Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-26
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 26 août 1917 26 août 1917
Description : 1917/08/26 (T7,N543). 1917/08/26 (T7,N543).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438136f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
N° 543
ilSl'ÈR.ES DE LA GUERRE
ff; (E m A, 4- Ban)
1- ET DES
..FF AIRES ÉTRANGÈRES
t ---
Paris, 26 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ETIUN MILITAIRES
Front 0 .d OPERATIONS
Front Cl• de?tal: AVIATION. - Le dé-
veloppement de l'attaque d'artillerie en
nvdSse avait nrr, en son temps de résou-
le Problème l'offensive. Mais les li-
mites de ses mn ? - ens sont apparues de plus
de ses moyens sont apparues de plus
en plus e Illrement. Elle condamne l'offen-
sive à un champ d'action borné et à une
En out: e répétitions infiniment pénibles.
hane, la bataille des Flandres a révélé
un Ctlangeniem radical dans la tactique de
an enneilli. Le commandement
allemend, au lIeu d'y masser des troupes
dans des abris profonds et des réseaux ser-
rés de tranchées, les jette en rase cam-
et echelonne derrière des enton-
noirs garnis de fils de fer, des redoutes bé-
railleuses i défenses hérissées de mi-
riàres auWe S'0s des troupes est à l'ar-
grosses i,~ que possible à l'abri de nos
les Posit. mer tout ce qui est visible dans
d-occupées. En face de cette
d'élaborer defensive. les Alliés sont en train
oeil ® d attarni
C, d'é;ft llOe nouvelle méthode offensive,
celle d'attaques en niasse dans les airs.
a ! développement de ces at-
aer incessantes que doit dé-
PPn?ire' pour Ulw - part, la possibilité
fle Pndre le f ennemi intenable et d'a-
mener la dépL en,10mi intenable et d'à-
TI 2! 8 "Vanl l hiver- (Ed.:
eSt lair que nous assistons à une
lIl}n ornlCltlon rapide et rachcale de la
Woïï ""«lern"e 'aviateurs ne jouent
chfo Aillent 1 8S le rôle d'accessoires:
ille t ies trolipeq dans 168 tran-
con\ois de ravitaille-
plus et Jusqu'au * y ^"artiers généraux les
PlUs xfartés ns fubstltUent de plus en
tie ù J'a cavalernie suhstituent de plus en
plus Il cavalerie, à mesure que se moai-
de la ta.chque moderne. Il n'y a pas a en
uter, la supremacie dans les airs est la
ondidtion primordiale de la victoire cette
rléti rnahe, aucun des belligérants ne la
tra ent ncore: cependant les aviateurs
rit"nro..brl,lanniques affirment leur superio-
rité „ Ur 1 adversaire d' u.ne façon tout à fait
satisfaisante. La mattr'ise de l'air dépend
It riel ,t ,es hommes dont on dispose;
W AllIes à s'assurer ces cofditions du suc-
une Les Etats-Unis y contriblleront pour
une grande part, maii?1I?1P! theure n est pas
^!?P\Y^nue. J/* pi» J'wics, 24.8.
18 août - md,) Tim.es, 24.8.
nos -;; 18 aoùt a Hé Un jour ï gloire pour
nos „ tî rittantR sur tSrf edans les airs.
