Presse et revues
8 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-08-19
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 19 août 1917 19 août 1917
Description : 1917/08/19 (T7,N536). 1917/08/19 (T7,N536).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64381299
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
NtSTtRES DE LA GUERRE
1 (B.-M. A., 2- BaU)
ET DES
APCAI. RES ÉTRANGÈRES
t -
1
N° 536
Paris, 19 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Tro OPERATIONS
bl Front Occidental. - Pris dans leur ensem-
SOt les résultats des deux derniers jours
pro. des plus encourageants et pleins de
proln, sses. NOUS hommes dans la période
SUr plus importante de la campagne d'été
SUr le front OCcidental, et l'ennemi subit
épr press,IOn supérieure à tout ce qu'il a
^Prouvé
une Pressm supérieure à tout ce qu'il a
[1C1\ Nos progressions sont
l'av Ochques et sOlgneusement délimitées à
l'avance n® comPte point sur des ré-
SUInce. On ne compte point sur des ré-
sultats écrasants obtenus à la faveur d'une
epoussée Soudaine, mais on est autorisé à
série nu.
rie que totes les conséquences de la
Bien g projets actuels se produiront.
Lens e choses dépendent du sort de
8 î si a ville était enlevée sa chute dé-
t j,erminerait des modifications étendues
dans 7erait des modifications étendues
sr! av^nt rv\/ partie du front. A Lens et
en tra es' de grands événements
sont en t. , b é t
aux pla rain de Douglas Haig. Si les ar-
81, Douglas Haig. Si les ar-
fraii^p °",1,ri-tanniques peuvent opérer
Se bûtt 1 S Progros quand les Allemands ne
en battent H^Usur un front, nous sommes
ire. que le caractère de la
veau est « ? train de se modifier de nou-
vea u d'une façon nette et qui justifie nos
- D' - (Ed.) Times, 17.8.
Du fr
ID u lront, 16.8 : Bien que prévenue de
lre attaSonà l'artillerie allemande ne
aVoir étouffé gênés ; note canons semblent
av() ét uffé toute résistance de la part de
^Hemi. An n^îîrs de l'affaire de Lange-
de COnt Un bataillon allemand reçut l'ordre
de "Iltre-attaq.., garante hommes seu-
ce>i nllrassaut : c'est tout
fanu restait du 38 bataillon du 262e d'in-
fa ont La 79- division de réserve et la
214. orit cruellement souffert. Dans cer-
éViter cas l'ennemi na résisté que pour
sous n aVOIr à. set trouver de nouveau
US barrage en se retirant. Dans les
combats de Len SIX bataillons de la 4
div011 de la Garde se trouvèrent enga-
Ré* furent à np î ~t ~g~-
Pertes furent à Peu près anéantis : leurs
Perttees t dépassèrent h le beaucoup le total
(j6 es des Candiens au cours de l'en-
d toutM
gagement tout enber. La 78 la 8e et la 11e
rieusement é réserve ont églement été sé-
rniaed, ieement éprouvées bien que les Ca-
Combat en 2 quatre divisions hors de
en 24 heures. Le nombre de jeu-
nes soldats de la clause 1919 faits prison-
niers eesstt élevé — •,
- Le joufflato q S' , 4
- Je S j. ournaux anglais et français
Iers Unanimes à déclarer, après les pre-
io"«U6q^ ,c.ell«-«l eTt T™f ®alUée en Flan-
dre , que celleej est lineentreprise da
Vâgueur qui sera poursuivie avec
sommes ferm enoe. Pour ncftis, mus
A.nglais Armement, £ 0nvaincus que les
?nt ,en dépit d
nt visé la côte Plt de leurs dénégations,
es sUccès re-lat' flamande. Si l'on compare
l es succès Ivement faibles qui ont été-
obtenus à l'énorme préparation, on est éga-
lement persuadé que les Alliés ne seront
pas plus heureux en 1917 que ne le furent
les Allemands en 1914. Nieuwe Courant, 6.8.
