Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 28 septembre 1917 28 septembre 1917
Description : 1917/09/28 (T7,N576). 1917/09/28 (T7,N576).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438169t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 576
i
TÈRES DE LÀ GUERRE'
(E.-M. A., 2' BaU)
191 DES
AIPtES £TI\Al\GJ::B:ES
Paris, 28 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
1 confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QIJESTIONS MILITAIRES
rra nt 'd OPERATIONS
en ¡¡ ré OCC! entaI. - Ces temPs derniers,
leUr olndu certaines nouvelles, ayant
lgine soit hq îî3 ies déclarations des
s
e8, soers, soit dans des lettres iztercep-
1. sol*t les
neie, l dns les articles de la presse en-
he le, et a.près lesquelles on pouvait dé-
dui re q,,, Iertain affaiblissement se se-
SbLDh^it dellls la force offensive et la
(Vait ¡\T!lé de nos offensive et la
m de la taaiies- ue plus, on
e 'et!\:: de la lassitude des armées fran-
, elcanglalse, de mutineries, de déser-
nelt¡e¡ Se basant en partie sur ces ren-
,, les l s, et en considérant, d'autre
tja '%W ? îltosui rdeLs d?i&ties infligées jusqu'ici
t$S iïli et f -
esi on lui ont occasionné des
'!\si\T v es, on a exprimé l'avis que
raie de l'Entente était, dans
à que sa reprise pro-
4 ét Iét Pas ienvisager et que l'ac-
V>N* la-« désor4f se localiser. Nous
Uvent mie Publie en garde con-
si 'public en garde con-
8i c ppréCIalIons erronées et indiqué
fyf ces e vraipç r
ratio n Pouvaient, dans
tI..t d'n être raies, ils fallait néanmoins
a.I(JIer des Conclusions d'ordre gé-
i;is R!L Ces &!r::H', .- n A
"'- -. '-"" ¡j'y IUptOmes nos
-111IL en core assez forts et assez
A ^nta hp0Ur PouvoiLr COntiniler la Iutte,
hl'tJrs h PO}:r commn continuer la lutte,
! ? °Uvellfps attaques fois d'obtenir, par
I? 5Ntt encore une f™en}? essaieront
atu0Ta aLtlaques, un changement de
SI' tuatl, oin. L es Français ont commencé
dire i des forces importantes,
u: dire 1 e Verdun et ils furent, pour
entraînm es ^ois.
QQte, de rnière attaque Sur l'extrême aile
Si dIMS J'a direction ci'Ornes, ayant
Qt l rePris septembre, et les Allemands
tn gagné Une partie du terrain insigni-
né 1 les Français, ceux-ci ont
t r par les FVro n-Çais' ceux-ci ont
lelltale > effort principal Sur l'aile
* .°*U attaqué en force dans le
Impr. entrA J"
-- <0. Nleuse et la route
rauvi iliP cette attaque
rench* î6 dès je
"'OUé, chée dès le 18 septembre et s'est
°©! e 4avupn VIolence le 19. L'ennemi
Succès LmAAng, lais ont at-
Uri j,ge front entre Langemark
L tou^ibelîe \aVec des forces considérables
C &
\ï & é&ens techm-
'■Js ei » v^rte ndues ffi^^on^t es modernes.
'; et Sau ta ppes de brouillard furen
,'l'ec ¡llsSaUt nks aCCOmpagnèrent J'infante-
che es flpPa et, devaient, en collaboration
a1 la ^oce la i1 Préparer
'oio de {ell ¡a,nce'flammes, prépaer
'rs au Co a VIctoIre. Des avions partici
îl at aVl0ns Partici-
leurs bornb,,,et
et
, énélrer ennemi n'a Pas encore réus-
t f{I.¡,l.111 aVis es. 9n ne peut encore for-
re een|icor0. encore for-
encore. B. Z. am Mittag, com-
1 • Z. am Miîtag, 21.9.
Guerre sous-marine. — De Londres : le,4
Américains ont détruit et capturé un nom-
bre respectable de sous-marins ; la marine
américaine a apporté pour sa contribu-
tion à la chasse aux sous-marins, un cer-
tain nombre d'idées précieusés, dont le
bénéfice a été étendu à tous les - Alliés. Le
système adopté par les Etats-Unis pour
protéger les navires marchands réduit sé-
rieusement les pertes. New York Tribune,
30.8.