"que es Anglais, anrès un l'assaut à
30, des S Consioprahles
all_r!" ïeH Pnnernift anina nireP subitement
arrtdp nos nositinnS ^- inf'anterie et
Rn même temns des avions de
mbardement anglais. iRolés ou Par pspa-
f^î>;ii]p S' f aient deV evin
snr Ies noints
où ils uPPOsaIent nos postes de comman-
dement et sur nos stations d'aviation. Mais
nos adversaires ne purent utiliser impuné-
ment que peu de minutes, l'avantage que
tire l'assaillant du fait qu'il a fixé l'heure
de l'attaque. Nos aviateurs de chasse, le ca-
pitaine von Richthofen à la tête de sa pha-
lange habituée à vaincre, se lancèrent à la
rencontre de l'ennemi avec une vigueur ir-
résistible en livrant d'incessants combats,
et ils repoussèrent leurs adversaires sur le
front et au delà de leurs lignes. Le capitaine
von Richthofen remporta à cette occasion sa
r>89 victoire. Sous la protection de nos éche-
lons de chasse, non avions d'infanterie et
d'artillerie purent accomplir leur tâche
avec succès. Ils constatèrent aussitôt les
points où notre infanterie avait conservé
ses positions et ceux où l'ennemi avait
russi à pénétrer. Les avions d'observation
reconnaissaient en même temps les posi-
tions des réserves ennemies. D'après leurs
renseignements notre commandement prit
ses dispositions. Lorsque, peu de temps
après, nos divisions de choc déclenchèrent
les contre-attaques, nos avions de combat
les précédaient. Descendant le plub bas
possible, ils accablèrent nos adversaires de
bombes et de balles de mitrailleuses. L'in-
fanterie faisait aussitôt connaître aux avia-
teurs qu'elle avait reconquis la ligne et
ceux-ci l'annonçaient aux postes de com-
mandement à l'arrière par des signaux et
la télégraphie sans fil. Pendant toute la
journée, des escadrilles de reconnaissance
et de bombardement à grande distance ont
entrepris de puissantes attaques à coups
d'obus sur des positions d'artillerie enne-
mies et des rassemblements de troupes.
Quand ce grand jour de combat se termina,
la violence de l'attaque ennemie était bri-
see et nous avions assuré notre supériorité
dans les airs. Nos aviateurs ont èu leur
pleine part à ce grand succès. Au cours
de nombreux vols, nos avions ont jeté de
jour et de nuit 15.000 kilogrammes d'explo-
sifs sur des stations d'aviation, des camps
et des nids de batteries ennemis. Sur tout
le front, les forces aériennes se sont mesu-
ras au cours de fréquents combats. Nos
aviateuns ont abattu 20 appareils et 4 bal-
lons captifs. Le lieutenant Dostler rem-
porta sa 26e victoire, le sous-officier Millier
faisant fonction d'officier, sa 22e, le lieute-
nant Benthge ses 126 et 13e. Le lieutenant
Gontermann abattit ses 13e et 14e ballons
et porta ainsi a 30 le chiffre de ses victoi-
res. — Slrassburger l'ost, 20.8. ,
VERDUN. — Derpuis le Il août, la violent
batnille d'artillerie sur le front de Verdun
avait fait nettement pressentir que ce
n'était pas seulement en Flandre et en Ar-
tois que l'ennemi proiotait une sérieuse of-
fensive. Bien que l'adversaire ait réussi à
transformer nos tranchées de première li-
gne en positions d'entonnoirs autour des-
quelles une lutte ardente s'est actuellement
allumée, nous pouvons attendre avec la
plus entiere confiance l'échec des plans en-
nemis. Tout d'abord, devant Verdun com-
me dans les Flandres, notre artillerie a
réussi par son action à mieux soutenir et
soulager notre infanterie que cela n'avait
été possible lors des précédentes offensi-
ves, par suite de l'immense supériorité de
l'ennemi en canons et en mumtiom. Avec
quel moral notre infanterie est décidée à
se défendre à Verdun, nous l'avons suffi-
samment appris, ces jours derniers, par les
hauts faits des Badois au bois des Gau-
riènes, qui témoignenb-du plus audacieux
esprit offensif. Complètement préparé à
une nouvelle attaque de l'adversaire, notre
corhmandement avait d'ailleurs pris déjà
toutes ses précautions pour prévenir le
moindre succès que l'ennemi eût pu exploi-
ter à sa manière. C'est de cet ordre d'idées
que procède l'évacuation de la côte de Ta-
lou qui, située dans une boucle de la Meu-
se formant saillant vers l'Ouest, devait
sembler menacée de l'Est depuis que nous
avions abandonné Les anciens forts de
Vaux et de Douaumont. Il faut voir une
preuve de notre habileté à dissimuler nos,
mouvements à l'adversaire, comme aussi
de la défectuosité du service d'exploration
ennemi, dans le fait que cette manœuvre
avait complètement échappé aux Français.
