Titre : Bulletin quotidien de presse étrangère
Auteur : France. Ministère de la guerre (1791-1936). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des affaires étrangères (1588-2007). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère de la défense. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1917-06-21
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32732912f
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 60753 Nombre total de vues : 60753
Description : 21 juin 1917 21 juin 1917
Description : 1917/06/21 (T6,N477). 1917/06/21 (T6,N477).
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Histoire diplomatique :... Collection numérique : Histoire diplomatique : d'une guerre à l'autre (1914-1945)
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6484975f
Source : Ministère des Affaires étrangères, 2012-17626
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
(U "A-> a* nau ) GUERRE
(E..I.-A.., - Dau)
1\1' DES
AInEs ÊTftANGÈRES
'---
? 477
Paris, 21 juin 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
rl QUE DES OPERATIONS
e al. — En Flandre la lutte
'4lries r poursuit, de notre côté, avec le
.^r rp i i
r le tat- Dans la matinée du
4 hois ^Plosions ont été provoquées
'1lKp°sté a l st de Zillebeke. Les Anglais
t
''ij1 l'est trois explosions sans résul-
l'es de Bellgaard-Sad. L'après-
Uze nn Yelles mines allemandes ont
PrOd Ul- sant-des effets terribles. Entre
'IvOie d Il rvh if m'n de fer Ypres-Commines
:||6$Y°ute é Pres-Menin, se sont ainsi for-
douze é n'Orriles entoiinoirs. Les Anglais
?' 'probabl normes. entonnoirs. Les Anglais
i¡\Ce qUi eIrlent Joué leur meilleur atout
qui concerne la guerre de mines, en
'11,&llt de r leur système de mines du
<)J Pas aete, pour lequel ils n'a-
llosit"s r:rnp]Yé moins de 600 tonnes
&t DIUs- d Pahs dans vingt galeries cou-
nt plus de dily- milles anglais et auquel
avaient tri, Pendant plus d'une ~in-
j ;\n^lais a+f. pendant plus d'une an-
déclarations de prisonniers,
n,îlI-S dReis terldaient de l'explosion de ces
f Io
es,effpt 8 djécisifs. Après avoir rom-
i''e f 'r°nt, |e AnglaIs espéraient pouvoir
ili et vers e !Janc avec succès vers le
■%t Vers ip (d. Leurs premiers buts
i*11 Su ri ,
.:rJ des Pi LIlle, et au Nord la région
V es Fl-ildres où nos forces gênent
les Anglais, gêuent
::liaUe - parce qu'ils pen-
* r0ri,s°Us-m relon sert de base aux opé-
:Iee d^sive h^?es* Àprès l'échec subi
Akî ells'VL' britannique, grâce à Tendu-
ad ilâs d., ~.--
"[11 ','J¡es à Seurs1 qui sont restés iné-
îà leUrs postes dans l'enfer des
le
111blétbleeS troupes an (flriises devron t
les troupes anglaises devront
endre elt -être regroupées. On
t ■!ii) e SUr e à de nouvelles attaques,
iC êtrt e > llt autre Point du front. Sur
IlliQé treilltB a l'activité de l'artillerie a
H pu le soir, et pendant la
Sr du • a repris de l'intensité
secteurs elle a repris de saillant de
.X h1 ras-Cai^i?:n ,entre la Scarpe et la
ja* et vers Bullecourt.
~"Ili (!4t élo e l'enn
'1/1l)t K ensei«n eiïlents complémentaires,
Sih1 frs r~~ ont été extraordinai-
enie. de son offensive de pa-
;, ¡}té\ ls juinvp rs Festubert. Des deux
i ^ui i'nnf
;;!l'tC^corn !^és ^x-éeutée, 80 cadavres
rk a ls et^els h ernpiucement du- corps
et fi-lut ajouter les pertes
l - h î essés pendant la retraite
ljr. ells la région de Saint-
fv5 '^inii
;¡iQI)ri¡;ur sUitP ^e combats de patrouil-
de AlIglais et Hindous ont été
^auvà- ront de l'Aisne, en
mauvaise visibilité, le duel
(II' viole il été "alse visibilité, le duel
A yrV'e 't6 lïiodSrét et n'a pris une cer-
:'KS kS°Ht que ers le soir. Les Fran-
SÏ^ d20. et 1 g, à l'attaque. vers
,:'il,(f¡l entil e 20 t 21 lieures, après une
i, w les ^Herip 3 heures. Ils n'ont
'S V Mrt ;'Uf:iS n. ï les tranchées alle-
Qtt elridre les trancl)ée-s
1 tloOSbis d asaut se sont bri-
S tirs dde fusIls et de mitrail-
de barrage bien réglés.
