Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-10-02
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 02 octobre 1917 02 octobre 1917
Description : 1917/10/02 (T7,N580). 1917/10/02 (T7,N580).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438173q
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 58G
-,r
S DE LA GUERRE
(t. h., D-U)
bEs
8 ËTPIANGÊREÂ
Paris, ! octobre 49(7.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ÉTIONS MILITAIRES
•*b £ le d Ypres. - La plus puissante des
68 de ia
, prede 1<1, guerre, la bataille des Flan-
dres, prend un développement. gigantes-
aveÇ entêtement la voie
la quelle il COmptait, depuis le début,
el, d on, Par la machine et par le ma-
S Le la force invincible de nos soldats.
il „ 18 de ryin
Qt Ce d,e 'Plu,s Il a essayé de dépasser
lle qUi. aVaIt été fait jusqu'à présent,
q prearation d'artillerie de 8 jours
édé la grande attaque d'hier, par
l'\ d cOlossale du feu dont il ne
submo f8er' en des rafales tou-
tah !UouVeléearrièrp importants et les rou-
i %>t teUr étrnît Par l'accumulation, dans
rriêrïie h1 des canon); de tous cali-
n lêIl des calibres les plus forts.
I\ ; ^Portait en Preiïiier lieu, d'imposer
Jfcîs de nos défenseurs une épreuve
T,~~ ie§ ,
f-vj les fOrces humaines, et, d'autre
tr°ur>p« force d'attaque de ses
P par , Pr oduction de ces quantitôs
qUe ecanons et par l'impres-
sion que onnait leur tir, comme le firent
r v5 L franraiq i Verdun. Des prison-
■J%t earent 3an e leurs généraux leur
.el1t., !T¡ r!1lé POUr la centfème fois faus-
eraH un !e même succès, que
!Ut il. Pei ait ,?-n Jeu d'enfant, puisque
C'I ft ,?e'.ne s'il* devaient trouver un seul
t fOis d ans les rangs de l'adversaire.
V^s ,e Plus n
Dés e plus, ils se sont lourdement
8 dOute leur déception fut sanglante.
bUrs de nos divisions ont supporté,
lioes huit jours, des choses
H^v^'es » mais S ? ,, -
IlIle prèsuals lorsque, avant-hier ma.
, urle recrudescènee du feu d'ar-
t4 cpr~~ 1 emploi de gaz asphyxiants
tU, Se l artificiels rattaque britan-
encha depuis Langemarck
• par de nom-
Iter¡ t an 8, n°s divii S1°ns ont reçu et ar-
:'s ^re 1 °
r leurs Propres forces, sans
1& le secours des ré erves. L'objectif
V1S» ^la1iSc' P°Ur ce JC, rvSfrves- L'objectif
~des anglais, ¡¡'rnou'r Ce à était la par"
de^^tante de la ligne des hau-
rés-
;lllou Vedf'ys »t, forTm uSï » Un arc de cercle
SHU,«iematteiiUS^e vers Dixmude.
J, es u JdJffi des prisonniers
Urs de Zonnebeke-
~neluvelt-Zandvoorde, des deux Côtes de
VI , but Pres à Menin. Ils n'ont pas
b«t. n'ont pas
~atteint leur but. - l*vegener ) Strassburger
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Il ''lS. A..
¡\il}t) dtQbl¡' lJ.nIlTILLERIE. - Le Gouverne-
Vtf.'?00 Piè(fPQ nour la fabri-
V°y^es pti ar^. ,ilerie mobile.
