Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-06
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 06 octobre 1917 06 octobre 1917
Description : 1917/10/06 (T7,N584). 1917/10/06 (T7,N584).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438177c
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
ES DE LA GUERRE
(fi M. A 9 GUERRE
1 Er DES )
F¡>¡.tnES f1'I\ANGÈI\ES
----
N° 584
Paris, 6 octobre /$/7.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
STiONSJULITAIRES
■»& «.tel'Itij taille d'Ypres, - Il est mabais.é de dé-
«Ve °^j6ctifR ^e la nouvelle offen-
ÏS 0r^ise ^ar^ i J, ?8 Flandres ; les An-
en la prudence de ne
l .rfS^ n parlT er nJ considérations
u dar, leur attaS doivent avoir pré-
I!¡'hi"' leu rattaq-de *' Tout d'abord il est
tnarlit ~S 4 qu ele mn - hal Hai g se voit
'l'IIa : IléèesSlté soit de rehrer ses divi-
Cas ngagées dans des Positions maré-
de Poo" dominées par les nôtres, soit
au moins jusqu'à
ïÉ%Sschenda^ !p? 7ndvoorde. Il est
O;glihensible que le", Anglais ne puissent
voir désir tir des Russes de
VOir el' le dtésir pressant des Russes de
er C. nsidérablement le front
v ,ent étonff probable que nos en-
ell,le It étouffer., souts le fracas des
Vioïn aî g, n'a Sî0ns de politique inté-
1" fI 1.1 est probable aussi que le maré-
Son * encore complètement
donSon D pre i., projet de libérer
fie anes t la côte belge. Pourtant
î> KTOL*P* as très h £ n *.
«f*8 il p(?Urrait Pvn1°* l'aide de quelles
^taif r®a'isée cari es une percée, si
elle 6t lit re1 ail- sée car les réserves anglai-
ri • M**'8 quels que
Ol Ses rn obiles, liaig met en jeu des
"hl de, eornbat é
^«t (8t1 COMbat érlornes mais heureu-
0l?s) s es' mais heureu-
Sa aucun résnmff"?1^ des 6pé"
II ÏSn résultllt. Le gain de
Ul atteint, à l'aile
1 q'y Ii n mètre, est sans importance,
%Gh7 >^ dan?L S "ette étroite bande de terraIn
ap°int d* terrain
h'luVelt est jours tactique important,
viiw
Cnce £ ï I^^u'où nos mains, et
°hl d;r,"ge JusqU'Où les vagues d'assaut
%V i? £ erlé mlei d°nt le S mu n,qué anglais
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tp 011ve darnêrne la Priset Zonnebeke, se
à il PUisque le eommu-
Ie CommU"
Vf8 à ouet de Cette localité. Ainsi
018 -
Calité" Ainsi.
AnSP^e, lanou^ vpnattaque en
¡Ol' de Plus i, reSIée sans effet. Une
,"Ii. 12 P ds, pais emi a Jeté dans la ha-
IOllat, l VISIOns san sobtenir aucun r-é-
lle^l>ek; Le frnnIa ba-
:r;.,k. u¡..rront d'attaque Maagelaere-Hol-
l~beke rnesure à, Vol
l ,hV¡1'Q1\ Ve Da^? 30 kilomètre,
prlpa]e irfîf ais eux-mêmes
DrI'ncip.l. "Iléressait la ligne
I}e liques an nnebeke, tandis que les
ques a T'gl'lise-s dans le secteur de Zon-
d Pres Me Velt (au nord de la roufe
t, ntn quern erlt n dev ai- ent servir que
Sist Ment 1 a'ssaut prIncIpal, Or,
lié!' nce allern nt dans ce secteur que la ré-
ouent tenndeLs'est montrée parti cu-
Par"Vif ^nU'ons y sont
doj Parmi 1 s Par de nOmbreux boque-
vt4 aouv ent Clt~é
n»™ te"J!!î Po|ySne;
1.. l'a; Cf ios^ues enn secteur voi si n,
0nduîftf- CePtion S? ! ont tor-
"Il~ Penl l'ond exceptl. orl@ poupes v
Ulatl«n de u.^ ram de Zand- 1
voorde. Le communiqué semble indiquer
que les Anglais essaient de résoudre le
problème de l'offensive à l'aide d'une nou-
velle tactique de l'artillerie. Outre la nwse
en œuvre d'un feu roulant de tous cali-
bres, de lance-bombes, d'huile bouillante,
de lance-flammes et de fumées artificielles,
de tanks et de véritables essaims d'aéro-
planes, les Anglais ont essayé d'empê.