— Dans la presse anglaise se répand le
bruit que le maréchal Haig va se retirer et
faire place à un successeur dont le nom
n'est pas encore connu. En France on ne
verrait peut-être pas sans une satisfaction
intime un changement dans le haut com-
mandement anglais. Pétain et Painlevé
pourraient espérer ainsi reprendre une in-
fluence plus grande sur la direction des
opérations. Les Anglais réclament une nou-
velle offensive sur toute la largeur de leur
front. Haig fait fiévreusement tous les pré-
paratifs, mais deux facteurs retardent
l'exécution de l'attaque : le gaspillage déme-
suré de munitions dans ces feux roulants
de quinze jours qui ont diminué les stocks
d'obus et mis hors de service les tubes des
canons, et, d'autre part, l'état du terrain où
doit attaquer l'infanterie anglaise,. Au sait
lant de Wytschaete, on a estimé le nombre
de batteries ennemies à 300, soit donc en-
viron 1.200 pièces. En tout les Anglais doi-
vent avoir mis en batterie, sur l'ensemble
du front de combat, plus de 4.000 canons
lourds. Maintenant les Anglais doivent
remplacer par des tubes neufs ceux qui ont
été usés par le tir. Il faut pour cela retirer
les canons de la ligne du feu et les y rame-
ner ensuite. Tout cela coûte du temps. Le
théâtre des opérations est actuellement un
vaste marais. Courir est tout à fait impos-
sible ; or, sans course on ne saurait ima-
giner aucun combat d'entonnoirs ni aucun
autre genre d'attaque dans la guerre de po-
sitions. (Général von/Ardenne) Magdeburg.
Zlg" livtOt
Front oriental. — La détresse de l'armée
russe en Galicie semble avoir quelque peu
hâté le réveil de l'armée russo-roumaine Je
trouve la preuve qu'elle n'était pas encore
tout à fait prête dans le fait qu'elle n'a pas
pris au sud l'offensive au moment où l'ar-
mée russe du nord, sous Broussllov atta-
qua dans les premiers jours de juillet, avec
Lemberg comme objectif. Une attaque si-
multanée sur tout le front oriental, de la
Baltique au Delta du Danube, nous eût en
tous cas beaucoup plus gênés. Les attaques
de diversion tentées, au commencement
d'août, entre l'Oitusu et la Putna, ne sont
pas restées sans riposte de notre part. Sur
le front de Mackensen, dont on disait en-
core le 5 août « rien d'important à signa-
ler », les positions russes furent enfoncées,
le 6 août, au nord de Focsani. Un « élargis-
sement » du succès suivit bientôt l'attaque
« locale ». Des attaques des adversaires
furent repoussées et les Russo-Roumains
qui dans leur résistance avaient déjà cruel-
lement souffert, virent augmenter leurs
pertes d'un nombre respectable de prison-
niers (50 officiers et 3.300 hommes) et d'un
butin de 17 canons et de plus de 50 mitrail-
les et lance-bombes. Le 9 août, les divisions
allemandes forcèrent le passage de la Su-
sita sur un large front. Les ennemis se
sont vaillamment défendus et les jeunes
troupes roumaines furent lancées, par en-
droits sur 15 vagues de profondeur, dans des
contre-attaques stériles. Gomme toujours,
notre communiqué est extrêmement réser-
vé sur les opérations de Mackensen.Nous en
apprenons davantage par les déclarations
du grand Etat-Major austro-hongrois. Pour
nous, nous devons nous contenter de sa-
voir que le gain de terrain a pu être « con-
sidérablement » agrandi. (Moraht) Deutsche
Tagesztg., 12.8.
ORGANISATION
Allemagne. — Dans la réorganisation des
armées rendue nécessaire par les formes
nouvelles de la guerre, les Allemands ont
gardé une certaine avance ; leur première
organisation était si parfaite, qu'ils ont pu
facilement la modifier selon les besoins. Il
n'en fut pas de même pour les Alliés qui
avaient presque tout à créer. Cependant
même les Anglais ont pu donner des leçons
à leurs adversaires sur leur organisation
du tir de barrage. Tout l'avantage de l'ini-
tiative n'a pas été du côté des Allemands.
Où ils ont nettement la supériorité, c'est
dans la méthode plus scientifique de tirer
de leurs forces le maximum d'efficacité. Et
d'abord, par l'emploi très bien compris
de leurs hommes, ils sont arrivés à dimi-
nuer l'effet de la supériorité du nombre qui
est clairement du côté de leurs adversaires. -
La réduction numérique de leurs divisions,
qui fut saluée comme un signe d'affaiblis-
sement, était un moyen excellent de libérer
assez de soldats pour former des réserves
solides, sans pourtant laisser aucun point
du front exposé : les mitrailleuses, en
effet, tinrent avantageusement lieu d'hom-
mes. On ne se fit pas moins illusion lors de
l'apparition de troupes de qualité inférieu-
re ; on ne tint pas compte de l'habileté de
l'Etat-Major allemand à tirer le meilleur
rendement même de soldats médiocres. La
formation des « Stosstruppen » montra de
quelle manière rigoureuse il savait appli-
quer le principe scientifique de la sélection.
Ce n'est point qu'une telle méthode soit
sans danger, pour peu que la guerre se pro-
longe ; car les meilleurs éléments auront
rapidement disparu, et ce n'est pas seule-
ment l'armée, mais la race aussi, qui en
sera affaiblie. Il est probable que si les Al-
liés devaient recourir aux mêmes forma-
tions, ils feraient de préférence appel aux
volontaires, selon la méthode russe qui a
fait ses preuves. — (Revue de la Guerre)
Springfield Republican, 22.7.
RECRUTEMENT
Etats-Unis : NATIONAUX DES PAYS ALLIÉS. —
L'Italie a informé le Département d'Etat
qu'elle est opposée à ce que les sujets ita-
liens, ayant entre 21 et 30 ans d'âge, qui
sont venus résider aux Etats-Unis, mais ne
se sont pas fait naturaliser citoyens améri-
cains, soient soumis au service militaire en
1 (B.-M. A., 2- BaU)
ET DES
APCAI. RES ÉTRANGÈRES
t -
1
N° 536
Paris, 19 août 1917.
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
Tro OPERATIONS
bl Front Occidental. - Pris dans leur ensem-
SOt les résultats des deux derniers jours
pro. des plus encourageants et pleins de
proln, sses. NOUS hommes dans la période
SUr plus importante de la campagne d'été
SUr le front OCcidental, et l'ennemi subit
épr press,IOn supérieure à tout ce qu'il a
^Prouvé
une Pressm supérieure à tout ce qu'il a
[1C1\ Nos progressions sont
l'av Ochques et sOlgneusement délimitées à
l'avance n® comPte point sur des ré-
SUInce. On ne compte point sur des ré-
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epoussée Soudaine, mais on est autorisé à
série nu.
rie que totes les conséquences de la
Bien g projets actuels se produiront.
Lens e choses dépendent du sort de
8 î si a ville était enlevée sa chute dé-
t j,erminerait des modifications étendues
dans 7erait des modifications étendues
sr! av^nt rv\/ partie du front. A Lens et
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81, Douglas Haig. Si les ar-
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Se bûtt 1 S Progros quand les Allemands ne
en battent H^Usur un front, nous sommes
ire. que le caractère de la
veau est « ? train de se modifier de nou-
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- D' - (Ed.) Times, 17.8.
Du fr
ID u lront, 16.8 : Bien que prévenue de
lre attaSonà l'artillerie allemande ne
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^Hemi. An n^îîrs de l'affaire de Lange-
de COnt Un bataillon allemand reçut l'ordre
de "Iltre-attaq.., garante hommes seu-
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fanu restait du 38 bataillon du 262e d'in-
fa ont La 79- division de réserve et la
214. orit cruellement souffert. Dans cer-
éViter cas l'ennemi na résisté que pour
sous n aVOIr à. set trouver de nouveau
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combats de Len SIX bataillons de la 4
div011 de la Garde se trouvèrent enga-
Ré* furent à np î ~t ~g~-
Pertes furent à Peu près anéantis : leurs
Perttees t dépassèrent h le beaucoup le total
(j6 es des Candiens au cours de l'en-
d toutM
gagement tout enber. La 78 la 8e et la 11e
rieusement é réserve ont églement été sé-
rniaed, ieement éprouvées bien que les Ca-
Combat en 2 quatre divisions hors de
en 24 heures. Le nombre de jeu-
nes soldats de la clause 1919 faits prison-
niers eesstt élevé — •,
- Le joufflato q S' , 4
- Je S j. ournaux anglais et français
Iers Unanimes à déclarer, après les pre-
io"«U6q^ ,c.ell«-«l eTt T™f ®alUée en Flan-
dre , que celleej est lineentreprise da
Vâgueur qui sera poursuivie avec
sommes ferm enoe. Pour ncftis, mus
A.nglais Armement, £ 0nvaincus que les
?nt ,en dépit d
nt visé la côte Plt de leurs dénégations,
es sUccès re-lat' flamande. Si l'on compare
l es succès Ivement faibles qui ont été-
obtenus à l'énorme préparation, on est éga-
lement persuadé que les Alliés ne seront
pas plus heureux en 1917 que ne le furent
les Allemands en 1914. Nieuwe Courant, 6.8.
