Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 octobre 1917 19 octobre 1917
Description : 1917/10/19 (T7,N597). 1917/10/19 (T7,N597).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381907
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 597
"fStf:I\ES DE LA GUERRE
(£. A.., 2. BaU)
Er DEs )
.\fF.fnES f:rIlANGÈRES
----
Paris, 19 oclobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Ali OPERATIONS
-
:\lleIllun Riga. - Le débarquement des
ands d rUe d Œsel est une chose
et ne jamais dû se pro-
el éty Se serait pas Produit si la flotte
%se Ker été en bonne forme. La note
s\ne réprinsky à la flotte ressemble fort à
Ilne ïe, primarld e, mais il y montre une vue
qUe la. fi te Pénétrante lorsqu'il rappelle
P°se la n otte est la nieilleure barrière à op-
roser à ate est la meilleure barrière à op-
p1 eaux O" OPèrent les Allemands sont
S¡eJ;nes d' o opèrent les Allemands sont
^ïih0 ait un ,,!S pour la navigation, et
fait Un sage Convenable des sous-
Su venir HAK être impossible à l'enne-
K (ln lllllr débarquer sur le continent.
qjttt%-e e Se sent guère confiant, et il faut
V suites Q que la stratégie allemande
Se:qgel' lLes a.se.z graves. On devra en-
hvPï rA'HerTlft^Jltés suivantes : à suppo-
lï"W W-f "e l o;m76ue décide de se créer une
Ur les côtes du golfe fJe
g"H. r6 résigne ainsi Pétrograd, et
'tr. Se résigne da"s ce but à sacrifier
celle. &elgique ou une grande partie de
5Uel effet à lui brûler les
Rrl)¡' quel erfet ce changement de pro-
s8 Pniv ra't-il «if
oir etHao '1 de SUr la stratégie et la con-
i' î î. Pas que
V ait ifuerre ? Nous ne di-
1'\lleaS qU'il y ait là un plan certain de
'!II¡ !Jo gne, mais c'est l'une dies choses
P^s ^rraLent arriver et qui ne devraient
pas nous arriver à l''improviste, - (Ed.)
nc h 8ter Guardian, 15.10.
l'improviste. - (Ed.)
* o PUIS lontelTlPs à forcer le golfe de
'Ra er, cornbI. rtant les opérations sur mer
îy? Lle« o^n? rationi s dan« les airs ont réussi
tr débarquemet dans les
Z ise tr°UVednit à l'entrée du golfe.
sPoaitiS aient y être bien
^Sses
%tt,b 'It Girl flotte de Puissants cui-
8. 11 ser^]e néanmni Puissants cui-
e, du. Les en Rus-
gie, ullés d'Sà^ VanCer' €n Rus"
10rs Ployer la plus com-
Squ S°nt pas bien
a IÏIO DISNN la voie surtout
lorsqu'on dispose de la supérorité sur mer
rifi. me surtout
d""re IOin!"i l'mande Conlre Pétrograd est
CI de ia 1 U.lsque i à vol
kier,vî» °n 300 vîpita,e à rn 1 de Dagœ est
ble au Contraj ms. Il Semble< plutôt proba-
Allernands entre-
de est
L?Ue les ARLp
l'bSfî H» °Wration con^a^ds entre"
^Sei,d'°P/ra«™s' vts
hl' le" hesO¡.;e Irn"'t Ue dernière hy-
(le la notivelle
Nature, 1 8to deI Carlino, 15.10.
- tftil ir, il, allssi 'd'être co
:
Bataille des Flandres. — Chaque jour,
il devient plus évident que l'Angleterre
subit la pression inexorable du temps.
