Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-18
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 18 août 1917 18 août 1917
Description : 1917/08/18 (T7,N535). 1917/08/18 (T7,N535).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6438128w
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
v 535
NISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., ;>• Bau)
ET DES
AFF AlItES ÉTRANGÈRES
Paris, 18 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ETIUN MILITAIRES
OPERATIONS
Q ?érienne. — Si l'on compare au
bilarwff l'activité de nos aviateurs en 1916
lavIons ennemis abattus contre 221 ap-
Partie - 1..
Pl'efr' ancls perdus) celui des six
Premiofrn c 11101S de 1917 - plus de 1.151 VIC-
tifs) Sd (non ompris celles des ballons cap-
tif s) dont 362 pour le mois d'avril, contre
aDnar -i allemands perdus, — on ne
pourra gUère douter de la supériorité des
drloitié ads dans les airs. Dans la seconde
rnand de septembre 1916, 48 avions allé-
,
chées s seulement purent attaquer les tran-
Chees ei-illerriies du haut d(-m airs avec leurs
n'y et eUses ; pendant le mois d'octobre il
eut Pas moms de 450 avions qui entre-
prirent, d offensives suivant cette métho-
et de pS aveu même des prisonniers fran-
celnbreec efficacité. En novembre et dé-
qUes aé n continua à procéder à ces atta-
ques
aVions rlennes. A la date de Noël, 640
ns le y avaient déjà participé.
t)an's le nlême laps de temps (mi-septem-
bOIrlbargel) 2 (1 avions de nos escadrilles de
bomb a"dernerit ont lancé 20.000 kilogram-
I'nes d fs sur des parcs de munitions
de et enle, des camps, des champs d'avia-
tiorl et des gares importantes. Pendant
cette Ipe, riode, dans le secteur au nord de
la8 da^s le secteur au nord de
fres l'o le, nos Pilotes ont effectué en chif-
fre, n s 9:900 vols en 100 jours et par-
un,, jv s* ';aflce totale de 2 millions de
COUrs ds, livré 2.896 combats aériens, au
cours n ils ont abattu ou forcé d'at-
terrir ioa j °l!-t abattu ou forcé d'at-
Xersa"'es' ne perdant eux-
vols 2 01e: 27 appareils. De ces 9.900
Vols, 2 Oi fi
de ont été des vols d'escorte
de de soutie n, 3.453 des vols d'attaque
dels VOInatsance ou de patrouille. 1.886
de's vols de chasse et de combat. Ils
Peuvent pn outre enregistrer comme
j s suçoir j, leur actif le repérage
Pérage d echfs pour 584 batteries, le re-
Pérag, de 2.000 s batteries ennemies
aPrès leur fon e d evlron 3.500 emplace-
lrients de batteriek3 qu'ils ont reconnu être
vU'on 1.3& an 1 s. ont prIS, au cours d'en-
lron 1.340 anrW; ?U^*ols de reconnais-
sance, près de 6 rwr , ections,
■®l Pour projections,
POrtantes. - (1-ielitenant de positions im-
burg. ^9., 9.8' eutenant Stens) Magde-
Front Occidental. 11 semble presque
que la pluie ait été très Il semble Sir Dou-
fHaig ; car av«^ .arSument Peut
glas il al- u; car avec cet argument il peut
Vpih ^ent la pre«?qile presse anglaise. Il faut recon-
Xeree toujours une
influence consi. dérable sur les opérations
rnilit ai- res dans les Plaines basses et humi-
rouf
rOutes Sont ndre.lorsqu'il pleut là-bas, les
routes sont difficillement praticables. Les
Trtées en Un ma s .pralles sont transfor-
rnée, en un mar~&-,age quI' rend presque tout
—nt SSI e. L'Etat-Major fran-
co-anglais avait successivement essayé la
solidité de presque tous les secteurs de
notre front occidental. Comme, par expé-
rience, on peut dire qu'une bataille de per-
cée qui ne mène pas du premier coup à la
victoire, doit être considérée comme perdue,
nous pouvons saluer avec satsfaction le ré-
sultat actuel de la bataille des Flandres.
