle de l'Isonzo, dans un
secteur où se sont livrées plus de onze
batailles déjà. Depuis longtemps, ce n'était
plus un secret pour personne : les troupes
allemandes arrivaient. Cependant, le 24 oc-
tobre, après un pilonnage de l'artillerie, qui
ne dura qu'une heure, mais atteignit la plus
extrême violence, notre attaque brusque-
ment déclenchée fut une surprise. Sur un
front de 30 kilomètres, disent les uns,, de
30 à 40 kilomètres, disent les autres, elle
s'étendit de l'aile nord à Plezzo jusqu'au
sud de Gorizia et dans la vallée du Vippac-
co. L'infanterie passa par Plezzo et la tête
de pont de Tolmino, à 5 kilomètres de là,
que nos alliés avaient toujours tenues. Nos
troupes étaient mélangées à des unités aus-
tro-hongroises. Son avance, de 10 killom.
à la suite de la 11e bataille de l'Isonzo cau-
sa la perte de l'armée italienne. Dans un
élan irrésistible nos troupes emportèrent
toutes les défenses sur les versants et sur
les crêtes des montagnes de la rive occi-
dentale de l'Isonzo. Une partie des enne-
mis furent surpris dans leurs abris. Les
autres opposèrent une résistance acharnée.
Elle fut brisée dans des combats corps à
corps et toute la chaîne de montagnes fut
à nous, du Rombon jusque très au sud du
Monte Matajur. Une solution de conti-
nuité dans le front de bataille offre un ris-
que sérieux. Cadorna le sait aujourd'hui.
Il ne put soutenir son aile gauche, dont
le recul lui imposa l'abandon du plateau
de Bainsizza, si chaudement disputé le 25
octobre. Il a perdu jusqu'aujourd'hui
60.000 prisonniers et plus de 450 ca-
nons. La bataille va continuer avec plus
d'ampleur.. A toutes les questions que sou-
lève l'avenir le plus prochain, seuls les
événements pourront répondre ; et leur
succession va être rapide. (Général von
Ardenne) Magdeburgische Zeilung, 28.10.
Front italien. — PRESSE ANGLAISE. — Il y
a de bonnes raisons de croire que le nom-
bre des renforts allemands et autrichiens
engagés dans la nouvelle offensive contre
l'Italie a été fortement exagéré. On les a
'l i
PEs l'K rLA , GUERRE
E,
tT A., * Bau)
t! DES
RES
Paris, 3 novembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
, Va operations
(\1lstro'h:ans générales. - Les forces
S et allemandes réunies
^ée toute l'aile droite de la de-uxiè-
le terrai ée ltalie.nll'e, lui ont enlevé ainsi
ls au prix de lourdes per-
i*. ^U'eiifp, QVa.x aménagé par tous les
iiiQ* \ot/éfenSlfs de la fortification moder-
nos e percée a été un complet succès
I;Q Trlai troupes exploitent. Elles ont vain-
10 v^is tn,^nS les obstacies, malgré le
a
prions î , Nous avions trois bases
C région sud du défilé de Fre-
ore i. la région de Tolmino,où nos
Percé une tête de pont.
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^-tait d'an lndre à l'arrière les liai-
des secteurs italiens voisins, et me-
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; PartoutPif où elle tentait de pé-
■lev elle a barré la retraite de
ViJ lïu- Cetfp A Uss^e explique le chiffre
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*Qrrih^ n'est l'importance du bu-
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uUt, Ilos tronn canons. Dans leur ar-
^it oatteint ifS dépassant leurs objec-
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itrefor r ses troupes après leur re-
pli. Notre avance sur les deux rives de
dûToW
de Tolmino à Auzza, nous fit pren-
!re !?anc les Itahens, qui s'étaient mis
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S(5l »oerJP'ut fie-Le* nr? ,Axtl0ns'énergiquement
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Poîr du t PUsleurs mois. La. con-
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^>Jes ô^algré tout 1^ ? 1 ni munitions,
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à se r e du ^té ouest i aqiJie de flanc,
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I¡' \.te l' "ru. Mel M
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été atteine, la. percée sur La.on,
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Co e temps ete, AIs:ne, Isonzo, livrées
e tous ys Sanglant Contmu8;nt toutes trois
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les théâtres de la guerre. -
En Flandre, le 22 octobre a marqué le point
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objectifs, les mêmes phases de combat. A
signaler toutefois une activité plus mar-
quée, dans le voisinage immédiat de la
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glais vont reprendre, après plusieurs in-
succès, leurs tentatives de percée. Au cours
des dernières batailles, ils avaient légère-
ment enfoncé le milieu du saillant d'Ypres.