- L'efficacité d'aucune arme n'a attiré
au cours de ces trois années de guerre
l'attention publique autant que le sous-ma-
rine, employé soit contre les navires de
guerre, soit contre les bâtiments de com-
merce. Les espérances du peuple allemand
dans une fin heureuse de la guerre repo-
sent aujourd'hui principalement sur l'arme
sous-marine. Hindenburg a déclaré au com-
mencement du mois de juin : «Nous ga-
gnerons la guerre si nous résistons aux
attaques ennemies, jusqu'à ce que les sous-
marins aient accompli leur œuvre. Dans
peu de temps nos ennemis seront forcés
à faire la paix ». Bien que nos adversaires
prétendent que la guerre sous-marine ne
présente pour eux qu'un danger insigni-
fiant, et bien que de nouvelles difficultés
soient créées sans cesse à nos sous-marins
pour entraver leur mission, la foi de notre
peuple demeure inébranlable ; il croit fer-
mement que, lorsque tout ce que nous pou-
vons fournir en matériel et en personnel
sous-marins, aura été mis en action, la vo-
lonté die g'uerre de la Grande-Bretagne sera
affaiblie, et la paix, dès lors, sensiblement
plus proche. L'un de ceux qui ont préco-
nisé les premiers l'emploi du sous-marin
m'écrit : « On travaille avec ardeur à cons-
truire des sous-marins. C'est pourquoi nous
espérons que nos succès augmenteront
dans les mois à venir. Chefs et équipages
sont enthousiastes ». Puissent ces paroles
dissiper l'appréhension, parfois exprimée,
que nos sous-marins n'apportent pas le ré-
sultat escompté par le Gouvernement et le
Parlement allemands. — (Persius) Berliner
Tageblatt, 21.9.
QUESTIONS SANITAIRES
La Croix-Rouge américaine compte au-
jourd'hui 3.548.289 membres. Elle en avait
1.805.852 le 1er juillet dernier, et seulement
275.000 au début de l'année. — New York
Tribune, 30.8.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES --
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne et Angleterre. — Une délégation
de commerçants et exportateurs de raisins
secs de la région de Gandia et Dénia est
partie pour Madrid : elle doit avoir une en-
trevue avec les délégués du Gouvernement
anglais, dans le but d'obtenir que celui-
ci fasse le commerce de ce produit pour
son propre compte et directement. On es-
père que le cabinet de Londres s'efforcera
de ne point trop léser les intérêts des pro-
ducteurs et des négociants. — Imparcial
23.9.
BLOCUS
Le ravitaillement de l'Allemagne par les
neutres. — Des Allemands achètent au
Mexique du cuivre et du caoutchouc au-
dessus defc cours. Il n'est pas douteux que
l'Allemagne cherche à se procurer partout
les matériaux dont elle a un besoin crois-
sant, par suite de la réduction que la me-
nace de notre embargo a obligé les neutres
d'Europe à imposer à leurs exportations.
Et il n'est pas douteux non plus que des
marchandises, expédiées de chez nous dall.S\
l'Amérique du Sud, pourraient être de là
réexpédiées en Allemagne. Il nous faut
donc surveiller nos exportations à destina-
tion, non seulement de l'Est, mais encore
du Sud. — (Ed.) New York Times, 30.8.
MARINE MARCHANDE
Danemark : LA VENTE DES NAVIRES A
L'ÉTRANGER. — Les craintes qui se sont ma-
nifestées publiquement sur le peu d'effica-
cité de la loi danoise interdisant l'exporta-
tion de navires, apparaissent comme com-
plètement injustifiées. Certes, il est indis-
pensable de veiller non seulement à la
conservation de notre marine marchande,
mais encore à l'augmentation de son ton-
nage ; néanmoins, il n'y a véritablement
pas grand mal à ce que certaines sociétés
d'armement reçoivent l'autorisation de ven-
dre à l'étranger quelque « vieux cercueil »
ou quelque « vieux navire démodé et peu
pratique », du moment que les prix formi-
dables que l'étranger paie volontiers pour
tous ces « sabots Il servent, soit à conso-
lider la situation de ces sociétés, soit à ra-
jeunir notre flotte. En ce qui concerne l'ex-
portation de nos constructions neuves, une
interdiction absolue serait une arme qui se
retournerait contre nous. Une récente en-
quête a démontré que les Danois ont plus
de navires en construction à l'étranger que
l'étranger n'en a en Danemark ; nous
n avons donc aucun intérêt à prendre l'ini-
tiative de la suppression complète des li-
cences d'exportation ; celles-ci ne sont
d'ailleurs accordées par les autorités com-
pétentes qu'après mûre réflexion et en te-
nant compte des résultats fournis par la-
dite enquête. — Berlingske Tidende, 10.9.