En Champagne, l'artillerie allemande a pro-
voqué, en bombardant les batteries françai-
ses à l'est de Saint-Hilaire-le-Grand, une
formidable explosion. On a pu observer,
pendant trois quarts d'heure, une immense
colonne de fumée noire. — Journaux alle-
mands du 15.6.
— Les journées du 2 au 10 juin ont été
occupées sur les fronts de l'Ouest et du
Sud-Ouest par d'importants combats qui,
toutefois, peuvent n'être considérés que
comme des intermèdes dans le cours gran-
diose des événements de cette guerre. Ils
ne sont pas le dernier écho d'attaques man-
quées, non plus que le commencement de
la nouvelle ruée générale que nos ennemis
nous annoncent de tous côtés. Ce sont au
contraire des opérations indépendantes qui
doivent être appréciées en elles-mêmes ou
être regardées tout au plus comme des
préparatifs ou des parades pour les opéra-
tions futures. Le commandement anglais
a préparé son attaque du 7 juin avec une
habileté qui n'a pas été sans bonheur. Le
centre de la position allemande qui formait
un saillant élevé, avait été miné sans qu'on
s'en doutât par un travail de plusieurs
mois et fut projeté dans les airs à l'instant
de l'assaut par l'explosion de 10.000 quin-
taux des plus puissants explosifs. L'infan-
terie anglaise, supérieure en nombre, pé-
nétra dans ce vide, tandis qu'elle se bri-
sait la tête aux -deux ailes de la position.
Après les fluctuations d'un combat meur-
trier, où alternèrent des attaques et des
contre-attaques d'une violence inouïe, les
troupes allemandes se retirèrent sur la
corde de l'arc, entre Hollebeke et l'ouest de
Warneton. Après ce succès britannique le
combat s'arrêta. Il est possible que-ce ne
soient pas uniquement leurs lourdes pertes
qui aient imposé ce répit aux Anglais. Jus-
qu'à présent ils ont perdu moins de monde
que les armées continentales, et les divers
Etats de l'Empire britannique, ainsi que les
auxiliaires de couleur ont largement parti-
cipé à cette saignée. Ils comptent en outre
pouvoir tirer à l'avenir de nouvelle chair
à canon des Etats-Unis. A cette occasion
qu'il nous soit permis de faire une digres-
sion sur la discipline et le moral de l'armée
française. C'est une vérité reconnue qu'im-
médiatement après un rude combat, les pri-
sonniers se trouvent dans un état de dé-
pression et sont enclins aux. exagérations
et que, d'autre part, ils tiennent volontiers
un langage agréable à l'adversaire. De
même les lettres écrites à la famille ou re-
çues de l'intérieur, sont souvent assombries
par les soucis quotidiens, les déceptions,
les privations de ce temps de guerre. Mais
jusqu'à présent l'armée française dans son
ensemble s'est toujours crânement battue
et a montré une abnégation dévouée. Nos
soldats du front se gardent bien de mépri-
ser cet adversaire pour les combats pro-
chains Ses actes contredisent ses lettres.
Il ne faut pas se laisser abuser non plus
par la passivité actuelle de nos adversai-
res sur l'Aisne et en Champagne. Si les
roles sont presque renversés, si nous
voyons nos troupes se lancer sans cesse à
des contre-attaques fructueuses, il est ce-
pendant probable qu'en arrière du front
Français a opèrent des mouvements de trou-
pes, peut-être aussi des travaux complé-
mentaires et des changements en rapport
avec les nouveaux plans du nouveau géné-
ralissime. — (Col. Gadke) Münchener Post,
15.6.
Considérations d'ensemble. — Les Empi-
res Centraux ont été attaqués et battus sur
les points les plus sensibles de leur front,
à l'extrême droite vers la mer du Nord, à
l'extrême gauche .sur le Carso. Ils ont été,
du moms pour le moment, privés de tou-
te initiative, contraints à porter leurs for-
ces là où nous le voulions et non à leur
gré. Mais il y a toujours le point noir,,
la situation russe, vis-à-vis de laquelle il
est prudent de ne. conserver aucune illu-
sion. On a écrit qu'il y avait encore sur
le front russe 76 divisions allemandes et
36 divisions autrichiennes. Eh bien ! il faut
s'attendre à ce qu'une grande partie de ces
divisions viennent tomber sur le front an-
glais et sur le front italien. Il est inutile
de dissimuler tout le tort que la passivité
de l'armée russe à pu faire et fait enco-
re à l'action des Alliés. Il faut donc regar-
der la situation en face et agir comme si
la Russie ne comptait plus pour nous. Il
faut agir comme si la France et l'Angle-
terre devaient supporter presque tout te.
poids des forces allemandes et l'Italie pres-
que tout le poids des forces autrichiennes.
La situation est donc totalement changée :
mais elle ne nous impressionne pas. Fran-
ce, Angleterre et Italie ont désormais les
reins assez solides pour supporter la pres-
sion àccrue. Mais il est nécessaire que,
dans les pays de l'Entente, les gouvernants
aient la claire notion du changement et du
nouvel et plus grand effort d'énergie que
la situation réclame. — (Enrico Barone)
Preparazione, 15.6.
— On peut dire dès maintenant que la
campagne d'été de 1917 n'amènera pas de
décision positive. Réservons cependant le
coefficient de surprise, auquel l'assaillant
a recours de plus en plus, bien que quel-
quefois comme Plumer à Wytschaete, il
laisse deviner longtemps à l'avance le point
d'attaque : Plumer chercha la surprise
dans la technique de l'attaque (explosion -de
mines sous les positions allemandes) ; Pé-
tain peut la tenter autrement. Les Puissan-
ces centrales se cantonnent dncontestable-
ment dans la défensive, que ce soit leur si-
tuation ou leurs plans qui la leur fasse pré
férer à une grande offensive sur terre.
Peut-être considèrent-elles qu'elles ont con-
quis assez de terrain pour pouvoir l'utiliser
par une défensive mobile et infliger à l'ad-
versaire, obligé d'attaquer leurs systèmes
défensifs échelonnés en profondeur, des
pertes plus fortes qu'elles n'en supporte-
ront elles-mêmes. Que l'Entente compte ou
non sur l'aide russe, elle cherchera à amé-
liorer sa situation stratégique. Si le front
(E..I.-A.., - Dau)
1\1' DES
AInEs ÊTftANGÈRES
'---
? 477
Paris, 21 juin 1917.
bulletin Quotidien de Presse Etrangère
CONFIDENTIEL
-
NOTA. — Les renseignements ci-dessous, d'un caractère
confidentiel, ne peuvent être reproduits ou utilisés
qu'avec une autorisation spéciale de MM. les Ministres
de la Guerre et des Affaires Étrangères.
u ESTIONS MILITAIRES
rl QUE DES OPERATIONS
e al. — En Flandre la lutte
'4lries r poursuit, de notre côté, avec le
.^r rp i i
r le tat- Dans la matinée du
4 hois ^Plosions ont été provoquées
'1lKp°sté a l st de Zillebeke. Les Anglais
t
''ij1 l'est trois explosions sans résul-
l'es de Bellgaard-Sad. L'après-
Uze nn Yelles mines allemandes ont
PrOd Ul- sant-des effets terribles. Entre
'IvOie d Il rvh if m'n de fer Ypres-Commines
:||6$Y°ute é Pres-Menin, se sont ainsi for-
douze é n'Orriles entoiinoirs. Les Anglais
?' 'probabl normes. entonnoirs. Les Anglais
i¡\Ce qUi eIrlent Joué leur meilleur atout
qui concerne la guerre de mines, en
'11,&llt de r leur système de mines du
<)J Pas aete, pour lequel ils n'a-
llosit"s r:rnp]Yé moins de 600 tonnes
&t DIUs- d Pahs dans vingt galeries cou-
nt plus de dily- milles anglais et auquel
avaient tri, Pendant plus d'une ~in-
j ;\n^lais a+f. pendant plus d'une an-
déclarations de prisonniers,
n,îlI-S dReis terldaient de l'explosion de ces
f Io
es,effpt 8 djécisifs. Après avoir rom-
i''e f 'r°nt, |e AnglaIs espéraient pouvoir
ili et vers e !Janc avec succès vers le
■%t Vers ip (d. Leurs premiers buts
i*11 Su ri ,
.:rJ des Pi LIlle, et au Nord la région
V es Fl-ildres où nos forces gênent
les Anglais, gêuent
::liaUe - parce qu'ils pen-
* r0ri,s°Us-m relon sert de base aux opé-
:Iee d^sive h^?es* Àprès l'échec subi
Akî ells'VL' britannique, grâce à Tendu-
ad ilâs d., ~.--
"[11 ','J¡es à Seurs1 qui sont restés iné-
îà leUrs postes dans l'enfer des
le
111blétbleeS troupes an (flriises devron t
les troupes anglaises devront
endre elt -être regroupées. On
t ■!ii) e SUr e à de nouvelles attaques,
iC êtrt e > llt autre Point du front. Sur
IlliQé treilltB a l'activité de l'artillerie a
H pu le soir, et pendant la
Sr du • a repris de l'intensité
secteurs elle a repris de saillant de
.
ja* et vers Bullecourt.
~"Ili (!4t élo e l'enn
'1/1l)t K ensei«n eiïlents complémentaires,
Sih1 frs r~~ ont été extraordinai-
enie. de son offensive de pa-
;, ¡}té\ ls juinvp rs Festubert. Des deux
i ^ui i'nnf
;;!l'tC^corn !^és ^x-éeutée, 80 cadavres
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et fi-lut ajouter les pertes
l - h î essés pendant la retraite
ljr. ells la région de Saint-
fv5 '^inii
;¡iQI)ri¡;ur sUitP ^e combats de patrouil-
de AlIglais et Hindous ont été
^auvà- ront de l'Aisne, en
mauvaise visibilité, le duel
(II' viole il été "alse visibilité, le duel
A yrV'e 't6 lïiodSrét et n'a pris une cer-
:'KS kS°Ht que ers le soir. Les Fran-
SÏ^ d20. et 1 g, à l'attaque. vers
,:'il,(f¡l entil e 20 t 21 lieures, après une
i, w les ^Herip 3 heures. Ils n'ont
'S V Mrt ;'Uf:iS n. ï les tranchées alle-
Qtt elridre les trancl)ée-s
1 tloOSbis d asaut se sont bri-
S tirs dde fusIls et de mitrail-
de barrage bien réglés.
En Champagne, l'artillerie allemande a pro-
voqué, en bombardant les batteries françai-
ses à l'est de Saint-Hilaire-le-Grand, une
formidable explosion. On a pu observer,
pendant trois quarts d'heure, une immense
colonne de fumée noire. — Journaux alle-
mands du 15.6.
— Les journées du 2 au 10 juin ont été
occupées sur les fronts de l'Ouest et du
Sud-Ouest par d'importants combats qui,
toutefois, peuvent n'être considérés que
comme des intermèdes dans le cours gran-
diose des événements de cette guerre. Ils
ne sont pas le dernier écho d'attaques man-
quées, non plus que le commencement de
la nouvelle ruée générale que nos ennemis
nous annoncent de tous côtés. Ce sont au
contraire des opérations indépendantes qui
doivent être appréciées en elles-mêmes ou
être regardées tout au plus comme des
préparatifs ou des parades pour les opéra-
tions futures. Le commandement anglais
a préparé son attaque du 7 juin avec une
habileté qui n'a pas été sans bonheur. Le
centre de la position allemande qui formait
un saillant élevé, avait été miné sans qu'on
s'en doutât par un travail de plusieurs
mois et fut projeté dans les airs à l'instant
de l'assaut par l'explosion de 10.000 quin-
taux des plus puissants explosifs. L'infan-
terie anglaise, supérieure en nombre, pé-
nétra dans ce vide, tandis qu'elle se bri-
sait la tête aux -deux ailes de la position.
Après les fluctuations d'un combat meur-
trier, où alternèrent des attaques et des
contre-attaques d'une violence inouïe, les
troupes allemandes se retirèrent sur la
corde de l'arc, entre Hollebeke et l'ouest de
Warneton. Après ce succès britannique le
combat s'arrêta. Il est possible que-ce ne
soient pas uniquement leurs lourdes pertes
qui aient imposé ce répit aux Anglais. Jus-
qu'à présent ils ont perdu moins de monde
que les armées continentales, et les divers
Etats de l'Empire britannique, ainsi que les
auxiliaires de couleur ont largement parti-
cipé à cette saignée. Ils comptent en outre
pouvoir tirer à l'avenir de nouvelle chair
à canon des Etats-Unis. A cette occasion
qu'il nous soit permis de faire une digres-
sion sur la discipline et le moral de l'armée
française. C'est une vérité reconnue qu'im-
médiatement après un rude combat, les pri-
sonniers se trouvent dans un état de dé-
pression et sont enclins aux. exagérations
et que, d'autre part, ils tiennent volontiers
un langage agréable à l'adversaire. De
même les lettres écrites à la famille ou re-
çues de l'intérieur, sont souvent assombries
par les soucis quotidiens, les déceptions,
les privations de ce temps de guerre. Mais
jusqu'à présent l'armée française dans son
ensemble s'est toujours crânement battue
et a montré une abnégation dévouée. Nos
soldats du front se gardent bien de mépri-
ser cet adversaire pour les combats pro-
chains Ses actes contredisent ses lettres.
Il ne faut pas se laisser abuser non plus
par la passivité actuelle de nos adversai-
res sur l'Aisne et en Champagne. Si les
roles sont presque renversés, si nous
voyons nos troupes se lancer sans cesse à
des contre-attaques fructueuses, il est ce-
pendant probable qu'en arrière du front
Français a opèrent des mouvements de trou-
pes, peut-être aussi des travaux complé-
mentaires et des changements en rapport
avec les nouveaux plans du nouveau géné-
ralissime. — (Col. Gadke) Münchener Post,
15.6.
Considérations d'ensemble. — Les Empi-
res Centraux ont été attaqués et battus sur
les points les plus sensibles de leur front,
à l'extrême droite vers la mer du Nord, à
l'extrême gauche .sur le Carso. Ils ont été,
du moms pour le moment, privés de tou-
te initiative, contraints à porter leurs for-
ces là où nous le voulions et non à leur
gré. Mais il y a toujours le point noir,,
la situation russe, vis-à-vis de laquelle il
est prudent de ne. conserver aucune illu-
sion. On a écrit qu'il y avait encore sur
le front russe 76 divisions allemandes et
36 divisions autrichiennes. Eh bien ! il faut
s'attendre à ce qu'une grande partie de ces
divisions viennent tomber sur le front an-
glais et sur le front italien. Il est inutile
de dissimuler tout le tort que la passivité
de l'armée russe à pu faire et fait enco-
re à l'action des Alliés. Il faut donc regar-
der la situation en face et agir comme si
la Russie ne comptait plus pour nous. Il
faut agir comme si la France et l'Angle-
terre devaient supporter presque tout te.
poids des forces allemandes et l'Italie pres-
que tout le poids des forces autrichiennes.
La situation est donc totalement changée :
mais elle ne nous impressionne pas. Fran-
ce, Angleterre et Italie ont désormais les
reins assez solides pour supporter la pres-
sion àccrue. Mais il est nécessaire que,
dans les pays de l'Entente, les gouvernants
aient la claire notion du changement et du
nouvel et plus grand effort d'énergie que
la situation réclame. — (Enrico Barone)
Preparazione, 15.6.
— On peut dire dès maintenant que la
campagne d'été de 1917 n'amènera pas de
décision positive. Réservons cependant le
coefficient de surprise, auquel l'assaillant
a recours de plus en plus, bien que quel-
quefois comme Plumer à Wytschaete, il
laisse deviner longtemps à l'avance le point
d'attaque : Plumer chercha la surprise
dans la technique de l'attaque (explosion -de
mines sous les positions allemandes) ; Pé-
tain peut la tenter autrement. Les Puissan-
ces centrales se cantonnent dncontestable-
ment dans la défensive, que ce soit leur si-
tuation ou leurs plans qui la leur fasse pré
férer à une grande offensive sur terre.
Peut-être considèrent-elles qu'elles ont con-
quis assez de terrain pour pouvoir l'utiliser
par une défensive mobile et infliger à l'ad-
versaire, obligé d'attaquer leurs systèmes
défensifs échelonnés en profondeur, des
pertes plus fortes qu'elles n'en supporte-
ront elles-mêmes. Que l'Entente compte ou
non sur l'aide russe, elle cherchera à amé-
liorer sa situation stratégique. Si le front
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