Elle est réellement le commencement de
toute une série de batailles. L'ennemi a
mis à profit toutes les leçons de la guerre
pour frapper un grand coup sur le secteur
du front dont il n'avait pas encore éprouvé
la force — et ce fut un insuccès. Qu'advien-
dra-t-il maintenant ? Même en Flandre la
pluie n'est pas éternelle. Le sol séchera. Il
redeviendra praticable. Nous revivrons de
nouvelles attaques comme les précédentes.
Nous connaissons la formule de la stratégie
anglaise, il nous sera d'autant plus facile
de prendre nos précautions. — (E. von
Salzmann) Voss. Ztg., 9.8.
Front oriental. — Depuis quelques jours
les nouvelles du front oriental nous annon-
cent que la résistance russe s'accentue. Au-
paravant déjà notre marche n'avait plus
l'allure rapide des premiers jours. Ceci
s'explique très simplement : plus une offen-
sive progresse, plus grandes sont les diffi-
cultés contre lesquelles il lui faut lutter.
Le ravitaillement en vivres et matériel de
guerre et le dégagement du front par l'éva-
cuation des blessés et malades donnent de
plus en plus de peine Seule une avance
considérable de la base d'opération peut
supprimer ces obstacles. Cette avance est
elle-même liée à certaines conditions, à des
questions de voies ferrées et de routes.
Mais avant toutes choses c'est la raison
stratégique, présidant à l'offensive, qui
dicte la conduite à suivre. Nous ne con-
naissons pas cette raison stratégique de
l'offensive actuelle, mais nous supposons
que la délivrance des territoires autrichiens
occupés par les Russes en était le but im-
médiat. Ce but est maintenant à peu près
atteint. Entre Brody et Zbaraj, une petite
bande de terre galicienne est encore aux
mains de l'ennemi. En Bukovine. seule la
partie méridionale n'est pas encore net-
toyée. Des troupes allemandes ont traversé
le Zbrucz et se trouvent en Podolie. Entre
le Dniester et le Pruth, la résistance russe
s'est considérablement renforcée et il sem-
ble aussi que les fractions de l'armée russe
qui opèrent entre le Pruth et le Sereth sont
capables de défendre leur frontière. C'est
seulement au sud du Sereth qu'on peut re-
marquer une avance du front de l'archiduc
Joseph. Le front russe est entièrement sous
l'influence de Kerensky. Son chef de cabi-
net au ministère de la Guerre est le général
Savinkov qui avait exercé les fonctions de
commissaire aux armées sur le front Sud-
Ouest. Kerensky prêche la résistance à ou-
trance. Il pense réussir, avec de la poigne,
à chasser de l'armée crusse le désordre cau-
sé par la révolution. Il s'accrochera à l'aide
de Kornilov, successeur de Broussilov. Ces
deux hommes pourront-ils accomplir la tâ-
che qu'ils se sont proposée ? C'est la
grande question des jours prochains. —
(Moraht) Deutsche Tuyesztg., 8-8.
— Presque tout le territoire de la Galicle
et de la Bukovine qui avait été occupé par
l'invasion russe se trouve rendu à ses mal-
tres légitimes après une campagne de trois
semaines. De Czernowitz, on est en train
de diriger contre Chotin un coup auquel
les Russes essaient encore de s'opposer
entre le Dniester et le Pruth. Cette résis-
tance ne peut plus influencer le résultat
final. Les efforts accomplis par nos trou-
pes sont véritablement énormes. La pour-
suite a été menée jusqu'à bout de souf-
fle. Maintes troupes pendant toute cette
période, n'ont pas quitté leurs bottes. La
nourriture manquait parfois, car les cui-
sines de campagne ne pouvaient suivre
l'allure des armées. Les grandes destruc-
tions opérées sur les voies ferrées ont
gêné M ravitaillement. Dans toute pour-
suite de longue durée, il arrive un mo-
ment où les colonnes de marche qui opé-
raient séparément doivent être resserrées,
où il faut faire avancer l'artillerie et les
ambulances, les convois et les munitions.