AVENIR ECONOMIQUE
Le protectionnisme. — C'est un specta-
cle vraiment étrange de voir les nationa-
listes, après avoir, en 1915, fait cette dé-
couverte imprévue que l'Allemagne est un
pays dépourvu d'intelligence et de talent,
que ses savants ne sont que de faux sa-
vants. plagiaires des autres nations, exal-
ter l'exemple de l'Allemagne lorsqu'il s'agit
de demander, en matière économique,
i
TÈRES DE LÀ GUERRE'
(E.-M. A., 2' BaU)
191 DES
AIPtES £TI\Al\GJ::B:ES
Paris, 28 septembre 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
1 confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QIJESTIONS MILITAIRES
rra nt 'd OPERATIONS
en ¡¡ ré OCC! entaI. - Ces temPs derniers,
leUr olndu certaines nouvelles, ayant
lgine soit hq îî3 ies déclarations des
s
e8, soers, soit dans des lettres iztercep-
1. sol*t les
neie, l dns les articles de la presse en-
he le, et a.près lesquelles on pouvait dé-
dui re q,,, Iertain affaiblissement se se-
SbLDh^it dellls la force offensive et la
(Vait ¡\T!lé de nos offensive et la
m de la taaiies- ue plus, on
e 'et!\:: de la lassitude des armées fran-
, elcanglalse, de mutineries, de déser-
nelt¡e¡ Se basant en partie sur ces ren-
,, les l s, et en considérant, d'autre
tja '%W ? îltosui rdeLs d?i&ties infligées jusqu'ici
t$S iïli et f -
esi on lui ont occasionné des
'!\si\T v es, on a exprimé l'avis que
raie de l'Entente était, dans
à que sa reprise pro-
4 ét Iét Pas ienvisager et que l'ac-
V>N* la-« désor4f se localiser. Nous
Uvent mie Publie en garde con-
si 'public en garde con-
8i c ppréCIalIons erronées et indiqué
fyf ces e vraipç r
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tI..t d'n être raies, ils fallait néanmoins
a.I(JIer des Conclusions d'ordre gé-
i;is R!L Ces &!r::H', .- n A
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I? 5Ntt encore une f™en}? essaieront
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SI' tuatl, oin. L es Français ont commencé
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u: dire 1 e Verdun et ils furent, pour
entraînm es ^ois.
QQte, de rnière attaque Sur l'extrême aile
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Qt l rePris septembre, et les Allemands
tn gagné Une partie du terrain insigni-
né 1 les Français, ceux-ci ont
t r par les FVro n-Çais' ceux-ci ont
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* .°*U attaqué en force dans le
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-- <0. Nleuse et la route
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"'OUé, chée dès le 18 septembre et s'est
°©! e 4avupn VIolence le 19. L'ennemi
Succès LmAAng, lais ont at-
Uri j,ge front entre Langemark
L tou^ibelîe \aVec des forces considérables
C &
\ï & é&ens techm-
'■Js ei » v^rte ndues ffi^^on^t es modernes.
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che es flpPa et, devaient, en collaboration
a1 la ^oce la i1 Préparer
'oio de {ell ¡a,nce'flammes, prépaer
'rs au Co a VIctoIre. Des avions partici
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leurs bornb,,,et
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t f{I.¡,l.111 aVis es. 9n ne peut encore for-
re een|icor0. encore for-
encore. B. Z. am Mittag, com-
1 • Z. am Miîtag, 21.9.
Guerre sous-marine. — De Londres : le,4
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tain nombre d'idées précieusés, dont le
bénéfice a été étendu à tous les - Alliés. Le
système adopté par les Etats-Unis pour
protéger les navires marchands réduit sé-
rieusement les pertes. New York Tribune,
30.8.
- L'efficacité d'aucune arme n'a attiré
au cours de ces trois années de guerre
l'attention publique autant que le sous-ma-
rine, employé soit contre les navires de
guerre, soit contre les bâtiments de com-
merce. Les espérances du peuple allemand
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sent aujourd'hui principalement sur l'arme
sous-marine. Hindenburg a déclaré au com-
mencement du mois de juin : «Nous ga-
gnerons la guerre si nous résistons aux
attaques ennemies, jusqu'à ce que les sous-
marins aient accompli leur œuvre. Dans
peu de temps nos ennemis seront forcés
à faire la paix ». Bien que nos adversaires
prétendent que la guerre sous-marine ne
présente pour eux qu'un danger insigni-
fiant, et bien que de nouvelles difficultés
soient créées sans cesse à nos sous-marins
pour entraver leur mission, la foi de notre
peuple demeure inébranlable ; il croit fer-
mement que, lorsque tout ce que nous pou-
vons fournir en matériel et en personnel
sous-marins, aura été mis en action, la vo-
lonté die g'uerre de la Grande-Bretagne sera
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plus proche. L'un de ceux qui ont préco-
nisé les premiers l'emploi du sous-marin
m'écrit : « On travaille avec ardeur à cons-
truire des sous-marins. C'est pourquoi nous
espérons que nos succès augmenteront
dans les mois à venir. Chefs et équipages
sont enthousiastes ». Puissent ces paroles
dissiper l'appréhension, parfois exprimée,
que nos sous-marins n'apportent pas le ré-
sultat escompté par le Gouvernement et le
Parlement allemands. — (Persius) Berliner
Tageblatt, 21.9.
QUESTIONS SANITAIRES
La Croix-Rouge américaine compte au-
jourd'hui 3.548.289 membres. Elle en avait
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275.000 au début de l'année. — New York
Tribune, 30.8.
——— ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES --
COMMERCE EXTERIEUR
Espagne et Angleterre. — Une délégation
de commerçants et exportateurs de raisins
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ci fasse le commerce de ce produit pour
son propre compte et directement. On es-
père que le cabinet de Londres s'efforcera
de ne point trop léser les intérêts des pro-
ducteurs et des négociants. — Imparcial
23.9.
BLOCUS
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neutres. — Des Allemands achètent au
Mexique du cuivre et du caoutchouc au-
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l'Allemagne cherche à se procurer partout
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d'Europe à imposer à leurs exportations.
Et il n'est pas douteux non plus que des
marchandises, expédiées de chez nous dall.S\
l'Amérique du Sud, pourraient être de là
réexpédiées en Allemagne. Il nous faut
donc surveiller nos exportations à destina-
tion, non seulement de l'Est, mais encore
du Sud. — (Ed.) New York Times, 30.8.
MARINE MARCHANDE
Danemark : LA VENTE DES NAVIRES A
L'ÉTRANGER. — Les craintes qui se sont ma-
nifestées publiquement sur le peu d'effica-
cité de la loi danoise interdisant l'exporta-
tion de navires, apparaissent comme com-
plètement injustifiées. Certes, il est indis-
pensable de veiller non seulement à la
conservation de notre marine marchande,
mais encore à l'augmentation de son ton-
nage ; néanmoins, il n'y a véritablement
pas grand mal à ce que certaines sociétés
d'armement reçoivent l'autorisation de ven-
dre à l'étranger quelque « vieux cercueil »
ou quelque « vieux navire démodé et peu
pratique », du moment que les prix formi-
dables que l'étranger paie volontiers pour
tous ces « sabots Il servent, soit à conso-
lider la situation de ces sociétés, soit à ra-
jeunir notre flotte. En ce qui concerne l'ex-
portation de nos constructions neuves, une
interdiction absolue serait une arme qui se
retournerait contre nous. Une récente en-
quête a démontré que les Danois ont plus
de navires en construction à l'étranger que
l'étranger n'en a en Danemark ; nous
n avons donc aucun intérêt à prendre l'ini-
tiative de la suppression complète des li-
cences d'exportation ; celles-ci ne sont
d'ailleurs accordées par les autorités com-
pétentes qu'après mûre réflexion et en te-
nant compte des résultats fournis par la-
dite enquête. — Berlingske Tidende, 10.9.
AVENIR ECONOMIQUE
Le protectionnisme. — C'est un specta-
cle vraiment étrange de voir les nationa-
listes, après avoir, en 1915, fait cette dé-
couverte imprévue que l'Allemagne est un
pays dépourvu d'intelligence et de talent,
que ses savants ne sont que de faux sa-
vants. plagiaires des autres nations, exal-
ter l'exemple de l'Allemagne lorsqu'il s'agit
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