L'Angleterre tourne dans un cercle vi-
cieux ; son armée est forcée d'attaquer. La
prodigalité avec laquelle Le sang des fils de
ce pays est répandu dans les Flandres est
en contradiction flagrante avec toutes les
traditions de la Grande-Bretagne. Nos
sous-marins sont comme un couteau sur
leur gorge. L'aiguille continue d'avancer
sur le cadran ; encore quatre semaines,
puis il sera trop tard. On ne saurait trop
mettre en lumière cette contrainte qui pèse
sur l'Angleterre. Si même nous ne faisons
que tenir, si même nous enregistrons quel-
ques petits échecs tactiques, la victoire fi-
nale nous est acquise ; car les forces -le
l'Angleterre ne sont pas inépuisables. Elle
a osé tenter la grande chance ; quand l'An-
glais se met à jouer, il joue son va-tout ;
il risque jusqu'à sa tête, sa maison, son
avoir ; il voit rouge ; il est aveuglé ! Ce-
pendant, dans les Flandres les dés de fer
marquent les coups du destin. La bataille
ressemble de plus en plus à la bataille de
la Somme. Là-bas aussi eut lieu l'offensive
générale, fondée sur ce sentiment que les
ressources anglaises étaient inépuisables
— offensive que le Times réclamait à cor
et à cris. Puis, comme le temps pressait
et que les Allemands ne cédaient pas, les
Anglais adoptèrent la tactique de l'offen-
sive qui consiste à faire porter l'attaque
alternativement sur des points différents
du front de bataille. Cette tactique ne les
mena pas non plus au but, et elle s'effon-
dra dans le sang, la pluie et la boue, sur
d'immenses champs d'entonnoirs, où pla-
nait la morne tristesse de la mort. Actuel-
lement, les Anglais sont de nouveau reve-
nus à cette tactique. L'attaque sur le cen-
tre est soulagée par une attaque sur les
ailes. L'aile gauche, entre Draaibank et
Poelcapelle, fut avancée dans les deux jour-
nées du 8 et du 9, tandis que sur le reste
du front on se contentait de diversions lo-
cales. Mais cette aile ne fait qu'arriver
maintenant devant l'obstacle le plus im-
portant de tout le front : la forêt d'Hou-
thulst. Nous sommes à la veille de nou-
veaux et durs combats. Une nécessité de
fer force les Anglais à attaquer. Mais une
offensive générale n'est plus possible. Les
fronts d'attaque deviennent plus étroits.
1-es ailes alterneront avec le centre. La
puissance des attaques diminuera et finale-
ment la bataille des Flandres tournera
comme la bataille de la Somme. Elle étouf-
fera dans la boue et dans la fange ! Alors
le mensonge anglais des grandes victoires
anglaises sera devenu évident pour le mon-
de entier, car le but poursuivi, la posses-
sion de la Belgique, ne sera pas atteint
Le front allemand a tenu ; qu'il tienne
quelques kilomètres plus à l'est ou à
l'ouest, cela n'a aucune importance pour la
possession de la Belgique. Le symbole de
notre victoire doit rester entre nos mains ;
il y restera. — (V. Salzmann) Vossische
Zeitung. 12.10.
— Toujours et toujours il nous faut rap-
peler que là-bas, loin de leur patrie, nos
soldats supportent dans la quatrième an-
née de guerre, une épreuve sans précé-
dent Ces.t le heurt de deux peuples c'est
un combat d'une sauvagerie fantastique,
Et nous pouvons dire que jusqu'à présent,
les Allemands en sont sortis vainqueurs,
au meilleur sens du mot. La réalité et
l'étendue de notre victoire ne sont en rien
diminuées par la perte d'une partie consi-
dérable de ces hauteurs qui sont devenues
le centre de la lutte, sans que leur valeur
tactique ou stratégique le justifie suffisam-
ment. Nos adversaires soutiennent exac-
ternent le contraire. Nous leur répondons :
si réellement votre seul but était d'arriver
sur les positions où vous êtes actuelle-
ment, alors en effet vous avez gagné la
partie. A votre peuple de décider si le
prix dont le maréchal Haig a payé cet
avantage depuis le 31 juillet, est ou non
trop élevé. Si les Anglais sont « vain-
queurs » de cette façon, nous ne leur en-
vions pas leur succès, car notre victoire
a été infiniment plus grande. Pour nous
le succès n'est pas lié à la possession de
quelques positions avancées. Nos ennemis