Involontairement, une question surgit
après les succès remportés : jusqu'où peut
et doit être continuée cette poursuite ? Le
grand philosophe militaire Clausewitz a
dit dans son « Livre de la guerre », que
pour toute offensive, même la plus bril-
lante, il y a un maximum que le chef d'ar-
mées ne peut dépasser sans compromet-
tre les résultats acquis. Nos adversaires
ont certainement le désir que nous en ar-
rivions à diluer la force de notre armée
par une trop grande extension du front.
C'est pour le commandement allemand une
raison de n'en rien faire. Mais si l'offen-
sive des Allemands sur le théâtre sud-
oriental prend désormais une 'allure moins
rapide, cet arrêt n'a pas été imposé par
l'ennemi ; cette prudence réfléchie est au
contraire la preuve que les objectifs ont
été pleinement et complètement atteints.
(Général von Ardenne) Berlin. Taqbl., 9.8.
Considérations d'ensemble. — L'interrup-
tion des opérations sur le front occidental,
causée par le mauvais temps, a été très
regrettable. Sans doute les conséquences
eussent été plus graves, tsi la saison avait
été plus avancée, mais., même à cette heu-
re, ce retard forcé va exiger un certain re-
maniement de nos plans stratégiques. En
outre, l'ennemi a profité de ce ralentisse-
ment pour tenter de réduire notre supério-
rité dans les airs ; les mouvements de no-
tre arrière ne sont plus aussi parfaitement
dissimulés à l'observation des Allemands et
la justesse du tir de l'adversaire s'est ac-
crue. Enfin, en raison de cette période de
pluies, nos troupes ont dû résister à de
nombreuses contre-attaques dans des condi-
tions extrêmement pénibles et même parfois
périlleuses. — Du côté oriental, il est indis-
cutable que Mackensen fait des progrès,
mais il est essentiel pour le succès de la
NISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., ;>• Bau)
ET DES
AFF AlItES ÉTRANGÈRES
Paris, 18 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ETIUN MILITAIRES
OPERATIONS
Q ?érienne. — Si l'on compare au
bilarwff l'activité de nos aviateurs en 1916
lavIons ennemis abattus contre 221 ap-
Partie - 1..
Pl'efr' ancls perdus) celui des six
Premiofrn c 11101S de 1917 - plus de 1.151 VIC-
tifs) Sd (non ompris celles des ballons cap-
tif s) dont 362 pour le mois d'avril, contre
aDnar -i allemands perdus, — on ne
pourra gUère douter de la supériorité des
drloitié ads dans les airs. Dans la seconde
rnand de septembre 1916, 48 avions allé-
,
chées s seulement purent attaquer les tran-
Chees ei-illerriies du haut d(-m airs avec leurs
n'y et eUses ; pendant le mois d'octobre il
eut Pas moms de 450 avions qui entre-
prirent, d offensives suivant cette métho-
et de pS aveu même des prisonniers fran-
celnbreec efficacité. En novembre et dé-
qUes aé n continua à procéder à ces atta-
ques
aVions rlennes. A la date de Noël, 640
ns le y avaient déjà participé.