Ils ne se doutaient pas que. depuis le mois
de mars, nous n'avions maintenu sur la
côte de Talou, que de faibles postes qui ont
été toutefois retirés maintenant, lorsque le
feu de l'artillerie ennemie indiqua que les
Français songeaient à attaquer cette hau-
teur, qu'ils supposaient encore en notre
possession. Nous ajoutons que le fait de
l'évacuation de cette côte nous avait. été
annoncé il y a environ 15 jours. En cet
endroit, comme jadis devant la position
Siegfried,. l'ennemi a donc frappé un coup
dans le vide, dont nous pouvons attendre la
conséquence, avec tranquillité. — Iolwl-
Anzeiger, 20.8.
Front italien. — Il est à noter que le
quartier général autrichien lui-même re-
connaît qu'il est complètement « dans le
noir » en ce qui concerne nos intentions. Il
avoue ainsi implicitement avoir perdu ce
contrôle de l'arrière de l'ennemi, qui est
confié dans les guerres d'aujourd'hui au
service de l'aviation. En effet, notre flotte
aérienne a une absolue supériorité : un do-
cument très confidentiel, trouvé sur un
aviateur autrichien récemment abattu, re-
connaît que la puissance de l'aéronautique
autrichienne est, comparée à celle des forces
ItalIennes, dans un rapport de 1 à L- Nos
aéroplanes signalaient radiotélégraphique-
ment et par signaux lumineux de la lampe
Donath (visibles même en plefin jour) les
mouvements de l'ennemi et indiquaient aux
batteries les points où paraissait nécessaire
une concentration de feux. — Giornale
d'Italia, 23.8.
— Du Carso, 21.8 : Instruit par l'expé-
rience des précédentes offensives sur le
Carso, le commandement autrichien a eu re-
cours à de nouveaux expédients pour main-
tenir le plus possible notre infanterie sur
ilSl'ÈR.ES DE LA GUERRE
ff; (E m A, 4- Ban)
1- ET DES
..FF AIRES ÉTRANGÈRES
t ---
Paris, 26 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ETIUN MILITAIRES
Front 0 .d OPERATIONS
Front Cl• de?tal: AVIATION. - Le dé-
veloppement de l'attaque d'artillerie en
nvdSse avait nrr, en son temps de résou-
le Problème l'offensive. Mais les li-
mites de ses mn ? - ens sont apparues de plus
de ses moyens sont apparues de plus
en plus e Illrement. Elle condamne l'offen-
sive à un champ d'action borné et à une
En out: e répétitions infiniment pénibles.
hane, la bataille des Flandres a révélé
un Ctlangeniem radical dans la tactique de
an enneilli. Le commandement
allemend, au lIeu d'y masser des troupes
dans des abris profonds et des réseaux ser-
rés de tranchées, les jette en rase cam-
et echelonne derrière des enton-
noirs garnis de fils de fer, des redoutes bé-
railleuses i défenses hérissées de mi-
riàres auWe S'0s des troupes est à l'ar-
grosses i,~ que possible à l'abri de nos
les Posit. mer tout ce qui est visible dans
d-occupées. En face de cette
d'élaborer defensive. les Alliés sont en train
oeil ® d attarni
C, d'é;ft llOe nouvelle méthode offensive,
celle d'attaques en niasse dans les airs.
