Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-29
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 29 juillet 1917 29 juillet 1917
Description : 1917/07/29 (T6,N515). 1917/07/29 (T6,N515).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6485013j
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
N° 515
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
WAIUES ÉTRANGÈRES
Paris, 29 juillet 1917.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Le voile qui masquait
les intentions de nos adversaires et en
particulier des Anglais s'est déchiré ces
jours derniers. Leur grande offensive, dont
ils espèrent la décision de la guerre mon-
diale, est entrée dans sa période de dévelop-
pement. La lutte d'artillerie accompagnée
de fortes opérations de reconnaissance est
en pleine activité, notamment dans le sec-
leur côtier près de Lombaertzyde, ainsi
que dans les régions d'Ypres et de Wyts-
chaete. Elle a pris une telle violence que,
depuis le 16 juillet, on a pu parler dune
Il bataille d'artillerie » dans les Flandres.
Nous pouvons donc nous attendre sous peu
au déclenchement de l'attaque d'infanterie
anglaise. Peut-être celle-ci a-t-elle déjà
commencé. Nous devons compter sur une
coopération de la flotte britannique. Il est
possible aussi que, malgré le danger des
sous-marins, les Anglais tentent un débar-
quement. Il est de toute évidence que ce
débarquement serait avantageux pour eux
s'ils pouvaient l'entreprendre sur la côte
hollandaise. Oseront-ils violer une fois de
plus le droit des gens ? Cela dépend peut-
être de l'attitude de la Hollande après leur
dernier attentat contre sa neutralité. Notre
commandement doit avoir envisagé les pi-
res éventualités. Ne soyons donc n pas trop
préoccupés du danger qui pourrait venir du
côté de la mer. Il n'est guère probable non
plus que les Anglais entreprendront paral-
lèlement une attaque sérieuse sur le front
d'Artois. Ils ne pourraient déclencher une
offensive de ce côté sans une préparation
d'artillerie préliminaire. Or de celle-ci il
n'est pas encore question. Aussi est-il vrai-
semblable que toutes les disponibilités en
hommes et en munitions seront concen-
trées pour l'attaque sur le front des Flan-
dres. On peut se demander dans quelle me-
sure les Français essaieront de soulager
leurs alliés par une attaque simultanée. Le
général Pétain entreprendra certainement
quelque chose, mais il a.les mains liées.
offensive précédente n'a pas donné de ré-
sultats ; elle a aussi tellement affaibli le
s oral et la force de l'armée française, que
seules des fractions de celle-ci seraient
capables d'exécuter une grande offensive.
Un brillant succès initial pourrait, amého-
rer cette situation. Mais est-il possible ? Les
faibles succès, chèrement payés, qu'enregis-
trent nos adversaires rendent douteux qu ils
puissent entreprendre encore une grande
opération. Pétain se gardera d'endosser la
responsabilité des gros sacrifices qu'elle
Itérait. Par contre nous devons nous at-
tendre à des attaques partielles sur les
anciens champs de bataille de Champagne
et de Verdun. Que les Français nous atta-
-ïlent là ou ailleurs, ils nous trouveront
- P ets à les recevoir et à leur casser la
tête. — (Baron von der Osten-Sacken und
von Rhein). — Rhein.-Westf. Ztg., 23.7.
Front oriental. — Quartier général aus-
tro-hongrois, 23 juillet. — Les sections
russes d'incendiaires ont anéanti des mil-
lions. L'état-major russe a depuis l'an der-
nier entassé à Tarnopol de grandes quan-
tités de matériel de guerre et utilisé l'im-
portant nœud de voies ferréees de cette
ville pour le ravitaillement de tout le front
de Galicie. Des magasins en planche de
plusieurs centaines de mètres de longueur
v ont été construits et de nouvelles voies
établies, car les Russes étaient convaincus
que leurs positions étaient imprenables.
Depuis samedi, tous l'es magasins militaires
russes brûlent dans Tarnopol et des mil-
lions ont déjà dû être la proie des flammes.
Devant notre marche convergente, les
Russes se sont vus forcés d'évacuer la ville,
et des sections spéciales d'incendiaires ont
été chargées de détruire par le feu tous
les objets ayant une utilité militaire dans
le district de Tarnopol. Les paysans de-
vraient se défendre contre cette destruction
systématique de leur belle récolte de cé-
réales. Partout, la lueur vive des incendies
annonce la retraite des Russes. Malgré les
contre-attaques désespérées d'unités sibé-
riennes. l'avance des troupes alliées se
poursuit sans arrêt. — Lokal-Anzeiger,
23.7.