d n en France dans le
~t , uti , Iri et demi. L'exécution de ce
programme rencontre certaines difficultés
du fait que, les programmes d'artillerie
ayant été fort restreints jusqu'ici, le nom-
bre des usines au courant du travail à
faire est très réduit. — New York Tribune,
3 9
ORGANISATION
Guerre sous-marine. — Axel Bjornsen,
« un Scandinave qui a été longtemps em-
ployé à bord des sous-marins allemands Il,
raconte dans le New York American, 2.9,
que, dès 1911, l'Allemagne, utilisant une
invention de l'Américain Simon Lake, se
préparait à la guerre sous-marine en pla-
çant des réservoirs sous-marins d'essence,
d'une capacité de 20 à 25 hl. dans la mer
du Nord, le long des côtes de l'Ecosse,
dans la Méditerranée, et le long des côtes
d'Afrique. Ainsi se trouverait établie une
fois de plus la préméditation allemande, et
expliqué le succès de la campagne sous-
marine.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Suède. — De Stockholm, 23.9 : Les va-
peurs suédois Dagny et Tellos, voyageant
entre la Hollande et la Suède, ont été cap-
turés par les Anglais et amenés en Angle-
terre. En tout, les Anglais ont capturé de
la sorte 5 navires suédois. A la suite de
ces faits. 7 navires suédois actuellement à
l'ancre à Rotterdam ont reçu l'ordre d'y
rester. On admet que le trafic entre- la Hol-
lande et la Suède est complètement inter-
rompu. — Tidens Tegn, 24.9.
La guerre sous-marine à outrance. — Il
va de soi, et nos ennemis le reconnaissent
également, que, plus la guerre sous-marine
se prolonge, plus le chiffre du tonnage brut
coulé doit diminuer, étant donné que, des
millions de tonnes ayant déjà été envoyées
par le fond, le gibier auquel nos sous-ma-
rins donnent la chasse a été décimé. De
nombreux voyages ont dû être supprimés à
cause de l'action des sous-marins. Malgré
les efforts que fait l'ennemi pour sauvegar-
der sa flotte, il a perdu pendant le mois
d'août plus de 800.000 t. Comme ce chiffre
ne doit être interprété qu'au point de vue
relatif, - il prouve non seulement que la
pression sous-marine contre l'Angleterre
n'a pas diminué, mais bien qu'elle a aug-
menté ; car ce chiffre n'est que de 4.000 ton-
nes inférieur à celui de juillet, alors que le
nombre des navires exposés à être coulés,
ainsi que leurs voyages, ont considérable-
ment diminué. Il n'existe aucun moyen
pour l'Angleterre de se tirer de ce danger,
ni aucun espoir que les pertes se main-
tiendront au même chiffre, ni que l'étreinte
qui serre à la gorge le grand pirate qui a
poussé à la guerre, se relâchera. Le jour
doit venir où il s'écroulera et où devra
prendre fin le fléau de la guerre qui, depuis
1914, pèse terriblement sur notre peuple.
Tenez jusqu'à la paix. Fournissez-nous les
moyens d'aiguiser notre épée. Fabriquez
des armes et des sous-marins, souscrivez à
l'emprunt. L'ennemi ne peut plus résister
longtemps. Faites en sorte qu il reçoive le
coup de grâce, et que les souffrances de la
guerre finissent. Kölnische Zcitung, 24.9.
FINANCES
Angleterre : UN NOUVEL EMPRUNT. — Les
valeurs du nouvel emprunt seront de qua-
tre types. Le souscripteur pourra choisir
soit des bons 5 soumis à l' « Income
Tax ». soit un bon 4 calqué sur le 4 de
l'emprunt de guerre de janvier dernier. Les
bons 5 seront remboursables dans cinq,
sept ou dix ans. Toutes les valeurs seront
émises au pair. Celles à cinq ans seront
remboursables à £ 102, celles à sept ans
à £ 103 et celles à dix ans à £ 105. Les
bons 4 exempts d' « income tax » ne se-
ront émis que pour dix ans et seront rem-
boursables au pair. Ils seront au porteur
ou nominatifs, au choix des souscripteurs.
Les demandes pour les Bons de guerre à
partir de £ 50 ou tout multiple de cette
somme seront reçues dès le 2 octobre par
la Banque d'Angleterre et toutes les prin-
cipales banques du Royaume-Uni. Des dis-
positions sont prises pour une émission
postale de coupures de £ 5 et au-dessus, et
un avis prochain paraîtra à ce sujet-là. Si
la nation entière veut bien restreindre im-
médiatement toute dépense personnelle et
consacrer au nouvel emprunt tous les fonds
ainsi économisés, un élan dont il est im-
possible d'exagérer la portée sera donné
à la lutte qui se poursuit entre l'Allemagne,
et nous. Si ces économies, absolument né-
cessaires, se réalisent, nous en verrons les
effets dans quelques semaines ou quelques
mois, et l'emprunt actuel fera face de ma-
nière continue aux besoins quotidiens de
nos finances. Et cela bien établi, on verra
aussi que nous pouvons « financer la guer-
re » pour une période pratiquement illimi-
tée. Mieux que cela, on verra aussi que la
méthode est saine, et que dans l'habitude
même de l'économie — pour ne rien dire de
ses fruits — nous trouverons l'ample garan-
tie d'un rapide relèvement financier après
la guerre. — (Ed.) Morning Post, 28.9.
— Dans ces derniers mois, le public avait
montré moins de faveur aux bons du
Trésor aux conditions anciennes. Le Gou-
vernement avait comblé le vide en emprun-
tant sous forme d'obligations du Trésor et
sous forme d'avances courantes fournies
par la Banque d'Angleterre et les autres
banques ; pour traduire la chose grossière-
ment. il ne' faisait guère que créer du pa-
pier, pour lequel il payait les banques
assez cher. Cette méthode financière a pres-
que tous les défauts possibles : elle est
hypocrite, parce qu'elle cache le fait qu'elle
constitue essentiellement une inflation de
la circulation fiduciaire; elle est coûteuse,
parce que le Gouvernement pourrait recou-
rir lui-même à la presse d'imprimerie et
épargner ainsi les lourds escomptes qu'il
-,r
S DE LA GUERRE
(t. h., D-U)
bEs
8 ËTPIANGÊREÂ
Paris, ! octobre 49(7.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
ÉTIONS MILITAIRES
•*b £ le d Ypres. - La plus puissante des
68 de ia
, prede 1<1, guerre, la bataille des Flan-
dres, prend un développement. gigantes-
aveÇ entêtement la voie
la quelle il COmptait, depuis le début,
el, d on, Par la machine et par le ma-
S Le la force invincible de nos soldats.
il „ 18 de ryin
Qt Ce d,e 'Plu,s Il a essayé de dépasser
lle qUi. aVaIt été fait jusqu'à présent,
q prearation d'artillerie de 8 jours
édé la grande attaque d'hier, par
l'\ d cOlossale du feu dont il ne
submo f8er' en des rafales tou-
tah !UouVeléearrièrp importants et les rou-
i %>t teUr étrnît Par l'accumulation, dans
rriêrïie h1 des canon); de tous cali-
n lêIl des calibres les plus forts.
I\ ; ^Portait en Preiïiier lieu, d'imposer
Jfcîs de nos défenseurs une épreuve
T,~~ ie§ ,
f-vj les fOrces humaines, et, d'autre
tr°ur>p« force d'attaque de ses
P
qUe ecanons et par l'impres-
sion que onnait leur tir, comme le firent
r v5 L franraiq i Verdun. Des prison-
■J%t earent 3an e leurs généraux leur
.el1t., !T¡ r!1lé POUr la centfème fois faus-
eraH un !e même succès, que
!Ut il. Pei ait ,?-n Jeu d'enfant, puisque
C'I ft ,?e'.ne s'il* devaient trouver un seul
t fOis d ans les rangs de l'adversaire.
V^s ,e Plus n
Dés e plus, ils se sont lourdement
8 dOute leur déception fut sanglante.
bUrs de nos divisions ont supporté,
lioes huit jours, des choses
H^v^'es » mais S ? ,, -
IlIle prèsuals lorsque, avant-hier ma.
, urle recrudescènee du feu d'ar-
t4 cpr~~ 1 emploi de gaz asphyxiants
tU, Se l artificiels rattaque britan-
encha depuis Langemarck
• par de nom-
Iter¡ t an 8, n°s divii S1°ns ont reçu et ar-
:'s ^re 1 °
r leurs Propres forces, sans
1& le secours des ré erves. L'objectif
V1S» ^la1iSc' P°Ur ce JC, rvSfrves- L'objectif
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;lllou Vedf'ys »t, forTm uSï » Un arc de cercle
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Urs de Zonnebeke-
~neluvelt-Zandvoorde, des deux Côtes de
VI , but Pres à Menin. Ils n'ont pas
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~atteint leur but. - l*vegener ) Strassburger
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Il ''lS. A..