t)an's le nlême laps de temps (mi-septem-
bOIrlbargel) 2 (1 avions de nos escadrilles de
bomb a"dernerit ont lancé 20.000 kilogram-
I'nes d fs sur des parcs de munitions
de et enle, des camps, des champs d'avia-
tiorl et des gares importantes. Pendant
cette Ipe, riode, dans le secteur au nord de
la8 da^s le secteur au nord de
fres l'o le, nos Pilotes ont effectué en chif-
fre, n s 9:900 vols en 100 jours et par-
un,, jv s* ';aflce totale de 2 millions de
COUrs ds, livré 2.896 combats aériens, au
cours n ils ont abattu ou forcé d'at-
terrir ioa j °l!-t abattu ou forcé d'at-
Xersa"'es' ne perdant eux-
vols 2 01e: 27 appareils. De ces 9.900
Vols, 2 Oi fi
de ont été des vols d'escorte
de de soutie n, 3.453 des vols d'attaque
dels VOInatsance ou de patrouille. 1.886
de's vols de chasse et de combat. Ils
Peuvent pn outre enregistrer comme
j s suçoir j, leur actif le repérage
Pérage d echfs pour 584 batteries, le re-
Pérag, de 2.000 s batteries ennemies
aPrès leur fon e d evlron 3.500 emplace-
lrients de batteriek3 qu'ils ont reconnu être
vU'on 1.3& an 1 s. ont prIS, au cours d'en-
lron 1.340 anrW; ?U^*ols de reconnais-
sance, près de 6 rwr , ections,
■®l Pour projections,
POrtantes. - (1-ielitenant de positions im-
burg. ^9., 9.8' eutenant Stens) Magde-
Front Occidental. 11 semble presque
que la pluie ait été très Il semble Sir Dou-
fHaig ; car av«^ .arSument Peut
glas il al- u; car avec cet argument il peut
Vpih ^ent la pre«?
Xeree toujours une
influence consi. dérable sur les opérations
rnilit ai- res dans les Plaines basses et humi-
rouf
rOutes Sont ndre.lorsqu'il pleut là-bas, les
routes sont difficillement praticables. Les
Trtées en Un ma s .pralles sont transfor-
rnée, en un mar~&-,age quI' rend presque tout
—nt SSI e. L'Etat-Major fran-
co-anglais avait successivement essayé la
solidité de presque tous les secteurs de
notre front occidental. Comme, par expé-
rience, on peut dire qu'une bataille de per-
cée qui ne mène pas du premier coup à la
victoire, doit être considérée comme perdue,
nous pouvons saluer avec satsfaction le ré-
sultat actuel de la bataille des Flandres.
Elle est réellement le commencement de
toute une série de batailles. L'ennemi a
mis à profit toutes les leçons de la guerre
pour frapper un grand coup sur le secteur
du front dont il n'avait pas encore éprouvé
la force — et ce fut un insuccès. Qu'advien-
dra-t-il maintenant ? Même en Flandre la
pluie n'est pas éternelle. Le sol séchera. Il
redeviendra praticable. Nous revivrons de
nouvelles attaques comme les précédentes.
Nous connaissons la formule de la stratégie
anglaise, il nous sera d'autant plus facile
de prendre nos précautions. — (E. von
Salzmann) Voss. Ztg., 9.8.
Front oriental. — Depuis quelques jours
les nouvelles du front oriental nous annon-
cent que la résistance russe s'accentue. Au-
paravant déjà notre marche n'avait plus
l'allure rapide des premiers jours. Ceci
s'explique très simplement : plus une offen-
sive progresse, plus grandes sont les diffi-
cultés contre lesquelles il lui faut lutter.
Le ravitaillement en vivres et matériel de
guerre et le dégagement du front par l'éva-
cuation des blessés et malades donnent de
plus en plus de peine Seule une avance
considérable de la base d'opération peut
supprimer ces obstacles. Cette avance est
elle-même liée à certaines conditions, à des
questions de voies ferrées et de routes.
