Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 01 juillet 1917 01 juillet 1917
Description : 1917/07/01 (T6,N487). 1917/07/01 (T6,N487).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484985t
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
ÈRES DE LA GUERRE
(tM-A, 2-Bau)
ET DES
AInEs ÉTRANGÈRES
o 487
Paris, 1n juillet 1917.
fclletin Quotidien de Presse Etrangère
! CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
f ®rriQUE DES OPERATIONS
?nt nt Occidental. — Le principal résultat
I le ermères attaques victorieuses con-
lUS é f t français consiste en ceci que
lis élr»^-^ nons de plus en plus les Fran-
table but de leur première of-
liS S'é vrll. On Se: rappelle que les Fran-
Par aient proposé tout d'abord d'attein-
Ie Par Une poussée en masses la vallée
;lXiiet» d'où ils voulaient attaquer l'aile
1r et otre ligne Siegfried pour l'encer-
l)a en .emparer. Mais, dès le Chemin
Qi!\te s, Ils étaient forcés de s'arrêter. Et
Ige fiant sur deux points de ce front qui
'Il¡'ene Chemin des Dames, nos troupes
remporté arands succès qui enlèvent
Ilk Pançais le derniers espoirs d'arriver
3 i* but. p,68); Vauxaillon et à Filain. A
Sillon1,e gauche du front français
Aiem. n des Dames et à Filain, l'aile
roite ont des Dames et à Filain, l'aile
'd ont été rejetées au delà des pentes
, COUrs e Passif. On sait que les Français
cours d Plusieurs combats très san-
!^ost av a!• er?t atteint, il y a quelques se-
I:nin Cet-tairis points des pentes nord du
;It. dès 1 e,S Dames et s'étaient figuré pou-
vi^s lhr s Profiter de la conquête de cette
j
(ja J^'nante pour descendre avec
v{?°rd Hn ^"vallée de l'Ailette qui s'étend
ilet U Chemin des Dames. La rivière
^iletto f orrne, dans le secteur Vauxail-
fi"ilain e .boucle dirigée vers le nord
.^stitnA a^nsi la limite actuelle du
de h ftaille. C'est pour cette raison
s
e è à Vauxaillon et à Filain où
rêsente raPProche le plus de notre front
-%r.ecarrp d'importants progrès destinés
tre rrer les projets ennemis. En effet
'V de a montré qu'en ces points im-
S ,hgne de combat, notre front
e l'Ailor11é sur celui de l'ennemi. L'ac-
'l'' !le t e!t, en ses parties les plus voi-
è Se trni Ve ainsi de nouveau barré à
'n3i ver'o1 une des extrémités du front
de s Dames. Les conséquences
s S étend ne sont pas purement locales,
son* Pas purement locales,
le ent aux grands objectifs de
du front français, c ar le projet
,r, t de l,.r ce point visait, par delà la
)Jl qUe Illette, notre position Siegfried.
le 'rinçais malgré le premier
■N tJ^hec 'j0 , avril continuent à engager
sur J^e (jp fortes réserves dans ce sec-
'•SV.0llVe at)0rd quel prix ils attachent
y * llJ^t fi et d'autre part l'importance
r^le h 8 P es succès locaux du Chemin
I:I] f) es air leur répercussion sur l'en-
ri\J Ohtennt. Les résultats que les Fran-
ies 18 et 21 juin an mont
"S j l'intervention de très
,} D!,lbles, de troupes et avec des per-
•IH 'es, r Ont pas davantage été gar-
'iqd ]Ré Sll"' feu efficace de nos batte-
V'% urs positions, les a forcés
e il1!),'qlr Cette partie du terrain. Notre
¡ 1!eI'Qtl ttè ef spr'feur français du front
f VOT,nhl°- - Mannheimer
er, 25.6.
— Le temps couvert et pluvieux a gene
sur le front des Flandres l'activité de l'ar-
tillerie. Le bombardement n'a repris que
dans la soirée et a atteint, dans là nuit, une
grande violence à l'ouest de Warneton. A sa
faveur les Anglais tentèrent de nouveau
une vaine opération de reconnaissance con-
tre les lignes allemandes. Mais les vagues
qui s'élancèrent avant l'aube du 23 furent
accueillies par un tir bien ajusté et reflue-
rent avec de lourdes pertes. Des prisonniers
furent capturés. Sur le front d'Artois, les
Anglais déclenchèrent sur les positions al-
lemandes de la cote 70, à l'est de Loos, un
tir général de leurs pièces de gros et de
moyen calibres, qui dura avec une très
grande violence jusqu'à 2 heures du matin.
Au sud-ouest de Hulluch, une patrouille alle-
mande, pénétrant, après une courte prépa-
ration d'artillerie jusque dans la seconde
tranchée anglaise, réduisit la résistance de
la garnison et revint avec 11 prisonniers. -
Sur le front de l'Aisne, les gains, aejd mi-
nimes que les Français avaient récoltés au
cours de leur offensive de printemps,
s'émiettent lentement. La nouvelle attaque
près de Filain a encore rejeté l'ennemi d'un
coin des pentes septentrionales du Chemin
des Dames. Ainsi s'évanouit toujours da-
vantage l'espoir des Français de franchir
jamais la vallée de l'Ailette, qui formait
l'objectif de leur premier bond, lors de ioi-
fensive du 16 avril. Le feu ininterrompu
des combats qui se sont déroulés dans ce
secteur a déchiré et bouleversé le flanc de
la montagne. Ce qui restait encore des tian-
chées et des installations défensives fut ba-
layé par le feu destructeur de nos batteries
et de nos lance-bombes. La garnison des
tranchées s'enfuit devant l'irrésistible assaut
des vagues allemandes. Mais sur la pente
dénudée, le feu de barrage allemand saisit
les fuyards. Les panaches de fumée des
obus dressaient comme un rideau noir sur
le versant de la montagne. Très peu le tra-
versèrent sains et saufs. La plus grande
partie de la garnison française fut tuée
dans les tranchées et dans les entonnoirs.
Le reste. 300 hommes, fut fait prisonnier.
Trois furieuses contre-attaques de l'ennemi
ne firent qu'augmenter ses pertes. - Jour-
naux allemands des 24 et 26.6.
— Le 24 juin, et dans la nuit du 24 au
25, les Anglais ont fait de grands efforts
sur le front d'Artois pour s'emparer du
saillant de Lens qui prend de flanc toute
nouvelle avance de leurs troupes. A onze
heures du matin, après une courte et vio-
lente préparation d'artillerie, ils ont atta-
qué au sud de la ville. L'attaque a échoué,
avec des pertes sanglantes, sous le feu des
mitrailleuses et de l'artillerie allemandes.
Le soir entre dix et onze heures, les An-
glais ont renouvelé, en lui donnant une
grande ampleur, leur tentative du matin.
Au sud de Lens, leur attaque s'est brisée,
avec de lourdes pertes sur les deux rives
de li Souchez. Au nord de Lens, à l'ouest
et au nord-ouest de Hulluch, ils n'eurent
pas plus de succès. La nuit, dans des com-
bats acharnés, les Anglais ont été repous-
sés des quelques points où ils avaient pu
pénétrer dans les tranchées allemandes et
ont laissé sur le terrain un grand nombre
de morts et de blessés. Des prisonniers
sont également restés entre nos mains. Les
Anglais ont fait une nouvelle tentative d'at-
taque le 25 juin, à 2 h. 10 du matin, un peu
plus au sud, dans la région de Loos. Seul
un petit détachement a pu pénétrer jusque
dans les premières tranchées allemandes ;
mais il en a été rejeté aussitôt. Ainsi ont
échoué une fois de plus tous les efforts des
Anglais pour prendre ce saillant de Lens
qui leur a déjà coûté de si lourds sacrifices.
Sur le front de l'Aisne, les Français se sont
épuisés, à Vauxaillon, en vaines contre-
attaques pour reprendre les positions qu'ils
avaient perdues. — Journaux allemands
du 26.6.
.,-.-.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — De Paris,
5.5 : La réception accordée aux Etats-
Unis à la mission française a produit en
France une joie qui dépasse tout ce qu'on
attendait. Cela tient sans doute à ce que,
même sans se l'avouer, tous se rendaient
compte que l'état d'épuisement des res-
sources des Alliés eût rendu impossible
une victoire décisive, et que le renfort
américain en rétablit la possibilité. Qu'on
prenne les hommes. La classe 1918 en a
produit moins de 220.000, et c'est tout ce
nue la France a pu ajouter à ses armées
cette année. Dans 6 mois, après les durs
combats qui sont en perspective, la Fran-
ce n'aura plus assez d'hommes. Et dans
trois mois, à moins d'un échec de la guer-
re sous-marine, elle n'aura plus assez de
matières premières pour fabriquer les mê-
mes quantités de munitions qu'aujourd'hui.
Or, sans l'aide américaine, il est douteux
que la France et l'Angleterre aient pu te-
nir les sous-marins en échec. FA cela af-
fecte le problème du tonnage, et celui, tous
les jours plus difficile, du ravitaillement. A
tous les points de vue, c'est des Etats-Unis
que la France attend aide, secours et vic-
toire. D'où sa joie quand ils ont fait à la
mission française un aussi brillant accueil.
— (Fred Pitney) New York Tribune, 28.5.
QUFSTIONS ÉCONOMIQUES
4
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. — II
semble que la guerre sous-marine atteigne
moins la France que l'Angleterre : c'est une
erreur. Depuis le début de la guerre jus-
qu'au 31 décembre 1916, il y a eu 1.813 na-
vires coulés, jaugeant au total 3.533.184 ton-
nes (tonnage brut) ; sur ces navires 223
étaient français, avec 339.720 tonnes, ce qui
fait que lIa! France supporte 9.5 des pertes
en navires. Jusqu'au milieu de juin 1917, les
pertes totales peuvent être évaluées à 9 mil-
lions 250.000 tonnes ; en appliquant à ce
chiffre le pourcentage établi ci-dessus, on
obtiendrait le chiffre de 880.000 tonnes de
(tM-A, 2-Bau)
ET DES
AInEs ÉTRANGÈRES
o 487
Paris, 1n juillet 1917.
fclletin Quotidien de Presse Etrangère
! CONFIDENTIEL
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
f ®rriQUE DES OPERATIONS
?nt nt Occidental. — Le principal résultat
I le ermères attaques victorieuses con-
lUS é f t français consiste en ceci que
lis élr»^-^ nons de plus en plus les Fran-
table but de leur première of-
liS S'é vrll. On Se: rappelle que les Fran-
Par aient proposé tout d'abord d'attein-
Ie Par Une poussée en masses la vallée
;lXiiet» d'où ils voulaient attaquer l'aile
1r et otre ligne Siegfried pour l'encer-
l)a en .emparer. Mais, dès le Chemin
Qi!\te s, Ils étaient forcés de s'arrêter. Et
Ige fiant sur deux points de ce front qui
'Il¡'ene Chemin des Dames, nos troupes
remporté arands succès qui enlèvent
Ilk Pançais le derniers espoirs d'arriver
3 i* but. p,68); Vauxaillon et à Filain. A
Sillon1,e gauche du front français
Aiem. n des Dames et à Filain, l'aile
roite ont des Dames et à Filain, l'aile
'd ont été rejetées au delà des pentes
, COUrs e Passif. On sait que les Français
cours d Plusieurs combats très san-
!^ost av a!• er?t atteint, il y a quelques se-
I:nin Cet-tairis points des pentes nord du
;It. dès 1 e,S Dames et s'étaient figuré pou-
vi^s lhr s Profiter de la conquête de cette
j
(ja J^'nante pour descendre avec
v{?°rd Hn ^"vallée de l'Ailette qui s'étend
ilet U Chemin des Dames. La rivière
^iletto f orrne, dans le secteur Vauxail-
fi"ilain e .boucle dirigée vers le nord
.^stitnA a^nsi la limite actuelle du
de h ftaille. C'est pour cette raison
s
e è à Vauxaillon et à Filain où
rêsente raPProche le plus de notre front
-%r.ecarrp d'importants progrès destinés
tre rrer les projets ennemis. En effet
'V de a montré qu'en ces points im-
S ,hgne de combat, notre front
e l'Ailor11é sur celui de l'ennemi. L'ac-
'l'' !le t e!t, en ses parties les plus voi-
è Se trni Ve ainsi de nouveau barré à
'n3i ver'o1 une des extrémités du front
de s Dames. Les conséquences
s S étend ne sont pas purement locales,
son* Pas purement locales,
le ent aux grands objectifs de
du front français, c ar le projet
,r, t de l,.r ce point visait, par delà la
)Jl qUe Illette, notre position Siegfried.
le 'rinçais malgré le premier
■N tJ^hec 'j0 , avril continuent à engager
sur J^e (jp fortes réserves dans ce sec-
'•SV.0llVe at)0rd quel prix ils attachent
y * llJ^t fi et d'autre part l'importance
r^le h 8 P es succès locaux du Chemin
I:I] f) es air leur répercussion sur l'en-
ri\J Ohtennt. Les résultats que les Fran-
ies 18 et 21 juin an mont
"S j l'intervention de très
,} D!,lbles, de troupes et avec des per-
•IH 'es, r Ont pas davantage été gar-
'iqd ]Ré Sll"' feu efficace de nos batte-
V'% urs positions, les a forcés
e il1!),'qlr Cette partie du terrain. Notre
¡ 1!eI'Qtl ttè ef spr'feur français du front
f VOT,nhl°- - Mannheimer
er, 25.6.
— Le temps couvert et pluvieux a gene
sur le front des Flandres l'activité de l'ar-
tillerie. Le bombardement n'a repris que
dans la soirée et a atteint, dans là nuit, une
grande violence à l'ouest de Warneton. A sa
faveur les Anglais tentèrent de nouveau
une vaine opération de reconnaissance con-
tre les lignes allemandes. Mais les vagues
qui s'élancèrent avant l'aube du 23 furent
accueillies par un tir bien ajusté et reflue-
rent avec de lourdes pertes. Des prisonniers
furent capturés. Sur le front d'Artois, les
Anglais déclenchèrent sur les positions al-
lemandes de la cote 70, à l'est de Loos, un
tir général de leurs pièces de gros et de
moyen calibres, qui dura avec une très
grande violence jusqu'à 2 heures du matin.
Au sud-ouest de Hulluch, une patrouille alle-
mande, pénétrant, après une courte prépa-
ration d'artillerie jusque dans la seconde
tranchée anglaise, réduisit la résistance de
la garnison et revint avec 11 prisonniers. -
Sur le front de l'Aisne, les gains, aejd mi-
nimes que les Français avaient récoltés au
cours de leur offensive de printemps,
s'émiettent lentement. La nouvelle attaque
près de Filain a encore rejeté l'ennemi d'un
coin des pentes septentrionales du Chemin
des Dames. Ainsi s'évanouit toujours da-
vantage l'espoir des Français de franchir
jamais la vallée de l'Ailette, qui formait
l'objectif de leur premier bond, lors de ioi-
fensive du 16 avril. Le feu ininterrompu
des combats qui se sont déroulés dans ce
secteur a déchiré et bouleversé le flanc de
la montagne. Ce qui restait encore des tian-
chées et des installations défensives fut ba-
layé par le feu destructeur de nos batteries
et de nos lance-bombes. La garnison des
tranchées s'enfuit devant l'irrésistible assaut
des vagues allemandes. Mais sur la pente
dénudée, le feu de barrage allemand saisit
les fuyards. Les panaches de fumée des
obus dressaient comme un rideau noir sur
le versant de la montagne. Très peu le tra-
versèrent sains et saufs. La plus grande
partie de la garnison française fut tuée
dans les tranchées et dans les entonnoirs.
Le reste. 300 hommes, fut fait prisonnier.
Trois furieuses contre-attaques de l'ennemi
ne firent qu'augmenter ses pertes. - Jour-
naux allemands des 24 et 26.6.
— Le 24 juin, et dans la nuit du 24 au
25, les Anglais ont fait de grands efforts
sur le front d'Artois pour s'emparer du
saillant de Lens qui prend de flanc toute
nouvelle avance de leurs troupes. A onze
heures du matin, après une courte et vio-
lente préparation d'artillerie, ils ont atta-
qué au sud de la ville. L'attaque a échoué,
avec des pertes sanglantes, sous le feu des
mitrailleuses et de l'artillerie allemandes.
Le soir entre dix et onze heures, les An-
glais ont renouvelé, en lui donnant une
grande ampleur, leur tentative du matin.
Au sud de Lens, leur attaque s'est brisée,
avec de lourdes pertes sur les deux rives
de li Souchez. Au nord de Lens, à l'ouest
et au nord-ouest de Hulluch, ils n'eurent
pas plus de succès. La nuit, dans des com-
bats acharnés, les Anglais ont été repous-
sés des quelques points où ils avaient pu
pénétrer dans les tranchées allemandes et
ont laissé sur le terrain un grand nombre
de morts et de blessés. Des prisonniers
sont également restés entre nos mains. Les
Anglais ont fait une nouvelle tentative d'at-
taque le 25 juin, à 2 h. 10 du matin, un peu
plus au sud, dans la région de Loos. Seul
un petit détachement a pu pénétrer jusque
dans les premières tranchées allemandes ;
mais il en a été rejeté aussitôt. Ainsi ont
échoué une fois de plus tous les efforts des
Anglais pour prendre ce saillant de Lens
qui leur a déjà coûté de si lourds sacrifices.
Sur le front de l'Aisne, les Français se sont
épuisés, à Vauxaillon, en vaines contre-
attaques pour reprendre les positions qu'ils
avaient perdues. — Journaux allemands
du 26.6.
.,-.-.
ORGANISATION
Coopération des Etats-Unis. — De Paris,
5.5 : La réception accordée aux Etats-
Unis à la mission française a produit en
France une joie qui dépasse tout ce qu'on
attendait. Cela tient sans doute à ce que,
même sans se l'avouer, tous se rendaient
compte que l'état d'épuisement des res-
sources des Alliés eût rendu impossible
une victoire décisive, et que le renfort
américain en rétablit la possibilité. Qu'on
prenne les hommes. La classe 1918 en a
produit moins de 220.000, et c'est tout ce
nue la France a pu ajouter à ses armées
cette année. Dans 6 mois, après les durs
combats qui sont en perspective, la Fran-
ce n'aura plus assez d'hommes. Et dans
trois mois, à moins d'un échec de la guer-
re sous-marine, elle n'aura plus assez de
matières premières pour fabriquer les mê-
mes quantités de munitions qu'aujourd'hui.
Or, sans l'aide américaine, il est douteux
que la France et l'Angleterre aient pu te-
nir les sous-marins en échec. FA cela af-
fecte le problème du tonnage, et celui, tous
les jours plus difficile, du ravitaillement. A
tous les points de vue, c'est des Etats-Unis
que la France attend aide, secours et vic-
toire. D'où sa joie quand ils ont fait à la
mission française un aussi brillant accueil.
— (Fred Pitney) New York Tribune, 28.5.
QUFSTIONS ÉCONOMIQUES
4
BLOCUS
La guerre sous-marine à outrance. — II
semble que la guerre sous-marine atteigne
moins la France que l'Angleterre : c'est une
erreur. Depuis le début de la guerre jus-
qu'au 31 décembre 1916, il y a eu 1.813 na-
vires coulés, jaugeant au total 3.533.184 ton-
nes (tonnage brut) ; sur ces navires 223
étaient français, avec 339.720 tonnes, ce qui
fait que lIa! France supporte 9.5 des pertes
en navires. Jusqu'au milieu de juin 1917, les
pertes totales peuvent être évaluées à 9 mil-
lions 250.000 tonnes ; en appliquant à ce
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obtiendrait le chiffre de 880.000 tonnes de
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