Considérations d'ensemble. — Le « fac-
teur décisif » a été une des grandes illu-
sions de cette guerre. Le « facteur décisif »
pour les Allemands fut d'abord leur armée
devant laquelle rien ne devait pouvoir ré-
sister ; puis le zeppelin qui réduirait à
merci un peuple de marchands incapable
de combattre autrement que par le moyen
de mercenaires ; puis, comme la victoire
allemande demeurait un axiome, le terro-
risme qui soulèverait des colères et aug-
menterait le nombre des ennemis ; mais,
disait-on, l'honneur de la victoire serait
plus grand ; et enfin vint la guerre sous-
marine à outrance, qu'on n'avait retar-
dée que pour mieux endormir l'Amérique.
De son côté, l'Angleterre compta sur- la
prépondérance de sa marine, et le blocus
de la faim, et, dans son extrême confiance,
négligea d'abord son armée. Trompée par
les mesures de prévoyance de l'Allemagne,
elle n'y vit que des signes de désespoir et
perdit en 1915 la chance qu'elle avait de
s'approvisionner elle-même pour une guerre
indéfinie. La théorie du « facteur décisif »
fut appliquée d'un côté avec cette méthode
impitoyable et téméraire qui caractérise la
manière allemande, de l'autre, avec un
laisser-aller hésitant et dilatoire qui
laissa échapper les meilleures occasions :
c'est ainsi que, faute d'agir pendant trois
ans comme la nécessité le demandait dans
les Balkans, on gaspilla l'heure unique où
l'on eût pu mettre fin à la guerre. Certes
la manière plus humaine des Alliés leur a
valu de se faire des amis, sans se créer
des ennemis nouveaux, tandis que l'Alle-
magne, que ses procédés de bête sauvage
ont rapprochée plusieurs fois du but, se
voit, sans avoir pu l'atteindre encore, de
nouveaux adversaires sur les bras. Le bé-
néfice, en fin de compte, est donc pour
les Alliés. Mais aujourd'hui que l'Amérique
est en jeu, il serait temps de mettre à pro-
fit l'expérience passée et de se.défendre des
illusions du « facteur décisif ». Nous avons
un fonds de romanesque et d'incorrigible
optimisme qui nous fait aimer les procédés
rapides et primesautiers, sans tenir comp-
te des obtacles. Combien ont cru que nous
allions, sans coup férir, détruire les sous
marins par quelque découverte de magi-
cien ? Combien ont parlé de 100.000 avia-
teurs américains survolant les villes de
l'Allemagne et anéantissant tout sur leur
passage ? Comme s'il existait d'autres res-
sources contre la guerre sous-marine que
dans le maximum de constructions navales
et le maximum d'économie en vivres !
Comme si nous ne retardions pas de- plu-
sieurs années sur l'Europe dans la cons
truction des aéroplanes ! Non pas qu'une
découverte sensationnelle soit impossible,
mais une nation qui, comptant là-dessus,
se relâche, a perdu d'avance la partie. La
seule conception saine est de nous prépa-
rer à une guerre difficile et dure, d'une
durée indéfinie, deux, trois ans ou plus
et de faire immédiatement les sacrifices né-
cessaires Ce n'est pas là du pessimisme.
maiAs de la prudence élémentaire : toute vue
optimiste doit être résolument rejetée, com-
me un encouragement à l'extravagance et
à la paresse. Quant aux facteurs décisifs,
ils seront probablement de l'ordre politique
plutôt que de l'ordre militaire, technique
ou même économique. La prolongation de
la guerre tient à ce que l'Allemagne, ayant
mis la main sur la plus grande partie de
ce quelle désirait, ne peut se résoudre à
le lâcher. Il faut que la persuasion pénètre
les esprits qu'elle ne pourra le garder. Ceh
ne veut pas dire que l'Allemagne sera écra-
sée : l'écrasement du pangermanisme peut
être suffisant à nos desseins. Et à cette fin,
le réveil de la Russie et la faiblesse de
l'Autriche demeurent peut-être, tout bien
pesé, les plus sûrs facteurs. - (Revue de
la guerre) Springfield Republican, 24.6
MATERIEL
Etats-Unis. — Zeebrugge, Cuxhaven, Wi 1-
helmshaven et Kiel sont les bases qu'il
faudrait détruire pour mettre fin à toute
opération offensive de la part de l'armée
allemande. Mais on ne saurait songer à
les faire attaquer par les navires de la
flotte. En fait, c est une opinion qui se ré-
pand de plus en plus que la seule arme
efficace pour une opération de cette nature
serait l'avion-torpille inventé par leCOfi-
tre-amiral Fiske, et utilisé par les An-
glais aux Dardanelles en août 1915, et par
les Allemands le 1" mai dernier, lorsqu'ils
coulèrent le vapeur anglais Gena. Cette
MINISTÈRES DE LA GUERRE
(E.-M. A., 2e Bau)
ET DES
WAIUES ÉTRANGÈRES
Paris, 29 juillet 1917.