— Dans la presse anglaise se répand le
bruit que le maréchal Haig va se retirer et
faire place à un successeur dont le nom
n'est pas encore connu. En France on ne
verrait peut-être pas sans une satisfaction
intime un changement dans le haut com-
mandement anglais. Pétain et Painlevé
pourraient espérer ainsi reprendre une in-
fluence plus grande sur la direction des
opérations. Les Anglais réclament une nou-
velle offensive sur toute la largeur de leur
front. Haig fait fiévreusement tous les pré-
paratifs, mais deux facteurs retardent
l'exécution de l'attaque : le gaspillage déme-
suré de munitions dans ces feux roulants
de quinze jours qui ont diminué les stocks
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canons, et, d'autre part, l'état du terrain où
doit attaquer l'infanterie anglaise,. Au sait
lant de Wytschaete, on a estimé le nombre
de batteries ennemies à 300, soit donc en-
viron 1.200 pièces. En tout les Anglais doi-
vent avoir mis en batterie, sur l'ensemble
du front de combat, plus de 4.000 canons
lourds. Maintenant les Anglais doivent
remplacer par des tubes neufs ceux qui ont
été usés par le tir. Il faut pour cela retirer
les canons de la ligne du feu et les y rame-
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sible ; or, sans course on ne saurait ima-
giner aucun combat d'entonnoirs ni aucun
autre genre d'attaque dans la guerre de po-
sitions. (Général von/Ardenne) Magdeburg.
Zlg" livtOt
Front oriental. — La détresse de l'armée
russe en Galicie semble avoir quelque peu
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trouve la preuve qu'elle n'était pas encore
tout à fait prête dans le fait qu'elle n'a pas
pris au sud l'offensive au moment où l'ar-
mée russe du nord, sous Broussllov atta-
qua dans les premiers jours de juillet, avec
Lemberg comme objectif. Une attaque si-
multanée sur tout le front oriental, de la
Baltique au Delta du Danube, nous eût en
tous cas beaucoup plus gênés. Les attaques
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d'août, entre l'Oitusu et la Putna, ne sont
pas restées sans riposte de notre part. Sur
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ler », les positions russes furent enfoncées,
le 6 août, au nord de Focsani. Un « élargis-
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pertes d'un nombre respectable de prison-
niers (50 officiers et 3.300 hommes) et d'un
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les et lance-bombes. Le 9 août, les divisions
allemandes forcèrent le passage de la Su-
sita sur un large front. Les ennemis se
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troupes roumaines furent lancées, par en-
droits sur 15 vagues de profondeur, dans des
contre-attaques stériles. Gomme toujours,
notre communiqué est extrêmement réser-
vé sur les opérations de Mackensen.Nous en
apprenons davantage par les déclarations
du grand Etat-Major austro-hongrois. Pour
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voir que le gain de terrain a pu être « con-
sidérablement » agrandi. (Moraht) Deutsche
Tagesztg., 12.8.
ORGANISATION
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armées rendue nécessaire par les formes
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facilement la modifier selon les besoins. Il
n'en fut pas de même pour les Alliés qui
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même les Anglais ont pu donner des leçons
à leurs adversaires sur leur organisation
du tir de barrage. Tout l'avantage de l'ini-
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de leurs forces le maximum d'efficacité. Et
d'abord, par l'emploi très bien compris
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est clairement du côté de leurs adversaires. -
La réduction numérique de leurs divisions,
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sement, était un moyen excellent de libérer
assez de soldats pour former des réserves
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du front exposé : les mitrailleuses, en
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mes. On ne se fit pas moins illusion lors de
l'apparition de troupes de qualité inférieu-
re ; on ne tint pas compte de l'habileté de
l'Etat-Major allemand à tirer le meilleur
rendement même de soldats médiocres. La
formation des « Stosstruppen » montra de
quelle manière rigoureuse il savait appli-
quer le principe scientifique de la sélection.
Ce n'est point qu'une telle méthode soit
sans danger, pour peu que la guerre se pro-
longe ; car les meilleurs éléments auront
rapidement disparu, et ce n'est pas seule-
ment l'armée, mais la race aussi, qui en
sera affaiblie. Il est probable que si les Al-
liés devaient recourir aux mêmes forma-
tions, ils feraient de préférence appel aux
volontaires, selon la méthode russe qui a
fait ses preuves. — (Revue de la Guerre)
Springfield Republican, 22.7.
RECRUTEMENT
Etats-Unis : NATIONAUX DES PAYS ALLIÉS. —
L'Italie a informé le Département d'Etat
qu'elle est opposée à ce que les sujets ita-
liens, ayant entre 21 et 30 ans d'âge, qui
sont venus résider aux Etats-Unis, mais ne
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