a ! développement de ces at-
aer incessantes que doit dé-
PPn?ire' pour Ulw - part, la possibilité
fle Pndre le f ennemi intenable et d'a-
mener la dépL en,10mi intenable et d'à-
TI 2! 8 "Vanl l hiver- (Ed.:
eSt lair que nous assistons à une
lIl}n ornlCltlon rapide et rachcale de la
Woïï ""«lern"e 'aviateurs ne jouent
chfo Aillent 1 8S le rôle d'accessoires:
ille t ies trolipeq dans 168 tran-
con\ois de ravitaille-
plus et Jusqu'au * y ^"artiers généraux les
PlUs xfartés ns fubstltUent de plus en
tie ù J'a cavalernie suhstituent de plus en
plus Il cavalerie, à mesure que se moai-
de la ta.chque moderne. Il n'y a pas a en
uter, la supremacie dans les airs est la
ondidtion primordiale de la victoire cette
rléti rnahe, aucun des belligérants ne la
tra ent ncore: cependant les aviateurs
rit"nro..brl,lanniques affirment leur superio-
rité „ Ur 1 adversaire d' u.ne façon tout à fait
satisfaisante. La mattr'ise de l'air dépend
It riel ,t ,es hommes dont on dispose;
W AllIes à s'assurer ces cofditions du suc-
une Les Etats-Unis y contriblleront pour
une grande part, maii?1I?1P! theure n est pas
^!?P\Y^nue. J/* pi» J'wics, 24.8.
18 août - md,) Tim.es, 24.8.
nos -;; 18 aoùt a Hé Un jour ï gloire pour
nos „ tî rittantR sur tSrf edans les airs.
"que es Anglais, anrès un l'assaut à
30, des S Consioprahles
all_r!" ïeH Pnnernift anina nireP subitement
arrtdp nos nositinnS ^- inf'anterie et
Rn même temns des avions de
mbardement anglais. iRolés ou Par pspa-
f^î>;ii]p S' f aient deV evin
snr Ies noints
où ils uPPOsaIent nos postes de comman-
dement et sur nos stations d'aviation. Mais
nos adversaires ne purent utiliser impuné-
ment que peu de minutes, l'avantage que
tire l'assaillant du fait qu'il a fixé l'heure
de l'attaque. Nos aviateurs de chasse, le ca-
pitaine von Richthofen à la tête de sa pha-
lange habituée à vaincre, se lancèrent à la
rencontre de l'ennemi avec une vigueur ir-
résistible en livrant d'incessants combats,
et ils repoussèrent leurs adversaires sur le
front et au delà de leurs lignes. Le capitaine
von Richthofen remporta à cette occasion sa
r>89 victoire. Sous la protection de nos éche-
lons de chasse, non avions d'infanterie et
d'artillerie purent accomplir leur tâche
avec succès. Ils constatèrent aussitôt les
points où notre infanterie avait conservé
ses positions et ceux où l'ennemi avait
russi à pénétrer. Les avions d'observation
reconnaissaient en même temps les posi-
tions des réserves ennemies. D'après leurs
renseignements notre commandement prit
ses dispositions. Lorsque, peu de temps
après, nos divisions de choc déclenchèrent
les contre-attaques, nos avions de combat
les précédaient. Descendant le plub bas
possible, ils accablèrent nos adversaires de
bombes et de balles de mitrailleuses. L'in-
fanterie faisait aussitôt connaître aux avia-
teurs qu'elle avait reconquis la ligne et
ceux-ci l'annonçaient aux postes de com-
mandement à l'arrière par des signaux et
la télégraphie sans fil. Pendant toute la
journée, des escadrilles de reconnaissance
et de bombardement à grande distance ont
entrepris de puissantes attaques à coups
d'obus sur des positions d'artillerie enne-
mies et des rassemblements de troupes.