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Vtf.'?00 Piè(fPQ nour la fabri-
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~t , uti , Iri et demi. L'exécution de ce
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du fait que, les programmes d'artillerie
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bre des usines au courant du travail à
faire est très réduit. — New York Tribune,
3 9
ORGANISATION
Guerre sous-marine. — Axel Bjornsen,
« un Scandinave qui a été longtemps em-
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raconte dans le New York American, 2.9,
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invention de l'Américain Simon Lake, se
préparait à la guerre sous-marine en pla-
çant des réservoirs sous-marins d'essence,
d'une capacité de 20 à 25 hl. dans la mer
du Nord, le long des côtes de l'Ecosse,
dans la Méditerranée, et le long des côtes
d'Afrique. Ainsi se trouverait établie une
fois de plus la préméditation allemande, et
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marine.
———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
BLOCUS
Suède. — De Stockholm, 23.9 : Les va-
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l'ancre à Rotterdam ont reçu l'ordre d'y
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La guerre sous-marine à outrance. — Il
va de soi, et nos ennemis le reconnaissent
également, que, plus la guerre sous-marine
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coulé doit diminuer, étant donné que, des
millions de tonnes ayant déjà été envoyées
par le fond, le gibier auquel nos sous-ma-
rins donnent la chasse a été décimé. De
nombreux voyages ont dû être supprimés à
cause de l'action des sous-marins. Malgré
les efforts que fait l'ennemi pour sauvegar-
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d'août plus de 800.000 t. Comme ce chiffre
ne doit être interprété qu'au point de vue
relatif, - il prouve non seulement que la
pression sous-marine contre l'Angleterre
n'a pas diminué, mais bien qu'elle a aug-
menté ; car ce chiffre n'est que de 4.000 ton-
nes inférieur à celui de juillet, alors que le
nombre des navires exposés à être coulés,
ainsi que leurs voyages, ont considérable-
ment diminué. Il n'existe aucun moyen
pour l'Angleterre de se tirer de ce danger,
ni aucun espoir que les pertes se main-
tiendront au même chiffre, ni que l'étreinte
qui serre à la gorge le grand pirate qui a
poussé à la guerre, se relâchera. Le jour
doit venir où il s'écroulera et où devra
prendre fin le fléau de la guerre qui, depuis
1914, pèse terriblement sur notre peuple.
Tenez jusqu'à la paix. Fournissez-nous les
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soit des bons 5 soumis à l' « Income
Tax ». soit un bon 4 calqué sur le 4 de
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sept ou dix ans. Toutes les valeurs seront
émises au pair. Celles à cinq ans seront
remboursables à £ 102, celles à sept ans
à £ 103 et celles à dix ans à £ 105. Les
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boursables au pair. Ils seront au porteur
ou nominatifs, au choix des souscripteurs.
Les demandes pour les Bons de guerre à
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la Banque d'Angleterre et toutes les prin-
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postale de coupures de £ 5 et au-dessus, et
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la nation entière veut bien restreindre im-
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à la lutte qui se poursuit entre l'Allemagne,
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nos finances. Et cela bien établi, on verra
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méthode est saine, et que dans l'habitude
même de l'économie — pour ne rien dire de
ses fruits — nous trouverons l'ample garan-
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la guerre. — (Ed.) Morning Post, 28.9.
— Dans ces derniers mois, le public avait
montré moins de faveur aux bons du
Trésor aux conditions anciennes. Le Gou-
vernement avait comblé le vide en emprun-
tant sous forme d'obligations du Trésor et
sous forme d'avances courantes fournies
par la Banque d'Angleterre et les autres
banques ; pour traduire la chose grossière-
ment. il ne' faisait guère que créer du pa-
pier, pour lequel il payait les banques
assez cher. Cette méthode financière a pres-
que tous les défauts possibles : elle est
hypocrite, parce qu'elle cache le fait qu'elle
constitue essentiellement une inflation de
la circulation fiduciaire; elle est coûteuse,
parce que le Gouvernement pourrait recou-
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