1
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS MILITAIRES
OPERATIONS
Front occidental. — Le voile qui masquait
les intentions de nos adversaires et en
particulier des Anglais s'est déchiré ces
jours derniers. Leur grande offensive, dont
ils espèrent la décision de la guerre mon-
diale, est entrée dans sa période de dévelop-
pement. La lutte d'artillerie accompagnée
de fortes opérations de reconnaissance est
en pleine activité, notamment dans le sec-
leur côtier près de Lombaertzyde, ainsi
que dans les régions d'Ypres et de Wyts-
chaete. Elle a pris une telle violence que,
depuis le 16 juillet, on a pu parler dune
Il bataille d'artillerie » dans les Flandres.
Nous pouvons donc nous attendre sous peu
au déclenchement de l'attaque d'infanterie
anglaise. Peut-être celle-ci a-t-elle déjà
commencé. Nous devons compter sur une
coopération de la flotte britannique. Il est
possible aussi que, malgré le danger des
sous-marins, les Anglais tentent un débar-
quement. Il est de toute évidence que ce
débarquement serait avantageux pour eux
s'ils pouvaient l'entreprendre sur la côte
hollandaise. Oseront-ils violer une fois de
plus le droit des gens ? Cela dépend peut-
être de l'attitude de la Hollande après leur
dernier attentat contre sa neutralité. Notre
commandement doit avoir envisagé les pi-
res éventualités. Ne soyons donc n pas trop
préoccupés du danger qui pourrait venir du
côté de la mer. Il n'est guère probable non
plus que les Anglais entreprendront paral-
lèlement une attaque sérieuse sur le front
d'Artois. Ils ne pourraient déclencher une
offensive de ce côté sans une préparation
d'artillerie préliminaire. Or de celle-ci il
n'est pas encore question. Aussi est-il vrai-
semblable que toutes les disponibilités en
hommes et en munitions seront concen-
trées pour l'attaque sur le front des Flan-
dres. On peut se demander dans quelle me-
sure les Français essaieront de soulager
leurs alliés par une attaque simultanée. Le
général Pétain entreprendra certainement
quelque chose, mais il a.les mains liées.
offensive précédente n'a pas donné de ré-
sultats ; elle a aussi tellement affaibli le
s oral et la force de l'armée française, que
seules des fractions de celle-ci seraient
capables d'exécuter une grande offensive.
Un brillant succès initial pourrait, amého-
rer cette situation. Mais est-il possible ? Les
faibles succès, chèrement payés, qu'enregis-
trent nos adversaires rendent douteux qu ils
puissent entreprendre encore une grande
opération. Pétain se gardera d'endosser la
responsabilité des gros sacrifices qu'elle
Itérait. Par contre nous devons nous at-
tendre à des attaques partielles sur les
anciens champs de bataille de Champagne
et de Verdun. Que les Français nous atta-
-ïlent là ou ailleurs, ils nous trouveront
- P ets à les recevoir et à leur casser la
tête. — (Baron von der Osten-Sacken und
von Rhein). — Rhein.-Westf. Ztg., 23.7.
Front oriental. — Quartier général aus-
tro-hongrois, 23 juillet. — Les sections
russes d'incendiaires ont anéanti des mil-
lions. L'état-major russe a depuis l'an der-
nier entassé à Tarnopol de grandes quan-
tités de matériel de guerre et utilisé l'im-
portant nœud de voies ferréees de cette
ville pour le ravitaillement de tout le front
de Galicie. Des magasins en planche de
plusieurs centaines de mètres de longueur
v ont été construits et de nouvelles voies
établies, car les Russes étaient convaincus
que leurs positions étaient imprenables.
Depuis samedi, tous l'es magasins militaires
russes brûlent dans Tarnopol et des mil-
lions ont déjà dû être la proie des flammes.
Devant notre marche convergente, les
Russes se sont vus forcés d'évacuer la ville,
et des sections spéciales d'incendiaires ont
été chargées de détruire par le feu tous
les objets ayant une utilité militaire dans
le district de Tarnopol. Les paysans de-
vraient se défendre contre cette destruction
systématique de leur belle récolte de cé-
réales. Partout, la lueur vive des incendies
annonce la retraite des Russes. Malgré les
contre-attaques désespérées d'unités sibé-
riennes. l'avance des troupes alliées se
poursuit sans arrêt. — Lokal-Anzeiger,
23.7.
Considérations d'ensemble. — Le « fac-
teur décisif » a été une des grandes illu-
sions de cette guerre. Le « facteur décisif »
pour les Allemands fut d'abord leur armée
devant laquelle rien ne devait pouvoir ré-
sister ; puis le zeppelin qui réduirait à
merci un peuple de marchands incapable
de combattre autrement que par le moyen
de mercenaires ; puis, comme la victoire
allemande demeurait un axiome, le terro-
risme qui soulèverait des colères et aug-
menterait le nombre des ennemis ; mais,
disait-on, l'honneur de la victoire serait
plus grand ; et enfin vint la guerre sous-
marine à outrance, qu'on n'avait retar-
dée que pour mieux endormir l'Amérique.
De son côté, l'Angleterre compta sur- la
prépondérance de sa marine, et le blocus
de la faim, et, dans son extrême confiance,
négligea d'abord son armée. Trompée par
les mesures de prévoyance de l'Allemagne,
elle n'y vit que des signes de désespoir et
perdit en 1915 la chance qu'elle avait de
s'approvisionner elle-même pour une guerre
indéfinie. La théorie du « facteur décisif »
fut appliquée d'un côté avec cette méthode
impitoyable et téméraire qui caractérise la
manière allemande, de l'autre, avec un
laisser-aller hésitant et dilatoire qui
laissa échapper les meilleures occasions :
c'est ainsi que, faute d'agir pendant trois
ans comme la nécessité le demandait dans
les Balkans, on gaspilla l'heure unique où
l'on eût pu mettre fin à la guerre. Certes
la manière plus humaine des Alliés leur a
valu de se faire des amis, sans se créer
des ennemis nouveaux, tandis que l'Alle-
magne, que ses procédés de bête sauvage
ont rapprochée plusieurs fois du but, se
voit, sans avoir pu l'atteindre encore, de
nouveaux adversaires sur les bras. Le bé-
néfice, en fin de compte, est donc pour
les Alliés. Mais aujourd'hui que l'Amérique
est en jeu, il serait temps de mettre à pro-
fit l'expérience passée et de se.défendre des
illusions du « facteur décisif ». Nous avons
un fonds de romanesque et d'incorrigible
optimisme qui nous fait aimer les procédés
rapides et primesautiers, sans tenir comp-
te des obtacles. Combien ont cru que nous
allions, sans coup férir, détruire les sous
marins par quelque découverte de magi-
cien ? Combien ont parlé de 100.000 avia-
teurs américains survolant les villes de
l'Allemagne et anéantissant tout sur leur
passage ? Comme s'il existait d'autres res-
sources contre la guerre sous-marine que
dans le maximum de constructions navales
et le maximum d'économie en vivres !
Comme si nous ne retardions pas de- plu-
sieurs années sur l'Europe dans la cons
truction des aéroplanes ! Non pas qu'une
découverte sensationnelle soit impossible,
mais une nation qui, comptant là-dessus,
se relâche, a perdu d'avance la partie. La
seule conception saine est de nous prépa-
rer à une guerre difficile et dure, d'une
durée indéfinie, deux, trois ans ou plus
et de faire immédiatement les sacrifices né-
cessaires Ce n'est pas là du pessimisme.
maiAs de la prudence élémentaire : toute vue
optimiste doit être résolument rejetée, com-
me un encouragement à l'extravagance et
à la paresse. Quant aux facteurs décisifs,
ils seront probablement de l'ordre politique
plutôt que de l'ordre militaire, technique
ou même économique. La prolongation de
la guerre tient à ce que l'Allemagne, ayant
mis la main sur la plus grande partie de
ce quelle désirait, ne peut se résoudre à
le lâcher. Il faut que la persuasion pénètre
les esprits qu'elle ne pourra le garder. Ceh
ne veut pas dire que l'Allemagne sera écra-
sée : l'écrasement du pangermanisme peut
être suffisant à nos desseins. Et à cette fin,
le réveil de la Russie et la faiblesse de
l'Autriche demeurent peut-être, tout bien
pesé, les plus sûrs facteurs. - (Revue de
la guerre) Springfield Republican, 24.6
MATERIEL
Etats-Unis. — Zeebrugge, Cuxhaven, Wi 1-
helmshaven et Kiel sont les bases qu'il
faudrait détruire pour mettre fin à toute
opération offensive de la part de l'armée
allemande. Mais on ne saurait songer à
les faire attaquer par les navires de la
flotte. En fait, c est une opinion qui se ré-
pand de plus en plus que la seule arme
efficace pour une opération de cette nature
serait l'avion-torpille inventé par leCOfi-
tre-amiral Fiske, et utilisé par les An-
glais aux Dardanelles en août 1915, et par
les Allemands le 1" mai dernier, lorsqu'ils
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