Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-09-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 septembre 1917 18 septembre 1917
Description : 1917/09/18 (T7,N566). 1917/09/18 (T7,N566).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438159f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 566
L,, GUERRE
DE LA GUERRE
l8"*.^)
) h , Er DES
ÁI'fRANGÈRES
Paris, 18 septembre 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
\lU STIONS MILITAIRES
Pro OPERATIONS
PUis : OCCid.ental : DEV ANT VERDN. - De-
laiSUrlout hier matin
iS2c0 Shïa1}1 ssÇSr». matin
Qllt cheiIll tOUte la journée, les Français
a à é l aro' ,
d 20 a ché à. élargir leur gain de terrain
l'egion dÜt. Les attaques lancées dans la
te qUi IlUée entre Samogneux et la rou-
arrêté v de la Meuse à Beaumont furent
Qpéral Par notre vigilante artillerie. Une
hIer,
lard à l,galnt rT1*' par un épais brouil-
3 à. 4 Ust de BezOtnvaux, sur un front
vtlm Nîe ^omètrcoptre les ruines du
ses hauteurs dominan-
'.ilillé Nouveau l'artillerie française avait
0MUPes * l'artillerie française avait
foiid.Trn -S .dlvlsior,s nouvelles,
Ordre d , att aque choisles, s'avancèrent en
ord, profon d. 'a.s-saut dépassa temporai-
\el\1ande la Pre,mlère ligne de tranchées al-
t^^dp• hiais de l'aveu même d'officiers
11
SKlC I DU se développer au delà.
/le ger rt IObJectIf ne fut atteint ; sauf
le bOis enfoncements de nos positions
ois de Qaurne età l'est de celui-ci,
f f ll"t Partout est de celui-ci,
prtt partout rejeté par nos
>Daw• H£ Stf ues ^TS/es Positions de dé-
français d'aujour-
ne donc Une Idée fausse de la
, °hç riU nnû i TJe&aSSe ,a
O'hlp
leSau nçai«es êî! d, ® triomphe des
que l'on nL^gé dans l'idée
r CUPé due 1 On croyait avoir solidement 1
lupé de. ri 8 e a solidement
fUr. Il Ils le brouillard. C'était une er-
St s'n f les Français
1 H j e la r Ume tout ils le prétendent, le
tout entier. Sur la hau-
il deUt crc)1. 3C de Vaux, à l'est de ce bois,
« troni™.
tioe Peut LSre que^reniface à face ;
kn* de-
lert de ttte Cête par les Français. Les
de ivi nerni furent JfA extrêmement
en 1 attaque ançais- Les
it J1s 1 ban orilent Sous son feu les tran-
éit iptr°upes feu ,es tran-
SSialn°t ù Slut, massées.
S?él'eUvP ^Ht s'U,t, les pertes sanglantes
de ses et squ à ,50 sous le feu des ffil-
10\11 de l'infantpîi!i Les sacrifices
Je l'un«*ii été si considérables que
lS^CrpiSes div^^1ons d'atHrT bles que
?ent ,eyé^
r~~ 4t Vl. e Orieux , Pourqu Il ont-ils garni de
Ni®? Po^\toutqi('1 à l est de la
use POU SUoi ont-ils attendu 15 jours
fllible' flOUrqUoIde,r à Une n()UveHe opéra-
e () &.e ds di l" lnon parce que J'état de
t ~ibi %%,~ d né VISIons d'attaque mises h-ors
f~t" P"QtSitait impérieusemet leur
r,nl 4 t. PrQ nk- 1 -urte rZeitit,ng, 11.9.
Pqs é ltlien 'Urter Zeitll.ng, 11.9.
dl! SællrRné leu - les Autrich,ienq n'ont
FCntTer> ^P°ULr EFÎi RFWE
dtl leur
° ■ait de ga-
!t¡teta.henne Par le empêcher toute sur-
Oaot, ils le PJateau de Ternova.
"t, ils Sent en centre-attaques.
Une vingtaine de régiments se sont déjà
brisés contre nos positions du San Ga-
briele. L'ennemi, qui devait économiser ses
ferces, est obligé de subir des pertes qui
épuisent ses réserves. Le San Gabriele
jeuait en effet un rôle capital dans l'orga-
nisation défensive de la région. Il dominait
à l'Est la plaine de Gorizia ; il barrait l'ac-
cès de la vallée du Frigido ; il protégeait
le flanc droit des Autrichiens établis sur le
Carso ; il protégeait le rebord septentrio-
nal du plateau de Ternova. Avant de nous
l'abandonner définitivement, les Autri-
chiens multiplieront leurs contre-attaques
désespérées. Il s'agit pour eux de la clef
stratégique de leurs défenses. — (T. Moni-
celli) Idea Nazionale, 15.9.
Guerre aérienne. — [Cf. Bull. N° 541,
p. 1, col. 1 et Bull. N° 503, p. 1, col. 1] —
Nombre d'appareils ennemis abattus par
les aviateurs allemands à la date du 1er sep-
tembre. Capitaine von Richthofen, 59 ;
Boelcke (mort), 40 ; Voss, 38 ; Gonter-
mann, 35 ; Wclff, 33 ; Allmenrœder, Schae-
fer (morts) 30 ; Bernert, 27 ; Dostler, Max
Mueller, 26 ; sous-lieutenant von Richthp-
fen, 24 ; von Tutscheck, 23 ; Frankl, 19 ;
Baldamus, Wintgens (morts), 18 ; von Bue-
low, 17 ; Klein, 16 ; Dessenbach, Immel-
mann, Schneider (morts), 15 ; Nathanae!
(mort), Bethge, von Echwege, Gœttsch, 14 ;
Berthold, Bœhme, Buckler, 13 ; Festner,
Hœhndorff, Manuschott (morts) , Adam,
Buddecke, Gœring, Kissenberth J.
Schmidt, 12 ; Kirmaier, von Kendell, Pfei-
fer, Theiller (morts), Bongartz, Hess, 11 ;
Berr, Mulzer (morts) 10 ; Brauneck, Lef-
fers. Schute (morts), von Althaus, H. Muel-
ler, Udet, 9; Krebs, Parschen, Schilling
(morts), Auslinger, Schleich, 8. — Nord-
deutsche Allgemeine Zeitung, 12.9.
MORAL DES TROUPES
Russie. — Le général Kornilov par un
prikaze aux troupes du front sud-ouest en-
lève leurs privilèges aux régiments d'in-
fanterie du 1er corps de la Garde pour avoir
abandonné les tranchées dans le secteur
de Tarnopol. En outre, pour relever l'es-
prit de corps dans l'armée, il a décidé de
nommer un Conseil spécial qui devra réu-
nir tous les renseignements possibles sur
les exploits de chaque régiment en parti-
culier ; les huit régiments qui se seront le
plus distingués formeront après la guerre
une garde nationale qui jouira des privilè-
ges actuels de la Garde. — Armia i Flot
Svobodnoï Rossii et autres journaux russes,
27.7/9.8.
——— QO ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Les foires de Leipzig et de Lyon. — 40.000
visiteurs et 2.745 exposants ont accouru à
la foire de Leipzig. Et cela en pleine guerre
et alors que l'Allemagne est isolée du reste
du monde ! Lyon ne put réunir que 500 ex-
posants. Il est très difficile que la France
arrive à vaincre l'Allemagne sur ce terrain.
Il faudrait à Lyon. avant tout, la tradi-
tion plusieurs fois centenaire de Leipzig. il
faudrait, de plus, que la France fût une
puissance aussi industrielle que l'Allema-
gne, qu'elle changeât sa situation géogra-
phique. Il faudrait encore à Lyon des ports
comme Hambourg, et une puissance ma-
ritime et commerciale que la France n'a
pas. Et si Lyon avait tout cela, il lui fau-
drait encore attendre la consécration du
temps et la bonne organisation, fruit de
longues expériences. A Lyon, les visiteurs
ont dû parcourir 12 kilomètres pour voir
l'Exposition ; à Leipzig, les 2.745 exposants
occupent les palais du centre de la ville,
situés à côté de la gaie, des grands hôtels,
des théâtres, des cafés et des tramways
venant de toutes les directions. A Leipzig,
comme l'a dit M. Herriot. c'est le maximum
d'affaires dans le minimum- d'espace et
de temps, tandis qu'à Lyon où l'on a à
de temps, 12 kilomètres de « baraques o,
parcourir 12 kilomètres de « baraques )),
il faut cinq fois plus de temps pour traiter
cinq fois moins d'affaires. — (A. Azpeitûa)
A B C, 11.9.
GREVES
Portugal. — De Lisbonne, 8.9 : La grève
générale qui avait été votée pour aujour-
d'hui paraît avoir échoué [passage censuré].
Le personnel de l'Arsenal n'a pas voulu
agir solidairement avec les autres corpo-
rations engagées dans le mouvement, tou-
tes les tentatives faites pour l'entraîner ont
été vaines. Les journaux d'hier soir et de
ce matin n'ont pas paru. — Primeiro de
Janeiro (de Porto), 9.9.
— Le mouvement gréviste n'est malheu-
reusement pas encore enrayé. Le pays tout
entier en ressent les pénibles conséquen-
ces et se rend compte de la nécessité qui
s'impose au Gouvernement comme aux ré-
clamants d'entrer dans la voie des arrange-
ments et des concessions réciproques. Les
perturbations causées par la grève sont par-
tout énormes et le manque de communica-
tions régulières inquiète et alarme la popu-
lation. L'intransigeance absolue des parties
n'est certes pas faite pour améliorer la si-
tuation et toute nouvelle tentative de con-
ciliation échouera fatalement si elles ne con-
sentent ni l'une ni l'autre à céder un peu
du terrain sur lequel elles s'obstinent à se
maintenir. - Id.,11.9.
FINANCES
Russie : LA CIRCULATION FIDUCIAIRE ET
L'ENCAISSE-OR. — Depuis la Révolution, en
a dû recourir à des émissions de plus en
plus fréquentes de billets de banque. Tandis
que dans les six derniers mois de 1914, on
en a émis pour 1.425 millions de roubles, en
1915 pour 2.612 millions et'en 1916 pour
3.488 millions, l'émission pour le premier
semestre de 1917 a été de 3.990 millions. En
voici le détail : janvier, 350 millions ; fé-
vrier, 485 millions; mars, 1.030 millions ;
juin. 890 millions. D'après le dernier bilan
de la Banque d'Etat, en date du 23.7/5.8, le
L,, GUERRE
DE LA GUERRE
l8"*.^)
) h , Er DES
ÁI'fRANGÈRES
Paris, 18 septembre 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
\lU STIONS MILITAIRES
Pro OPERATIONS
PUis : OCCid.ental : DEV ANT VERDN. - De-
laiSUrlout hier matin
iS2c0 Shïa1}1 ssÇSr». matin
Qllt cheiIll tOUte la journée, les Français
a à é l aro' ,
d 20 a ché à. élargir leur gain de terrain
l'egion dÜt. Les attaques lancées dans la
te qUi IlUée entre Samogneux et la rou-
arrêté v de la Meuse à Beaumont furent
Qpéral Par notre vigilante artillerie. Une
hIer,
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3 à. 4 Ust de BezOtnvaux, sur un front
vtlm Nîe ^omètrcoptre les ruines du
ses hauteurs dominan-
'.ilillé Nouveau l'artillerie française avait
0MUPes * l'artillerie française avait
foiid.Trn -S .dlvlsior,s nouvelles,
Ordre d , att aque choisles, s'avancèrent en
ord, profon d. 'a.s-saut dépassa temporai-
\el\1ande la Pre,mlère ligne de tranchées al-
t^^dp• hiais de l'aveu même d'officiers
11
SKlC I DU se développer au delà.
/le ger rt IObJectIf ne fut atteint ; sauf
le bOis enfoncements de nos positions
ois de Qaurne età l'est de celui-ci,
f f ll"t Partout est de celui-ci,
prtt partout rejeté par nos
>Daw• H£ Stf ues ^TS/es Positions de dé-
français d'aujour-
ne donc Une Idée fausse de la
, °hç riU nnû i TJe&aSSe ,a
O'hlp
leSau nçai«es êî! d, ® triomphe des
que l'on nL^gé dans l'idée
r CUPé due 1 On croyait avoir solidement 1
lupé de. ri 8 e a solidement
fUr. Il Ils le brouillard. C'était une er-
St s'n f les Français
1 H j e la r Ume tout ils le prétendent, le
tout entier. Sur la hau-
il deUt crc)1. 3C de Vaux, à l'est de ce bois,
« troni™.
tioe Peut LSre que^reniface à face ;
kn* de-
lert de ttte Cête par les Français. Les
de ivi nerni furent JfA extrêmement
en 1 attaque ançais- Les
it J1s 1 ban orilent Sous son feu les tran-
éit iptr°upes feu ,es tran-
SSialn°t ù Slut, massées.
S?él'eUvP ^Ht s'U,t, les pertes sanglantes
de ses et squ à ,50 sous le feu des ffil-
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Je l'un«*ii été si considérables que
lS^CrpiSes div^^1ons d'atHrT bles que
?ent ,eyé^
r~~ 4t Vl. e Orieux , Pourqu Il ont-ils garni de
Ni®? Po^\toutqi('1 à l est de la
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e () &.e ds di l" lnon parce que J'état de
t ~ibi %%,~ d né VISIons d'attaque mises h-ors
f~t" P"QtSitait impérieusemet leur
r,nl 4 t. PrQ nk- 1 -urte rZeitit,ng, 11.9.
Pqs é ltlien 'Urter Zeitll.ng, 11.9.
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FCntTer> ^P°ULr EFÎi RFWE
dtl leur
° ■ait de ga-
!t¡teta.henne Par le empêcher toute sur-
Oaot, ils le PJateau de Ternova.
"t, ils Sent en centre-attaques.
Une vingtaine de régiments se sont déjà
brisés contre nos positions du San Ga-
briele. L'ennemi, qui devait économiser ses
ferces, est obligé de subir des pertes qui
épuisent ses réserves. Le San Gabriele
jeuait en effet un rôle capital dans l'orga-
nisation défensive de la région. Il dominait
à l'Est la plaine de Gorizia ; il barrait l'ac-
cès de la vallée du Frigido ; il protégeait
le flanc droit des Autrichiens établis sur le
Carso ; il protégeait le rebord septentrio-
nal du plateau de Ternova. Avant de nous
l'abandonner définitivement, les Autri-
chiens multiplieront leurs contre-attaques
désespérées. Il s'agit pour eux de la clef
stratégique de leurs défenses. — (T. Moni-
celli) Idea Nazionale, 15.9.
Guerre aérienne. — [Cf. Bull. N° 541,
p. 1, col. 1 et Bull. N° 503, p. 1, col. 1] —
Nombre d'appareils ennemis abattus par
les aviateurs allemands à la date du 1er sep-
tembre. Capitaine von Richthofen, 59 ;
Boelcke (mort), 40 ; Voss, 38 ; Gonter-
mann, 35 ; Wclff, 33 ; Allmenrœder, Schae-
fer (morts) 30 ; Bernert, 27 ; Dostler, Max
Mueller, 26 ; sous-lieutenant von Richthp-
fen, 24 ; von Tutscheck, 23 ; Frankl, 19 ;
Baldamus, Wintgens (morts), 18 ; von Bue-
low, 17 ; Klein, 16 ; Dessenbach, Immel-
mann, Schneider (morts), 15 ; Nathanae!
(mort), Bethge, von Echwege, Gœttsch, 14 ;
Berthold, Bœhme, Buckler, 13 ; Festner,
Hœhndorff, Manuschott (morts) , Adam,
Buddecke, Gœring, Kissenberth J.
Schmidt, 12 ; Kirmaier, von Kendell, Pfei-
fer, Theiller (morts), Bongartz, Hess, 11 ;
Berr, Mulzer (morts) 10 ; Brauneck, Lef-
fers. Schute (morts), von Althaus, H. Muel-
ler, Udet, 9; Krebs, Parschen, Schilling
(morts), Auslinger, Schleich, 8. — Nord-
deutsche Allgemeine Zeitung, 12.9.
MORAL DES TROUPES
Russie. — Le général Kornilov par un
prikaze aux troupes du front sud-ouest en-
lève leurs privilèges aux régiments d'in-
fanterie du 1er corps de la Garde pour avoir
abandonné les tranchées dans le secteur
de Tarnopol. En outre, pour relever l'es-
prit de corps dans l'armée, il a décidé de
nommer un Conseil spécial qui devra réu-
nir tous les renseignements possibles sur
les exploits de chaque régiment en parti-
culier ; les huit régiments qui se seront le
plus distingués formeront après la guerre
une garde nationale qui jouira des privilè-
ges actuels de la Garde. — Armia i Flot
Svobodnoï Rossii et autres journaux russes,
27.7/9.8.
——— QO ———
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
Les foires de Leipzig et de Lyon. — 40.000
visiteurs et 2.745 exposants ont accouru à
la foire de Leipzig. Et cela en pleine guerre
et alors que l'Allemagne est isolée du reste
du monde ! Lyon ne put réunir que 500 ex-
posants. Il est très difficile que la France
arrive à vaincre l'Allemagne sur ce terrain.
Il faudrait à Lyon. avant tout, la tradi-
tion plusieurs fois centenaire de Leipzig. il
faudrait, de plus, que la France fût une
puissance aussi industrielle que l'Allema-
gne, qu'elle changeât sa situation géogra-
phique. Il faudrait encore à Lyon des ports
comme Hambourg, et une puissance ma-
ritime et commerciale que la France n'a
pas. Et si Lyon avait tout cela, il lui fau-
drait encore attendre la consécration du
temps et la bonne organisation, fruit de
longues expériences. A Lyon, les visiteurs
ont dû parcourir 12 kilomètres pour voir
l'Exposition ; à Leipzig, les 2.745 exposants
occupent les palais du centre de la ville,
situés à côté de la gaie, des grands hôtels,
des théâtres, des cafés et des tramways
venant de toutes les directions. A Leipzig,
comme l'a dit M. Herriot. c'est le maximum
d'affaires dans le minimum- d'espace et
de temps, tandis qu'à Lyon où l'on a à
de temps, 12 kilomètres de « baraques o,
parcourir 12 kilomètres de « baraques )),
il faut cinq fois plus de temps pour traiter
cinq fois moins d'affaires. — (A. Azpeitûa)
A B C, 11.9.
GREVES
Portugal. — De Lisbonne, 8.9 : La grève
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d'hui paraît avoir échoué [passage censuré].
Le personnel de l'Arsenal n'a pas voulu
agir solidairement avec les autres corpo-
rations engagées dans le mouvement, tou-
tes les tentatives faites pour l'entraîner ont
été vaines. Les journaux d'hier soir et de
ce matin n'ont pas paru. — Primeiro de
Janeiro (de Porto), 9.9.
— Le mouvement gréviste n'est malheu-
reusement pas encore enrayé. Le pays tout
entier en ressent les pénibles conséquen-
ces et se rend compte de la nécessité qui
s'impose au Gouvernement comme aux ré-
clamants d'entrer dans la voie des arrange-
ments et des concessions réciproques. Les
perturbations causées par la grève sont par-
tout énormes et le manque de communica-
tions régulières inquiète et alarme la popu-
lation. L'intransigeance absolue des parties
n'est certes pas faite pour améliorer la si-
tuation et toute nouvelle tentative de con-
ciliation échouera fatalement si elles ne con-
sentent ni l'une ni l'autre à céder un peu
du terrain sur lequel elles s'obstinent à se
maintenir. - Id.,11.9.
FINANCES
Russie : LA CIRCULATION FIDUCIAIRE ET
L'ENCAISSE-OR. — Depuis la Révolution, en
a dû recourir à des émissions de plus en
plus fréquentes de billets de banque. Tandis
que dans les six derniers mois de 1914, on
en a émis pour 1.425 millions de roubles, en
1915 pour 2.612 millions et'en 1916 pour
3.488 millions, l'émission pour le premier
semestre de 1917 a été de 3.990 millions. En
voici le détail : janvier, 350 millions ; fé-
vrier, 485 millions; mars, 1.030 millions ;
juin. 890 millions. D'après le dernier bilan
de la Banque d'Etat, en date du 23.7/5.8, le
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