pensent tactiquement, nous pensons stra-
tégiquement ; et c'est uniquemnt du ré-
sultat de la manœuvre stratégique que
dépendent l'issue de la guerre et le triom-
phe final. Nous renonçons aujourd'hui à
discuter la question de savoir si la pos-
session des hauteurs Passchendaele-Ghe
luvelt mérite qu'on crie « Victoire ». Nous
nous contentons de montrer qu'il existe en
Flandre d'autres hauteurs auxquelles le
maréchal Haig qtfnnh. A-
C'est la ligne Thourout-Thielt, qui se
trouve à 25 kilomètres environ à l'est du
front de combat actuel, avec les hauteurs
qui se prolongent encore à 15 kilomètres,
plus à l'est, jusqu'au canal de Bruges ; ce
lui qui les tient commande tout le secteur
de la côte. Sans parler des obstacles stra-
tégiques et tactiques, indiqués dans de
précédents articles, qui empêchent le dé-
veloppement vers l'Est de l'attaque an-
glaise déclenchée à Ypres, il est clair qu,-
le délai dont dispose Haig, jusqu'à l'hiver,
est bien court. Nous ne devons pas oublier
que la bataille des Flandres dure déjà de-
puis deux mois et demi, non compris la
semaine de préparation d'artillerie Dans
les six étapes des combats, nos advmS
res ont progressé en totalité vers l'Est de
7 kilomèkes environ au point où ils nous
ont refoulés le plus profondément. Jusqu'au
canal de Bruges, la distance est quatre
fois plus considérable. Dès que la saison
des pluies aura définitivement com-
mencé. il n'y aura plus grand'chose à faire
dans les Flandres, d'autant plus qu'avec
les nouvelles méthodes de combat, le ter-
"fStf:I\ES DE LA GUERRE
(£. A.., 2. BaU)
Er DEs )
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----
Paris, 19 oclobre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Ali OPERATIONS
-
:\lleIllun Riga. - Le débarquement des
ands d rUe d Œsel est une chose
et ne jamais dû se pro-
el éty Se serait pas Produit si la flotte
%se Ker été en bonne forme. La note
s\ne réprinsky à la flotte ressemble fort à
Ilne ïe, primarld e, mais il y montre une vue
qUe la. fi te Pénétrante lorsqu'il rappelle
P°se la n otte est la nieilleure barrière à op-
roser à ate est la meilleure barrière à op-
p1 eaux O" OPèrent les Allemands sont
S¡eJ;nes d' o opèrent les Allemands sont
^ïih0 ait un ,,!S pour la navigation, et
fait Un sage Convenable des sous-
Su venir HAK être impossible à l'enne-
K (ln lllllr débarquer sur le continent.
qjttt%-e e Se sent guère confiant, et il faut
V suites Q que la stratégie allemande
Se:qgel' lLes a.se.z graves. On devra en-
hvPï rA'HerTlft^Jltés suivantes : à suppo-
lï"W W-f "e l o;m76ue décide de se créer une
Ur les côtes du golfe fJe
g"H. r6 résigne ainsi Pétrograd, et
'tr. Se résigne da"s ce but à sacrifier
celle. &elgique ou une grande partie de
5Uel effet à lui brûler les
Rrl)¡' quel erfet ce changement de pro-
s8 Pniv ra't-il «if
oir etHao '1 de SUr la stratégie et la con-
i' î î. Pas que
V ait ifuerre ? Nous ne di-
1'\lleaS qU'il y ait là un plan certain de
'!II¡ !Jo gne, mais c'est l'une dies choses
P^s ^rraLent arriver et qui ne devraient
pas nous arriver à l''improviste, - (Ed.)
nc h 8ter Guardian, 15.10.
l'improviste. - (Ed.)
* o PUIS lontelTlPs à forcer le golfe de
'Ra er, cornbI. rtant les opérations sur mer
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Z ise tr°UVednit à l'entrée du golfe.
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10rs Ployer la plus com-
Squ S°nt pas bien
a IÏIO DISNN la voie surtout
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rifi. me surtout
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CI de ia 1 U.lsque i à vol
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ble au Contraj ms. Il Semble< plutôt proba-
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L?Ue les ARLp
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(le la notivelle
Nature, 1 8to deI Carlino, 15.10.
- tftil ir, il, allssi 'd'être co
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Bataille des Flandres. — Chaque jour,
il devient plus évident que l'Angleterre
subit la pression inexorable du temps.