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il leur fallait briser les deux points d'appui
de notre front défensif : le bois d'Houthulst
et Gheluvelt. Sur le second de ces points,
ils ont été complètement repoussés. Entre
le bois de Houthulst et Poelcappelle, ils ont
remporté un maigre succès : ils ont pénétré
sur un front de 1 kilomètre à une profon-
deur de 300 mètres, et ils n'ont pas con-
servé tout le terrain conquis. S'ils essaient
d'avancer au centre, ils s'exposent à un en-
cerclement. Il leur faut donc attaquer nos
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temps presse. Voici l'hiver et il y a nos
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soumise à un violent tir d'artillerie lourde.
Les Anglais voudraient-ils établir une liai-
son entre Ypres et Nieuport, où leurs trou-
pes livrent des batailles séparément ? Dans
l'ensemble ils paraissent avoir abandonné
l'idée d'une percée dans le sens le plus
large du mot. Ils exercent sur notre front
une série de pressions. La plus récente est
celle du 26 octobre, dans le même style que
les précédentes. La modicité des résultats
montre que le maréchal Haig ne peut at-
teindre, avant 20 ou 30 semaines, le pu.
mier de ses objectifs importants — la route
de Thourout à Roulers et Menin. Cette
lutte gigantesque est sans issue ; elle va
se continuer pourtant. Il faut s'attendre
pendant les prochaines semaines à de ru-
des combats dans les Flandres. — Les
Français, se sacrifiant pour dégager les An-
glais et les Italiens, ont attaqué dans la
boucle de l'Aisne et de l'Oise, sur un front
de 25 kilomètres, avec la même violence que
les 16-17 avril, au nombre de 25 divisions,
dont chacune compte au moins 5.000 hom-
mes d'infanterie. Ils ont attaqué le saillant
en demi-cercle du front allemand, limité au
nord par Vauxaillon-Pinon-Chavignon, au-
tant de localités en ruines en avant des-
quelles se trouvent Allemant, Vaudesson,
le fort de la Malmaison et les champs de
bataille sanglants de Pargny-Filain et de la
Ferme de la Royère. Par cette attaque aux
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Laon. Il faut considérer cette forteresse du
moyen âge comme une position allemande
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nos divisions, chargée de couvrir, la marche
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sions françaises. Nous avons gardé ce sail-
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une seule de nos divisions a subi et arrêté
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à Allemant du côté de l'Ouest, à Chavignon
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ces villages, devant la supériorité numéri-
que de l'ennemi. Elle a dû les évacuer,
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batailles déjà. Depuis longtemps, ce n'était
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ne dura qu'une heure, mais atteignit la plus
extrême violence, notre attaque brusque-
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30 à 40 kilomètres, disent les autres, elle
s'étendit de l'aile nord à Plezzo jusqu'au
sud de Gorizia et dans la vallée du Vippac-
co. L'infanterie passa par Plezzo et la tête
de pont de Tolmino, à 5 kilomètres de là,
que nos alliés avaient toujours tenues. Nos
troupes étaient mélangées à des unités aus-
tro-hongroises. Son avance, de 10 killom.
à la suite de la 11e bataille de l'Isonzo cau-
sa la perte de l'armée italienne. Dans un
élan irrésistible nos troupes emportèrent
toutes les défenses sur les versants et sur
les crêtes des montagnes de la rive occi-
dentale de l'Isonzo. Une partie des enne-
mis furent surpris dans leurs abris. Les
autres opposèrent une résistance acharnée.
Elle fut brisée dans des combats corps à
corps et toute la chaîne de montagnes fut
à nous, du Rombon jusque très au sud du
Monte Matajur. Une solution de conti-
nuité dans le front de bataille offre un ris-
que sérieux. Cadorna le sait aujourd'hui.
Il ne put soutenir son aile gauche, dont
le recul lui imposa l'abandon du plateau
de Bainsizza, si chaudement disputé le 25
octobre. Il a perdu jusqu'aujourd'hui
60.000 prisonniers et plus de 450 ca-
nons. La bataille va continuer avec plus
d'ampleur.. A toutes les questions que sou-
lève l'avenir le plus prochain, seuls les
événements pourront répondre ; et leur
succession va être rapide. (Général von
Ardenne) Magdeburgische Zeilung, 28.10.
Front italien. — PRESSE ANGLAISE. — Il y
a de bonnes raisons de croire que le nom-
bre des renforts allemands et autrichiens
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