cher l'avance et l'intervention de nos ré-
serves en déplaçant les zone soumises aux
effets des masses d'artillerie, c'est-à-dire en
déclenchant un feu de barrage croissant
dans des proportions gigantesques à l'effet
de rendre inefficace la tactique allemande
de la défensive élastique et des contre-at-
taques. Mais, au mépris de la mort, nos
régiments se sont frayé un passage à tra-
vers cette mer de feu, et ils sont arrivés à
temps. La * nouvelle tactique offensive de
l'artillerie anglaise n'a pas eu de succès.
Notre quatrième armée domine la situa-
tion dans les Flandres. — Frankfurter
Zeitung, 28.9.
Front italien. — OPINION AMÉRICAINE. —
On est porté, aux Etats-Unis, à exagérer
l'importance des opérations italiennes, et à
suggérer qu'une grande victoire, qui pour-
rait amener la chute de Trieste, aurait
plus d'influence sur la guerre que n'im-
porte quel succès remporté sur le front
français. Je crois que c'est une erreur.
Môme si Trieste tombait, et que les Ita-
liens fussent capables de pousser vers
! Est, il y a trop d'obstacles sur la route
de Vienne pour qu'on ait chance d'obtenir
une décision de ce côté dans un temps
qu'il soit possible d'évaluer. D'ailleurs,
1 Allemagne reste le principal ennemi de
l'Entente. L'Autriche abattue, on aurait-
encore l'Allemagne devant soi. Et même
cette façon de présenter les choses im-
pJique une séparation qui n'existe pas en
fait. Le bloc de l'Europe centrale ne fait
piLRs. qu'un. Le rêve de Moyenne-Europe est
en partie réalisé. Les frontières de l'Alle-
magne sont aujourd'hui les lignes de com-
bat de la coalition germanique. Dans l'in-
térêt des Alliés, il serait à souhaiter qu'on
s'en rende mieux compte aux Etats-Unis.
— New York Tribune, 9.9.
La flotte russe. — En 1915. ce fut la flotte
russe de la Baltique qui empêcha les Alle-
mands victorieux de pousser jusqu'à Riga.
Aujourdhui que Riga est tombée entre
w leurs mains, elle peut encore, si sa valeur
combative est suffisante, les empêcher de
pousser jusqu'à Pétrograd. Mais, si elle
n est pas en mesure de le faire, qu'ad-
viendra-t-il de cette flotte ? Elle pourrait
se refuser à Reval. à Cronstadt ou à Hel-
singfors. Mais ces deux derniers ports sont
en conflit avec le Gouvernement provisoire,
et, SI les AllrmandlS s'avancent jusqu'à Pé-
trograd, Reval tombera entre leurs mains,
et en même , temps tous les navires qui
pourraient Sy trouver. Dans "Ces condi-
t.tn, lf mieux ^ue puissent espérer les
Alli^- è serait que les navires en service de-
puis le début de la guerre soient détruits
par les Russes eux-mêmes. Mais il y en a
d'autres en chantier, et deux au moins, ou
peut-être trois, doivent ère achevés. Si les-
Allemands s'emparaient de ces navires
achevés ou sur le point de l'être, et ainsi
pouvaient porter les effectifs de leur flotte
de haute mer de 22 à 30 navires ou plus, la
situation navale dans la mer du Nord se
trouverait l'an prochain sérieusement
transformée. Il serait alors nécessaire que
la flotte de combat américaine vienne se
joindre à celle de Sir David Reatty. —
(Arthur Pollen) New York Tribune. 9.9.
Guerre aérienne. — Il est inutile de bom-
barder les villes allemandes à l'aide des
- aéroplanes dont on se sert sur le front
Les appareils qui jettent des bombes sur
Ghistelles ou Gand ou toute autre ville
belge occupée par les Allemands ne pour-
raient être utilisés pour le bombardement
de Cologne ou de Barmen par la simple
raison qu'ils ne peuvent emporter la charge
d'essence et d'explosifs nécessaires pour
des vols à grande distance. Ces vols exigent
des appareils spéciaux. Les avons-nous ?