L'Angleterre tourne dans un cercle vi-
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prodigalité avec laquelle Le sang des fils de
ce pays est répandu dans les Flandres est
en contradiction flagrante avec toutes les
traditions de la Grande-Bretagne. Nos
sous-marins sont comme un couteau sur
leur gorge. L'aiguille continue d'avancer
sur le cadran ; encore quatre semaines,
puis il sera trop tard. On ne saurait trop
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que tenir, si même nous enregistrons quel-
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l'Angleterre ne sont pas inépuisables. Elle
a osé tenter la grande chance ; quand l'An-
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il risque jusqu'à sa tête, sa maison, son
avoir ; il voit rouge ; il est aveuglé ! Ce-
pendant, dans les Flandres les dés de fer
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ressemble de plus en plus à la bataille de
la Somme. Là-bas aussi eut lieu l'offensive
générale, fondée sur ce sentiment que les
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— offensive que le Times réclamait à cor
et à cris. Puis, comme le temps pressait
et que les Allemands ne cédaient pas, les
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sive qui consiste à faire porter l'attaque
alternativement sur des points différents
du front de bataille. Cette tactique ne les
mena pas non plus au but, et elle s'effon-
dra dans le sang, la pluie et la boue, sur
d'immenses champs d'entonnoirs, où pla-
nait la morne tristesse de la mort. Actuel-
lement, les Anglais sont de nouveau reve-
nus à cette tactique. L'attaque sur le cen-
tre est soulagée par une attaque sur les
ailes. L'aile gauche, entre Draaibank et
Poelcapelle, fut avancée dans les deux jour-
nées du 8 et du 9, tandis que sur le reste
du front on se contentait de diversions lo-
cales. Mais cette aile ne fait qu'arriver
maintenant devant l'obstacle le plus im-
portant de tout le front : la forêt d'Hou-
thulst. Nous sommes à la veille de nou-
veaux et durs combats. Une nécessité de
fer force les Anglais à attaquer. Mais une
offensive générale n'est plus possible. Les
fronts d'attaque deviennent plus étroits.
1-es ailes alterneront avec le centre. La
puissance des attaques diminuera et finale-
ment la bataille des Flandres tournera
comme la bataille de la Somme. Elle étouf-
fera dans la boue et dans la fange ! Alors
le mensonge anglais des grandes victoires
anglaises sera devenu évident pour le mon-
de entier, car le but poursuivi, la posses-
sion de la Belgique, ne sera pas atteint
Le front allemand a tenu ; qu'il tienne
quelques kilomètres plus à l'est ou à
l'ouest, cela n'a aucune importance pour la
possession de la Belgique. Le symbole de
notre victoire doit rester entre nos mains ;
il y restera. — (V. Salzmann) Vossische
Zeitung. 12.10.
— Toujours et toujours il nous faut rap-
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soldats supportent dans la quatrième an-
née de guerre, une épreuve sans précé-
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un combat d'une sauvagerie fantastique,
Et nous pouvons dire que jusqu'à présent,
les Allemands en sont sortis vainqueurs,
au meilleur sens du mot. La réalité et
l'étendue de notre victoire ne sont en rien
diminuées par la perte d'une partie consi-
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le centre de la lutte, sans que leur valeur
tactique ou stratégique le justifie suffisam-
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ternent le contraire. Nous leur répondons :
si réellement votre seul but était d'arriver
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trop élevé. Si les Anglais sont « vain-
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vions pas leur succès, car notre victoire
a été infiniment plus grande. Pour nous
le succès n'est pas lié à la possession de
quelques positions avancées. Nos ennemis
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tégiquement ; et c'est uniquemnt du ré-
sultat de la manœuvre stratégique que
dépendent l'issue de la guerre et le triom-
phe final. Nous renonçons aujourd'hui à
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session des hauteurs Passchendaele-Ghe
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nous contentons de montrer qu'il existe en
Flandre d'autres hauteurs auxquelles le
maréchal Haig qtfnnh. A-
C'est la ligne Thourout-Thielt, qui se
trouve à 25 kilomètres environ à l'est du
front de combat actuel, avec les hauteurs
qui se prolongent encore à 15 kilomètres,
plus à l'est, jusqu'au canal de Bruges ; ce
lui qui les tient commande tout le secteur
de la côte. Sans parler des obstacles stra-
tégiques et tactiques, indiqués dans de
précédents articles, qui empêchent le dé-
veloppement vers l'Est de l'attaque an-
glaise déclenchée à Ypres, il est clair qu,-
le délai dont dispose Haig, jusqu'à l'hiver,
est bien court. Nous ne devons pas oublier
que la bataille des Flandres dure déjà de-
puis deux mois et demi, non compris la
semaine de préparation d'artillerie Dans
les six étapes des combats, nos advmS
res ont progressé en totalité vers l'Est de
7 kilomèkes environ au point où ils nous
ont refoulés le plus profondément. Jusqu'au
canal de Bruges, la distance est quatre
fois plus considérable. Dès que la saison
des pluies aura définitivement com-
mencé. il n'y aura plus grand'chose à faire
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