Mais avant toutes choses c'est la raison
stratégique, présidant à l'offensive, qui
dicte la conduite à suivre. Nous ne con-
naissons pas cette raison stratégique de
l'offensive actuelle, mais nous supposons
que la délivrance des territoires autrichiens
occupés par les Russes en était le but im-
médiat. Ce but est maintenant à peu près
atteint. Entre Brody et Zbaraj, une petite
bande de terre galicienne est encore aux
mains de l'ennemi. En Bukovine. seule la
partie méridionale n'est pas encore net-
toyée. Des troupes allemandes ont traversé
le Zbrucz et se trouvent en Podolie. Entre
le Dniester et le Pruth, la résistance russe
s'est considérablement renforcée et il sem-
ble aussi que les fractions de l'armée russe
qui opèrent entre le Pruth et le Sereth sont
capables de défendre leur frontière. C'est
seulement au sud du Sereth qu'on peut re-
marquer une avance du front de l'archiduc
Joseph. Le front russe est entièrement sous
l'influence de Kerensky. Son chef de cabi-
net au ministère de la Guerre est le général
Savinkov qui avait exercé les fonctions de
commissaire aux armées sur le front Sud-
Ouest. Kerensky prêche la résistance à ou-
trance. Il pense réussir, avec de la poigne,
à chasser de l'armée crusse le désordre cau-
sé par la révolution. Il s'accrochera à l'aide
de Kornilov, successeur de Broussilov. Ces
deux hommes pourront-ils accomplir la tâ-
che qu'ils se sont proposée ? C'est la
grande question des jours prochains. —
(Moraht) Deutsche Tuyesztg., 8-8.
— Presque tout le territoire de la Galicle
et de la Bukovine qui avait été occupé par
l'invasion russe se trouve rendu à ses mal-
tres légitimes après une campagne de trois
semaines. De Czernowitz, on est en train
de diriger contre Chotin un coup auquel
les Russes essaient encore de s'opposer
entre le Dniester et le Pruth. Cette résis-
tance ne peut plus influencer le résultat
final. Les efforts accomplis par nos trou-
pes sont véritablement énormes. La pour-
suite a été menée jusqu'à bout de souf-
fle. Maintes troupes pendant toute cette
période, n'ont pas quitté leurs bottes. La
nourriture manquait parfois, car les cui-
sines de campagne ne pouvaient suivre
l'allure des armées. Les grandes destruc-
tions opérées sur les voies ferrées ont
gêné M ravitaillement. Dans toute pour-
suite de longue durée, il arrive un mo-
ment où les colonnes de marche qui opé-
raient séparément doivent être resserrées,
où il faut faire avancer l'artillerie et les
ambulances, les convois et les munitions.
Involontairement, une question surgit
après les succès remportés : jusqu'où peut
et doit être continuée cette poursuite ? Le
grand philosophe militaire Clausewitz a
dit dans son « Livre de la guerre », que
pour toute offensive, même la plus bril-
lante, il y a un maximum que le chef d'ar-
mées ne peut dépasser sans compromet-
tre les résultats acquis. Nos adversaires
ont certainement le désir que nous en ar-
rivions à diluer la force de notre armée
par une trop grande extension du front.
C'est pour le commandement allemand une
raison de n'en rien faire. Mais si l'offen-
sive des Allemands sur le théâtre sud-
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l'ennemi ; cette prudence réfléchie est au
contraire la preuve que les objectifs ont
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(Général von Ardenne) Berlin. Taqbl., 9.8.
Considérations d'ensemble. — L'interrup-
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causée par le mauvais temps, a été très
regrettable. Sans doute les conséquences
eussent été plus graves, tsi la saison avait
été plus avancée, mais., même à cette heu-
re, ce retard forcé va exiger un certain re-
maniement de nos plans stratégiques. En
outre, l'ennemi a profité de ce ralentisse-
ment pour tenter de réduire notre supério-
rité dans les airs ; les mouvements de no-
tre arrière ne sont plus aussi parfaitement
dissimulés à l'observation des Allemands et
la justesse du tir de l'adversaire s'est ac-
crue. Enfin, en raison de cette période de
pluies, nos troupes ont dû résister à de
nombreuses contre-attaques dans des condi-
tions extrêmement pénibles et même parfois
périlleuses. — Du côté oriental, il est indis-
cutable que Mackensen fait des progrès,
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