Quand ce grand jour de combat se termina,
la violence de l'attaque ennemie était bri-
see et nous avions assuré notre supériorité
dans les airs. Nos aviateurs ont èu leur
pleine part à ce grand succès. Au cours
de nombreux vols, nos avions ont jeté de
jour et de nuit 15.000 kilogrammes d'explo-
sifs sur des stations d'aviation, des camps
et des nids de batteries ennemis. Sur tout
le front, les forces aériennes se sont mesu-
ras au cours de fréquents combats. Nos
aviateuns ont abattu 20 appareils et 4 bal-
lons captifs. Le lieutenant Dostler rem-
porta sa 26e victoire, le sous-officier Millier
faisant fonction d'officier, sa 22e, le lieute-
nant Benthge ses 126 et 13e. Le lieutenant
Gontermann abattit ses 13e et 14e ballons
et porta ainsi a 30 le chiffre de ses victoi-
res. — Slrassburger l'ost, 20.8. ,
VERDUN. — Derpuis le Il août, la violent
batnille d'artillerie sur le front de Verdun
avait fait nettement pressentir que ce
n'était pas seulement en Flandre et en Ar-
tois que l'ennemi proiotait une sérieuse of-
fensive. Bien que l'adversaire ait réussi à
transformer nos tranchées de première li-
gne en positions d'entonnoirs autour des-
quelles une lutte ardente s'est actuellement
allumée, nous pouvons attendre avec la
plus entiere confiance l'échec des plans en-
nemis. Tout d'abord, devant Verdun com-
me dans les Flandres, notre artillerie a
réussi par son action à mieux soutenir et
soulager notre infanterie que cela n'avait
été possible lors des précédentes offensi-
ves, par suite de l'immense supériorité de
l'ennemi en canons et en mumtiom. Avec
quel moral notre infanterie est décidée à
se défendre à Verdun, nous l'avons suffi-
samment appris, ces jours derniers, par les
hauts faits des Badois au bois des Gau-
riènes, qui témoignenb-du plus audacieux
esprit offensif. Complètement préparé à
une nouvelle attaque de l'adversaire, notre
corhmandement avait d'ailleurs pris déjà
toutes ses précautions pour prévenir le
moindre succès que l'ennemi eût pu exploi-
ter à sa manière. C'est de cet ordre d'idées
que procède l'évacuation de la côte de Ta-
lou qui, située dans une boucle de la Meu-
se formant saillant vers l'Ouest, devait
sembler menacée de l'Est depuis que nous
avions abandonné Les anciens forts de
Vaux et de Douaumont. Il faut voir une
preuve de notre habileté à dissimuler nos,
mouvements à l'adversaire, comme aussi
de la défectuosité du service d'exploration
ennemi, dans le fait que cette manœuvre
avait complètement échappé aux Français.
Ils ne se doutaient pas que. depuis le mois
de mars, nous n'avions maintenu sur la
côte de Talou, que de faibles postes qui ont
été toutefois retirés maintenant, lorsque le
feu de l'artillerie ennemie indiqua que les
Français songeaient à attaquer cette hau-
teur, qu'ils supposaient encore en notre
possession. Nous ajoutons que le fait de
l'évacuation de cette côte nous avait. été
annoncé il y a environ 15 jours. En cet
endroit, comme jadis devant la position
Siegfried,. l'ennemi a donc frappé un coup
dans le vide, dont nous pouvons attendre la
conséquence, avec tranquillité. — Iolwl-
Anzeiger, 20.8.
Front italien. — Il est à noter que le
quartier général autrichien lui-même re-
connaît qu'il est complètement « dans le
noir » en ce qui concerne nos intentions. Il
avoue ainsi implicitement avoir perdu ce
contrôle de l'arrière de l'ennemi, qui est
confié dans les guerres d'aujourd'hui au
service de l'aviation. En effet, notre flotte
aérienne a une absolue supériorité : un do-
cument très confidentiel, trouvé sur un
aviateur autrichien récemment abattu, re-
connaît que la puissance de l'aéronautique
autrichienne est, comparée à celle des forces
ItalIennes, dans un rapport de 1 à L- Nos
aéroplanes signalaient radiotélégraphique-
ment et par signaux lumineux de la lampe
Donath (visibles même en plefin jour) les
mouvements de l'ennemi et indiquaient aux
batteries les points où paraissait nécessaire
une concentration de feux. — Giornale
d'Italia, 23.8.
— Du Carso, 21.8 : Instruit par l'expé-
rience des précédentes offensives sur le
Carso, le commandement autrichien a eu re-
cours à de nouveaux expédients pour main-
tenir le plus possible notre infanterie sur
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 1/8
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6438136f/f1.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6438136f/f1.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6438136f/f1.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k6438136f/f1.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6438136f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6438136f
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k6438136f/f1.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest