Presse et revues
10 pages
Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 05 juillet 1917 05 juillet 1917
Description : 1917/07/05 (T6,N491). 1917/07/05 (T6,N491).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484989g
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/05/2013
-
î ii; ,. rjp LA GUERRE
J (E.-M.-A.., n..U)
; E'{' DES
^^llANGftRES
N° 491
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONIV. 1F1^1IlD1^ EF" NKl T"T* IlE1™ L I NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
- - de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
r OPERATIONS
iest , - Du front français :
ngellt fOft, improbable que les Allemands
sérip» ?sement à déclencher une of-
fensive sur une grande échelle contre les
(cisa, échelle contre les
Çais anonient où ils s'attendent à
*
11 britannique prenne un
^'ésh lloins ® °PPement plus au nord.
'«iïia î11 limit quoique sur des fronts stric-
le
.Ue tetl) 1\1Htés, ils procèdent depuis quel-
attaqU Ps COMrrie s'ils se proposaient
;.1, er nos alliés en forces ), - Times,
f ¡'e 27
•U 6u des ïifii l'activité de combat sur le
T es, Plandres a été caractérisée par
Je, le Iolent artillerie à grande distan-
bomhar, i emen' par les Allemands
n 0rt de r,. nk,erque et de la gare d'A-
s ont eu une efficacité terrible. Les
[o,vec UI) nt tenté de riposter sur Ostende
SÉUTL canon de 30 cent. mais ils n'ont
!reSé secun dég¡H d'ordre militaire et ont
:,Iets jouUlernent un Belge. Dès les pre-
|" W jours cette "n Belge. Dès les pre-
iufUo d rs, cette Piece a été prise sous
l'tlée les allemandes à longue
:.tts du rédnif au silence. Sur différents
u t u Iront i
'ViJSes sonè tranchées ennemies ont
rise8 sous un feu concentré de l'ar-
et des lance-mines. Nous avons
'lé 6ff§es Ue ce feu a causé de sérieux
':tl,ftJa et la riposte anglaise n'a pas
Ce- Des batteries anglaises, qui
Il Q.I. entde réduire au silence des batte-
,lé S de seands ont été elles-mêmes obli-
Snt
k étant b taire. Les conditions de visibi-
élé dirioA , feu de l'artillerie alle-
IJI'et¡Oft é, dlrig de façon excellente par
tjStir,. '■ Noue flV^ns constaté de nom-
p;iSorle ftIP OS.Ions dans les positions des
tNteripuanglaiso Nous avons capturé Il..,,,,
1e t es et au sud de Nieuport, au nord
î^ vC^ Prè, La Cassée-Ville. Près
'etfc°lïih ats a,ix ml^menî de tranchée qui
nde rnains des Anglais après
Il ar de ces dermers jours a été
k'VjN^é f^ un (Utn acbement d'assaut d'un
U d© baVPen que l'artillerie,
b'Irrage, lempêchait l'ennemi
WS>eyr.-^es lrSenf,0«s et que nos mitrail-
i'V l2°CcUnant Un feu de flanc meur-
IOIJP/lt étéCCupants de la tranchée enne-
eté erllés et maîtrisés par nos
ont suhi 6j maltrisés par nos
.t, ét/viViln(t subi de sanglantes pertes.
lSe fait pris^J? ^Ciers et 62 hommes,
•N^tiVitrS?ie,:s' Sur le front de
i artiHerie française
i\ été nue dans des limites modérées
ill i que devant les posi-
!l'Q ttt ()t¡-luÍ! Par les Allemands près de
fA^ebutt,, Les batteries alleman-
ti~ptree Uttti avec succès les pièces
H en loutre, elles ont pris sous
tl rt ^fio Ce les n? v
8 ennemies. Au
6 et dans la Champagne occi-
fl été a temps clair, le duel
Î L; été Vif. ^>ous avons bombardé
à plusieurs reprises des rassemblements de
troupes françaises dans les tranchées de
première ligne. — Journaux allemands du
29.6.
Front oriental. — « La sanglante bataille
en Galicie, dimanche dernier, a mis fin à
l'inaction sur le front russe et réduit au si-
lence les prophètes de malheur qui
croyaient que la Russie s'était retiree de la
lutte. Nous espérons que le bel exemple
donné par l'armée du sud-ouest sera suivi,
et que les troupes immobiles au nord des
marais du Pripet reprendront une fois de
plus les armes. En tout cas, en Galicie les
soldats russes ont recommencé la lutte
avec une ardeur qui paraît avoir eu des
résultats remarquables ». Les Allemands,
après avoir parlé avec quelque appréhen-
sion, la semaine dernière, d'une reprise des
opérations sur le front russe, avaient fini
par taxer leurs adversaires d'incapacité.
Tout en voulant éviter les félicitations pré-
maturées, nous tenons à exprimer à nos
alliés la satisfaction que nous causent les
bonnes nouvelles de Galicie. La bataille de
dimanche prouve qu'ils sont de nouveau
convaincus que les libertés russes et la
paix durable ne peuvent être assurées que
par la défaite définitive des armées austro-
hongroises. — (Ed.) Times, 3.7.
Palestine. -' Du G. Q. G. en Egypte,
30.6 : Le général Allenby va diriger la
guerre de tranchées en Palestine après
l'avoir faite en France. Notre armée, forte-
ment retranchée, ne laisse pas de répit aux
Turcs : notre artillerie tire avec succès sur
les canons et les dépôts de munitions de
l'ennemi. On a réussi à empêcher l'adver-
saire de récolter l'orge en arrière de ses li-
gnes. Des raids d'avions ont causé de gra-
ves dégâts au dépôt de Tul Keram, au
nord-est de Jaffa. Une escadrille a lancé
cinquante bombes sur le quartier général
de la IV° armée turque, l'Augusta Vikto-
ria Hospice, à un mille des murs de Jéru-
salem. Aussi les Turcs prétendent-ils que
les aviateurs britanniques ont bombardé Jé-
rusalem. On signale aussi des coups de
mains heureux et des rencontres de pa-
trouilles de cavalerie qui ont toutes tourné
à notre avantage. - (W. T. Massey)
Times. 3.7.
Considérations d'ensemble. — La lutte
actuelle n'a rien de chevaleresque. Il sem-
ble que l'on ait affaire à des forces de Ti-
tans qui, surgies du sol telles des monta-
gnes, se ruent l'une contre l'autre dans une
fureur meurtrière. Mais ce qu'il y a de plus
saisissant, c'est de voir l'inégalité de ces
forces. D'un côté, c'est la France et l'An-
gleterre avec l'appoint des Russes, des
Portugais, des Nègres, bientôt des Améri-
cains, et de l'autre côté l'Allemagne toute
seule. S'il est vrai que la France est à peu
près complètement épuisée, l'Angleterre a
su, comme par enchantement, mettre sur
pied des troupes si formidablement ar-
mées qu'on peut à peine les attaquer ; en
face on voit l'Allemagne, seule et privée
de tout secours, abandonner ce qu'elle ne
peut plus conserver, mais opposer chaque
~io.s une résistance invincible aux forces gi-
gantesques qui veulent l'écraser. -
Standaard, 15.6.
MATERIEL
Etats-Unis. — Dans l'avion-torpilleur du
contre-amiral Fiske, autre invention améri-
caine que l'Allemagne nous a volée se trou-
ve peut-être la solution du problème que n'a
pu résoudre la flotte anglaise. L'avion-tor
pilleur peut s'approcher de sa cible sans
craindre ni mine ni torpille et même s'il
vole assez haut, comme il lui est loisible
sans même qu'on le remarque. Parvenu au
point d'attaque, il peut descendre juste au
niveau de l'eau et lancer sa torpille Il peut
ensuite s'échapper plus rapidement que
n'importe quel navire. De plus, son tir n'est
pas soumis, comme celui des destroyers
aux variations de la mer et des vagues. Il
est donc plus sûr. Enfin, la nuit surtout
par clair de lune, il peut agir sans être vu
L'Allemagne a adopté notre sous-marin et
en a fait. un engin terrible. Peut-être pour
rions-nous à notre tour développer l'avion
torpilleur et en faire l'instrument de la vie
toire décisive, (Ed.) New York Herald 1.6.
-00-
QUESTIONS ÉCONOMIQUES
COMMUNICATIONS
Italie : CIRCULATION AÉRIENNE. — De Rome
28.6 : Au Sénat, M. Garavetti demande au
ministre de vouloir bien donner des ren-
seignements sur le résultat de l'expérience *
de communications aéro-postales entre le
Continent, et la Sardaigne. M. Fera, minis-
tre des Postes et Télégraphes, répond que
malgré des conditions atmosphériques peu
favorables, l'essai a bien réussi : le par-
cours n'a pas duré plus de deux heures
Ce service dépend de l'aéronautique mi-
litaire tandis que les deux autres essais
également réussis, entre Turin et Rome et-
entre Naples et Palerme, ont été faits par
des entreprises privées. M. Righi rend
compte des travaux de la Commission qu'il
préside. Le Gouvernement pense à l'utili-
sation, après la guerre, des nombreuses
usines et des milliers d'ouvriers employés
à l'aviation. On prépare le travail pour le
moment où la navigation aérienne prendra
le développement pris autrefois par la loco-
motion à vapeur. La Commission aérienne
s'est occupée de la nécessité d'une législa-
tion spéciale. On peut se réjouir des progrès
accomplis par les industries de l'aviation
italienne puisque les hydroaéroplanes qui
hier, en cent minutes seulement (120 d'après
le ministre), ont fait le trajet entre Civita-
Vecchia et la Sardaigne, sont construits en
Italie, avec du matériel italien, par des
ouvriers italiens et que, sauf erreur, nous
en fournissons aussi aux Alliés, - Resto
del Carlino, 29.6.
Etats-Unis. - Le 11 avril dernier. des
représentants de différentes compagnies de-
î ii; ,. rjp LA GUERRE
J (E.-M.-A.., n..U)
; E'{' DES
^^llANGftRES
N° 491
Bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONIV. 1F1^1IlD1^ EF" NKl T"T* IlE1™ L I NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
CONFIDENTIEL confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
- - de la Guerre et des Affaires Étrangères.
QUESTIONS militaires
r OPERATIONS
iest , - Du front français :
ngellt fOft, improbable que les Allemands
sérip» ?sement à déclencher une of-
fensive sur une grande échelle contre les
(cisa, échelle contre les
Çais anonient où ils s'attendent à
*
11 britannique prenne un
^'ésh lloins ® °PPement plus au nord.
'«iïia î11 limit quoique sur des fronts stric-
le
.Ue tetl) 1\1Htés, ils procèdent depuis quel-
attaqU Ps COMrrie s'ils se proposaient
;.1, er nos alliés en forces ), - Times,
f ¡'e 27
•U 6u des ïifii l'activité de combat sur le
T es, Plandres a été caractérisée par
Je, le Iolent artillerie à grande distan-
bomhar, i emen' par les Allemands
n 0rt de r,. nk,erque et de la gare d'A-
s ont eu une efficacité terrible. Les
[o,vec UI) nt tenté de riposter sur Ostende
SÉUTL canon de 30 cent. mais ils n'ont
!reSé secun dég¡H d'ordre militaire et ont
:,Iets jouUlernent un Belge. Dès les pre-
|" W jours cette "n Belge. Dès les pre-
iufUo d rs, cette Piece a été prise sous
l'tlée les allemandes à longue
:.tts du rédnif au silence. Sur différents
u t u Iront i
'ViJSes sonè tranchées ennemies ont
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et des lance-mines. Nous avons
'lé 6ff§es Ue ce feu a causé de sérieux
':tl,ftJa et la riposte anglaise n'a pas
Ce- Des batteries anglaises, qui
Il Q.I. entde réduire au silence des batte-
,lé S de seands ont été elles-mêmes obli-
Snt
k étant b taire. Les conditions de visibi-
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tjStir,. '■ Noue flV^ns constaté de nom-
p;iSorle ftIP OS.Ions dans les positions des
tNteripuanglaiso Nous avons capturé Il..,,,,
1e t es et au sud de Nieuport, au nord
î^ vC^ Prè, La Cassée-Ville. Près
'etfc°lïih ats a,ix ml^menî de tranchée qui
nde rnains des Anglais après
Il ar de ces dermers jours a été
k'VjN^é f^ un (Utn acbement d'assaut d'un
U d© baVPen que l'artillerie,
b'Irrage, lempêchait l'ennemi
WS>eyr.-^es lrSenf,0«s et que nos mitrail-
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eté erllés et maîtrisés par nos
ont suhi 6j maltrisés par nos
.t, ét/viViln(t subi de sanglantes pertes.
lSe fait pris^J? ^Ciers et 62 hommes,
•N^tiVitrS?ie,:s' Sur le front de
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ill i que devant les posi-
!l'Q ttt ()t¡-luÍ! Par les Allemands près de
fA^ebutt,, Les batteries alleman-
ti~ptree Uttti avec succès les pièces
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tl rt ^fio Ce les n? v
8 ennemies. Au
6 et dans la Champagne occi-
fl été a temps clair, le duel
Î L; été Vif. ^>ous avons bombardé
à plusieurs reprises des rassemblements de
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première ligne. — Journaux allemands du
29.6.
Front oriental. — « La sanglante bataille
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l'inaction sur le front russe et réduit au si-
lence les prophètes de malheur qui
croyaient que la Russie s'était retiree de la
lutte. Nous espérons que le bel exemple
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et que les troupes immobiles au nord des
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plus les armes. En tout cas, en Galicie les
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par taxer leurs adversaires d'incapacité.
Tout en voulant éviter les félicitations pré-
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dimanche prouve qu'ils sont de nouveau
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30.6 : Le général Allenby va diriger la
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ment retranchée, ne laisse pas de répit aux
Turcs : notre artillerie tire avec succès sur
les canons et les dépôts de munitions de
l'ennemi. On a réussi à empêcher l'adver-
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nord-est de Jaffa. Une escadrille a lancé
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les aviateurs britanniques ont bombardé Jé-
rusalem. On signale aussi des coups de
mains heureux et des rencontres de pa-
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saisissant, c'est de voir l'inégalité de ces
forces. D'un côté, c'est la France et l'An-
gleterre avec l'appoint des Russes, des
Portugais, des Nègres, bientôt des Améri-
cains, et de l'autre côté l'Allemagne toute
seule. S'il est vrai que la France est à peu
près complètement épuisée, l'Angleterre a
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pied des troupes si formidablement ar-
mées qu'on peut à peine les attaquer ; en
face on voit l'Allemagne, seule et privée
de tout secours, abandonner ce qu'elle ne
peut plus conserver, mais opposer chaque
~io.s une résistance invincible aux forces gi-
gantesques qui veulent l'écraser. -
Standaard, 15.6.
MATERIEL
Etats-Unis. — Dans l'avion-torpilleur du
contre-amiral Fiske, autre invention améri-
caine que l'Allemagne nous a volée se trou-
ve peut-être la solution du problème que n'a
pu résoudre la flotte anglaise. L'avion-tor
pilleur peut s'approcher de sa cible sans
craindre ni mine ni torpille et même s'il
vole assez haut, comme il lui est loisible
sans même qu'on le remarque. Parvenu au
point d'attaque, il peut descendre juste au
niveau de l'eau et lancer sa torpille Il peut
ensuite s'échapper plus rapidement que
n'importe quel navire. De plus, son tir n'est
pas soumis, comme celui des destroyers
aux variations de la mer et des vagues. Il
est donc plus sûr. Enfin, la nuit surtout
par clair de lune, il peut agir sans être vu
L'Allemagne a adopté notre sous-marin et
en a fait. un engin terrible. Peut-être pour
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Italie : CIRCULATION AÉRIENNE. — De Rome
28.6 : Au Sénat, M. Garavetti demande au
ministre de vouloir bien donner des ren-
seignements sur le résultat de l'expérience *
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Continent, et la Sardaigne. M. Fera, minis-
tre des Postes et Télégraphes, répond que
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cours n'a pas duré plus de deux heures
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litaire tandis que les deux autres essais
également réussis, entre Turin et Rome et-
entre Naples et Palerme, ont été faits par
des entreprises privées. M. Righi rend
compte des travaux de la Commission qu'il
préside. Le Gouvernement pense à l'utili-
sation, après la guerre, des nombreuses
usines et des milliers d'ouvriers employés
à l'aviation. On prépare le travail pour le
moment où la navigation aérienne prendra
le développement pris autrefois par la loco-
motion à vapeur. La Commission aérienne
s'est occupée de la nécessité d'une législa-
tion spéciale. On peut se réjouir des progrès
accomplis par les industries de l'aviation
italienne puisque les hydroaéroplanes qui
hier, en cent minutes seulement (120 d'après
le ministre), ont fait le trajet entre Civita-
Vecchia et la Sardaigne, sont construits en
Italie, avec du matériel italien, par des
ouvriers italiens et que, sauf erreur, nous
en fournissons aussi aux Alliés, - Resto
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