Sinon, pourquoi ne les avons-nous pas ?
Ces petits raids au clair de lune ne sont
que les précurseurs d'une expédition aé-
rienne véritablement gigantesque. Nous ne
pouvons l'empêcher qu'en terrorisant, dès
maintenant, les Allemands par les airs jus-
qu'à ce qu'ils crient : Grâce, assez ! - (Ed.)
Daily Express, 2.10.
Considérations générales. - Il ne se
passe rien d'important sur le front occiden-
tal. bien que les deux groupes de belligé-
rants essaient de faire croire à des combats
violents, quand il n'est question que de pe-
tites escarmouches de patrouilles. Du côté
alilemand cela correstpond assez bien au
plan stratégique suivi depuis longtemps et
probablement imposé par la force des cho-
ses. Car c'est l'Entente qui mène les opé-
rations du front flamand. Il faut s'attendre
à un grand effort de son côté avant la fin
de la belle saison ; et ret effort, elle est en
état de le fournir. Mais comme il s'est
écoulé déjà trop de temps depuis la dernière
offensive, on ne peut plus parler d'une sim-
ple période de repos et on se demande pour-
quoi cette longue interruption. N'est-il pas
possible que du côté français, où l'on doit
être extrêmement économe du matériel hu-
main, on désire épargner une armée qui
même victorieuse ne serait plus d'un assez
grand poids dans la balance des forces aux
futurs pourparlers de paix ? Pour l'opti-
miste il y a là un élément réconfortant. Les
Italiens, par contre, essaient d'obtenir, au
prix de combats acharnés, ne fût-ce que la
moitié du terrain que leurs alliés (d'ailleurs
sans modifier la situation), ont reconquis
dans le Nord ; car les soldats de Cadorna
se trouveraient ainsi, avant une trêve pos-
sible. en possession de l'Istrie convoitée.
Enfin l'armée russe ne compte plus et le
peuple ne demande que la fin du conflit, qui
seule pourra sauver du chaos l'immense em-
pire. A cela aucun Kerensky ne pourra
(fi M. A 9 GUERRE
1 Er DES )
F¡>¡.tnES f1'I\ANGÈI\ES
----
N° 584
Paris, 6 octobre /$/7.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
STiONSJULITAIRES
■»& «.
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ÏS 0r^ise ^ar^ i J, ?8 Flandres ; les An-
en la prudence de ne
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tnarlit ~S 4 qu ele mn - hal Hai g se voit
'l'IIa : IléèesSlté soit de rehrer ses divi-
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de Poo" dominées par les nôtres, soit
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v ,ent étonff probable que nos en-
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fie anes t la côte belge. Pourtant
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II ÏSn résultllt. Le gain de
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Ie CommU"
Vf8 à ouet de Cette localité. Ainsi
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l~beke rnesure à, Vol
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prlpa]e irfîf ais eux-mêmes
DrI'ncip.l. "Iléressait la ligne
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velle tactique de l'artillerie. Outre la nwse
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bres, de lance-bombes, d'huile bouillante,
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planes, les Anglais ont essayé d'empê.
cher l'avance et l'intervention de nos ré-
serves en déplaçant les zone soumises aux
effets des masses d'artillerie, c'est-à-dire en
déclenchant un feu de barrage croissant
dans des proportions gigantesques à l'effet
de rendre inefficace la tactique allemande
de la défensive élastique et des contre-at-
taques. Mais, au mépris de la mort, nos
régiments se sont frayé un passage à tra-
vers cette mer de feu, et ils sont arrivés à
temps. La * nouvelle tactique offensive de
l'artillerie anglaise n'a pas eu de succès.
Notre quatrième armée domine la situa-
tion dans les Flandres. — Frankfurter
Zeitung, 28.9.
Front italien. — OPINION AMÉRICAINE. —
On est porté, aux Etats-Unis, à exagérer
l'importance des opérations italiennes, et à
suggérer qu'une grande victoire, qui pour-
rait amener la chute de Trieste, aurait
plus d'influence sur la guerre que n'im-
porte quel succès remporté sur le front
français. Je crois que c'est une erreur.
Môme si Trieste tombait, et que les Ita-
liens fussent capables de pousser vers
! Est, il y a trop d'obstacles sur la route
de Vienne pour qu'on ait chance d'obtenir
une décision de ce côté dans un temps
qu'il soit possible d'évaluer. D'ailleurs,
1 Allemagne reste le principal ennemi de
l'Entente. L'Autriche abattue, on aurait-
encore l'Allemagne devant soi. Et même
cette façon de présenter les choses im-
pJique une séparation qui n'existe pas en
fait. Le bloc de l'Europe centrale ne fait
piLRs. qu'un. Le rêve de Moyenne-Europe est
en partie réalisé. Les frontières de l'Alle-
magne sont aujourd'hui les lignes de com-
bat de la coalition germanique. Dans l'in-
térêt des Alliés, il serait à souhaiter qu'on
s'en rende mieux compte aux Etats-Unis.
— New York Tribune, 9.9.
La flotte russe. — En 1915. ce fut la flotte
russe de la Baltique qui empêcha les Alle-
mands victorieux de pousser jusqu'à Riga.
Aujourdhui que Riga est tombée entre
w leurs mains, elle peut encore, si sa valeur
combative est suffisante, les empêcher de
pousser jusqu'à Pétrograd. Mais, si elle
n est pas en mesure de le faire, qu'ad-
viendra-t-il de cette flotte ? Elle pourrait
se refuser à Reval. à Cronstadt ou à Hel-
singfors. Mais ces deux derniers ports sont
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et, SI les AllrmandlS s'avancent jusqu'à Pé-
trograd, Reval tombera entre leurs mains,
et en même , temps tous les navires qui
pourraient Sy trouver. Dans "Ces condi-
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Alli^- è serait que les navires en service de-
puis le début de la guerre soient détruits
par les Russes eux-mêmes. Mais il y en a
d'autres en chantier, et deux au moins, ou
peut-être trois, doivent ère achevés. Si les-
Allemands s'emparaient de ces navires
achevés ou sur le point de l'être, et ainsi
pouvaient porter les effectifs de leur flotte
de haute mer de 22 à 30 navires ou plus, la
situation navale dans la mer du Nord se
trouverait l'an prochain sérieusement
transformée. Il serait alors nécessaire que
la flotte de combat américaine vienne se
joindre à celle de Sir David Reatty. —
(Arthur Pollen) New York Tribune. 9.9.
Guerre aérienne. — Il est inutile de bom-
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Les appareils qui jettent des bombes sur
Ghistelles ou Gand ou toute autre ville
belge occupée par les Allemands ne pour-
raient être utilisés pour le bombardement
de Cologne ou de Barmen par la simple
raison qu'ils ne peuvent emporter la charge
d'essence et d'explosifs nécessaires pour
des vols à grande distance. Ces vols exigent
des appareils spéciaux. Les avons-nous ?
Sinon, pourquoi ne les avons-nous pas ?
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maintenant, les Allemands par les airs jus-
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Daily Express, 2.10.
Considérations générales. - Il ne se
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tal. bien que les deux groupes de belligé-
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violents, quand il n'est question que de pe-
tites escarmouches de patrouilles. Du côté
alilemand cela correstpond assez bien au
plan stratégique suivi depuis longtemps et
probablement imposé par la force des cho-
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rations du front flamand. Il faut s'attendre
à un grand effort de son côté avant la fin
de la belle saison ; et ret effort, elle est en
état de le fournir. Mais comme il s'est
écoulé déjà trop de temps depuis la dernière
offensive, on ne peut plus parler d'une sim-
ple période de repos et on se demande pour-
quoi cette longue interruption. N'est-il pas
possible que du côté français, où l'on doit
être extrêmement économe du matériel hu-
main, on désire épargner une armée qui
même victorieuse ne serait plus d'un assez
grand poids dans la balance des forces aux
futurs pourparlers de paix ? Pour l'opti-
miste il y a là un élément réconfortant. Les
Italiens, par contre, essaient d'obtenir, au
prix de combats acharnés, ne fût-ce que la
moitié du terrain que leurs alliés (d'ailleurs
sans modifier la situation), ont reconquis
dans le Nord ; car les soldats de Cadorna
se trouveraient ainsi, avant une trêve pos-
sible. en possession de l'Istrie convoitée.
Enfin l'armée russe ne compte plus et le
peuple ne demande que la fin du conflit, qui
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